PFE & RAPPORT CONCEPTION THOMISTE DE L’ETRE ET DE L’ABSOLU DANS LA SOMME THEOLOGIQUE PDF
Introduction générale
Première partie : Genèse psychologique de l’être
Chapitre I : L’être comme donnée intelligible
I.1.1. Etre comme première donnée intelligible
I.1.2. Aspect de l’intelligibilité de l’être
I.1.3. Problématique de parvenir et la définition de l’être
II.2.1. La pensée sur l’être
II.2.2. L’être, connaissance indispensable
II.2.3. Aristote, selon S. THOMAS
Chapitre III : Apport de l’analogie sur la pensée de Saint Thomas d’Aquin
III.3.1. Le sensible et l’intelligible
A. Le Sensible
B. L’intelligible
III.3.2. Analogie de l’être
Deuxième partie : Perspective de l’être absolu
Chapitre I : Affirmation de l’être absolu
I.1.1. Sens de l’être absolu
I.1.2. Vision de l’être absolu
I.I.3. contemplation de l’être absolu
Chapitre II : Optique religieuse
II.2.1. Dieu comme être absolu
II.2.2. Dieu comme cause conservatrice
Chapitre III : Dieu principe de finalité
III.3.1. Disposition de la volonté
III.3.2. Ordre de vertu
III.3.3. Béatitude, fin de toute activité spirituelle
Conclusion générale
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Saint Thomas d’Aquin naquit dans une famille à Roccassecca, près d’Aquino et étudia au monastère bénédictin du Mont-Cassin, puis à l’Université de Naples. Il rejoignit l’ordre dominicain avant même de terminer ses études, en 1243, année de la mort de son père. Sa mère, qui était à cette affiliation, l’enferma dans le château familial pendant plus d’un an, dans le vain espoir de le faire renoncer à la voie qu’il avait choisie.
Elle le libéra en 1245, et Saint Thomas séjourna alors à Paris afin d’y poursuivre ses études. Il fut l’élève du philosophe scolastique allemand Albert le Grand, qu’il suivit à Cologne en 1248. Saint Thomas étant de forte corpulence et d’humeur taciturne, ses camarades novices lui donnèrent le surnom de « bœuf de Lucanie », mais on raconte qu’Albert le Grand aurait prédit que « ce bœuf emplirait un jour le monde de son meuglement ». Il fut ordonné prêtre vers 1250 et commença à enseigner à l’université de Paris en 1252.
Ses premiers écrits, essentiels des résumés et des développements de ses cours, parurent deux ans plus tard, sa première grande œuvre, Scripto libro sententiarum (commentaires de sentences, 1256). En 1256, Saint Thomas obtint son doctorat en théologie et fut nommé professeur de philosophie à l’université de Paris.
Le pape Alexandre IV qui rejoignait Rome de 1254 à 1261, le fit venir à Rome en 1259, où il fut investi de la fonction de conseiller et de maître à la cour papale. A son retour à Paris en 1268, Saint Thomas se retrouva immédiatement impliqué dans une controverse avec le philosophe français, Siger de Brabant, et d’autres disciples du philosophe averroïste.
