Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études TRAITEMENT DE L’EAU DESTINEE A LA CONSOMMATION DANS LA COMMUNE RURALE D’IMERINTSIATOSIKA PAR L’UTILISATION DU MORINGA PLEIFRA PRIFIE en PDF
GÉNÉRALITÉS SUR LES PARAMÈTRES PHYSICOCHIMIQUES ET MICROBIOLOGIQUES DE L’EAU
Température
La température est une mesure numérique d’une chaleur. C’est une grandeur physique liée à la sensation de chaud et froid d’un corps par rapport à un autre. C’est un paramètre physique qui influe considérablement sur la multiplication microbienne [12]. D’après l’Organisation Mondial de la Santé (OMS), la température de l’eau potable ne doit pas dépasser 25°C. Au-delà de 25 °C, il y a risque de croissance de microorganismes. On effectue sa mesure à l’aide d’un thermomètre ou par détection du rayonnement thermique, elle peut être exprimée en degré Celsius (°C) ou en Kelvin(K).
Le Potentiel hydrogène (pH)
Le pH est un paramètre physique, qui indique si un milieu est acide ou basique. Il est aussi une grandeur physique permettant d’évaluer la concentration des ions hydronium H3O+ dans une solution [13]. Il provoque un effet important sur le goût de l’eau [14]. D’après l’OMS, les eaux naturelles ont en général un pH qui varie de 6,5 à 8,5. Au dessous de 4,5, l’eau provoque des irritations des membranes mucageux et devient fortement corrosive avec un goût aigre. Si le pH est au dessus de 10, les mêmes irritations se produisent et le goût devient savonneux [15]. Selon l’OMS, les valeurs de pH en dessous de 5 ou en dessus de 8,5 affectent la croissance et la survie des micro-organismes présents dans l’eau [16].
Turbidité
La turbidité désigne la propriété d’une eau trouble. Elle correspond à la teneur en matières ou particules en suspension (débris organiques, argiles, organismes microscopiques…) qui la troublent. Elle est mesurée pour assurer la potabilité de l’eau aux usagers et non pas pour son impact direct sur la santé. La turbidité peut s’échelonner de moins d’une UTN à plus de 1 000 UTN. À 5 UTN, l’eau est visiblement trouble ; à 25 UTN, elle est noirâtre [17]. La turbidité peut avoir des effets importants sur la qualité microbienne de l’eau potable. En effet, la croissance microbienne dans l’eau est particulièrement marquée à la surface des particules et à l’intérieur des flocs. Les microbes sont naturellement présents dans l’eau ou formés lors de la floculation [18]. Le tableau ci-dessous donne les classes usuelles de la turbidité
Conductivité électrique
La conductivité électrique de l’eau (k ou s) est l’habilité ou la capacité de l’eau à conduire le courant électrique. Sa mesure permet d’apprécier la quantité totale de sels dissous. Si la conductivité est élevée le goût de l’eau est légèrement salé.
La conductivité de l’eau potable ne doit pas dépasser la limite supérieur (3000 μS.cm-1) indiquée par l’OMS sinon elle provoque des dangers sur la santé, on parle de la corrosivité de l’eau .
Indice de minéralisation
L’indice de minéralisation permet d’évaluer la quantité des solides totalement dissouts (TDS), qui sont constitués principalement de substances inorganiques dissoutes dans l’eau. Les principaux constituants des solides dissouts sont le chlore, le sulfate, le bicarbonate, le calcium, le magnésium et le sodium. Ils ont pour origine les sources naturelles, les évacuations municipales et industrielles. Certains proviennent du ruissellement des terres agricoles [13]. La minéralisation est mesurée à l’aide d’un conductimètre. Son unité est le mg L-1.
PARAMÈTRES CHIMIQUES
Dureté totale
La dureté totale ou titre hydrotimétrique totale est une grandeur qui indique la présence des sels de calcium et de magnésium dans l’eau. Ces deux éléments proviennent de l’altération de la roche-mère [19].Dans les eaux souterraines, la teneur en calcium est aussi élevée que celle du magnésium. Elle s’exprime en degrés français (°F) qui correspond à 10 mg de carbonate de calcium par litre d’eau (1°TH = 10 mg L-1) ou parfois en milli moles par litre.
Alcalinité
L’alcalinité d’une eau peut correspondre à la présence d’ions hydroxydes, de carbonates et de bicarbonates. On distingue deux types d’alcalinité. Le titre alcalimétrique simple (TA) mesure les concentrations des ions 0H- et CO32- ; et le titre alcalimétrique complet (TAC), indique les teneurs en ions HCO3-, OH-, CO3- et HSiO3- de l’eau. Les mesures du TA et du TAC se font par dosage volumétrique de l’eau par une solution d’acide titrée respectivement en présence de phénolphtaléine et d’hélianthine comme indicateurs colorés.
Chlorure
Les ions chlorures sont naturellement des anions inorganiques importants contenus dans l’eau souterraine, avec des quantités variables. Ils sont aussi des sels dissous dans l’eau. Ils donnent le goût salé et une saveur désagréable à l’eau. Ils favorisent la corrosion. Les ions chlorures peuvent aussi favoriser l’hypertension artérielle. Ils sont aussi susceptibles d’amener une corrosion dans la canalisation et les réservoirs, en particulier pour les matières en acier inoxydables. Sa concentration maximale doit être 250 mg L-1 [VIII].
Fer
Le fer est naturellement présent dans l’eau souterraine à l’état ferreux. Le fer est un oligoélément indispensable à notre organisme. Cet élément ne présente pas un grand risque pour la santé humaine. Le fer est considéré comme une substance indésirable. Il provoque néanmoins des désagréments d’ordre esthétique et organoleptique. Le fer donne une coloration rouge et un goût métallique désagréable à l’eau. Il donne des tâches brunes sur la porcelaine et sur le linge lors de la lessive. Leur concentration maximale suggérée pour des raisons esthétiques est de 0,3 mg L-1 [V]. Au dessus de ce niveau le goût et la coloration deviennent de plus en plus marqués et pour une concentration supérieure à 2 mg L-1, l’eau risque d’être rejetée par les consommateurs. Toutefois un niveau de 5 mg L-1 est supportable avec l’aval des consommateurs et en absence d’alternative faisable.
Nitrite
Les nitrites peuvent être rencontré dans les eaux, mais généralement à des quantités faibles. Ils proviennent soit d’une oxydation incomplète de l’ammoniaque; c’est la nitrification, soit d’une réduction des nitrates sous l’influence d’une action dénitrifiante. Une eau qui renferme des nitrites peut être considérée comme suspecte.
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Moringa oleifera |
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Table des matières
Remerciement
Table des matières
Acronymes
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction
Première Partie : Généralités
I. Généralités sur Moringa oleifera et l’eau
1. Moringa oleifera
1.1. Feuilles
1.2. Fleurs
1.3. Gousses
1.4. Graines
1.5. Racines
2. L’eau
II. Généralités sur les paramètres physico-chimiques et microbiologiques de l’eau
1. Paramètres physiques
1.1. Température
1.2. Potentiel Hydrogène (pH)
1.3. Turbidité
1.4. Conductivité électrique
1.5. Indice de minéralisation
2. Paramètres chimiques
2.1. Dureté totale
2.2. Alcalinité
2.3. Chlorure
2.4. Fer
2.5. Nitrite
2.6. Nitrate
2.7. Sulfate
2.8. Ammonium
3. Paramètres bactériologiques
3.1. Escherichia coli
3.2. Streptocoques fécaux
3.3. Coliformes totaux
3.4. Anaérobies Sulfito-réducteurs
Deuxième partie : Matériels et méthodes
I. Présentation de la zone d’étude
1. Localisation
2. Climat et pluviométrique
3. Relief
4. Site culturel
5. Sol et végétation
6. Milieu économique, humain et social
II. Echantillonnage
III. Analyses physico-chimiques de l’eau
1. Analyses physiques
1.1. Température
1.2. pH (Potentiel Hydrogène)
1.3. Turbidité
1.4. Conductivité
1.5. Minéralisation
2. Analyses chimiques
2.1. Analyse volumétrique
2.1.1. Dureté totale
2.1.2. Dureté total calcique
2.1.3. Titre alcalimétrique complet (TAC)
2.1.4. Titre alcalimétrique (TA)
2.1.5. Dosage des matières organiques(MO)
2.1.6. Dosages en chlorures
2.2. Analyse colorimétrique
2.2.1. Analyse spectrophotométrique
2.2.1.1. Sulfates
2.2.1.2. Nitrites
2.2.1.3. Nitrates
2.2.1.4. Dosage de l’ammonium
2.2.2. Méthode hydrocure
IV. Analyses microbiologiques de l’eau
V. Traitement de l’eau par Moringa oleifera
1. Principe
2. Mode opératoire
3. Méthode d’extraction par solvant d’huile contenant dans les graines de Moringa
Troisième partie : Resultats et interpretations
I. Résultats
II. Interprétations
Conclusion
Bibliographie
Annexes
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