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La capacité d’un canal
La capacité (ou débit maximal) d’un canal est la quantité maximale d’information qu’il peut transporter par seconde. L’unité d’information étanle bit et la capacité s’exprime alors en bit/s. Un canal de transmission ayant une largeur de bande B Hz ne peut transmettre donc des signaux dont la vitesse de modulation est supérieure à 2B bauds [1]. C = B × log21 + S N (1.02)
Où S/N est le rapport signal sur bruit exprimé en dB
La longueur élémentaire
C’est la distance maximale par rapport à la source au-delà de laquelle le signal doit être amplifié ou répété pour être correctement reçu. Eneffet, le signal s’affaiblit au fur et à mesure de sa propagation dans le canal.
Le temps de propagation et de transmission
Le temps de propagation Tp est le temps nécessaire à un signal pour parcourir le canal d’un point à un autre. Ce temps dépend donc de la nature du support, de la distance et également de la fréquence du signal. Le temps de transmissionTt est le délai qui s’écoule entre le début et la fin de la transmission d’un message sur le canal [1].
Le coefficient de vélocité
Le coefficient de vélocité est une grandeur qui mesure la vitesse de propagation du signal dans un canal. C’est le rapport entre la vitesse de propagation réelle et la vitesse de la lumière (c=3·108m/s). Notons que la vitesse de propagation dans un support est en fonction inverse de la racine carrée de la fréquence. 4 v = V × c (1.03)
Où v est la vitesse de propagation réelle en m/s, V le coefficient de vélocité, etc la célérité de la lumière en m/s.
Les différents types de canal :
On en distingue deux grandes catégories de canal, ceux qui sont appelés guidés (le cas des lignes cuivrés et les fibres optiques) et ceux libres (les faisceaux hertziens, les liaisons par satellites).
Au niveau du récepteur, il y arrive plusieurs copies du signal ayant chacun ses propriétés (la phase, l’amplitude), et qui s’y interfère de façon constructive ou destructive selon le cas. Il provoque alors une variation de durées de propagation et produit deux effets différents et dépendants de l’amplitude de ces variations [9] :
· la distorsion d’amplitude
· la dispersion du délai de propagation
La quantité d’énergie perdue dépend très étroitemende la fréquence du signal et de la bande passante du système.
On mesure les affaiblissements par le rapport Ps où Ps est la puissance à la sortie du canal et Pe Pe la puissance à l’entrée. On les exprime souvent en décibel ou en décibel par kilomètre.
Deux principales approches ont été proposées pourecmodèle :
· En résolvant les formules électromagnétiques
· En utilisant la méthode de tracé de rayon
La première méthode, la résolution des formules électromagnétiques est vraiment trop compliquée et on l’utilise rarement alors que la deuxième, est plus souvent utilisée mais elle demande une grande puissance de traitement informatique.
Pour mieux décrire ou estimer les effets provoquéspar ces puissances déviées, le modèle de propagation en espace libre est modifié et est réfé au modèle de propagation « Plane Earth ». Le modèle de propagation « plane earth » traite le signal reçu comme la somme entre l’onde reçu direct et ceux réfléchis par propagation à la surface plane.
Après avoir localisés l’émetteur et le récepteur,e l trajet des rayons seront tracés en recherchant les obstacles qui les reflètent et les diffractent. En considérant ces obstacles ici comme des immeubles, chaque mur de ces immeubles qui se trouveront dans l’endroit trouvé après la recherche seront donc examinés s’ils satisfaisaient les conditions nécessaire et suffisante pour qu’il y ait lieu la diffraction et la réflexion des phénomènes se basant sur l’optique géométrique.
Les rayons issues des effets de réflexion, de diffraction ou ceux directes sont caractérisées par leurs chemins optiques. Différentes lois de diffraction, analogue à loi de réflexion et de réfraction sont utilisées. Mais pratiquement, une ormef modifiée du principe de Fermat équivalent à tous ces lois est utilisée. En prenant compte des descriptions détaillées des structures géométriques du chemin ou route des rayons ainsi que ceux qui vont être comme obstacles à son parcours [22]. L’original principe de Fermat stipule [23] :
Principe de Fermat 1 :« Je reconnais premièrement avec vous la vérité dece principe, que la nature agit toujours par les voies les plus courtes »
Cette forme incomplète et même légèrement erronéétéa reformulée dans le cas où on parle de la longueur du trajet optique [22] :
Principe de Fermat 2 : « Un rayon lumineux, en parcourant deux points, devra traverser une longueur du chemin optique qui est stationnaire par rapport à tout trajet infiniment voisin »
Dans le modèle de diffraction, lorsqu’on rencontre deux écrans ou plus (obstacles qui occupe tout le demi-plan inférieur perpendiculaire à la direction de propagation et qui est fait d’un matériau absorbant), la méthode de Bullington ou celui de Deygout sont les plus adaptés.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 : GENERALITES ET ETAT DE L’ART
1.1 Introduction
1.2 Canal de transmission
1.2.1 Les caractéristiques d’un canal
1.2.2 Les différents types de canal :
1.3 La propagation des ondes
1.3.1 Description mathématiques de la propagation
1.3.2 Equation de propagation d’une onde
1.3.3 Les propriétés des ondes électromagnétiques planes
1.3.4 La propagation rayonnée
1.4 Les effets des conditions de propagation
1.4.1 L’effet Doppler
1.4.2 L’effet des trajets multiples et ses conséquences
1.5 Les affaiblissements
1.5.1 Définition
1.5.2 Rappel sur le bilan de liaison
1.5.3 Les différents types de causes de dégradations des ondes
1.6 Conclusion
CHAPITRE 2 : MODELISATION ET PREDICTION DE L’AFFAIBLISSEMENT DE PARCOURS
2.1 Introduction
2.2 Description physique du modèle
2.3 Les modèles définis pour les macrocellules
2.3.1 Les modèles empiriques
2.3.2 Le modèle semi-déterministe
2.3.3 Les modèles déterministes
2.4 Le modèle simplifié
2.4.1 Le modèle log-distance Path Loss
2.5 Modélisation d’un modèle adéquat pour une zone géographique spécifique
2.6 Conclusion
CHAPITRE 3 : LE CONCEPT CELLULAIRE ET LA PREDICTION DE LA COUVERTURE D’UNE ZONE
3.1 Introduction
3.2 Le réseau cellulaire
3.2.1 Définition
3.2.2 Le concept cellulaire
3.3 L’effet de masque
3.3.1 Introduction
3.3.2 Caractérisation du phénomène
3.3.3 L’impact de la prise en compte du phénomène sur la prédiction de la couverture
3.3.4 La variabilité du lieu
3.3.5 La corrélation des effets de masques
3.4 Conclusion
CHAPITRE 4 : LA SIMULATION DU MODELE A 2 ETAGES ET L’IMPACT SUR L COUVERTURE RADIO D’UNE ZONE
4.1 Introduction
4.2 Les étapes et démarche de calcul
4.2.1 Conception du modèle et les étapes à suivre
4.2.2 Les calculs nécessaires
4.3 Mise en œuvre sous MATLAB
4.3.1 L’interface et les paramètres liés à la simulation
4.4 Conclusion
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE 1 LA FONCTION DE MARCUM Q(.) ET LA FONCTION D’ERREUR COMPLEMENTAIRE
ANNEXE 2 LE THEOREME DE LA LIMITE CENTRALE ET QUELQUES NOTIONS EN PROCESSUS ALEATOIRE
ANNEXE 3 ALGORITHME DE LAGRANGE, D’HERMITE ET DES SPILINES
ANNEXE 4 ANALYSE VECTORIELLE : GRADIENT, ROTATIONNEL ET DIVERGENCE
BIBLIOGRAPHIE
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