L’urée dans l’alimentation des ovins : conséquences sur la gestation, la parturition et le croît

PFE & RAPPORT L’urée dans l’alimentation des ovins : conséquences sur la gestation, la parturition et le croît PDF

Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction
Première partie : Etude bibliographique
CHAPITRE I
L’urée : source d’ammoniac pour les ruminants
I- Généralités sur l’urée
II- Hydrolyse de l’urée
II-1- Sources et fonctions uréasiques
III- Conditions de transformation de l’urée en ammoniac
III-1- Doses d’urée
III-2- Taux d’humidité de la paille
III-3- La température
III-4- Durée de traitement
III-5- Apport d’additifs
IV- Variation du pouvoir uréolytique des pailles de céréales
IV-1- L’espèce et la variété
IV-2- Origine de la paille
IV-3- L’aptitude de la paille à moduler les conditions chimiques d’uréolyse
V-Recommandations pour une meilleure utilisation de l’urée
VI- Dégradation des constituants azotés dans le rumen
VI-1- L’urée
VI-2- Les nitrates
VI-3- La synthèse des constituants azotés microbiens
VI-4- Azote
Conclusion
CHAPITRE II
Utilisation rationnelle des pailles de céréales dans l’alimentation des ruminants en Algérie
I- Evolution des ressources fourragères et des besoins alimentaires du cheptel
I-1- Aperçu sur l’élevage des ruminants
I-1-1- Principales caractéristiques des systèmes d’élevages
I-1-2-Besoins alimentaires du cheptel
I-2- Les ressources alimentaires en Algérie
I-2-1- Contribution des différentes ressources fourragères
I-3-Déficit alimentaire
II- Utilisation des pailles dans l’alimentation des ruminants
II-1- Aperçu sur la production des céréales en Algérie
II-2- Estimation des quantités produites de pailles
III- Les apports alimentaires de la paille
III-1- Justification de l’utilisation des pailles dans l’alimentation des ruminants
III-2- Détermination des apports
III-2-1- Estimation des superficies destinées à la céréaliculture
III-2-2- Estimation des apports
III-2-3- Place de la paille dans le bilan fourrager
III-3- Contribution alimentaire de la paille
III-3-1- Composition chimique
III-3-2- Utilisation des ressources alimentaires disponibles
III-3-3- Principes d’utilisation de la paille
III-4- Amélioration de la paille
III-4-1- La complémentation
III-4-2- Les traitements
IV- Utilisation des pailles traitées dans l’alimentation des ruminants
IV-1- Utilisation des pailles traitées dans l’alimentation de la vache laitière
IV-2- Utilisation des pailles traitées par des bovins en croissance
IV-3- Utilisation des pailles traitées dans l’alimentation des caprins
IV-4- Utilisation des pailles traitées dans l’alimentation des ovins
Conclusion
CHAPITRE III
Paramètres sanguins
I- Aperçu sur quelques paramètres plasmatiques
I-1- Les protéines plasmatiques
I-1-1-Régulation de la protéinémie
I-1-2- Facteurs de variation de la protéinémie
I-2- L’urée plasmatique
I-2-1- Formation de l’ammoniac
I-2-2- Métabolisme de l’urée
I-2-3- Facteurs de variation de l’urémie
I-2-4- La toxicité
I-3- La créatinine
I-3-1- Facteurs de variation de la créatinémie
Conclusion
Deuxième partie : Etude expérimentale
CHAPITRE I
Matériel et méthodes
I- Matériel
I-1- Les animaux
I-2- Les aliments
I-3- Déroulement de l’essai
I-4- Période d’accoutumance
II- Méthodes analytiques
II-1- Analyses fourragères
II-1-1- Composition chimique des fourrages
II-1-2 –Valeur nutritive
II-1-3-Détermination de la composition chimique
II-1-4- Méthodes analytiques
a- Matière Sèche (MS)
b- Matières Organique et Minérale (MO et MM)
c- Matières Azotées Totales (MAT)
d- Matière Grasse (MG)
e – Cellulose Brute (CB)
f- Parois Totales (NDF : Neutral Detergent Fiber)
g- Acid Détergent Fiber (ADF)
h- Acid Détergent Lignin (ADL)
i- Détermination de la teneur en éléments minéraux
i1- Dosage du phosphore
II-2- Analyse du lait
II-3- Analyses biochimiques
II-3-1- Méthodes de dosage
II-3-1-1- Les constantes biologiques
a- Glucose
b- Cholestérol
c- Triglycérides
d- Urée sanguine
e- Protéines totales
f- Albumine
g- Créatinine
II-4- Les mesures
II-4-1- Matière Sèche Ingérée (MSI)
II-4-2- Pesée des animaux
II-4-3- Production laitière
II-5- Analyse statistique
CHAPITRE II
Résultats et discussion
I. Composition chimique
II- Matière sèche de paille ingérée
III- Effet du traitement sur le poids à la naissance
IV- Gain de poids moyen quotidien (g/j)
V- Production laitière
Conclusion
VI- Etude des paramètres plasmatiques
VI-1-Evaluation du bilan énergétique
VI-1-1- Glycémie
VI-1-2- Cholestérolémie
VI-1-3-Triglycérides
VI-2- Evaluation du bilan azoté
VI-2-1- Variation de la protéinémie
VI-2-2- Variation de l’urémie
VI-2-3- Variation de l’albuminémie
VI-2-4- Variation de la créatinémie
Conclusion
CHAPITRE III
Indicateurs économiques des coûts
de traitement des pailles
Introduction
I- Etude du marché des produits
I-1- La paille
I-1-1- Commerce de la paille
I-1-2- Prix de la paille
I-2- L’orge
I-2-1- Commerce de l’orge
II- Coût du traitement de la paille à l’urée
II-1- Matériels et fournitures (pour une meule)
II-2- Calcul du coût de traitement d’un kg de paille à l’urée
a- Bâche en polyéthylène
b- Main d’œuvre
c- Eau
II-3- Valeur de la paille traitée à l’urée
II-4- Matériels et fournitures (pour une meule)
II-4-1- Coût de l’UF générée par le traitement de la paille à l’urée
II-4-2- Coût du kg de paille non gaspillée
Conclusion 
Conclusion générale
Références bibliographiques

En Afrique du Nord, l’alimentation des ruminants repose sur l’utilisation de fourrages de qualité inférieure, souvent riches en fibres. Le développement de l’élevage ovin en Algérie est limité par l’insuffisance de la production fourragère.

Le déficit est plus ou moins comblé par les fourrages naturels et les sous-produits de céréalicultures et les apports d’aliments concentrés. La céréaliculture occupe pour plus de 50% de la surface agricole utile, cette activité est donc une spéculation clé pour l’alimentation des ruminants.

Avec une production moyenne de 4 millions de tonnes en 2012 (M A, 2013), la paille constitue une ressource intéressante des systèmes alimentaires des herbivores à optimiser. Malheureusement, cette ressource alimentaire est caractérisée par des faibles niveaux en énergie et en protéines. De ce fait, les pailles ne peuvent pas en l’état contribuer de façon efficace à la couverture des besoins nutritionnels des animaux.

La valorisation des pailles par le traitement à l’urée pourrait constituer ainsi une alternative pour augmenter substantiellement la valeur fourragère et renforcer du même coup l’association céréaliculture – élevage ovin. Plusieurs études ont montré que les pailles de céréales traitées à l’ammoniac ou à l’urée sont mieux valorisées par les ruminants (Triki, 1988 ; Yahiaoui, 1992 ;Yakhlef , 2003).

Le recours à un système alimentaire basé sur l’utilisation de la paille traitée à l’urée constitue une voie d’amélioration de la valeur alimentaire. Toutefois, si les recherches sur l’utilisation par les ovins des pailles traitées aux alcalis sont assez nombreuses (Cordesse et al., 1989 ; Koriz et Boukedjar, 1991 ; Yahiaoui, 1992 ; Zazona et Boukheroua, 1992 ; Haned et Belghitar, 1993 ; Chermiti, 1994 ; Houmani, 1998 ; Yakhlef, 2003), ces dernières ont été focalisées sur la composition chimique et les performances de croissances.

Des questions se posent sur leur utilisation durant la période de gestation et de la lactation et leurs effets sur la reproduction des brebis. Car la gestation, la parturition et la lactation représentent des changements physiologiques de l’organisme, activant les mécanismes d’adaptation dont l’objectif est de maintenir l’homéostasie durant la période péripartum (Jacobs et vadodari, 2001).

Chez la brebis, le fœtus et particulièrement durant le dernier trimestre de gestation, est complètement dépendant de sa mère pour son approvisionnement en nutriments essentiels, qui diffèrent selon le stade de gestation. Le bon développement et la croissance des fœtus et des agneaux nouveau-nés nécessitant un transport adéquat des nutriments à travers le placenta et la glande mammaire.

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