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La source de message
Pour réaliser une transmission numérique, le message à transmettre doit être sous forme numérique. Si la source délivre un message analogique tel que le signal de parole (sortie d’un microphone) ou le signal d’image (sortie d’une caméra), il faut le numériser. Mais le propos de ce travail n’étant pas la numérisation des sources, nous rappelons simplement qu’elle se fait en échantillonnant le message analogique, puis en quantifiant les échantillons obtenus. Chaque échantillon quantifié est ensuite codé sur m éléments binaires (appelés traditionnellement, mais improprement bits). Les principales étapes de la numérisation d’un signal analogique sont résumées sur la figure 1.2.Ç
Le codage de source
Le codage de canal
Pour calculer la distance euclidienne minimum au carré pour une longueur d’observation de symbole N, toutes les paires de trajectoires de phase dans l’arbre de phase sur l’intervalle de symbole N doivent être considérées. Cependant les trajectoires de phase ne doivent pas coïncider sur le premier intervalle de symbole.
La distance euclidienne est calculée selon (II.26) pour toutes ces paires, et le minimum de ces distances euclidiennes est le résultat souhaitable. Il est très important de se rappeler que la phase doit être toujours visualisé modulo 2 dans la conjonction avec le calcul de distance. Une méthode pratique pour le faire c’est de former un cylindre en pliant l’arbre de phase [19], [20]. Les trajectoires qui semblent être loin à part dans l’arbre de phase pourraient en réalité être très près ou coïncider même lorsque la visualisation est modulo 2 .
Prenons l’exemple précédent, le code convolutif de rendement R = 1/2 , de longueur de contrainte Lc de valeur égale à 3, de polynôme générateur G = (7,5) et 3 registres à décalage, qui suit le tableau n°1. Ce code convolutif possède 2k(Lc-1) = 2k =4 états, il y a 2k = 2 transitions par états et 2kLc=8 transitions possible entre deux instants consécutifs. Soient : a = 00, b = 01, c = 10 et d = 11 les 4 états possibles du codeur convolutif. Supposons que le codeur est à l’état a à l’instant t=0. Deux transitions, correspondant aux valeurs possibles du bit à l’entrée du codeur partent de l’état a.
• la première a → a correspond à une entrée e=0 et une sortie s=00.
• la seconde a → c correspond à une entrée e=1 et une sortie s=11.
Ces deux transitions restent valables à n’importe quel instant t dans le treillis.
Supposons maintenant le codeur dans l’état b. Les deux transitions partant de l’état b sont les suivantes:
• b → c correspond à une entrée e=1 et une sortie s=00.
• b → a correspond à une entrée e=0 et une sortie s=11. Les deux transitions qui partent de l’état c sont les suivantes :
• c → b correspond à une entrée e=0 et une sortie s=10.
• c → d correspond à une entrée e=1 et une sortie s=01. Les deux transitions partant de l’état d sont :
• d → d correspond à une entrée e=1 et une sortie s=10.
• d → b correspond à une entrée e=0 et une sortie s=01. La Figure 3.4 représente l’arbre de ce code.
Les mots du code (7,5) sont tous les chemins possibles dans le treillis. Il est facile de vérifier que le code est linéaire, c’est-à-dire 00…0 appartient au treillis et la somme binaire modulo 2 des bits codés présents sur les branches de 2 chemins correspond aux bits présents sur les branches d’un troisième chemin dans le treillis.
D’autre part, le treillis permet de trouver facilement le distance minimale du code. Il s’agit du poids de Hamming minimal entre deux mots de code, donc deux chemins. En comparant tous les chemins au chemin tout à zéro, dans notre cas un chemin divergeant à n’importe quel instant du chemin tout à zéro, en suivant a c b a pour converger à nouveau vers le chemin tout à zéro possède le poids de sortie minimal dfree = 5
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION NUMERIQUE
I.1 Introduction
I.2 La chaîne de transmission numérique [1]
I.2.1 La source de message
I.2.2 Le codage de source
I.2.3 Le codage de canal
I.2.4 L’émetteur
I.2.5 Le canal de transmission
I.2.6 Le récepteur
I.3 La qualité d’une transmission numérique
I.3.1 Mesure du taux d’erreur
I.3.2 Interférence Entre Symbole (IES) [2]
I.3.3 Caractérisations de l’IES : diagramme de l’œil et distorsion maximale
CHAPITRE II MODULATIONS DE PHASE CONTINUE (CPM)
II.1 Introduction
II.2 Descriptions générales du système
II.3 Différents types d’impulsion g (t) [9], [24]
II.4 Exemple d’une CPM «full response»
II.5 Détection et analyse de la performance
II.6 Limite sur la distance euclidienne minimum
II.7 Indice de Modulation Faibles,
II.8 CPM à réponse partielle [9]
II.9 Un algorithme séquentiel pour le calcul de la distance euclidienne minimum
CHAPITRE III CODAGE CONVOLUTIF
III.1 Introduction
III.2 Structures des codes convolutifs
III.2.1 Code convolutif de rendement 1/n
III.2.2 Code convolutif de rendement k/n
III.3 Présentation du code convolutif
III.3.1 Représentation polynomiale [4]
III.3.2 Représentation matricielle
III.3.3 Codeur convolutif [3]
iIII.3.4 Principe de codage [7]
III.3.5 Les codes convolutifs récursifs systématiques
III.4 Représentations graphiques du code convolutif
III.4.1 Diagramme en arbre
III.4.2 Diagramme en treillis [4],[5]
III.4.3 Diagramme d’états [5]
III.5 Fonction de transfert du code convolutif [5]
III.6 Transformation des codes convolutifs [4]
III.6.1 Perforation
III.6.2 Fermeture du treillis : transformation en un code en bloc
III.7 Performances des codes convolutifs [1], [5], [8]
III.7.1 Probabilité d’erreur et la quantité Δ
III.7.2 Cas du canal binaire symétrique
III.7.2.1 Gain de codage
III.7.3 Cas du canal à bruit additif blanc gaussien
III.7.3.1 Gain de codage
CHAPITRE IV DECODAGE
IV.1 Décodage des codes convolutifs [4]
IV.2 Accroissement de métrique sur un chemin
IV.3 Algorithme de Viterbi [1]
CHAPITRE V . SIMULATION SOUS MATLAB 5.3 DE L’EFFET DU CODE CONVOLUTIF SUR L’ARBRE DE PHASE DU SYSTEME CPM BINAIRE « FULL RESPONSE »
V.1 Présentation du logiciel MATLAB
V.2 Quelques fonctions utilisées sous MATLAB
V.3 Présentation des fenêtres et des boutons de l’interface graphique
V.3.1 Fenêtre d’accueil
V.3.2 Fenêtre d’arbre de phase
V.3.3 Fenêtre de la distance euclidienne
V.3.4 Application
V.4 Exemple de simulation
V.4.1 Effet du code convolutif sur l’arbre du système CPM binaire « full response »
V.4.2 Calcul de la distance euclidienne minimum en fonction de N intervalle d’observation de symbole et de l’indice de modulation h
V.4.3 Effet du code convolutif sur le système CPFSK quand h=hc=1 (catastrophique)
V.4.4 Fenêtre « application »
V.4.5 Explications des résultats
V.4.6 Les programmes réalisant cette simulation
Conclusion
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