Structure basique d’un site Web
Données et méthodologie générale
La plateforme IS@DD a été clonée et installé dans un serveur local pour réaliser le développement de la nouvelle application cartographique, sans endommager la version de production. Pour cela, on a installé le logiciel WAMP (Windows, Apache20, MySQL et PHP) sur lequel on a construit la version de développement du site. Pour achever les objectives du stage, il a été nécessaire de réaliser plusieurs explorations des technologies et des techniques existantes ; en conséquence, notre méthodologie ne suit pas un développement linéaire, puisqu’il a fallu faire plusieurs allez et retours. Par conséquent, les sections développées ci-dessous présentent de fois quelques résultats partiels, nécessaires pour le développement des étapes successives.
Évaluation et sélection de plugins
Le but d’installer les plugins est de choisir une architecture de géocodification multi-échelle pour les objets SPIP, vise à l’implémentation d’un système de géocodage interopérable avec l’architecture SPIP.Un des bénéfices attendus de l’application des plugins est de profiter de l’interopérabilité avec l’architecture SPIP. Parmi une dizaine des plugins cartographiques proposés dans l’espace des contributeurs SPIP, on a réparé sur quatre dont voici ces caractéristiques :
Le plugin Géoportail, est développe par l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière de France ; il offre un bon système de géocodification pour la France. Le plugin présente une interface d’utilisation bien abordable mais il demande l’installation d’autres plugins complémentaires (GMAP ou Géographie) pour proportionner le géocodage d’autres pays. Le plugin Géographie, proportionne un service de géocodification aussi au niveau des pays. Ces plugins ont été clairement refusés parce qu’ils ne proportionnent pas un système de géocodification multiéchelle. D’autre côté, le plugin Google Maps a été rejeté parce que, bien qu’il présente un bon système de géocodification avec l’API Google Maps, l’interopérabilité avec SPIP est insatisfaisante.
On a finalement choisi le plugin GIS parce qu’il s’agit d’un des plugins les plus utilisés pour la publication des cartes dans sites SPIP (2286 sites) ; il présente un des espaces de contributeur les plus actives. Il est doté d’une interface très facile d’aborder et permet une bonne interopérabilité avec les bases de données relationnelles de SPIP. Il facilite la réalisation des requêtes et la manipulation des points saisis à travers un ensemble de boucles et balises propres. Etant donné que la récupération des polygones avec le système de géocodage du plugin GIS 4 n’est pas disponible, on a décidé de faire un mashup avec ceci et l’application ArcGIS, pour pouvoir ajouter l’attribution des points d’intérêt aux cartes.
Acquisition des données
On n’a pas trouvé aucun plugin pour la géo-codification directe des objets SPIP, à l’exception de représentation des points d’intérêts. En conséquence, on a répliqué le principe de codification des pays à l’aide des mots-clés. Pour cela, on a eu besoin d’acquérir de données spatiales des polygones des principales frontières administratives.
Frontières administratives internationales
Pour maintenir la cohérence topologique des classes d’entités, on a choisi le jeu de données des unités administratives globales GAUL25 publié par la FAO26. GAUL est le résultat d’une initiative internationale pour collecter et publier d’information spatial des unités administratives. Il fournit de Shapefiles des frontières normalisés, de métadonnées, les noms des unités administratives des pays (état, province, commune, country etc.), et un système de codification standard. Les données et le permis pour l’utilisation et publication des sets GAUL a été délivré à l’IS@DD au début du mois de septembre 2013 (03/09/2013) – Consulter l’annexe 2. Les jeux des données proportionnées à l’IS@DD sont composés par les couches des frontières des pays et ses deux principales unités administratives au niveau sous-national.
Comme données complémentaires on a reçu des fichiers Excel avec : les noms des unités administratives de premier et deuxième niveau, les noms officielles des pays et les codes des pays selon différents nomenclatures. Ci-dessous on présente un listé des donnés des classes d’entités GAUL et les fichiers complémentaires:On a réalisé les jointures entre les tables des attributs GAUL et les tables complémentaires avec les codes ISO des pays, les noms officielles dans différents langages, et les noms des unités administratives – consulter l’annexe 3. Complémentairement on a fait des traductions des noms des unités administratives au français.
La geodatabase de GAUL est bien complète pour une cartographie internationale, mais elle ne contient pas d’unités administratives de deuxième niveau par rapport à la Suisse. En conséquence, pour la représentation des cantons, on a vu pertinent d’évaluer s’il été possible de faire une superposition entre les couches GAUL de deuxième niveau et une couche des communes de la Suisse de la base de données de SWISSTOPO. Le résultat a montré de fautes dans cette application parce que les niveaux de généralisation des couches GAUL sont trop élevés pour les superposer avec les donnes suisses disponibles. Il a fallu, en conséquence, de développer une application cartographique parallèle pour représenter la cartographie de communes et de cantons de la Suisse.
Frontières des unités administratives de la Suisse
Pour l’association d’articles SPIP avec les unités administratives suisses, on est arrivé au consensus avec le staff technique éditorial du portail pour réaliser une représentation cartographique seulement à l’échelle des cantons et communes. Pour accomplir ce but, on a utilisé les données de l’Office fédéral de la topographie SWISSTOPO, publiés l’année 2012, avec un troisième niveau de généralisation27 des polygones. Les couches des vecteurs employés correspondent aux frontières nationales de la Suisse (G3L12), aux limites des Cantons (G3K12) et aux polygones des communes (G3K12).
Installation et configuration des plugins
Saisies et GIS 4
L’installation du plugin GIS 4 nécessite de l’installation du plugin Saisies ; ce dernière facilite la introduction des point crées avec le plugin GIS dans la base des données relationnelle de SPIP. Ces deux plugins ont été télécharges du portail des contributeurs SPIP (http://plugins.spip.net). Ensuite, ils ont été installés dans le répertoire racine du site au sous-répertoire « plugins-dist/ ». Pour le fonctionnement du plugin GIS il faut installer aussi la librairie JavaScript de l’API leaflet-gis-4.9.0, dans le répertoire « lib/ » à la racine du site.
Postérieurement, dans l’espace privé du site, il faut configurer seulement le plugin SPIP, parce que le plugin Saisies ne nécessite pas d’une configuration majeure lors de son activation. Dans l’espace de gestion de plugins il faut activer : le géocoder, l’affichage des champs d’adresse, et la géocodification sur les contenus des articles, mots-clés et Groupes des mots-clés – consulter l’annexe 4.
Coche mots
Ce plugin est installé pour faciliter la sélection des mots clés ; il soufi de le télécharger et l’enregistrer dans le répertoire « plugins-dist/ », et de l’activer dans l’espace privé (Gestion de plugins). Il permet de choisir plusieurs mots clés parmi une liste de cases à cocher qui s’affiche dans l’espace privé lors de la rédaction d’un article.
Récupération des points d’intérêts
Lorsque un point est créé à l’aide du plugin GIS, ces coordonnées géographiques et ces attributs (titre et description) sont enregistrés automatiquement dans la base de données MySQL. Cette information, est récupérée avec des manipulations PHP à l’aide de bulles et de critères du plugin GIS. Pour ce faire, il faut créer des fichiers XML (les fichiers sont enregistrés en tant que fichiers html) avec le code nécessaire pour la récupération des points saisis, pour qu’ils puissent être lus et affiches avec l’API JavaScript de ArcGIS.
On a développé deux formats des fichiers, à ce propos : GeoJSON et GeoRSS. Ces fichiers ont été créés à l’aide de l’éditeur de texte Notepad++ en format de codification UTF-8. Pour que SIPP puisse interpréter les fichiers dans les squelettes des articles, ils doivent être enregistrés dans le répertoire « squelettes/ » du répertoire racine. Pour choisir le langage de mashup le plus pertinente on a suivi le schéma de l’annexe 5.
Tandis que le fichier GeoJSON a été bien crée et validé, sa manipulation pour l’affichage des points avec l’API JavaScript de ArcGIS est difficilement réglable (lors de la manipulation des icônes ou ré-projection des points). Par contre, l’utilisation des couches GeoRSS est bien documentée par l’API et ces paramètres sont facilement réglables, donc on l’a choisi pour la suit.
Préparation des donnés et géotraitement
Traitement des données
Cette partie présente grosso modo le géotraitement fait pour la représentation des frontières administratives et l’élaboration générale des cartes, tant pour la carte mondial comme pour la carte de la Suisse. Voici les principales géotraitement réalises :
a) Jointure des tables des données GAUL: On a réalisé la préparation initiale des couches GAUL on faisant la jointure des tables des attributs des pays avec les tables complémentaires, pour inclure le système de code ISO et les noms des unités administratives traduits au français, consulter l’annexe 6.
b) Correction des erreurs de codification: Car nous avons trouvé quelques erreurs dans la codification des pays, notamment par rapport aux codes ISO de deux digits, on a dû faire quelques corrections manuelles. Un exemple d’erreur dans la codification des pays est présenté dans l’annexe 6-A.
c) Correction des erreurs de codification des noms des unités administratives: Les tables d’attributs GAUL présentent des erreurs dans la codification des certaines noms des villes avec des caractères spéciaux .
d) Projection cartographique:
On a examiné les classes des entités pour nos assurer que tous les couches présentent le même système de projection. La projection des couches a été faite avec l’outil Projections and Transformations (Tools → Projections and Transformations → Feature → Project). Pour les cartes suisses on a utilisé le système de projection des coordonnées CH1903_LV03 (21781) et le système de coordonnes géographiques GCS_CH1903. D’autre part, la cartographie international utilise le système de projection des coordonnées Robinson World (54030) avec le système de coordonnes géographiques GCS_WGS_1984.
e) Union des polygones des pays: Pour faciliter la performance au moment de l’affichage des polygones des pays et des autres unités administratives on a fait l’union des polygones des pays avec le même code ISO 3166-1 (on a suivi la même logique pour les autres unités administratives).
f) Création de polylignes: La représentation des différentes frontières administratives a été réalisée en transformant les polygones en lignes et en effaçant les lignes des côtes (pour améliorer la représentation visuelle). Pour tel but on a créé, à l’aide de model builder, un outil pour automatiser la création des polylignes des pays et ses deux sous-niveaux administratifs – consulter l’annexe 6-B. Le même outil a été employé pour la création des polylignes des frontières administratives suisses.
g) Etiquetage et définition des symboles: Une fois que les couches de traits ont été projetés et les polylignes ont été créés, on a procédé au réglage des symboles et des étiquettes. Voici quelques exemples des réglages des étiquettes réalisés : définition de position, assignation des poids d’affichage et orientation des étiquettes. Pour ce faire on a employé l’extension Maplex. Avec cette outil on a assigné les différentes échelles pour l’affichage des étiquettes et les restrictions SQL pour leur l’affichage.
Géodatabase
La publication des cartes en ArcGIS Server nécessite de couches de base et de couches opérationnelles (celles utilisés pour l’affichage des données). Les couches de base sont celles qui servent pour la mise en contexte des couches opérationnelles. Ces deux composantes de la cartographie web sont créées à partir des bases de données spatiales et fichiers mxd28. On a préparé deux sets de bases de données spatiales : un pour la cartographie internationale et un autre pour la cartographie de la Suisse. Ainsi, on a préparé les bases de données spatiales en ArcCatalog ; postérieurement, les feature layers ont été préparés avec le logiciel ArcGIS pour desktop – consulter l’Annexe 7.
Publication des données
La première étape dans la publication des ressources dans ArcGIS Server est l’analyse de performance des couches et symbologie, cela avec le but de corriger les erreurs qui peuvent réduire la performance des cartes ou, simplement, pour éliminer ou modifier les éléments qui ne sont pas supportés par cette plateforme. Une fois qu’on a corrigé les erreurs on a procédé à la création des paquetages de tuiles (images) avec le but de réaliser le caché des fonds de carte. Finalement les cartes ont été publiées dans le serveur des données spatiales de l’Université Genève à travers le service REST.
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Table des matières
1. Introduction
2. Objectifs
3. Description générale du portail IS@DD
4. Concepts théoriques de base
4.1 Structure basique d’un site Web
4.2 Principaux langages Web
4.3 Système de gestion de contenu SPIP
4.4 Les boucles
4.5 Les balises et filtres
4.6 Les plugins SPIP
4.7 ArcGIS API pour JavaScript
4.7.1 Description de l’application cartographique IS@DD
4.8 Formats de partage de données cartographiques dans les services Web
5. Données et méthodologie générale
5.1 Évaluation et sélection de plugins
5.2 Acquisition des données
5.2.1 Frontières administratives internationales
5.2.2 Frontières des unités administratives de la Suisse
5.2.3 Installation et configuration des plugins
5.2.4 Récupération des points d’intérêts
a) Saisies et GIS 4
b) Coche mots
5.3 Préparation des donnés et géotraitement
5.3.1 Traitement des données
a) Jointure des tables des données GAUL
b) Correction des erreurs de codification
c) Correction des erreurs de codification des noms des unités administratives
d) Projection cartographique
5.3.2 Géodatabase
5.4 Publication des données
e) Union des polygones des pays
f) Création de polylignes
g) Etiquetage et définition des symboles
5.5 Importation des mots-clés dans SPIP
5.6 Application cartographique
6. Résultats et discussion
6.1 Géocodage des articles
6.2 Elaboration de la cartographie multi-échelle et publication des géoservices
6.2.1 Géodatabase
6.2.2 Installation des plugins dans la version de pré-production
6.2.3 Générateur de GeoRSS
Marche à suivre pour afficher les cartes du plugin GIS dans l’espace publique
Marche à suivre pour ajouter points d’intérêts aux cartes IS@DD
6.2.4 Les applications cartographiques
7. Conclusion
8. Bibliographie
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