Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
UTILISATIONS DES Albizia ETRANGERES
UTILISATIONS TRADITIONNELLES
Ces espèces, utilisées traditionnellement comme bois de chauffage, de construction ou autres, sont connues aussi pour leurs pouvoirs thérapeutiques. L’utilisation peut être différente et varier d’un pays à l’autre :
– A. anthelmintica : Il a été montré lors des études au Kenya que cette plante est efficace pour le traitement de l’helminthose intestinale et des nématodes chez l’homme et le bétail (GATHUMA et al., 2004 ; MUTHEE et al., 2011).
– A. glaberrima : En Afrique de l’Est, cette plante est utilisée contre plusieurs maladies dont la fièvre, la douleur, l’épilepsie et les troubles du système nerveux (ADEBESSIN et al., 2015).
– En Inde, plusieurs maladies, à savoir les maladies cardiovasculaires et les maladies coronariennes, sont traitées avec de l’écorce d’A. amara (GUNDAMARAJU et al., 2014). Cette même plante peut être utilisée pour traiter les ulcères. Son fruit est antipaludique et antitussif (ORWA et al., 2009).
– En Chine, A. julibrissin est utilisée pour traiter l’insomnie. Elle est aussi un anti-tumoral (QIAN et al., 2017). Il a été montré que les Chinois utilisent la plante pour le traitement de l’anxiété (LIU et al., 2017).
– A. odoratissima : Cette plante est utilisée traditionnellement en Inde pour le traitement des ulcères, de l’asthme et la lèpre (BANOTHU et al., 2017).
– Au Cameroun, A. adianthifolia est utilisée pour soigner plusieurs maladies comme les maladies infectieuses et associées (TAMOKOU et al., 2012).
– A. schimperiana est utilisée traditionnellement au Kenya pour le traitement des infections parasitaires et bactériennes telles que le paludisme et la pneumonie (SAMOYLENKO
et al., 2009).
– A. zygia : Il a été montré qu’au Ghana, cette plante est utilisée pour soigner les troubles inflammatoires, la douleur et la fièvre et même pour traiter le paludisme. (ABOTSI et al., 2017).
DONNEES PHARMACOLOGIQUES ET CONSTITUANTS ISOLES DE QUELQUES ESPECES D’Albizia
– Des études in vitro ont montré que les racines et les feuilles d’A. antunesiana possèdent un pouvoir antioxydant puissant. Des composés phénoliques aromatiques tels que des coumarines et des tritérpenoides, ont été révélés des extraits de la plante (CHIPI et al., 2013). De même, les extraits aqueux et éthanolique des feuilles et des racines auraient une activité hypoglycémiante en inhibant l’α-amylase et l’α-glucosidase. (CHIPITI et al., 2015)
– A. adiantifolia : Trois saponines triterpénoiques (les adiantifoliosides) ont été isolées chez A. adiantifolia. Ces derniers auraient un effet apoptotique des cellules cancéreuses épidermoïdes humaines (A431) (NOTE et al., 2018). Les extraits de la racine et de l’écorce de cette même plante possèdent des activités antibactériennes (TCHINDA et al., 2017). Une étude in vitro a montré que des extraits méthanoliques de feuilles ont des activités antioxydante et inhibitrice de l’acétylcholinestérase (SONIBAR et al., 2017). Enfin, cette plante attenue l’anxiété et les stress oxydatifs (BEPPE et al., 2015).
– A. amara : La budmunchiamine est un alcaloïde isolé de l’extrait alcaloïdique d’A. amara. Cette molécule présente des activités antimicrobienne et antioxydante (THIPPESWAMY et al., 2015).
– A. anthelmintica : Des saponines de type oléanane ont été isolées des extraits aqueux d’A. anthelmintica. Ces composés ont montré une activité cytotoxique puissante (AL-SAYED et al., 2016). Des études menées sur les feuilles ont montré que l’extrait éthanolique révèle une puissante activité antioxydante (MOHAMED et al., 2013).
– A. chinensis : Les extraits méthanoliques d’A. chinensis possèdent une activité antiproliférative sur les lignées cellulaires cancéreuses HeLa et KB (MANOSROI et al., 2015). Une molécule antioxydante, la quercitine a été isolée chez les feuilles de cette plante (KUMARI
et al., 2011). Les trois saponines isolées de l’écorce de tige d’A. chinensis ont une activité cytotoxique contre un certain nombre de lignées cellulaires tumorales chez l’homme. Ces mêmes composés présentent une activité hémolytique contre les érythrocytes de lapin (LIU et al., 2009).
– A. glaberrima : Un nouveau flavonoïde nommé Albiziaflavan B a été isolé del’écorce de racine d’A. glaberrima. Un test mené sur la molécule a montré une activité antiproliférative contre des cellules cancéreuses humaines dont HeLa (FOTSO et al., 2017).
– A. inundata : Deux saponines triterpeniques de type oléanane ont été extraites des parties aériennes d’A. inundanta. Une cytotoxicité contre les cellules malpighiennes de la tête et du cou ainsi que les cellules de mélanome chez l’homme a été démontrée (ZHANG et al., 2011).
– A. lebbeck : Le lebbeckoside C est une saponine de type acide acacique isolée des écorces de tige d’A. lebbeck. Une activité cytotoxique contre la lignée cellulaire de glioblastome humaine U-87 MG a été observée dans une étude in vitro (NOTE et al., 2018). Un test sur le diabète sucré a été réalisé chez le rat pour évaluer l’activité de l’extrait méthanolique d’A. lebbeck et une activité antihyperglycémique avec un effet antihyperlipidémique a été observée (PATEL et al., 2015). Les extraits aqueux et éthanolique des feuilles d’A. lebbeck auraient une activité anti-inflammatoire (MESHRAM et al., 2015).
– A. antunesiana : Une activité antioxydante a été observée dans les extraits éthanoliques de feuilles et de racines d’A. antunesiana (CHIPITI et al., 2013).
– A. procera : Des études in vivo (chez la souris) des extraits de feuilles d’A. procera ont montré une activité antibactérienne et une activité analgésique. Une activité dépressive du système nerveux central (SNC) a été aussi détectée (KHATOON et al., 2014). L’écorce de la plante possède une activité anti-VIH-1 IN (PANTHONG et al., 2015). Il a été montré aussi qu’A. procera (feuilles) a des activités antioxydantes (KHATOON et al., 2013).
INTRODUCTION
|
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. DESCRIPTION DU GENRE Albizia
II. Utilisations des Albizia étrangéres
II.1 Utilisations traditionnelles
II.2 Données pharmacologiques et constituants isolés de quelques espèces d’Albizia
III. Les Albizia malgaches : études menées au LABASM
III.1. Principaux métabolites secondaires rencontrés
III.2. Propriétés biologiques
III.2.1. Toxicité sur souris
III.2.2. Activité sur les microorganismes
III.2.3. Activités sur les animaux à sang froid
III.2.4. Effets des extraits d’Albizia sur les insectes
III.2.5. Effets sur les végétaux
III.3 Les travaux antérieurs sur Albiziaodorata
III.3.1. Analyses phytochimiques
III.3.2. Isolement du principe actif
III.3.3. Tests biologiques sur différents animaux
III.3.4. Etude de l’activité antimicrobienne
I. INTRODUCTION
II. MATERIELS ET METHODES
II.1. MATERIELS
II.1.1.Materiel végétal
II.1.1.1. Classification de la plante
II.1.1.2 Description botanique d’Albizia odorata
II.1.1.3 Répartition géographique
II.1.1.4 Date et lieu de récolte
II.1.1.5 Préparation et conservation du matériel végétal
II.1.2 Produits chimiques et autres matériels
II.2 METHODES
II.2.1 Méthodes d’extraction
II.2.1.1 Extraction à froid
II.2.1.2 Extraction à chaud
II.2.2 Méthodes de purification
II.2.2.1 Traitement par la chaleur
II.2.2.2 Fractionnement par le n-butanol
II.2.3 Méthode de concentration
II.2.4 Calcul de rendement
II.2.4.1 Types de rendements
II.2.4.2 Méthode de calcul du rendement
II.2.5 Méthodes analytiques
II.2.5.1 Chromatographie sur couche mince (CCM)
II.2.5.2 Criblage phytochimique (détection des familles chimiques)
II.2.5.2.1 Préparation des extraits
a) Extrait aqueux
b) Extrait hydroéthanolique
c) Extrait acide
d) Extrait chloroformique
II.2.5.2.2 Détection des familles chimiques
a) Détection des iridoïdes
b) Détection des anthraquinones : test de BORNTRAGER
c) Détection des désoxyoses : test de KELLER-KILIANI
d) Détection des tanins et autres polyphénols
e) Détection des saponosides : test de mousse
f) Détection des flavonoïdes et leucoanthocyanes
g) Détection des alcaloïdes : tests de MAYER, WAGNER et DRAGENDORFF
h) Détection des stéroïdes et triterpènes : test de LIEBERMANN-BURCHARD
III. RESULTATS
III.1 EXTRACTION
III.2 PURIFICATION
III.2.1 Traitement par la chaleur
III.2.2 Fractionnement par le n-butanol
III.3 RENDEMENT DE PURIFICATION
III.4 ANALYSE DES EXTRAITS
III.5 CARACTERISATION CHIMIQUE
III.5.1 Propriétés physico-chimiques
III.5.2 Nature chimique
IV. DISCUSSION ET CONCLUSION
I.INTRODUCTION
II. MATERIELS ET METHODES
II.1 MATERIELS
II.1.1 Les animaux d’expérimentation
II.1.1.1 Les animaux à sang chaud : les souris
II.1.1.2 Les animaux à sang froid : les larves de moustiques
II.1.2 Les végétaux d’expérimentation
II.1.3 Les matériels utilisés en microbiologie
II.1.3.1 Les microorganismes
II.1.3.2 Les milieux de culture
II.1.3.2.1 Le milieu solide
II.1.3.2.2 Le milieu liquide
II.1.3.3 Les disques pour antibiogramme
II.2.1 Méthodes d’étude des effets sur les animaux à sang chaud
II.2.1.1Estimation de la toxicité
II.2.2 Test sur les animaux à sang froid (larves de moustique)
II.2.3 Méthodes d’étude des effets sur les végétaux
II.2.3.1 Etude des effets sur la germination
II.2.3.2 Etudes des effets sur la croissance des jeunes plantules
II.2.4 Méthodes d’étude des effets sur la croissance des microorganismes
II.2.4.1 La stérilisation
II.2.4.2 Etude de l’activité antimicrobienne
II.2.4.3 Détermination de la CMI
II.2.4.4 Détermination de la CMB
III. RESULTATS
III.1 EFFETS DE L’EXTRAIT BRUT SUR LES SOURIS
III.1.1 Symptômes développés après injection d’une dose létale égale à 1200 mg/kg
III.1.2 Symptômes développés après injection d’une dose sublétale égale à 200,67 mg/kg par voie ip
III.1.3 Symptômes après injection par voie orale (per os) d’une dose égale 1650 mg/kg
III.1.4 Détermination de la DL50 (24 h) par voie intrapéritonéale
III.2 EFFETS DE L’EXTRAIT SUR LES LARVES DE MOUSTIQUE
III.3 EFFETS DE L’EXTRAIT BRUT SUR LES VEGETAUX
III.3.1 Effets sur la germination des graines
III.3.2 Effets de l’extrait brut (EB) sur la croissance des jeunes plantules
III.4 EFFETS DES EXTRAITS SUR LES MICROORGANISMES
III.4.1 Activité antimicrobienne
III.4.2 Valeur de la CMI
III.4.3 Valeur de la CMB
IV. DISCUSSION ET CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
Télécharger le rapport complet
