Projet de création d’une clinique privée de médecine traditionnelle et moderne

Les problèmes de santé demeurent un enjeu primordial pour les pays en voie de développement. Depuis de nombreuses décennies, et ce malgré d’importants efforts consentis au niveau mondial pour améliorer l’offre de services, ces pays peinent à couvrir les besoins de leur population. En effet, ils ont rarement les moyens financiers et les capacités institutionnelles pour proposer un système national de santé efficace. La majeure partie des dépenses de santé est directement prise en charge par les patients (paiement direct) car les systèmes d’assurance santé ou de couverture maladie y sont embryonnaires.

Une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), stipule que les pays en développement supportent 93% de la charge de morbidité liée à la maladie du monde alors qu’ils n’enregistrent que 18% du revenu mondial et 11% des dépenses mondiales de santé. Une telle situation contraste globalement avec la situation socioéconomique de la population composée majoritairement de sans-emplois .

La médecine

La médecine est la science et la pratique étudiant l’organisation du corps humain (anatomie), son fonctionnement normal (physiologie), et cherchant à restaurer la santé par le traitement (thérapie) et la prévention (prophylaxie) des pathologies.

La médecine moderne

La médecine conventionnelle utilise les soins de santé, la recherche et les technologies biomédicales pour diagnostiquer et traiter les blessures et les maladies, habituellement à travers la prescription de médicaments, la chirurgie ou d’autres formes de thérapies. Elle applique un traitement si son efficacité est prouvée, s’il a une supériorité sur la guérison naturelle et l’effet placebo.

Toutefois, la médecine conventionnelle n’est pas une science exacte car l’acte médical peut parfois affecter la personne humaine de manière négatives, par exemple via :
– des « effets secondaires » ou indésirables de médicaments ou traitements, qui devront pour certains être supportés par plusieurs générations ;
– les résultats de maladresses, d’erreurs médicales, de défauts d’organisation, de prises excessives de médicaments ou de mauvais traitements, inadaptés.

La médecine traditionnelle

Selon la définition officielle de l’OMS, la médecine traditionnelle « se rapporte aux pratiques, méthodes, savoirs et croyances en matière de santé qui impliquent l’usage à des fins médicales de plantes, de parties d’animaux et de minéraux, de thérapies spirituelles, de techniques et d’exercices manuels – séparément ou en association – pour soigner, diagnostiquer et prévenir les maladies ou préserver la santé ».

Il existe deux principes fréquemment mis en avant par les promoteurs de la médecine traditionnelle et qui feraient la différence avec la médecine conventionnelle :
– Le recours à la Nature, la référence au naturel : le fait qu’une substance est naturelle serait un gage de qualité. Toutefois, le fait que de nombreux médicaments sont des molécules extraites des plantes et modifiées chimiquement est une conséquence du constat scientifique que la « médecine naturelle » a ses limites dans l’éradication des maladies voire dans leur traitement, la substance active étant, soit diluée parmi les autres composés, parfois toxiques, de tout ou partie de la plante, soit voire pire à des concentrations non thérapeutiques, c’est-à-dire toxiques ou insuffisantes pour entraîner un bénéfice pour le patient.
– La référence à la tradition : il s’agit principalement des traditions asiatiques (chinoise, indienne) ou africaines liées aux philosophies et aux cultures de ces pays et dont l’ancienneté serait garante d’efficacité. Cet ardument reste tout de même discutable.

Confrontation des deux médecines

Il est de plus en plus admis que la médecine traditionnelle répond à une lacune de la médecine conventionnelle en termes d’amélioration de la qualité de vie du patient. Ainsi, pour certaines plantes médicinales et pour certaines thérapies manuelles, les essais cliniques randomisés ont livré des faits scientifiques convaincants. A l’instar de la médecine conventionnelle, elle est fondée sur l’expérimentation. Mais aucune des deux pratiques ne pourrait revendiquer une exclusivité scientifique totalement démontrable ; elles restent toutes en perpétuelle évolution en fonction des progrès de la technique. Il n’y a pas de doutes que des résultats probants sont obtenus par les deux médecines, qu’ils soient rationnels, démontrables scientifiquement ou pas. Elles sont donc complémentaires et non opposées.

Typologie des établissements de santé 

Le système hospitalier se compose généralement d’établissements de santé publics et d’établissements de santé privés. On distingue :
• Les établissements publics de santé ;
• Les établissements de santé privés à but non lucratif admis (sous certaines conditions) à participer à l’exécution du service public hospitalier. Ce sont certains centres de santé associatifs, centres confessionnels, etc.
• Les établissements de santé privés autres que ceux qui assurent le service public hospitalier. Ce sont des centres privés, à but lucratif, sociétés commerciales.

Les établissements de santé publics et privés assurent les examens de diagnostic, les interventions chirurgicales, la surveillance et le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes. Ils participent également à des missions de santé publique.

Les établissements publics

Les établissements publics de santé sont des personnes morales de droit public. Ils assurent une mission de service public et sont soumis au contrôle de l’Etat. Le plus souvent rattachés à une commune, ils jouissent d’une certaine autonomie de gestion. Il existe différents types d’hôpitaux.

• Les centres hospitaliers
Leur mission est d’assurer toute la gamme des soins aigus en médecine, chirurgie et obstétrique ainsi que les soins de suite et de longue durée. On distingue les centres hospitaliers régionaux (CHR) et les centres hospitaliers. Les CHR, généralement implantés dans les capitales des régions sanitaires, ont une vocation régionale liée à une haute spécialisation. La plupart d’entre eux passent convention avec l’unité de formation et de recherche de médecine et sont appelés centres hospitaliers universitaires (CHU). Les missions d’un CHU, outre les soins, sont l’enseignement, la recherche, la prévention et l’éducation sanitaire à l’égard de la population et du personnel hospitalier.

• Les hôpitaux locaux
Implantés à distance des CH, ils assurent les soins médicaux courants des populations vivant en milieu rural. Ils ont une faible médicalisation et recourent de façon habituelle aux services de médecins généralistes qui y exercent à titre libéral. Ils doivent être liés par convention avec un ou plusieurs hôpitaux, notamment pour l’accès au plateau technique.

• Les centres hospitaliers spécialisés
Ce sont des établissements qui assurent l’hospitalisation des patients en psychiatrie.

Les établissements privés

On distingue les établissements privés à but non lucratif et les établissements privés à but lucratif.

Les établissements privés à but non lucratif relèvent d’associations, de congrégations, d’organismes sociaux (mutuelles ou caisses d’assurance maladie). Certains d’entre eux ont une vocation spécialisée comme les centres régionaux de lutte contre le cancer. Ces établissements sont soumis aux mêmes règles de gestion que les hôpitaux publics ; ils peuvent bénéficier des avantages accordés à ceux-ci.

Les établissements privés à but lucratif sont la propriété de particuliers ou de sociétés et sont autorisés à faire des bénéfices ; ils ont des règles de gestion et des modes de financement (prix de journée) différents de ceux des hôpitaux publics et des établissements à but non lucratif. Ce sont les cabinets privés, les cliniques privées.

Cabinet privé et clinique privée : quelle différence ? 

Un « cabinet » est un ensemble de locaux comprenant au moins : un lieu de réception, une pièce réservée aux examens et aux interventions médico-chirurgicales adaptée aux activités du médecin. Il peut s’implanter ci et là sur le territoire, plus près d’une clientèle avec laquelle le médecin tisse des liens plus étroits et auprès de laquelle il se ménage un accès privilégié en lui offrant la commodité de cette proximité. Il en va de même pour le spécialiste : Dentistes, ophtalmos, chiros, etc.

Le cabinet du médecin est un lieu de rencontre et de diagnostic simple. L’individu y est convoqué ou s’y réfère pour faire le point sur son état de santé et y subir un examen sommaire de routine. L’équipement de base du cabinet est simple, standard, conforme aux normes minimales en matière de soins aux patients.

Si un cabinet accepte de demeurer ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours par semaine, pour accueillir des cas de premiers soins et certains types d’urgences, il peut être reconnu comme « clinique ». Il doit alors répondre à d’autres normes minimales, dont la présence en permanence d’une ressource infirmière ou d’un urgentologue et la disponibilité d’un équipement plus complexe.

Pour prétendre à l’appellation de « clinique », le domicile professionnel doit :
– disposer d’un ensemble immobilier composé de locaux distincts affectés à la réception, à l’examen clinique, à la radiologie, aux interventions chirurgicales et à l’hospitalisation des patients.
– disposer à demeure de moyens et d’un plateau technique fourni et assez complexe composé de :
o matériel permettant les examens biologiques et radiologiques ;
o matériel nécessaire aux interventions chirurgicales et aux soins courants ;
o moyens de stérilisation adaptés pour les instruments et le linge destinés aux interventions ;
o appareils d’anesthésie et de réanimation ;
o des aménagements de réveil adaptés ;
o de médecins et spécialistes qualifiés ainsi que du personnel auxiliaire nécessaire au fonctionnement continu du service.

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Table des matières

INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
PREMIERE PARTIE : LES FONDEMENTS THEORIQUES DE L’ETUDE
Chapitre 1 : Le cadre théorique et méthodologique
1.1. Quelques concepts clés
1.2 Modèle d’analyse dédié à l’élaboration du plan d’affaire
Chapitre 2 : Cadre contextuel de l’étude
2.1. Cadre macroéconomique
2.2. Politique sanitaire sénégalaise
DEUXIEME PARTIE : APPLICATION A LA CREATION D’UNE CLINIQUE PRIVEE DE MEDECINE TRADITIONNELLE ET MODERNE A CAMBERENE
Chapitre 3 : Etude de marché
3.1. Mix marketing appliqué à la création de la clinique
3.2. Analyse SWOT
Chapitre 4 : Etude institutionnelle et Organisationnelle
4.1 Etude institutionnelle
4.2 Montage organisationnel
Chapitre 5 : Le processus de production
5.1. Fonctionnement
5.2 Le circuit du patient
5.3. Présentation détaillée du plateau technique
Chapitre 6 : Etude d’impact environnemental
6.1. Rejets aqueux
6.2. Emissions du laboratoire
6.3. Les nuisances sonores
6.4. Déchets solides
6.5. Les rejets atmosphériques
6.6. Effets sur la biodiversité
Chapitre 7 : Montage financier
7.1. Analyse financière
7.2. Analyse économique
Chapitre 8 : Recommandations et limites de l’étude
8.1. Recommandations
8.2. Limites de l’étude
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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