De nos jours actuels, la mondialisation de l’économie est en vague. Beaucoup sont les pays qui s’y orientent. La mondialisation de l’économie est née à partir de la politique économique occidentale. Actuellement, Madagascar essaie d’en pratiquer dans tous les secteurs en l’occurrence l’agriculture et l’élevage par la mise en valeur du monde rural qui est devenue une politique du gouvernement. Pour Madagascar, le riz est un produit à la fois économique, sociale et politique. C’est un produit de première nécessité et il a une place très importante dans tous les domaines de la vie des Malagasy. Il consiste le principal aliment des Malagasy. En 2003, 63% des ménages Malagasy ont cultivé le riz. En milieu rural, 73% des ménages sont des riziculteurs .
En 2003, la production de paddy est de 2 800 000 tonnes soit une hausse de 7,06% par rapport à 2002 grâce notamment à des conditions climatiques favorables à l’augmentation des superficies cultivées et aux impacts des programmes et actions entreprises par le gouvernement,, l’opération petits matériels agricoles.
IDENTIFICATION DU PROJET
GENERALITE SUR LE PROJET
Un projet est un ensemble de tâches liées entre elles par des dépendances directes ou indirectes concourant à la réalisation d’un objectif, d’un but, d’un ouvrage bien déterminé qui doit pouvoir être décrit avec précision. Le projet est un ensemble de tâches cohérentes, liées, limitées dans le temps, dans le coût et dans l’espace. Pour atteindre ces objectifs, il faut bien maîtriser et connaître les services souhaités, les moyens nécessaires et surtout les conditions essentielles à la réalisation.
PRESENTATION DU PROJET
Pour développer le milieu rural et améliorer la vie des paysans ; pour contribuer au développement économique du pays, nous, en tant que gestionnaire avons l’initiative de créer et d’élaborer ce projet dans la commune rurale d’Ampitatafika district d’Antanifotsy. Donc pour mieux faire, nous allons parler de l’historique, de la situation géographique et démographique de la commune.
Au temps des royaumes, le village était construit sur la rive Nord d’une grande rivière. Les tenants du pouvoir d’une caste dominante voulant alors agrandir leur royaume, envoyaient leurs armées conquérir les villages avoisinants. Parvenu sur la rive Sud, l’absence de gué et de pont pour traverser créa chez les conquérants une difficulté insoluble. Ils furent ainsi bloqués de l’autre côté de la rivière en face du village convoité. C’est à partir de ce moment-là que le village prit le nom d’Ampitatafika, c’est-à-dire « eo ampita ny tafika » ou littéralement « l’armée se trouve de l’autre côté de la rivière ».
Situation géographique, démographique
La commune rurale d’Ampitatafika se trouve à 90km au sud du capital, dans la région du Vakinakaratra, à 78 km au nord d’Antsirabe. Elle a une superficie de 352 km² environ.
Province : Antananarivo
Région : Vakinakaratra
District : Antanifotsy .
Le climat est humide et froid à cause de la fréquentation de la pluie. Avec une attitude basse, les montagnes, les collines et les terres fertiles composent le relief de la commune. Sur le plan démographique, la commune d’Ampitatafika a connu une croissance considérable qui a entraîné le regroupement des peuples pour former de nombreux villages aux alentours. Globalement, la population de la commune connaît un taux d’accroissement naturel assez élevé et un taux de natalité qui est inférieur par rapport à la moyenne nationale. La population est hétérogène formée par des différents tribus existants à Madagascar et à majorité paysanne. D’après les données que nous avons recueillies auprès de la commune. Le nombre d’habitants est de 33.611 .
Identification des problèmes
Le problème de transformation des paddy en riz blanc et la commercialisation sont les facteurs qui nous entraînent à la réalisation de ce projet. Ces conditions sont dues à l’insuffisance et la non performance des décortiqueries pour le traitement du riz dans cette commune.
Le traitement du riz peut se faire soit par le décorticage ou par le dépaillage dans une rizerie.Mais pour avoir un produit de qualité nous avons choisi la décortiquerie, qui permet d’obtenir un riz de qualité et du son pour la provende. Jusqu’à maintenant il n’y a que quatre décortiqueries dans cette commune et qui n’arrivent pas à satisfaire les besoins des paysans en temps voulu et sur la qualité voulue, c’est pourquoi ils vont ailleurs. De plus le prix pratiqué par ces décortiqueries sur la transformation est très élevé « 35 Ariary » par rapport aux autres communes voisines.
Transformation du paddy en riz blanc
Depuis longtemps, la population ne connaissait que la méthode traditionnelle pour obtenir un riz blanc : c’est de pilonner le paddy. Nous constatons que c’est une méthode démodée tout en exigeant beaucoup d’effort physique. L’exemple suivant, bien connu du village nous montre à quel point les paysans ont des problèmes de décorticage. Lors des fêtes comme l’exhumation, les mariages, les foires pendant les périodes de compagnes et les autres, la population ou les organisateurs ou les intéressés invitant tout le monde même les régions et les communes voisines. C’est une tradition habituelle même obligatoire car cela fait partie de leur culture et de leur coutume. La population traditionnelle comme elle est, prête main forte à la famille organisatrice pour décortiquer le riz. Le nombre de mortier et de pilons de chaque foyer ne suffira pour le décorticage en temps voulu.
L’une de ces pratiques se passe :
-soit les paysans échangent les paddy en riz blanc.
-soit la famille organisatrice accumule un nombre de main d’œuvre pour piler le paddy.
-soit elle est obligée de se déplacer ailleurs ou de décortiquer les paddy localement avec les problèmes rencontrés et cité ci-dessus.
Tous ces problèmes vont engendrer entre autres des dépenses financières exagérées, des déplacements, en plus, des recherches de main d’œuvre disponible et des pertes de temps.
De plus, en dehors des fêtes, les offres quotidiennes en riz blanc de la commune sont insuffisants surtout pour la consommation journalière car il faut chercher ou acheter des riz blanc à Ambohimandroso ou à Antanifotsy ce qui entraîne des pertes inestimables pour les cultivateurs obligés de vendre les paddy aux collecteurs de ces communes au prix avez faible ce qui nous mène aux problèmes de la commercialisation du riz.
La commercialisation du riz
Tous les fluctuations des prix du riz ont des impacts sur les autres produits de première nécessité à Madagascar : plus le prix du riz augmente, plus le pouvoir d’achat du peuple diminue. Le riz est en crise et le prix est exorbitant ce qui n’est pas à la portée de tous et surtout les paysans voire même le monde rural. De plus, ce dégât est très constaté lors de la période de la soudure. Pendant le période de campagne ou de récolte, les paysans vendent leurs produits aux collecteurs à bas prix par rapport au prix sur le marché de la ville. La raison est la suivante :
-les collecteurs font figurer dans leurs dépenses les frais de déplacement pour le décorticage,
-ils cherchent la maximisation des marges bénéficiaires.
Le résultat c’est que le prix s’élève et même brusquement pendant la période de soudure. De plus, les paysans ne songent jamais à stocker ou à répartir les productions selon la période, c’est pourquoi les marchands de la commune ou de la région import du riz. Tels sont les motifs des fluctuations du prix du riz dans cette région et dans tout le pays.
Dans ces conditions, la création d’une unité de décortiquerie semble nécessaire dans la commune concernée, en raison des problèmes évoqués antérieurement. La réalisation de ce projet contribuera à améliorer la qualité du riz et de ses produits dérivés proposés sur le marché, ce qui ne manquera d’avoir une répercussion bénéfique sur les ventes .
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE PROJET
SECTION 1 : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 2 : LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE
SECTION 1 : DESCRIPTION SUR LE MARCHE
SECTION 2 : ANALYSE DE LA DEMANDE
SECTION 3 : ANALYSE DE L’OFFRE
SECTION 4 : ANALYSE DE LA CONCURRENCE
SECTION 5 : LA POLITIQUE DE MARKETING A ADOPTER
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION 1 : LES OUTILS D’EVALUATION
SECTION 2 : LES FACTEURS DE PRODUCTION
SECTION 3 : STRATEGIE DE PRODUCTION
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 1 : PLANNING DE REALISATION
SECTION 2 : CHIFFRES D’AFFAIRES PREVISIONNELLES
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : ORGANIGRAMME
SECTION 2 : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
SECTION 3 : CALENDRIER DE REALISATION
TROISIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : COUT DES INVESTISSEMENTS
SECTION 2 : TABLEAU D’AMORTISSEMENT
SECTION 3 : TABLEAU DE REMBOURSSEMENT DES DETTES
CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE
SECTION 1 : LES COMPTES DE GESTION
SECTION 2 : COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
SECTION 3 : PLAN DE TRESORERIE
SECTION 4 : BILANS PREVISIONNELS
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : EVALUATION FINANCIERE
SECTION 2 : EVALUATION ECONOMIQUE
SECTION 3 : EVALUATION SOCIALE
SECTION 4 : LES IMPACTS DU PROJET
SECTION 5 : CADRE LOGIQUE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
