PFE & RAPPORT RÔLE DES LÉGUMINEUSES SUR LA FERTILITÉ DES SOLS FERRUGINEUX TROPICAUX DES ZONES GUINÉENNE ET SOUDANIENNE DU BURKINA FASO PDF
Résumé court
Résumé Long
Abstract
Avant-propos
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction
Chapitre 1 : Revue de littérature
1.1 L’importance de l’azote dans la nutrition des plantes
1.2 Les principales sources d’azote
1.2.1 Le sol
1.2.2 Les amendements organiques
1.2.3 Les engrais minéraux
1.2.4 Les plantes fixatrices d’azote
1.2.4.1 La fixation symbiotique de l’azote
1.2.4.2 Évaluation des contributions en azote des légumineuses
1.2.4.3 Importance des légumineuses dans les systèmes de culture
1.3 Le recouvrement de l’azote
Chapitre 2 : Sites d’étude, matériel et méthodes
2.1 Les sites d’étude
2.1.1 Le site de Farako-Bâ
2.1.2 Le site de Kouaré
2.2 Matériel d’étude
2.2.1 Matériel végétal
2.2.2 Engrais et amendements
2.3 Méthodes d’étude
2.3.1 Effets des légumineuses sur l’azote et le sorgho subséquent
2.3.1 1Dispositif expérimental
2.3.1.2 Évaluation de la fixation symbiotique de l’azote
2.3.1.3 Suivi de l’azote minéral du sol
2.3.1.4 Évaluation de la population des nématodes
2.3.2 Valeur de remplacement en fertilisant azoté des légumineuses
2.3.2.1 L’expérimentation agronomique
2.3.2.2 Détermination des valeurs de remplacement en fertilisant azoté
2.3.2.3 Détermination des besoins en engrais azoté selon le précédent cultural
2.3.3 Effets à long terme des légumineuses sur les cultures et le sol
2.3.3.1 Les dispositifs expérimentaux
Farako-Bâ
Kouaré
2.3.3.2 L’absorption de N et P et le recouvrement de N
2.3.3.4 Suivi de l’azote minéral du sol
2.3.3.5 Les propriétés chimiques du sol et les nématodes
2.3.4 Méthodes d’analyses
2.3.4.1 Analyse des sols et des plantes
2.3.4.2 Extraction et évaluation des nématodes
Chapitre 3 : Résultats et discussions
3.1 Rendements des légumineuses et fixation symbiotique de l’azote
3.1.1 Les rendements des légumineuses
3.1.1.1 L’arachide
3.1.1.2 Le niébé
3.1.1.3 Discussion
3.1.2 La fixation symbiotique de l’azote
3.1.2.1 La fixation de l’azote par les légumineuses
3.1.2.2 Influence des fumures sur la fixation symbiotique de l’azote
3.2 Influence des légumineuses sur les rendements des cultures subséquentes
3.2.1 Influence des légumineuses sur les rendements du sorgho subséquent
3.2.1.1 Effets des fumures
3.2.1.2 Effets des précédents légumineuses
3.2.2 Effets à long terme des rotations sur les rendements des cultures
3.2.2 1 Site de Kouaré
3.2.2.2 Site de Farako-Bâ
3.2.3 Discussion
3.3 Prélèvements de N et P et recouvrement de l’azote par le sorgho
3.3.1 Site de Kouaré
3.3.2 Site de Farakô-Ba
3.3.2.1 Prélèvement et recouvrement de l’azote
3.3.2.2 Prélèvement du phosphore
3.3.3 Bilan partiel de l’azote
3.3.4 Discussion
3.4 Valeurs de remplacement en fertilisant azoté des légumineuses
3.4.1 Les valeurs de remplacement en fertilisant azoté des légumineuses
3.4.2 Précédent légumineuses et besoins en engrais azoté du sorgho
3.4.3 Discussion
3.5 Influence des légumineuses sur les propriétés du sol
3.5.1 L’azote minéral du sol
3.5.1.1 Effets des précédents légumineuses sur l’azote minéral
3.5.1.2 Effets à long terme des légumineuses sur l’azote minéral
3.5.1.3 Discussion
3.5.2 Les propriétés chimiques des sols
3.5.2.1 Les fumures
3.5.2.2 Les rotations culturales
3.5.3 Influence des légumineuses sur les nématodes
3.5.3.1 Effets des précédents légumineuses sur les nématodes
3.5.3.2 Effets à long terme des légumineuses sur les nématodes
3.5.3 3 Discussion
Discussion générale
Conclusion
Références bibliographiques
Annexes
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L’agriculture des pays d’Afrique Subsaharienne est caractérisée par sa faible productivité. Au Burkina Faso, les faibles rendements des cultures sont souvent expliqués par les conditions pluviométriques défavorables, la pauvreté naturelle des sols en éléments nutritifs et la faible utilisation des engrais.
La forte croissance démographique des dernières années a entraîné une forte pression sur les ressources en terres cultivables. L’augmentation de la population est accompagnée d’une augmentation du cheptel entraînant du même coup une augmentation de la demande en produits végétaux utiles à l’homme et à l’animal. Cette forte pression sur le couvert végétal influence la capacité des sols à produire la biomasse nécessaire aux besoins d’une population de plus en plus nombreuse.
Dans un tel contexte, la jachère qui était le moyen traditionnel de restauration de la fertilité des sols est moins pratiquée à cause de la forte demande en terres cultivables. De nombreuses expérimentations de longue durée ont montré qu’une gestion rationnelle des engrais minéraux et des amendements organiques permettait d’augmenter les rendements des cultures et de maintenir durablement la fertilité des sols (Sédogo, 1981, 1993 ; Pichot et al., 1981; Berger et al., 1987 ; Pieri, 1989; Bationo et Mokwunye, 1991 b; Bado et al., 1997).
L’efficacité parfois spectaculaire des engrais organiques et minéraux a été bien démontrée sur les sols pauvres en éléments nutritifs du Burkina Faso (Pichot et al, 1981 ; Bado et al, 1997). Mais l’utilisation des engrais demeure limitée pour plusieurs raisons résumées par McIntire (1986) et Stoorvogel et Smaling (1990). Dans l’agriculture de subsistance des pays d’Afrique Subsaharienne comme le Burkina Faso, les engrais minéraux sont très peu utilisés surtout à cause de leurs coûts élevés comparativement aux faibles revenus des producteurs.
Sur la base des statistiques de la FAO, McIntire (1986) rapporte que les producteurs africains utilisaient seulement 5.9 kg ha-1 d’engrais durant les années 1978 à 1982. À titre de comparaison, les doses moyennes d’application des engrais dans le monde étaient de 77.9 kg ha-1 en 1982 et les producteurs d’Asie et d’Amérique Latine utilisaient 72.5 et 26.3 kg ha-1 respectivement (McIntire, 1986). Plus récemment, Stoorvogel et Smaling (1990) rapportent que l’agriculture des pays d’Afrique Subsaharienne utilise à peine 8 kg ha-1.
