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Modèle pour les essais
Instrumentation des mesures et le système de contrôle des débits
Mesures de pression
Premièrement, les données prises pour les calculs sont toutes naturellement homogènes temporellement car elles sont vérifiées dès l’acquisition et sont refaites en cas de problème (exemple du problème cité en paragraphe II.3.1).Deuxièmement, la vérification de l’homogénéité spatiale se fait à différent endroit, au niveau de la façade, au niveau de l’intérieur du caisson et au niveau des prises de pressions aval et amont du diaphragme.
Pour les prises de pressions en aval du diaphragme, quand le débit est assez important pour être mesuré, la différence entre les deux prises peut monter jusqu’{ 25 %, quelque soit la plaque et la configuration utiliséece qui est important comme différence. Mais c’est à relativiser car ces pics de différence interviennent sur des mesures de pression qui sont proches de 0 Pa, la différence absolue n’est alors pas grande étant donné que l’erreur de mesure du capteur est de 1 Pa. Mais en dehors de ces cas particuliers, la différence n’excède jamais les 5 % (en différence absolue le résultat est de 10 Pa maximum). De même, la différence grimpe jusqu’{ 9 % pour les prises de pressions en amont (différence absolue de 20 Pa maximum). Et le point important des mesures en aval et en amont du diaphragme est que la différence entre les deux soit bien marquée pour mesurer un débit, ce qui est le cas pour toutes les mesures étudiées. Quand le débit est trop faible, les mesures ne sont pas utilisées.
Ensuite, l’homogénéité sur les prises de pressions { l’intérieur est plus instable. Il y a une des prises de pressions qui obtenait des mesures assez différentes des autres, sans explication satisfaisante. Cette prise de pression située sur le côté droit du caisson (cf. Figure II-20) donne des valeurs différentes des autres quelque soit l’incidence ou la vitesse de l’air. La seule explication serait un problème de capteur ou de tube vinyle mais là encore rien n’est apparu. Cette prise de pression, qui correspond au numéro 27 dans les fichiers d’acquisition, a été exclue de tous les calculs dans la suite du rapport. Par contre, comme les cinq autres restaient relativement homogènes, elles ont été gardées pour faire la moyenne d’un coefficient interne global. La différence monte ici jusqu’{ 200 %. Mais cela est encore dû { des cas particuliers similaires à ceux pour les prises autour du diaphragme (mesures de pressions proche du 0 Pa). Ces cas ne sont pas représentatifs de l’homogénéité de pression. Au final, toutes les mesures de pressions moyennes représentatives sont homogènes spatialement à l’intérieur à 10 % près (pourcentage calculé avec la différence par rapport à la valeur moyenne).
Enfin l’homogénéité spatiale des mesures en façade autour de l’orifice a fait l’objet d’une plus grande attention. Celles-ci ont été plus précisément étudiées car il y a un intérêt particulier { répondre { l’hypothèse du corps étanche. Pour cela, 20 prises de pressions ont été disposées autour de l’orifice (5 au-dessus, 5 en-dessous, 5 à gauche et 5 à droite, comme dans la Figure II-17).
Premièrement, en bouchant l’orifice (cela a été fait pour une plaque avec un orifice de diamètre D = 1 cm), les coefficients de pressions observés en façade sont bien homogènes, comme le montre la figure III-3. Ici pour le cas d’incidence à 0°, les coefficients de pression sont tous proches de 1, ce qui est attendu car tous les points de la façade sont des points d’arrêts perpendiculaires à l’écoulement. De plus, quelque soit la vitesse de vent prise et la distance du centre de la plaque (en fonction du diamètre D = 1 cm), les coefficients sont tous très proches de 1. L’homogénéité spatiale est visible directement. Dans l’Annexe F, les figures pour les autres incidences sont visibles.
Pour toutes les autres incidences (Figure F-1, Figure F-2, Figure F-3, Figure F-4, Figure F-5 et Figure F-6), la répartition des coefficients de pression est bien homogène spatialement. Quelque soit la vitesse du vent, on obtient bien les mêmes coefficients de pression. Les valeurs de ces coefficients de pression correspondent tout à fait aux valeurs attendues. Pour les prises de pression en haut et en bas, les valeurs des coefficients de pression sont constantes pour toutes les incidences et toutes les vitesses. Pour les valeurs de gauche et de droite, elles sont quasiment toutes constantes. Pour les incidences 0° et 180°, elles sont aussi stables car la façade est perpendiculaire à l’écoulement. Pour 45° et 60°, les valeurs sont constantes et positives. Pour 90° et 135°, les valeurs sont négatives car il y a une dépression à la surface de la plaque. Par contre, pour l’incidence 75°, il y a une augmentation du coefficient de pression sur le graphique « prise de pression n°1 » à gauche (figure F-3), ce qui montrerait le recollement de la couche limite. La visualisation de l’écart type des valeurs { cet endroit permettrait de confirmer cette hypothèse. Au final, l’analyse de ces coefficients de pression est conforme aux attentes.
Si l’orifice a un effet sur la répartition des pressions en façade, il peut se voir facilement quand la soufflerie est hors de fonctionnement. La figure III-4 ci-dessous montre l’effet de l’aspiration sur la façade pour une porosité de 0,09 %. L’effet est très léger, quand l’aspiration est au maximum (50Hz), la différence de pression est 1 Pa. Par contre pour une porosité un peu plus élevée, 1 %, le résultat obtenu peut avoir une plus grande influence (Figure III-5). La différence de pression monte { 8 Pa pour l’aspiration au maximum (un débit de 60 m3/h). Sachant que les pressions sur la façade varie de 20 Pa pour le vent à faible vitesse(U = 4 m/s) jusqu’{ 250 Pa pour un vent à 17 m/s. Pour la plus faible vitesse cette différence peut avoir un effet non négligeable sur les pressions. Après avoir observée la répartition des coefficients de pression sur les différents orifices, cette ouverture a un effet sur le coefficient de pression à faible vitesse de vent mais pas { forte vitesse (dès que l’on passe { 10 m/s). Ceci est visible en Annexe G où une série de courbes sur le coefficient de pression pour la plaque n°1 est donnée.
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Table des matières
Résumé :
Abstract :
Analysis of the influence of geometrical and physical parameters on the discharge
coefficient applied to the building’s ventilation
Table des matières
Table des figures
Table des tableaux
Remerciements
Introduction
Partie I : Contexte
I.1. Contexte général
I.1.1. Présentation
I.1.2. Modèle théorique
I.2. Contexte scientifique
I.3. Objectifs
Partie II : Présentation du dispositif expérimental
II.1. Soufflerie buse
II.1.1. Description
II.1.2. Qualification de la soufflerie
II.2. Modèle pour les essais
II.3. Instrumentation des mesures et le système de contrôle des débits
II.3.1. Mesures de pression
II.3.2. Mesures de débits
II.4. Protocole expérimental
Partie III : Détermination du coefficient de décharge et des paramètres influents
III.1. Présentation de la campagne expérimentale
III.2. Vérification préliminaire des essais réalisés à l’aide du modèle et validation par rapport à la littérature
III.2.1. Vérification de l’homogénéité du modèle et des coefficients de pression
III.2.2. Validation du modèle par rapport au modèle de Chu
III.3. Paramètres influençant le coefficient de décharge (Cd)
III.3.1. Calcul du coefficient de décharge
III.3.2. Influence du Reynolds building (Reb) sur le Cd
III.3.3. Influence du Reynolds orifice (Reo) sur le Cd
III.3.4. Influence de l’incidence () sur le Cd
III.3.5. Influence de la forme de l’orifice sur le Cd
III.3.6. Influence de la porosité (Aorifice/Amur) sur le Cd
Conclusion
Perspectives
Bibliographie
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