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La biomécanique du badminton
La frappe
Tout échange démarre par un service, qui est la première action de jeu. La tête de la raquette doit être inclinée vers le bas, car, à la différence du tennis, le volant en entier doit être frappé en-dessous de la taille. Une fois l’échange engagé, la majorité des frappes ont lieu au-dessus de la tête.
La frappe est constituée de trois phases différentes, illustrée sur la figure 5. La première est la phase initiale de préparation, au cours de laquelle le joueur ajuste son placement par rapport au volant. Elle consiste à armer le bras en abduction, avec rotation externe forcée et un coude à 90°, entraînant ainsi l’étirement du grand pectoral. Lors de la phase de frappe, le joueur va tenter de donner une vitesse importante au coude, à la main et à la raquette. Cette phase active quant à elle progressivement les muscles, en démarrant par la rotation du tronc, la flexion de l’épaule en abduction, puis l’extension du coude et de l’avant-bras qui effectue un mouvement de pronation, tandis que le poignet fléchit et que le grand pectoral se raccourcit. Enfin, la phase de décélération post-frappe active de façon importante les rotateurs externes de l’épaule, et induit donc une diminution de la rotation interne (7 ; 8).
Les déplacements
Sur le plan technique, différents déplacements et gestes sont réalisés, sur une courte durée, et avec une forte intensité.
Concernant les déplacements, ils varient selon la direction. On utilisera le pas chassé ou le pas croisé pour aller vers l’arrière du terrain. Le torse est perpendiculaire au filet. Pour aller vers l’avant, le déplacement se fera à l’aide d’une fente, où on se détend un maximum la raquette vers l’avant (7).
Les gestes
Différents gestes sont réalisés lors d’un match de badminton (7).
– L’amorti : geste offensif consistant à frapper le volant avec délicatesse au-dessus de la tête pour que ce dernier tombe juste derrière le filet. Le joueur doit avoir l’appui de la jambe droite en arrière, les épaules tournées et perpendiculaires au filet. Le mouvement de la raquette doit accompagner la rotation des épaules et de la hanche.
– Le contre-amorti : le volant est frappé après un amorti de l’adversaire. Le but est de renvoyer le volant juste derrière le filet de l’adversaire. Le joueur doit avancer vers le volant au filet avec le pied droit devant et la raquette levée. Lors de l’impact avec le volant, la raquette doit être légèrement inclinée vers l’avant et le coude bloqué. La trajectoire est réalisée grâce à une rotation de l’avant-bras.
– Le dégagement : geste offensif ou défensif, consistant à frapper le volant au-dessus de la tête avec une trajectoire plate ou vers le haut pour entraîner le déplacement du joueur au fond de court. Ce coup se joue plus facilement en haut, au-dessus de l’épaule, avec une trajectoire montante du volant.
– Le jeu à plat (drive) : geste frappé à hauteur ou en dessous de la tête avec une trajectoire plate. Ce geste est fréquemment utilisé en double. D’abord, la raquette est devant le corps, le coude légèrement fléchi, l’avant-bras en supination. Lors de la phase de frappe, il y a une pronation explosive de l’avant-bras, avec une légère extension du coude.
– Le rush : geste brusque, se pratique lorsque l’adversaire réalise un contre-amorti trop haut par rapport à la limite supérieure du filet. Le joueur tourne sa main vers l’extérieur de façon à en voir le dessus. Il laisse uniquement deux points de contact tout en effectuant une rotation d’1/8ème de tour : l’extrémité du pouce et celle de l’index. Ces deux doigts doivent former un crochet. Les autres doigts ne doivent en aucun cas avoir d’action sur le manche. L’objectif est de permettre à la raquette de pivoter afin de faire venir claquer le manche dans la paume de la main.
– Le lob : geste offensif ou défensif où le volant est frappé en dessous de la tête lorsque le volant est près du filet. Ce geste permet au volant de passer au-dessus de l’adversaire pour le faire reculer en fond de court. Au départ, le coude est légèrement fléchi avec un léger angle entre l’avant-bras et le manche de la raquette. Lors de la phase d’élan, il y a supination du bras avec lever du coude, puis lors de la phase de frappe, pronation explosive de l’avant-bras.
– Le revers : geste offensif ou défensif, consistant à frapper le volant au- dessus de la tête lorsque ce dernier est envoyé en controlatéral du côté dominant et entraînant ainsi une rotation du tronc. La réalisation de ce geste se fait dos à l’adversaire. D’abord, le coude est fléchi sur le côté du corps, ramené en arrière. Lors de la phase d’élan, le coude est ramené en avant vers le haut, avec une très forte pronation de l’avant-bras. Lors de la phase de frappe, le coude est bloqué, avec une supination explosive du bras et de l’avant-bras, avant que le coude et l’épaule ne restent bloqués, avec une supination de l’avant-bras jusqu’au retour en arrière de la raquette lors de la phase finale.
Aspects physiologiques du badminton
Physiologie du badminton
Au cours d’un match de badminton, le joueur réalise des déplacements courts, latéraux et antéropostérieurs et le plus souvent, une détente verticale importante lors des attaques. Les phases de jeu durent de cinq à dix secondes en moyenne, et sont suivies de phases de récupération de durée équivalente. De ce fait, le badminton est considéré comme un exercice de type intermittent, c’est-à-dire une alternance de phase d’exercice et de repos (10).
Paramètres physiologiques
Lactate sanguin
Le lactate est un indicateur de la difficulté d’un effort. Durant un effort intense, le lactate augmente de façon importante et rapide. Quand le seuil de saturation est atteint, le lactate peut entraîner l’arrêt de l’effort. La durée d’élimination du lactate, est relative au niveau d’entraînement de l’athlète : plus il est entraîné, plus la durée d’élimination du lactate est rapide (6).
Au repos, sa valeur est comprise entre 1 et 2 mmol/l. Lors d’un match de simple, le lactate sanguin est compris entre 2.9 et 12.2 mmol/L, avec une moyenne à 4.4 mmol/L. (10).
Consommation maximale d’oxygène et fréquence cardiaque
Le concept de débit maximal d’oxygène, VO2max, ou consommation maximale d’oxygène, a été développé par Hill et Lipton en 1923. À l’effort, le VO2 doit augmenter pour adapter les apports en oxygène aux besoins des muscles squelettiques actifs. Le VO2 augmente linéairement avec son intensité. Au-delà d’un certain niveau d’effort, appelé puissance maximale aérobie (PMA), le VO2 ne peut plus augmenter malgré l’incrément de la puissance. Le VO2max du sujet est atteint. La consommation maximale d’oxygène correspond donc à la quantité maximale d’oxygène qu’un organisme peut, prélever par son système respiratoire, faire diffuser jusqu’à ses capillaires pulmonaires, fixer sur son hémoglobine, transporter par son système cardiovasculaire, faire diffuser sur la myoglobine dans ses muscles squelettiques et utiliser par ses mécanismes oxydatifs.
En valeur absolue, le VO2 s’exprime en mL.min-1. Il est souvent rapporté au poids corporel (mL.min-1.kg-1) car le poids intervient dans beaucoup d’efforts journaliers, de plus, cela permet des comparaisons individuelles. La consommation d’oxygène voisine de 0,2 à 0,3 L.min-1 au repos peut être multipliée par 5 à 25 (1,5 à 6 L.min-1) au maximum de l’effort.
Concernant la consommation maximale d’oxygène des joueurs de badminton, elle varie entre 48.2ml.kg-1.mn-1 et 62.2ml.kg-1mn-1, ce qui correspond à la consommation en oxygène d’un exercice intermittent.
A propos de la fréquence cardiaque au cours d’un match de badminton, elle augmente de manière linéaire avec des valeurs de fréquence cardiaque qui sont proches des valeurs maximales, soit une fréquence cardiaque autour de 180 battements par minute. Cela correspond à des valeurs d’un effort intense, du fait de l’intensité fractionnée d’un match de badminton (11).
Déshydratation
La thermorégulation est un phénomène passif, qui permet aux joueurs de réaliser une performance optimale face à l’augmentation de leur chaleur corporelle. Au cours d’un match, l’énergie produite génère de la chaleur, qui augmente alors la température corporelle du sportif. La sudation permet de réguler cette augmentation en réduisant la température corporelle, mais conduit à une perte hydrique. Elle est estimée lors d’un match à environ 1.11 L/h, d’où l’importance de se réhydrater au cours d’un match (6).
Le badminton est donc un sport sollicitant l’organisme de manière soutenue, pouvant être à l’origine de la survenue de différentes blessures.
Généralités sur les blessures au badminton
Définition de la blessure
De nombreux travaux se sont attelés à une uniformisation de cette définition, à l’instar de Noyes, Lindenfeld & Marshall, par exemple, qui ont retenu les critères du temps d’entraînement perdu, du diagnostic et de l’examen clinique (12).
D’après l’Injury Surveillance System de Dick et al., la blessure se produit pendant un entraînement ou un match du sport étudié. Elle doit avoir été diagnostiquée par un kinésithérapeute ou un médecin, et avoir entraîné une restriction de la performance ou une limitation dans la pratique du badminton, pendant un entraînement ou un match, et pendant un ou plusieurs jours après le jour de la blessure (13).
Selon Pargman, la blessure sportive inclut toute contusion, blessure aux nerfs et aux yeux, et exclut les maladies et infections (14).
Selon Pluim et al., au tennis, la blessure est définie comme une plainte psychologique ou physique produite pendant la pratique de ce sport, et pouvant avoir un lien avec une pathologie (15).
Flint établit une distinction entre le macro-traumatisme et le micro-traumatisme. Le macro-traumatisme est associé à une douleur aiguë, et survient suite à un incident: le traumatisme est provoqué par un impact soudain ou bien une force intense, provoquant un dommage au niveau des tissus musculaires (élongation, claquage), ligamentaires (entorse), osseux (fractures) ou encore au niveau des articulations (luxation).
Le micro-traumatisme est quant à lui la conséquence d’une accumulation de forces ou de tensions de façon répétée, à une faible intensité, entraînant de façon progressive une blessure au niveau tissulaire, le plus souvent osseux (fracture de fatigue) ou musculotendineux (tendinite) (16 ;17). Dans le contexte sportif, la définition de la blessure est donc complexe car multiple. Dans cette thèse, les blessures seront abordées selon l’approche micro-macro traumatique de Flint.
Epidémiologies des blessures
Incidence globale
D’après une étude rétrospective de Theisen sur la prévalence des blessures aiguës et lésions de surcharge chez les jeunes sportifs de haut niveau, en moyenne, 68.8% des joueurs de badminton ont une blessure sur l’année au cours de leur pratique, quand ceux qui pratiquent le basket ne sont que 52% à être blessés (2).
Concernant les blessures, la figure 6, issu de l’étude de Theisen, montre l’incidence de celles-ci dans différents sports, pour 1000 heures de jeu. Pour le badminton, l’incidence est évaluée à 1.28. A titre de comparaison, l’incidence des blessures liées au badminton est plus faible comparativement au tennis ou au football, mais plus élevée que le tennis de table.
D’autres études se sont penchées sur cette incidence. Goh, Miyake, Guermont, et Weir montrent une incidence des blessures variant de 0.9 à 7.1 blessures pour 1000 heures de jeu (7 ; 18 ; 19 ; 20).
Il y a donc une importante hétérogénéité entre les résultats de ces différentes études. Celle-ci s’explique par la population (amateurs, professionnels, adultes, adolescents) qui varie, ainsi que la méthodologie (critères liés à la blessure). C’est 28 pourquoi, comme le souligne le Research Committee for the American Orthopaedic Society for Sports Medecine, aucune comparaison entre la fréquence des blessures et les risques encourus dans le sport pratiqué ne peut être établie, en raison du manque d’unité des définitions utilisées dans les recherches de médecine du sport (22).
Incidence liée au sexe
D’après Shariff A H et al. il n’existe pas de différence significative de l’incidence des blessures en fonction du sexe des joueurs (22).
Cette différence non significative est également retrouvée dans l’étude de Theisen (2), où la comparaison femmes/hommes révèle une incidence de 1.21 blessure pour 1000 heures de jeu chez les filles, et 1.37 chez les garçons. Le même constat est établi chez Guermont (7) avec une incidence calculée de 3.3 pour 1000 heures de jeu chez les femmes et de 3.5 chez les hommes.
Causes
Une étude du British Journal of Medicine a classé les différentes causes responsables de la blessure des joueurs. On distingue ainsi les causes intrinsèques, liées au joueur lui-même, et les causes extrinsèques, indépendantes du joueur (23). Ces causes ont été synthétisées dans le tableau 1. Il apparaît que la principale cause de blessures liées au badminton est de nature intrinsèque ; d’une part du fait du déplacement du joueur pour aller frapper le volant, ou d’autre part liée à l’action de frappe du volant. Dans les causes extrinsèques, la principale cause de blessure est liée au fait de percuter son partenaire lors des matchs en double.
Localisation des blessures
Deux études se sont intéressées aux localisations des blessures liées à la pratique du badminton chez le joueur amateur et professionnel.
Tout d’abord concernant le joueur amateur, l’étude épidémiologique de Saliba-Ranson et al a répertorié, entre 2010 et 2015, tous les traumatismes aigus liés à la pratique du badminton (25).
Les résultats de cette étude, répertoriés dans la figure 8, montrent que sur les 138 patients victimes de blessures au badminton, 88,3% de ces blessures se situaient aux membres inférieurs, 11% aux membres supérieurs et 0,7% à la tête.
Concernant la localisation des blessures aux membres supérieurs, comme décrit dans la figure 9, les blessures prédominaient au poignet (37,5%) puis à l’épaule (31,3%), à la main (18,7%) et au coude (12,5%).
Aux membres inférieurs, les blessures concernaient majoritairement la cheville et le pied (76%) puis le genou (15%) et la jambe (9%), comme le montre la figure 10. A noter qu’en l’absence de données sur la cuisse dans cette étude, nous avons considéré que Saliba-Ranson englobait la cuisse dans « la jambe ». 32
Une autre étude, réalisée entre 2016 et 2017 par Henri Guermont (7), s’est attelée à déterminer, entre autres, la localisation des blessures, mais chez des joueurs de badminton professionnels de l’Institut National du Sport de l’Expertise et de la Performance : 54,3% des blessures touchaient les membres inférieurs, 37.1% les membres supérieurs, et 8.6% touchaient le tronc et la face, comme le montre la figure 8.
Aux membres inférieurs, les blessures touchaient à 55.6 % la cheville et le pied, la jambe à 27.7% et le genou à 16.6% comme le montre la figure 9.
Aux membres supérieurs, l’épaule était touchée à 41.6%, l’avant-bras à 25%, le poignet à 16,7%, et la main à 16,7% également comme le montre la figure 10.
Ainsi, au regard des résultats de ces deux études, le sportif professionnel présente moins de blessures aux membres inférieurs que le badiste tout-venant, mais il en présente davantage aux membres supérieurs. Il semblerait donc que le joueur amateur, à cause d’un échauffement moins efficace, et d’une technique de déplacements non maitrisée, ainsi que le port de chaussures mal adaptées, présente davantage de risques de blessures notamment à la cheville et au pied, avec un risque d’entorse plus élevé. Par ailleurs, en raison d’une pratique du badminton plus régulière et intense que le joueur tout venant, le joueur professionnel présente davantage de blessures à caractère chronique, touchant notamment l’épaule. L’épaule apparaît ainsi comme la partie du corps la plus touchée au niveau des membres supérieurs. Au niveau des membres inférieurs, la cheville et le pied sont les parties du corps le plus à risque de blessures.
Tronc
D’après une étude publiée dans le Singapore Medical Journal en 2009 chez les joueurs manifestant des douleurs dorsales, la lombalgie est de loin la pathologie la plus fréquemment rencontrée, suivie de la fracture de la vertèbre lombaire de l’isthme interarticulaire (L4, L5) (23).
Blessures aux membres supérieurs
L’étude de Shariff, publiée dans le Singapore Medical journal, détaille les blessures survenues chez les badistes au niveau du membre supérieur (23).
– Au niveau de l’épaule, dans près de la moitié des cas, il s’agit d’une tendinopathie de la coiffe des rotateurs. Pour le reste étaient retrouvées des tendinopathies du biceps, des atteintes musculaires des deltoïdes, trapèzes et triceps ainsi que des entorses de l’articulation acromio-claviculaire.
– Au niveau du coude et de l’avant-bras, on note des épithrochléites dans plus de la moitié des cas ainsi qu’une prévalence d’épicondylites.
– Pour le poignet, l’entorse est la pathologie la plus fréquemment rencontrée.
Blessures aux membres inférieurs
L’étude de Shariff, publiée dans le Singapore Medical journal, détaille les blessures survenues chez les badistes au niveau du membre inférieur (23).
– Concernant les blessures touchant la cuisse, on retrouve une atteinte musculaire du quadriceps, des ischio-jambiers, et des muscles adducteurs.
– Parmi les blessures du genou, la tendinopathie rotulienne est la pathologie la plus fréquemment rencontrée, suivie des blessures musculaires du quadriceps et des lésions méniscales et ligamentaires du genou. On retrouve également des fractures de la rotule, le syndrome fémoro-patellaire et des blessures liées à la maladie d’Osgood-Schlatter ou la maladie d’Hoffa.
– Dans le cas de blessures à la cheville, l’entorse, qu’elle soit récurrente ou aiguë, est la pathologie la plus fréquemment observée, suivie de la tendinopathie du long fibulaire, et des tendons tibiaux postérieurs.
– Concernant le talon, la fasciite plantaire est la blessure la plus courante, suivie de la tendinopathie d’Achille, puis la rupture du tendon d’Achille, et enfin, les ampoules au talon.
-Au niveau du pied, l’entorse de l’articulation métatarso-phalangienne est la plus fréquente, suivie des fractures métatarsiennes, ampoules, cors et hyper-callosités.
Les blessures liées à la pratique du badminton sont donc variées. Le pharmacien se doit d’avoir la prise en charge la plus adaptée possible.
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Table des matières
Liste des tableaux
1. La pratique du badminton
1.1. Le badminton
1.1.1. Histoire du badminton
1.1.2. Règles
1.1.3. Matériel
1.1.4. La biomécanique du badminton
1.1.4.1. La frappe
1.1.4.2. Les déplacements
1.1.4.3. Les gestes
1.2. Aspects physiologiques du badminton
1.2.1. Physiologie du badminton
1.2.2. Paramètres physiologiques
1.2.2.1. Lactate sanguin
1.2.2.2. Consommation maximale d’oxygène et fréquence cardiaque
1.2.2.3. Déshydratation
2. Généralités sur les blessures au badminton
2.1. Définition de la blessure
2.2. Epidémiologies des blessures
2.2.1. Incidence globale
2.2.2. Incidence liée au sexe
2.2.3. Causes
2.2.4. Types de matchs
2.3. Sévérité des blessures
2.4. Localisation des blessures
2.5. Types de blessures
2.5.1. Micro versus macrotraumatisme
2.5.2. Blessures de la Tête et du Tronc
2.5.2.1. Œil
2.5.2.2. Tronc
2.5.3. Blessures aux membres supérieurs
2.5.4. Blessures aux membres inférieurs
3. Prise en charge du pharmacien
3.1. Généralités
3.2. Rôle du pharmacien dans l’urgence
3.2.1. Traitement de la douleur en phase aiguë après une blessure : chaud ou froid
3.2.1.1. La thermothérapie
3.2.1.2. La cryothérapie
3.3. Thérapeutiques médicamenteuses
3.3.1. Anti-inflammatoires non-stéroidiens
3.3.1.1. Mécanisme d’actions
3.3.1.2. Les familles d’AINS
3.3.1.3. AINS : utilisation en médecine du sport
3.3.2. Anti-inflammatoires stéroïdiens
3.3.2.1. Généralités
3.3.2.2. Mécanismes d’actions
3.3.2.3. AIS et pratique sportive
3.3.2.4. Infiltrations de stéroïdes
3.3.3. Antalgiques : le paracetamol
3.3.4. Anti-oedémateux
3.4. Orthèses
3.4.1. Généralités
3.4.2. Orthèses du Membres supérieurs
3.4.2.1. Épaule
3.4.2.2. Coude
3.4.2.3. Poignet
3.4.3. Orthèses du Tronc
3.4.3.1. Dos
3.4.4. Orthèses des membres inférieurs
3.4.4.1. Genou
3.4.4.2. Cheville
4. Prise en charge des traumatismes de la tête (œil) et du tronc
4.1. Œil
4.1.1. Hyphéma
4.1.1.1. Définition et diagnostic
4.1.1.2. Traitement
4.1.2. Mydriase traumatique
4.1.2.1. Définition et diagnostic
4.1.2.2. Traitement
4.1.3. Subluxation du cristallin
4.1.3.1. Définition et diagnostic
4.1.3.2. Traitement
4.1.4. Glaucome secondaire
4.1.4.1. Définition et diagnostic
4.1.4.2. Traitement
4.2. Tronc
4.2.1. Lombalgie aigue
4.2.1.1. Définition et diagnostic
4.2.1.2. Traitement
4.2.2. Fracture vertébrale de l’isthme (L4, L5) (spondylolyse).
4.2.2.1. Définition et diagnostic
4.2.2.2. Traitement
5. Prise en charge des traumatismes des membres supérieurs
5.1. Épaule
5.1.1. Tendinopathie de la coiffe des rotateurs
5.1.1.1. Définition et diagnostic
5.1.1.2. Traitement
5.1.2. Tendinopathie du biceps
5.1.2.1. Définition et diagnostic
5.1.2.2. Traitement
5.1.3. Lésions musculaires des deltoïdes, trapèzes, triceps
5.1.3.1. Définition et diagnostic
5.1.3.2. Traitement
5.1.4. Entorse de l’articulation acromio-claviculaire
5.1.4.1. Définition et diagnostic
5.1.4.2. Traitement
5.2. Coude et avant-bras
5.2.1. Épitrochléite
5.2.1.1. Définition et diagnostic
5.2.1.2. Traitement
5.2.2. Epicondylite
5.2.2.1. Définition et diagnostic
5.2.2.2. Traitement
5.3. Poignet
5.3.1. Entorse du poignet
5.3.1.1. Définition et diagnostic
5.3.1.2. Traitement
6. Prise en charge des traumatismes du membre inférieur
6.1. Cuisse
6.1.1. Lésions musculaires du quadriceps, ischio jambiers et adducteurs
6.1.1.1. Définition et diagnostic
6.1.1.2. Traitement
6.1.2. Tendinopathie rotulienne
6.1.2.1. Définition et diagnostic
6.1.2.2. Traitement
6.1.3. Entorse du genou : lésions ligamentaires et lésions méniscales associées
6.1.3.1. Définition et diagnostic
6.1.3.2. Traitement
6.1.4. Maladie d’Osgood-Schlatter
6.1.4.1. Définition et diagnostic
6.1.4.2. Traitement
6.1.5. Syndrome fémoro-patellaire
6.1.5.1. Définition et diagnostic
6.1.5.2. Traitement
6.1.6. Autres pathologies : fracture de la rotule, bursite, maladie de Hoffa 98
6.1.6.1. Définition et diagnostic
6.1.6.2. Traitement
6.2. Cheville
6.2.1. Entorse de la cheville
6.2.1.1. Définition et diagnostic
6.2.1.2. Traitement
6.2.2. Tendinopathie du long fibulaire et des muscles postérieurs des tendons tibiaux
6.2.2.1. Définition et diagnostic
6.2.2.2. Traitement
6.3. Talon
6.3.1. Fasciite plantaire
6.3.1.1. Définition et diagnostic
6.3.1.2. Traitement
6.3.2. Tendinopathie d’Achille (ou calcanéen)
6.3.2.1. Définition et diagnostic
6.3.2.2. Traitement
6.3.3. Rupture du tendon d’Achille (ou calcanéen)
6.3.3.1. Définition et diagnostic
6.3.3.2. Traitement
6.4. Pied
6.4.1. Entorse de l’articulation métatarso-phalangienne.
6.4.1.1. Définition et diagnostic
6.4.1.2. Traitement
6.4.2. Fracture métatarsienne
6.4.2.1. Définition et diagnostic
6.4.2.2. Traitement
6.4.3. Ampoules et hyperkératoses
6.4.3.1. Définition et diagnostic
6.4.3.2. Traitement
7. Prévention des blessures en badminton
7.1. Conseils diététiques
7.1.1. Besoins nutritionnels
7.1.2. Hydratation : élaboration d’une stratégie hydrique
7.1.3. Les compléments alimentaires
7.2. La trousse de secours
7.3. Prévention dans le déroulé de l’activité sportive
7.3.1. Échauffement
7.3.1.1. Généralité
7.3.1.2. Echauffement sans raquette
7.3.1.3. Echauffement avec raquette
7.4. Prévention spécifique adaptée à la localisation
7.4.1. Prévention des blessures oculaires
7.4.2. Préventions des blessures aux membres supérieurs
7.4.3. Prévention des blessures aux membres inférieurs
7.5. Prévention individuelle à la suite d’une blessure
7.5.1. Intérêt précoce de la rééducation
7.5.2. Intérêt physique de la rééducation
7.5.3. Recommandations générales
7.5.4. Échelles de rééducation
7.5.4.1. Échelle de rééducation du badminton : épicondylite et atteinte des épaules
Conclusion
Bibliographie
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