Projet de création d’un stadium en vue de la promotion de la culture traditionnelle

Aujourd’hui, Madagascar s’achemine petit à petit vers le chemin du développement. Or, il se trouve que ce développement serait illusoire si on ne tient pas compte du domaine culturel. Ce fait entre bien dans le cadre du MAP dans la mesure où il veut « honorer la diversité culturelle, la compréhension et le respect mutuels ». Mais comme notre île dispose d’une grande diversité culturelle, il revient à tout en chacun de développer celle qui se trouve dans sa région.

PRESENTATION DU PROJET 

Description historique

Le SAVIKA est une des milles facettes qui montrent la place du zébu dans la culture d’un pays à dominante rural où, du travaux des champs jusqu’aux fêtes familiales, rien ne se conçoit sans son indispensable apport. Là où l’usage de l’araire n’a pas encore été vulgarisé, le labour se fait en tandem jusqu’à ce que, remodelés par les éclats de glaise, hommes et zébus ne soient plus que d’étranges silhouettes fantasmagoriques. En pays Betsileo, la fin pénible de la préparation des rizières donnent souvent lieu à des SAVIKA spontanés ou chacun jette les dernières forces qui lui restent.

La corrida malgache a aujourd’hui franchi un palier et acquis le droit de jouer avec ses arènes à Ambositra. Il est même question de la codifier pour en faire un sport à part entière. De plus, on devient « mpisavika » de père en fils mais en force d’entraînement on peut le pratiquer aussi. Il faut côtoyer les bêtes, connaître leurs instincts et réactions, et savoir les anticiper au moment de la face a- face. Il faut surtout les aimer, car le zébu ne sera jamais un ennemi. C’est tout juste un gros joujou, qui peut être dangereux en cas de mauvaise manipulation ….

Déroulement du « SAVIKA » et quelque superstition et tradition 

Les taureaux piaffent d’impatience dans leur enclos. Ils savent pourquoi ils sont là, au pied des gradins remplis à ras bord d’une foule à majorité paysanne où les commentaires finissent à distance par se fondre en vagues contenus. Car ici, dans la Région Amoron’i Mania, on aime parler, on est même réputé discoureur. Et surtout on s’y connaît en « SAVIKA », une tauromachie traditionnelle ancrée depuis la nuit des temps dans le pays et la culture Betsileo. Pendant la fête des Pâques comme celle de la Pentecôte, l’homme et la bête, devenus adversaires pour un moment d’ivresse, s’en vont conquérir la ville et la gloire on peut alors ne plus se croire tout a fait à Ambositra.

Avant l’entrée dans l’arène, les Mpisavika, ou les combattants doivent respecter un certain rite. Les habits ne sont pas de lumière. Peu importe, les Mpisavika mettent un soin particulier à se ceindre le corps avec un pagne qui, combiné aux vertus de la mixture de Hazomanga dans laquelle baigne une pièce de monnaie en argent appelée « Tsangan’olona », est censée tenir lieu de cuirasse. Cette eau magique, le Mpisavika la passe longuement sur les membres et toutes les parties exposées, avant de clôturer sa préparation pseudo mystique par une gorgée de « Toaka Gasy», un tord-boyaux artisanal, qui n’en finit pas de courir après son officialisation.Efficace ? Aucune personne ne souvienne d’un quelconque accident mortel, car le SAVIKA se veut avant tout une fête. Il n’empêche que les blessures soient courantes. Aux bras, à la cuisse, au ventre, ou même au sommet du crâne, les cicatrices sont autant de galons acquis au champ d’honneur que le Mpisavika exhibe avec fierté et souvent dans un grand éclat de rire. Ici, ni banderilles ni muleta, la règle est d’exciter au maximum les taureaux de peur que l’affrontement tourne à une plaisante simulation.

Le combat peut paraître inégal, car pour la bête tout est permis. Pour éviter d’être piétiné, encorné ou envoyé dans l’air, le torero n’a que ses mains nues et ses ruses de roseau pensant. Agrippé tantôt à la bosse, tantôt à la corne, son but est d’avoir à l’usure cette force brute qui lui est opposée. C’est au prix fort que la victoire est acquise quand, dépité et épuisé par sa propre débauche d’énergie, le zébu ne bouge plus et on laisse pour qu’il s’engouffre dans la barrière de sortie sans demander son reste.

Caractéristique du projet 

Exposition du parc ou « Vala » 

Les différents parcs ou « Vala »

❖ Le Vala vory ou parc rond (vory : rond)
❖ Le valatsinana ou parc en demi-cercle (tsinana : nouvelle lune)
❖ Le Vala-efajoro ou parc rectangulaire (efatra joro : 4 cotés)
❖ Le Valalava ou parc allongé pour les grands troupeaux (lava : long)
❖ Le Vala famahana ou petit parc pour l’engraissement d’un seul bœuf placé dans un coin de parc, ou en dehors .

Division du parc 

Lozoka ou porte d’entrée du parc. Elle est à l’Ouest. Au dessus se trouve le bois en forme linteaux : « volombodempona » .Sur chaque côté, il y a deux bois, appelés cuisses de l’entrée, entre lesquels passe le kirindro qui n’est autre que la fermeture formée de bois ou de lianes entrelacées.

Le parc est entouré d’une ceinture d’arbustes épineux. Une partie du parc est plus élevée pour que les bœufs puissent s’y tenir à l’abri de l’humidité.

Lehavala : étreint qui avoisine le parc.

Lalan-jezika : canal pour le passage du purin.

Lalahananana : petite élévation du terrain ou l’on dépose l’herbe ou le manioc pour les bœufs.

Trano ahitra : maisonnette où l’on met de l’herbe pour les bœufs, elle est construite à coté du parc .

Tafotona : Ody (amulette), protection contre les maladies et les voleurs .

Les parcs sont en pierres là où elles sont abondantes, ce qu’on rencontre surtout dans le pays Betsileo. D’autres, cependant, sont simplement en terre, en bois, ou en mottes superposées formant une muraille. Enfin si l’on est pressé, on se contente d’une ceinture de cactus ou d’arbres épineux.

Lieu d’implantation

On ne construit jamais un parc ou « Vala » sur un flanc de la montagne, vis-à-vis d’une vallée, à côté des rizières, car ces endroits sont funestes pour les bêtes et pour les gens. On les situe ordinairement sur un promontoire entre deux vallons. On évite aussi de les implanter dans un terrain rouge ou sablonneux.

Le mode d’installation du parc ou « Vala »

La superstition et la tradition interviennent encore dans l’installation d’une chose aussi importante que le parc à bœuf. Les jours qui suivent immédiatement la pleine lune sont interdits pour la construction. Pour cela, on appelle d’abord un devin lorsqu’on veut construire un parc. Celui-ci commence par consulter les Sikidy, afin de déterminer le jour favorable au tracé du parc et le choix du terrain propice.

Au jour prévu, le devin reparaît. Il faut immoler un coq dont le sang sert à asperger le terrain du futur parc. Cela s’appelle manandra Vala (de Tandra sorte de bénédiction). Ensuite, au beau milieu du terrain, il établit le Tafotona, pierre avec ingrédients divers, plantes surtout, qui sera l’Ody protecteur. A cause de ce Tafotona, on doit se découvrir en entrant dans le parc. Les plantes utilisées pour le Tafotona sont les Saonjo mangidy (arum esculatum), le Fanory (Gomphocarpus fruticosus), le Vahondrano (Crinum defixum) et le Sakamalao (gingembre, Zingiber of ficinale) .

Du centre ainsi fixé, le devin trace un cercle avec une corde tournant autour d’un pieu. Lorsque la construction est achevée, un second Tafotona est mis dans le terrain avoisinant (Andohavala), avec les mêmes plantes. Ces plantes ont, aux yeux des Betsileo, la même efficacité contre la foudre que nos paratonnerres. On les arrose quand la pluie menace, ou pour calmer la foudre.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING
Section 1 : Etude de marché
Section 2 : Aspect Marketing
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : INFRASTRUCTURES NECESSAIRES
Section 1 : Construction à réaliser
Section 2 : Les différents facteurs de la production
Section 3 : Technique de la réalisation
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organisation structurelle du travail
Section 2 : La politique salariale et la motivation du personnel
Section 3 : Plan de mise en œuvre ou chronogramme d’activité
PARTIE III : ETUDES FINANCIERES ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
Section 1 : Les investissements nécessaires
Section 2 : Les tableaux d’amortissement
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Remboursement de dette
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnels (par nature)
Section 2 : Flux de Trésorerie
Section 3 : Bilans prévisionnels
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
Section 4 : Cadre logique
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

Lire le rapport complet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *