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Fonction et théorème de Green
Principe de Huygens et théorème d’extinction
Puissances incidente, diffusée et Surface Equivalente Radar (SER)
La Méthode des Moments (MdM) permet de résoudre un problème linéaire de la forme Lf = g où L est un opérateur intégral ou intégro-différentiel linéaire, f est l’inconnue et g une fonction donnée. Dans notre cas l’inconnue est le courant J(R) et g est le champ incident Ei pour l’équation (2.34). La fonction recherchée f est projetée sur une base de fonctions ffng (les fonctions de projection ou fonctions de base). f est donc approchée par une somme de fonctions de base pondérées par des coefficients an à déterminer : N X f ’ f~ = anfn: (2.38)
Une nouvelle équation est obtenue en remplaçant cette approximation dans Lf = g. Cette nouvelle équation est ensuite projetée sur une base de fonctions fwmgm=1::M (fonctions test) pour minimiser l’erreur de discrétisation. On obtient finalement une équation matricielle ZX = b où Z est la matrice impédance, X est le vecteur d’inconnues sur la surface, b est la donnée du problème. Nous discrétisons la plaque en N rectangles (patch), chaque rectangle Di, de centre ri = (xi; yi; 0) est le domaine défini par fx 2 [xi x; xi + x; ]; y 2 [yi y; yi + y]g.
Pour le calcul des intégrales de surface des différents opérateurs intégraux, on considère que les fonctions Jx et Jy sont constantes sur chaque maille. Ceci revient à représenter les inconnues du problème sur la famille des fonctions caractéristiques des mailles. Ces fonctions sont les fonctions de base de la discrétisation.
Pour la résolution numérique, on projette les équations intégrales sur la famille des distributions de Dirac centrées sur chacun des centres des mailles. Ces distributions de Dirac sont les fonctions test de notre discrétisation. En effet, pour les fonctions test et fonctions de base plusieurs options sont possibles [17, 61], le choix optimal résulte d’un compromis entre un gain de temps (le nombre d’inconnues peut augmenter si les fonctions de projection ne sont pas bien adaptées au problème), une précision suffisante et une simplicité de mise en œuvre. C’est pourquoi nous retenons dans ce manuscrit la méthode des moments par collocation où les fonctions test wm sont des fonctions de Dirac et les fonctions de base fn sont des fonctions rectangles (aussi nommées pulse basis functions en anglais).
La discrétisation de l’équation (2.35) par la MdM donne : 3 2 3 2 3 = ik 2 iy : (2.39).
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Table des matières
Introduction
1 Ondes électromagnétiques, méthodes de résolution
1.1 Équations de Maxwell
1.2 Équations de propagation, onde plane et équation de Helmholtz
1.3 Conditions aux limites
1.4 Fonction et théorème de Green
1.5 Principe de Huygens et théorème d’extinction
1.6 Approximation champ lointain
1.7 Définition de la base d’onde sphérique
1.8 Matrice de diffraction
1.9 Puissances incidente, diffusée et Surface Equivalente Radar (SER)
1.9.1 Puissances incidente, diffusée et transmise
1.9.2 Surface Equivalente Radar (SER)
1.10 Surface rugueuse aléatoire
1.10.1 Rappels statistiques
1.10.2 Génération d’une surface rugueuse
1.11 Onde incidente atténuée sur les bords
1.12 Méthodes de résolution du problème de la diffraction
1.12.1 Modèles rigoureux
1.12.2 Modèles asymptotiques hautes fréquences
1.13 Etat de l’art : le choix des méthodes
1.14 Conclusion
2 Diffusion par un diffuseur placé en espace libre
2.1 La méthode de l’Optique Physique (OP)
2.1.1 Application à une surface parfaitement conductrice (PC) en champ lointain
2.1.2 Validation de l’OP pour le cas d’une plaque PC
2.1.3 Validation de l’OP pour le cas d’une surface rugueuse PC
2.2 Diffraction par une surface lisse PC avec l’équation intégrale EFIE
2.2.1 Discrétisation de l’EFIE par la Méthode des Moments
2.2.2 Validation du modèle “MdM-EFIE” pour le cas d’une plaque lisse PC
2.3 Diffusion par une surface rugueuse avec l’équation intégrale MFIE
2.3.1 Discrétisation de la MFIE par la Méthode des Moments
2.3.2 Validation du modèle “MdM-MFIE” pour le cas d’une surface rugueuse
2.4 Forward-Backward : FB
2.4.1 Convergence de la méthode FB pour une surface rugueuse
2.4.1.1 Effet de l’état de polarisation de l’onde incidente
2.4.1.2 Effet de l’angle d’incidence θi
2.4.1.3 Effet de l’écart-type des hauteurs σz
2.5 Forward-Backward- Spectral Acceleration (FB-SA)
2.6 Conclusion
3 Diffusion d’une onde électromagnétique par deux diffuseurs
3.1 Positionnement du problème
3.2 Diffusion de la scène par la méthode des moments
3.2.1 Equations intégrales – cas de deux diffuseurs PC
3.2.2 Discrétisation par la Méthode des Moments
3.3 Méthode E-PILE étendue au cas 3D
3.3.1 Intérêt de la méthode E-PILE classique
3.3.1.1 Formulation mathématique
3.3.1.2 Interprétation physique
3.3.1.3 Convergence de E-PILE
3.3.2 Validation de E-PILE pour le cas de deux plaques lisses superposées
3.3.3 Validation de E-PILE pour le cas d’une plaque au-dessus d’une surface rugueuse
3.3.4 Effet des paramètres de la scène sur la convergence de E-PILE
3.3.4.1 Effet de l’angle d’incidence
3.3.4.2 Effet de l’état de polarisation de l’onde incidente
3.3.4.3 Effet de la taille du problème
3.3.4.4 Effet de la distance entre les deux diffuseurs
3.3.4.5 Effet de l’écart-type des hauteurs σz
3.4 Intégration de la FB dans la méthode E-PILE
3.4.1 Convergence de la méthode E-PILE+FB
3.4.2 Validation de E-PILE+FB pour le cas d’une plaque au-dessus d’une surface rugueuse
3.5 Hybridation de E-PILE par intégration de l’Optique Physique
3.5.1 Formulation mathématique de l’intégration de l’OP
3.5.2 Validation de E-PILE+OP1+OP2 pour le cas de deux plaques lisses superposées
3.5.3 Validation de E-PILE+OP1+OP2 pour le cas d’une plaque audessus d’une surface rugueuse
3.5.4 Complexité de la méthode hybride
3.6 Conclusion
Conclusion
A Représentation intégrale des champs en 3D
Bibliographie
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