Les eaux du socle cristallin malgache

Madagascar, avec sa superficie de 592.000km2 , abrite une population de 15,6 millions, avec un taux de croissance démographique de 2,8% (Instat, RGPH,1993). L’île fait partie des pays en développement du continent africain. 69,6% des malgaches vivent en dessous du seuil de pauvreté à l’échelle nationale contre 85,5% dans le monde rural (Source : RGPH, 1993, INSTAT).

Cette pauvreté se présente sous différentes formes dont la proportion élevée des personnes privées d’accès à l’eau potable (76% de la population malgache) (Source : RGPH, 1993, INSTAT).

A partir de 2000 , cette valeur a connu une diminution grâce à l’intervention des différents organismes nationaux et internationaux sur le volet « Eau », à savoir l’élargissement de la zone d’activité du FID dans le secteur eau par l’Adduction d’Eau Potable gravitaire ( AEPG), le PAEPAR(AEPG et puits), le Projet 150 Forages UNICEF, le Projet 150 Forages PNUD et le Projet 625 Forages PAEPAR qui fait l’objet des études dans ce mémoire sous le contrôle du cabinet d’étude international BURGEAP ou Bureau de Recherches Géologiques Appliquées.

Présentation générale de la zone d’étude

PARAMETRES GEOGRAPHIQUES

Localisation géographique 

La zone d’implantation du projet se trouve entièrement dans la province autonome de Tuléar, plus précisément dans cinq districts : Bekily (en totalité), Ampanihy (14 Communes) , Ambovombe Androy (4 Communes), Betioky Atsimo (3 Communes) et Benenitra(une seule Commune). Le projet a son siège administratif à Bekily, qui est environ à 1000km SSW d’Antananarivo suivant respectivement la Route Nationale 7 et la Route Nationale 13.

A l’Est, elle est limitée par le Plateau calcaire Mahafaly, à l’Ouest la Chaîne Anosyenne avec une altitude aux environs de 1800m. Le district de Betroka la délimite au Nord et au Sud, le terrain sédimentaire de l’extrême Sud.

Population et démographie

Effectif et évolution
Le projet a pour but de desservir en eau potable une population de 200.000 habitants. qui sont repartis sur une superficie de 15.000km2 . Pour ce paramètre, on va prendre comme référence le district de Bekily le siège administratif du Projet car elle occupe la majeure partie représentative de la zone d’étude.

Avec une superficie de 5274 km2 , Bekily a une population résidente de 999.194 et une densité de 18 ,8 hab/km2 . . Le taux d’accroissement démographique s’aligne globalement à la moyenne nationale (2,8% en 1992).

CARACTERISTIQUES PHYSIQUES

Contexte climatique 

Pluviométrie et température
La région a généralement un climat semi-aride à aride, autrement dit caractérisée par une insuffisance de pluie. Ce manque est très accentué dans la partie la plus au Sud (cas d’Ambovombe Androy). En général, la précipitation a tendance à s’accroître progressivement du Sud- Ouest vers le Nord- Est (de 350 à 1200 mm/an).

La saison sèche est plus longue que celle de la pluie. Des fois, des années successives, la pluie est entièrement absente ; par contre en 2001, il a plu abondamment (190mm pendant 24h). La précipitation a tendance à augmenter pendant les périodes cycloniques.

R.Battistini avait déjà constaté cette augmentation progressive d’Ouest vers l’Est ; de plus, les niveaux pluviométriques suivantes qui prouvent aussi cette remontée, sont enregistrés par différentes stations au sein du Service de la Météorologie (janvier 1996).

L’évaporation
A propos de l’évaporation pour tout le territoire malgache, ces valeurs sont mal connues. La mesure de l’évaporation se fait sous abri, par évaporomètre de Piche (Chaperon et al,1988), et sur bac. Pourtant quelques valeurs peuvent être interprétatives :

Évaporation en mm par an de quelques villes du Sud :
côte est : Fort-Dauphin : 1 324
hautes terres : Ihosy : 1 015
Ranohira : 1 790
côte ouest : Tuléar : 1 250
plateau du sud : Sakaraha : 1 298
Bekily : 1 364
extrême sud : Faux Cap : 1 437
Ambovombe : 1 041 .

L’évaporation Piche varie d’une station à l’autre, dans le sud, de 1 000 à 1800 mm par an, sans qu’il soit possible de lier systématiquement ces grandes variations à la situation géographique ou à des paramètres caractéristiques du climat. Donc il est à mentionner que l’évaporation est très importante dans la partie sud de l’île grâce à la manque de végétation. En somme, le paramètre « évaporation » est très important dans la suite de l’ouvrage, car il influe sue la qualité de l’eau.

Topographie et végétation

Le relief du Sud de l’île est très accidenté avec une altitude très variée. D’Ouest en Est, la bordure côtière (Ouest et Sud- Ouest) est occupée par des sables et des dunes anciennes, des dunes vives et des grés quaternaires, suivie par le Plateau calcaire Mahafaly (avec une altitude moyenne de 200m) marquant la limite du domaine sédimentaire dans la partie Ouest. Après le Plateau calcaire vient ensuite le socle cristallin qui est formé par la succession, d’Ouest en Est, du Plateau de l’Androy (altitude maximum de 600m) :un socle ancien aplani et squelettique. Ce Plateau est limité à l’Est par un caldeira volcanique et ensuite la chaîne Anosyenne (Altitude 1956m : massif de l’Ivakoana et de Beampingaratra) et cette dernière s’étend jusqu’à la côte Est et entre l’Océan Indien et les Chaînes Anosyennes se trouve une étroite bande côtière de 30km de largeur en moyenne.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE
A- PARAMETRES GEOGRAPHIQUES
A-1. Localisation géographique
A-2. Population et démographie
A-3. les raisons de l’approvisionnement en eau
B- CARACTERISTIQUES PHYSIQUES
B-1. Contexte climatique
B-2. Topographie et végétation
B-3. Hydrographie
C- CONTEXTE GEOLOGIQUE
C-1. Histoire géologique de Madagascar
C-2. Les formations géologiques
C-2.1. Introduction
C-2.2. La couverture sédimentaire
C-2.3 Le socle cristallin
C-3. Tectonique
C-4. Pétrographie de la zone d’étude
C.4.1. Les lithologies quartzo-feldspathiques
C.4.2. Les roches basiques
C.4.3. Les quartzites
Partie II : METHODOLOGIE
I- ETUDE SUR LE TERRAIN
A- METHODES DE DETERMINATION DES SITES D’IMPLANTATION
A-1. Méthode numérique
A-1.1. Les photographies aériennes
A-1.2. Les photo satellites
A-2. Prospection géophysique
B- MESURE PENDANT LA FORATION
C- DETERMINATION DES CARACTERISTIQUES DES NAPPES
II- ANALYSE AU LABORATOIRE
Partie III : RESULTATS ET INTERPRETATION
A- INTRODUCTION
B- REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES EAUX A FORTE CONDUCTIVITE ELECTRIQUE
C- RESULTATS ET INTERPRETATIONS
C-1. Géologie
C-1.1. Lithologie et minéralogie
C-1.2. Contexte structural
C-2. Hydrochimie
C-2.1. Les caractéristiques des eaux souterraines
C-2.1.1. Les propriétés organoleptiques
C-2.1.2. Les propriétés physiques
C-2.1.3. Les propriétés chimiques
C-2.2. Généralités
C-2.3. Classification
C-2.3.1. Classification des eaux en fonction de leurs conductivités électriques
C-2.3.2. Classification des eaux en fonction de leurs signatures chimiques
C-2.4. Interprétation hydrochimique
C-2.4.1-Répartition des faciès chimiques
C-2.4.2- Origine de la minéralisation
Partie IV : SYNTHESES
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE

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