Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études PRISE EN CHARGE DES HEMORRAGIES MENINGEES PAR RUPTURE D’ANEVRISMES INTRACRANIENS À MADAGASCAR en PDF
La ponction lombaire
Elle consiste à soutirer du LCS au niveau du rachis lombaire. Elle doit être faite soigneusement et de façon atraumatique. L’examen du LCS par PL ne doit être proposé que si l’examen TDM soit d’accès difficile ou normal, et que les contre-indications soient éliminées.
Trois éventualités sont possibles :
– La PL ramène un liquide xanthochromique : le diagnostic d’HM est certain.
– La PL ramène un liquide uniformément rouge : le diagnostic d’HM est évoqué, sauf piqûre vasculaire accidentelle. Pour cela, une centrifugation immédiate du tube contenant du LCS s’impose. Elle permet de séparer le LCS surnageant des hématies. Si le liquide est xanthochromique, la réponse est positive. S’il est clair, l’hypothèse d’une piqûre vasculaire est probable. Ce test de centrifugation remplace l’ancienne épreuve dite « des trois tubes » initiée par TUFFIER et MILAN.
Aujourd’hui, on peut rechercher par spectrophotométrie la présence de pigments biliaires dans le LCS surnageant dès la 6ème heure après l’hémorragie.
– La PL ramène un liquide clair : absence d’une HM. Il convient cependant de rester prudent si les signes cliniques étaient fortement évocateurs. Il faut savoir qu’une HSA intracrânienne très localisée (ne diffusant pas) ne pourrait ni confirmée ni infirmée par la ponction lombaire dont le pouvoir diagnostique reste inférieur à celui du scanner.
L’angiographie (artériographie)
L’angiographie cérébrale est un examen qui consiste à explorer les vaisseaux artériaux cérébraux. Elle se réalise par injection de produit opaque par cathétérisme fémoral (souvent), opacifiant les trajets vasculaires. Ainsi, elle met en évidence, au cours de l’HSA, la malformation vasculaire responsable. Dans ce cas, elle est réalisée le plus souvent dès le lendemain de l’admission ; sauf, si la gravité de l’état neurologique liée à un hématome compressif, ou à une hémorragie intra-ventriculaire massive, nécessite une intervention d’urgence. Cet examen doit être évité entre J4 et J10 à cause du risque élevé d’ischémie cérébrale par vasospasme.
L’angiographie intéresserait les quatre axes vasculaires (deux carotidiens, et le territoire vértébro-basilaire). Lors de sa réalisation, il faut multiplier les incidences qui peuvent être de face, de profil, de 3/4, HIRTZ, pour dégager les boucles vasculaires.
L’angiographie objective alors un ou plusieurs anévrismes artériels, une malformation artério-veineuse, ou un éventuel spasme artériel.
Cependant, le premier bilan angiographique peut être négatif. Dans ce cas, si le bilan clinique est fortement évocateur d’une HSA, il se peut que l’anévrisme soit masqué par un spasme, ou un hématome compressif. Il convient alors de renouveler le bilan artériographique deux semaines après, puis environ 3 mois plus tard .
Angio-IRM
Il s’agit d’une angiographie cérébrale couplée avec une imagerie par résonance magnétique. C’est une technique moderne d’imagerie qui permet une bonne approche diagnostique en matière d’AIC.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: CONSIDERATIONS GENERALES
I- HISTORIQUE
II- RAPPEL ANATOMIQUE
II-1 : les méninges
II-2 : les espaces sous-arachnoïdiens
II-3 : voie de circulation du LCS
II-4 : vascularisation cérébrale
III- EPIDEMIOLOGIE
IV- PHYSIOPATHOLOGIE
V- ETIOPATHOGENIE
VI- CLINIQUE
VI-1 : anévrismes non rompus
VI-2 : anévrismes rompus
VI-2-1 : la forme typique d’une HM par rupture d’AIC
VI-2-2 : les formes atypiques
VI-2-3 : échelles d’évaluation clinique de l’HSA
VII- EXPLORATIONS
VII-1 : le scanner cérébral
VII-2 : la ponction lombaire
VII-3 : l’angiographie
VII-4: l’angio-IRM
VII-5: l’angioscanner
VII-6 : autres examens
VIII- COMPLICATONS
IX- TRAITEMENT
IX-1 : mesures générales
IX-2 : traitement médical
IX-3 : traitement endovasculaire
IX-4 : traitement chirurgical
DEUXIEME PARTIE: L’ETUDE PROPREMENT DITE
I- MATERIELS ET METHODES
I-1 : choix de la méthodologie
I-2 : lieu et durée de l’étude
I-3 : cadre de l’étude
II- PATIENTS ET METHODES
II-1 : recrutement des patients
II-2 : sélection des patients
III- OBSERVATIONS
IV- RESULTATS
TROISIEME PARTIE: COMMENTAIRES – DISCUSSIONS – SUGGESTIONS COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
I- EPIDEMIOLOGIE
I-1 : fréquence
I-2 : âge
I-3 : sexe
I-4 : facteurs de risque
I-5 : facteurs de rupture de l’anévrisme
II- ANATOMIE PATHOLOGIE
II-1 : histologie
II-2 : nombre
II-3 : taille
II-4 : siège
III- ETIOLOGIE
IV- CLINIQUE
V- EXPLORATIONS
VI- COMPLICATIONS
VII- TRAITEMENT
VII-1 : prise en charge des anévrismes asymptomatiques
VII-2 : traitement médical par nimodipine
VII-3 : traitement chirurgical
VII-4 : traitement endovasculaire
VIII- EVOLUTION ET PRONOSTIC
SUGGESTIONS
CONCLUSION
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