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Analyse des systèmes non-linéaires à jeu
Excitation harmonique
Excitation aléatoire
L’étude des vibrations aléatoires est un domaine asez récent. Dans son historique des vibrations aléatoires, L. Paez fait remonter les premières applications pratiques au début des années 50 [Pae1], notamment la réponse de structure à une excitation par du bruit généré par des moteurs à réaction. La théorie permettant ces pplications s’est construite durant la première moitié du XXème siècle, le premier articletraitant de manière mathématique les vibrations aléatoires paraissant en 1905 : l’article d’A. Einstein sur le mouvement brownien. L’outil fondamental permettant l’étude des structures mécaniques stationnaires a été formalisé en 1930 par N. Wiener : la Densité Spectrale de Puissance (DSP). Ainsi, un signal aléatoire stationnaire est décrit par la répartition fréquentielle du carré de son amplitude, ce qui se rapproche de l’approche modale utilisée pour décrire les systèmes linéaires : par bande de fréquences, on a la répartition de la participationà la valeur RMS du signal.
Dans un premier temps, en section 2.3.1, on s’intéresse aux questions de stationnarité et d’ergodicité, qui donnent des hypothèses sous lesquelles on peut extraire de l’information de quelques tirages de durée finie. Dans un deuxième emps,t en section 2.3.2, on présente notre grandeur d’intérêt, la Densité Spectrale de Puissance (DSP).
L’économétrie consiste en l’application de notions statistiques à des grandeurs économiques. De nombreux auteurs s’intéressent à la notion de stationnarité et d’ergodicité des données et modèles, par exemple [Cor1, Dom1 etSin1]. Ces travaux concernent des développements mathématiques sur différents modèlesde données. L’approche retenue est cependant beaucoup trop spécifique et abstraite pour être applicable à notre cas d’intérêt. Néanmoins, on retient que des recherches continuent à être faites pour trouver des tests pratiques de stationnarité et d’ergodicité.
Définitions générales
Définissons dans un premier temps stationnarité etergodicité. On s’intéresse ici à un processus stochastique X à valeurs réelles. Pour simplifier, on considère par exemple une coordonnée du déplacement d’un nœud mais les notions se transposent de manière immédiate à des processus à valeurs vectorielles. Concrètemen t, on dispose de M tirages (x1,…x M) de longueur finie [0 ; T]. La Figure 2.2 montre trois tirages différents d’un même processus : le déplacement d’un nœud pour différents tirages de l’excitation. On voit qu’on peut effectuer deux types de moyennes sur ces différents tirages :des moyennes statistiques et des moyennes temporelles. À chaque instant, on peut moyenner sur les différents tirages ; si ces moyennes statistiques, comme la moyenne ou l’écart-type, ne dépendent pas de l’instant, on parle de stationnarité. Pour chaque tirage, on peut moyenner sur les différents instants ; si ces moyennes temporelles ne dépendent pas de l’échantillon, on parle d’ ergodicité. La stationnarité nécessite beaucoup de tirages, l’ergodicité nécessite des tirages longs. Si le processus est stationnaire et ergodique, les moyennes statistiques et temporelles sont égales. De plus, les moyennes statistiques sont alors indépendantes de l’instant et peuvent être calculées par moyenne temporelle sur un échantillonsuffisamment long.
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Table des matières
Table des matières
Chapitre 1. Introduction générale
1.1. Contexte industriel et problème posé
1.2. Plan général et apports de la thèse
Chapitre 2. État de l’art
2.1. Analyse des systèmes non-linéaires à jeu
2.1.1. Excitation harmonique
2.1.2. Excitation aléatoire
2.1.3. Linéarisation statistique
2.1.4. Difficulté d’utilisation des modes non-linéaires
2.1.5. Système stochastique linéaire équivalent
2.1.6. Conclusion
2.2. Schéma d’intégration temporelle non-linéaire
2.2.1. Principe du schéma de Newmark et implémentation non-linéaire
2.2.2. Propriétés du schéma
2.2.3. Bilan d’énergie
2.3. Caractérisation spectrale des processus
2.3.1. Stationnarité et ergodicité
2.3.2. Estimateur de DSP
2.3.3. Conclusion
Chapitre 3. Validation d’un modèle numérique réduit adapté à la simulation temporelle de chocs
3.1. Construction du modèle de tube
3.1.1. Présentation de la maquette GV-LOCAL
3.1.2. Analyse modale du tube libre
3.1.3. Résultats d’identification
3.1.4. Corrélation calcul/essai
3.1.5. Recalage des raideurs en pied de tube
3.1.6. Analyse de sensibilité locale
3.1.7. Conclusion et choix d’un jeu de raideurs
3.2. Modélisation de la zone de contact tube/PE
3.2.1. Modélisation du contact avec ovalisation
3.2.2. Influence du nombre de points de contact retenus sur une PE
3.2.3. Liens avec les modèles à DDL bloqués utilisés dans GEVIBUS
3.2.4. Blocages pour le modèle de poutre Timoshenko
3.2.5. Blocages pour le modèle de poutre de Bernoulli
3.2.6. Analyse des modes avec PE bloquée
3.2.7. Analyse détaillée de l’influence de la raideur de contact
3.3. Réduction de modèle
3.3.1. Synthèse modale avec corrections statiques
3.3.2. Bases enrichies
3.3.3. Ensemble de vecteurs et base
3.3.4. Bases considérées
3.4. Erreurs sur les fréquences induite par la réduction
3.4.1. Bases contenant des modes libres
3.4.2. Modes bloqués au centre des PE
3.4.3. Modes bloqués sur les PE et corrections statiques
3.4.4. Comparaison des bases contenant un type de déformées et des corrections statiques
3.4.5. Bases contenant plusieurs types de déformées
3.4.6. Choix d’une base de réduction
3.5. Choix des paramètres du schéma d’intégration numérique
3.5.1. Paramètres du schéma sur des simulations linéaires (sans choc)
3.5.2. Analyse de la conservation d’énergie en non-linéaire
3.5.3. Cas test : lâcher conservatif
3.5.4. Non conservation de l’énergie pour des chocs élevés
3.5.5. Analyse détaillée des variations d’énergie au cours des chocs
3.5.6. Simulations non-linéaires : de l’importance des hautes fréquences
3.5.7. Effet de la modification des modes haute fréquence sur les temporels
3.5.8. Bilan sur le choix du pas de temps
3.5.9. Conclusions
Chapitre 4. Caractérisation expérimentale et numérique de systèmes à choc
4.1. Validation du modèle numérique par corrélation calcul-essai
4.1.1. Conditions d’essai et simulation
4.1.2. Impossibilité de comparer des temporels
4.1.3. Corrélation des DSP de déplacement hors-plan
4.1.4. Corrélation des DSP de déplacement dans le plan
4.1.5. Conclusion
4.2. Analyse en fonction de raideurs et amortissements apparents
4.2.1. Réponses non-linéaires et linéaires
4.2.2. Comparaison avec un système linéaire à contact bilatéral
4.2.3. Raideurs et amortissements apparents obtenus à partir du pic non-linéaire prépondérant
4.2.4. Raideurs et amortissements apparents obtenus à partir de la déformée en fonctionnement non-linéaire
4.2.5. Raideurs et amortissements apparents obtenus à partir de la DSP non-linéaire 130ix
4.2.6. Système linéaire équivalent dépendant de l’amplitude
4.3. Évaluation d’une description stochastique du comportement
4.3.1. Choix d’un descripteur de raideur
4.3.2. Statistiques sur les raideurs apparentes
4.3.3. Densités de probabilité sur la raideur de contact
4.3.4. Construction d’une DSP équivalente
4.3.5. DSP équivalente dépendant de l’amplitude
4.3.6. Conclusion
Chapitre 5. Effet stabilisateur du contact
5.1. Analyse de stabilité en contact bilatéral à raideur variable
5.1.1. Méthodologie employée
5.1.2. Cartes de stabilité
5.1.3. Gain maximal en fonction de l’altitude
5.1.4. Évolution des fréquences et amortissements
5.1.5. Évolution des déformées
5.2. Analyse de stabilité dans des temporels non-linéaires
5.2.1. Limites de pénétration et critère d’arrêt des temporels
5.2.2. Recherche d’un gain limite
5.2.3. Conclusions partielles
5.3. Essais de déstabilisation par rétro-action
5.3.1. Protocole expérimental
5.3.2. Propriétés de la chaîne de contrôle
5.3.3. Analyse expérimentale de l’influence du gain de déstabilisation
5.4. Vers un calcul de stabilité fluide-élastique
5.4.1. Grandeurs thermo-hydrauliques et mécaniques
5.4.2. Stabilité et réponse dans le domaine fréquentiel
5.4.3. Réponse dans le domaine temporel
5.4.4. Prise en compte du contact
Chapitre 6. Conclusions et perspectives
Références bibliographiques
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