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Les spécifications scientifiques de la voie exoplanètes
Pour obtenir un nombre significatif de détections, CoRoT doit observer environ 60000 étoiles de la séquence principale pendant 150 jours (Baglin, 2002). Ce qui constitue le programme principal. Ces observations photométriques doivent atteindre un niveau de bruit inférieur à 700 ppm pour un temps d’intégration de 1 h pour une étoile de magnitude mv = 15.5 et de type spectral K0 (température effective 4500 K).
Pour les étoiles plus brillantes que la magnitude mv = 14, la photométrie doit être réalisée dans trois couleurs représentant 30%, 30% et 40% de l’énergie reçue. Elles sont considérées respectivement comme une photométrie bleu, verte et rouge.
Le profil de mission CoRoT
Le satellite CoRoT a été lancé avec succès le 27/12/2006 (14 :23 UT) par un lanceur Soyouz-2.1b à partir du cosmodrome de Baikonur. Il a été inséré en orbite basse du type LEO (Low Earth Orbit) pour une mission qui doit durer au moins deux ans et demie. Une orbite à la fois polaire, circulaire et inertielle a été sélectionnée (inclinaison de 90°), à une altitude nominale de 896 km. La période orbitale mesurée post-lancement est de 6184 sec ( 1 h 43).
Le plan de l’orbite est donc fixe par rapport aux étoiles et CoRoT observe dans un cône de 10° dans la direction perpendiculaire à ce plan, il n’y a donc pas d’occultation de la Terre. Dès que le Soleil arrive dans le plan de l’orbite le satellite opère une rotation de 180° et observe alors dans la direction opposée pour les six mois suivants. Les deux directions d’observation de CoRoT ainsi définies sont dans le plan de l’écliptique, et correspondent aux ascensions droites de 6h50 en hiver et 18h50 en été. Ces directions sont voisines du centre et de l’anti-centre galactique donc des régions fortement peuplées d’étoiles (voie lactée), idéales pour la recherche de planètes qui nécessite d’observer un maximum d’étoiles.
Chaque demi-année d’observation se décompose dans une grande séquence d’observation de 150 jours qui constitue le programme central et en une séquence plus courte de 20 jours qui constitue le programme exploratoire (Figure 2-6).
L’optique
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Table des matières
1 INTRODUCTION
2 LA MISSION COROT
2.1 LES OBJECTIFS SCIENTIFIQUES
2.1.1 L’asterosismologie
2.1.1.1 Les oscillations et la détection de fréquence
2.1.1.2 Les spécifications scientifiques de la voie asterosismologie
2.1.2 La recherche d’exoplanètes
2.1.2.1 La détection de planètes par CoRoT
2.1.2.2 Les spécifications scientifiques de la voie exoplanètes
2.2 LE PROFIL DE MISSION COROT
2.3 L’INSTRUMENT COROT
2.3.1 L’optique
2.3.1.1 Le baffle
2.3.1.2 Le télescope
2.3.1.3 L’objectif dioptrique
2.3.2 Le bloc focal
2.3.3 L’électronique et la case à équipement
2.4 LA PHOTOMETRIE D’OUVERTURE FIXE
2.5 LES TRAITEMENTS SCIENTIFIQUES DES DONNEES
2.5.1 Le logiciel de vol
2.5.1.1 Les traitements bord de la voie asterosismologie
2.5.1.2 Les traitements bord de la voie exoplanètes
2.5.2 Les traitements sol de niveau N0 → N1
2.5.2.1 Traitements des courbes de lumière ASTERO (TAS)
2.5.2.2 Traitements des courbes de lumière EXO (TEX)
3 CORRECTION PHOTOMETRIQUE DU JITTER
3.1 VOIE ASTEROSISMOLOGIE
3.1.1 Introduction
3.1.2 Méthode
3.1.2.1 Surface de correction calculée par modèle de PSF
3.1.2.2 Surface de correction calculée par corrélation des signaux
3.2 VOIE EXOPLANETES
3.2.1 Introduction
3.2.2 Méthode
3.2.2.1 Surface de correction calculée par modèle de PSF
3.2.2.2 Spectre intégré
3.2.2.3 Surface de correction calculée par corrélation des signaux
3.3 RESULTATS DES SIMULATIONS
3.3.1 Voie asterosismologie
3.3.1.1 Correction du jitter
3.3.2 Voie exoplanètes
3.3.2.1 Correction du jitter
3.4 BANC DE TEST COROT
3.4.1 Réduction de donnés sur le banc de test CoRoT
3.4.2 Validation de la correction du jitter sur le banc de test
3.5 DISCUSSION DU CHAPITRE
4 RECONSTITUTION DE LA VARIATION DES BARYCENTRES
4.1 INTRODUCTION
4.2 MÉTHODE
4.2.1 Reconstitution de la ligne de visée à partir des barycentres de la voie asterosismologie
4.2.2 Reconstitution du jitter de la voie exoplanètes à partir de la ligne de visée
4.2.3 Reconstitution du jitter de la voie asterosismologie à partir de la ligne de visée
4.3 DISCUSSION DU CHAPITRE
5 CALCUL DES MASQUES PHOTOMETRIQUES DE LA VOIE ASTEROSISMOLOGIE
5.1 INTRODUCTION
5.2 MÉTHODE
5.2.1 Calcul du masque grossier basé sur l’image plein cadre
5.2.2 Calcul du masque fin basé sur la PSF haute résolution
5.3 RESULTATS DES SIMULATIONS DE MASQUES
5.3.1 Résultats de masque grossier
5.3.1.1 Etoile cible brillante
5.3.1.2 Etoile cible faible
5.3.1.3 Résumé des résultats des masques grossiers
5.3.2 Résultats de masque fin
5.3.2.1 Etoile cible brillante
5.3.2.2 Etoile cible faible
5.3.2.3 Résumé des résultats des masques fins
5.4 DISCUSSION DU CHAPITRE
6 VALIDATION DES METHODES AVEC LES DONNEES DE VOL
6.1 VALIDATION DE LA CORRECTION DU JITTER SUR LES DONNEES MOST
6.1.1 Réduction de données de l’étoile HD61199
6.1.2 Validation de la correction du jitter sur l’étoile HD61199
6.2 VALIDATION DE LA CORRECTION DU JITTER SUR LES DONNEES COROT
6.2.1 Caractérisation du dépointage du satellite
6.2.2 Validation des masques photométriques de la voie ASTERO
6.2.3 Validation de la reconstitution de la variation de barycentres
6.2.3.1 Résultats de reconstitution de la ligne de visée du satellite
6.2.3.2 Validation de la reconstitution du jitter de la voie ASTERO
6.2.3.3 Validation de la reconstitution du jitter de la voie EXO
6.2.4 Validation de la correction du jitter
6.2.4.1 Voie asterosismologie
6.2.4.2 Voie exoplanètes
6.3 DISCUSSION DU CHAPITRE
7 CONCLUSIONS
ANNEXES
I. PSF A HAUTE RESOLUTION DE LA VOIE ASTEROSISMOLOGIE
II. PSF A HAUTE RESOLUTION DE LA VOIE EXOPLANETES
BIBLIOGRAPHIE
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