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Evolution de la prévalence de l’obésité et de la surcharge pondérale dans le monde et au Sénégal
De nombreuses études portant sur l’obésité ont été réalisées dans la plupart des pays développés où l’obésité constitue un problème de santé publique majeur. En ce qui concerne les pays en développement, peu d’études ont été réalisées. Or, progressant jusqu’ici de façon quasi endémique dans les grandes nations, l’obésité ne cesse d’apparaître et de s’étendre dans les pays du sud y marquant alors la transition entre malnutrition par carence et malnutrition par surcharge pondérale.
En effet Pelletier et Rahn (1998), sur 1432 études publiées entre 1954 et 1997, ont constaté une augmentation significative de l’indice de corpulence moyen dans toutes les grandes régions du monde en développement, de l’ordre de 0,4 à 2,4 kg/m². Ils estiment cependant que cela reflète une réduction de la prévalence de la malnutrition par carence davantage qu’une augmentation du taux de l’obésité, en dépit d’une augmentation réelle de la surcharge pondérale (IMC>25 kg/m²). Cette évolution du taux de surpoids paraît peu contestable. Dans certains pays, par exemple en Tunisie, il est passé d’environ 28% en 1980, à 34% en 1985, puis à 34% en 1997 (Mokhtar et al., 1997). Au Brésil, il est passé de 22% en 1974 à 34% en 1989 (Popkin et Doak, 1998). Or le surpoids s’accompagne de risques pour un certain nombre de maladies chroniques (Inclen Multicentre Collaborative Group, 1996).
On a constaté que l’obésité (IMC > 30 kg.m-2) touche plus fréquemment les femmes que les hommes et la prévalence notée dans la population féminine mexicaine est comparable à celle des femmes aux Etats Unis (25%), alors qu’elle n’est que de 15% pour la population masculine mexicaine et de 19% aux Etats Unis (Arroyo et al, 2000).Dans les caraïbes anglophones, 25% des hommes, mais 50% des femmes sont déjà obèses (Sinha et McIntsh,1992).
L’analyse des enquêtes de démographie et de santé menées de façon comparable auprès des femmes d’un certain nombre de pays en développement au cours de la dernière décennie, permet une vue d’ensemble du risque d’exposition des populations concernées. Moins de 1% des femmes sont obèses en Asie, 2,5% en Afrique noire, 9,6% en Amérique latine et Caraïbes, 15,5% dans les pays de l’Europe de l’Est, et 17% dans les pays du Moyen-Orient. En général les taux de surpoids sont évidemment plus élevés au niveau de ces populations : 13,1% en Chine, 12,1% en Afrique sub-saharienne, 33,9% en Egypte et 34 à 49% en Amérique latine (Maire et al., 2002).
La prévalence de l’obésité au Sénégal reste méconnue et la plupart des enquêtes disponibles l’intègrent parmi les autres facteurs de risques du diabète et maladies cardiovasculaires. Cependant, une étude réalisée au niveau territorial, en 1993, sur 2786 femmes (Holdsworth et al., 2004) montre que 13,6% de ces sujets ont un IMC ≥ 25kg/m²(avec 8,6% de surpoids et 5% d’obèse). La même étude a été menée à Pikine, par Maire et al. (1996), sur 511 femmes et révèle que 30,4% d’entre eux ont un IMC ≥ 25 kg/m² (dont 22,4% en surpoids et 8% d’obèses).
Une autre étude effectuée en 2003 à l’hôpital de St Louis, sur 524 sujets a révélé 27,2% de surpoids et 17,8% d’obésité avec une prédominance féminine ; soit 28,8% de femmes contre 3,8% d’hommes (Dia, 2003). Concernant le département de Dakar, la prévalence reste méconnue même si une étude épidémiologie réalisée en 1983 dans un service de Médecine interne a obtenue 36% d’obèses sur 318 sujets (Fassa, 1983). Bien entendu, de part les caractéristiques de cette population de malades, ce résultat ne peut être généralisé à celui de la population sénégalaise. Ces données partielles montrent bien qu’il est aujourd’hui nécessaire de mener une étude sur un échantillon représentatif de la population du département de Dakar, afin d’évaluer la prévalence de l’obésité dans la capitale et de déterminer les facteurs de risques et les conséquences de ce problème de santé publique majeur.
PHYSIOLOGIE DE L’OBESITE
L’obésité est un processus évolutif qui passe par les phases suivantes :
-Une phase de constitution dite « phase dynamique » de prise de poids, résultant d’un bilan énergétique positif. On distingue ainsi les obésités de constitution précoce qui surviennent dès l’enfance voire la petite enfance et les obésités constituées à l’âge adulte (généralement avant 45 ans).
-Une série d’événements biologiques ou physiologiques peuvent intervenir dans le déclenchement de cette phase. On peut citer la puberté, la grossesse, la ménopause, certains médicaments, la chirurgie et les facteurs psychoaffectifs.
-Une phase dite « statique » durant laquelle le poids se stabilise ; l’obésité se maintient, un nouvel équilibre énergétique est atteint. Cet état d’obésité constituée a généralement tendance à se maintenir durablement et peut s’aggraver.
Il y a enfin des phases de fluctuations pondérales à l’occasion d’interventions diététiques ou autres.
Ainsi, lors de la phase de constitution, il y a augmentation de la masse grasse, résultant de la mise en réserve d’un apport énergétique en excès, inadapté aux besoins. Lors de la phase de stabilisation du poids ou phase d’entretien, pour des apports stables, il y a une augmentation des dépenses liées à l’activité physique ; d’où une stabilisation du poids.
A chacune des phases correspondent des situations physiologiques, des processus physiopathologiques différents. Lors de la phase de constitution par exemple, la sensibilité à l’insuline est augmentée alors qu’elle se trouve réduite lors de la phase statique. Cela explique en partie le risque élevé de développer le diabète de type II chez les obèses (Gnintoungbe, 2007).
Physiologie de la régulation pondérale
La régulation pondérale s’effectue normalement à deux niveaux, à savoir, l’équilibre entre les entrées et sorties d’une part, et l’ensemble de mécanismes régulateurs qui tendent à corriger les écarts que produisent les circonstances extérieures (ponderostat) d’autre part (Basdevant, 1998, Hazard et Perlemuter, 1978).
Par ailleurs, la forme principale de stockage énergétique est représentée par le tissu adipeux et reflète la différence entre les apports (alimentation) et les dépenses énergétiques (Hazard et Perlemuter, 1978).
Le tissu adipeux comporte :
– 85% de triglycérides,
– 10% d’eau,
– 5% de matières sèches non lipidiques.
La prise alimentaire cherche à court terme à maintenir l’homéostasie glucidique et à long terme maintenir la masse grasse puis la masse maigre. Ainsi, un déséquilibre minime entre la prise alimentaire et les dépenses énergétiques a un aspect cumulatif expliquant la prise de poids.
Régulation du bilan énergétique
Normalement, le bilan énergétique est équilibré, c’est-à-dire que l’obèse comme le sujet de poids normal équilibre les entrées et sorties.
On conçoit alors que le stockage des graisses est d’autant plus facile que le régime alimentaire est plus riche en sucre, en lipides et que l’insulinémie est élevée.
L’utilisation de l’énergie disponible au niveau de l’organisme se fait chez l’homme pendant les étapes suivantes :
-Lors du métabolisme de base qui assure le maintien de la température corporelle et le fonctionnement des viscères. Il représente 40% cal/h/m² de surface corporelle chez l’homme et 36% cal/h/m² chez la femme.
-Lors de l’activité musculaire basale qui correspond au maintien du tonus et à l’activité musculaire lisse.
-Pendant la digestion avec 10% des calories consommées. Elle dépend essentiellement du type d’alimentation (action dynamique spécifique des aliments) et est plus élevée pour les protéines que les lipides et les glucides.
-Lors des dépenses de travail au quotidien : à ce niveau, notons que le sport entraîne une dépense énergétique importante. Pratiqué régulièrement, il contribue à limiter les excès de stockage graisseux et limite la survenue d’une obésité (Hazard, Perlemuter, 1978).
Les fluctuations physiologiques du poids corporel correspondent (à l’exception des variations de l’hydratation) à des variations des réserves énergétiques, de la masse grasse. Il s’agit d’une homéostasie énergétique plus que pondérale.
Tout se passe comme si les réserves énergétiques corporelles se trouvaient maintenues autour d’une valeur dite de « valeur de consigne » ou « set point » du système par le ponderostat, ou adipostat, qui tend à corriger les écarts en plus ou moins que produisent les circonstances extérieures (Basdevant, 1998).
C’est ainsi qu’un surcroît de dépenses énergétiques (adaptation au froid, activité physique par exemple) tend à être compensé par une augmentation de la prise alimentaire.
Chez l’homme, les dépenses énergétiques, surtout le métabolisme de base, sont peu modulables en dehors des situations extrêmes. C’est donc la prise alimentaire qui assure la part prépondérante de la régulation du bilan énergétique.
Par ailleurs, le niveau d’ajustement des réserves énergétiques, donc du poids, varie d’un individu à un autre. Une partie de ces différences est d’origine génétique : deux individus présentant des caractéristiques de taille et d’environnement identiques peuvent avoir un poids différent alors qu’ils ont les mêmes niveaux d’apports caloriques et de dépenses énergétiques. Aussi, le poids auquel s’ajuste l’individu se modifie souvent au cours de la vie, sous l’influence des variations de l’environnement et de l’âge.
L’activité physique, la disponibilité des aliments et leur nature, les réactions psychologiques, certains médicaments, et de nombreux autres facteurs sont autant d’éléments qui peuvent modifier le niveau auquel le « set point » se trouve fixé. Ainsi, tout en étant en équilibre, un individu pourra être en surcharge pondérale ou obèse à la maturité après avoir été maigre à l’adolescence.
De plus, la composition corporelle est influencée par l’apport et l’utilisation des substrats. On sait que les glucides et les lipides sont les principales sources d’énergies et que la conversion des glucides en lipides est négligeable dans les conditions d’alimentation normale. En conséquence, la stabilité de la composition corporelle implique que l’organisme oxyde un mélange de substrats équivalents, non seulement en quantité mais en qualité, au mélange de micronutriments ingérés. L’orientation des nutriments vers le stockage ou au contraire vers l’oxydation influence la nature et le volume des réserves énergétiques. Notons aussi que la gestion de la réserve lipidique est radicalement différente de celle de la réserve glucidique et que les conséquences qui découlent de l’un ou l’autre des types de réserves sont également différentes (Basdevant, 1998).
Régulation de la prise alimentaire
La fonction physiologique et le sens de la conduite alimentaire ne doivent pas être confondus. L’aliment n’est pas seulement une source de nutriments, mais un objet du monde extérieur que l’organisme va s’approprier. Plusieurs facteurs sont impliqués dans la régulation de la prise alimentaire. Avant de définir les mécanismes régulateurs, il faut préciser certains termes fondamentaux que sont :
-Le besoin : c’est l’état organique correspondant au manque qualitatif et quantitatif de nourriture. L’amaigrissement en est le symptôme majeur.
-La faim : c’est la sensation de l’état de besoin. Les stimuli intéroceptifs la provoquent. L’état de malaise ou même de souffrance qu’elle engendre est supprimé par l’ingestion de nourriture.
-La satiété : perception anticipative de la satisfaction du besoin organique. De manière subjective, c’est une sensation de rassasiement.
-L’appétit : c’est le résultat d’association de stimuli externes et internes expérimentés dans l’acte d’ingestion (goût et dégoût, odeurs et saveurs ; Jacotot et al., 2000).
Le comportement de l’homme devant la nourriture n’est qu’un aspect de son attitude devant le monde avec trois composantes, à savoir : le milieu intérieur de l’homme, le milieu alimentaire constitué par les aliments, le milieu social de l’homme avec un système d’ajustement très complexe à la frontière du physiologique et du psychologique (Craplet et Craplet, 1986).
FACTEURS DE RISQUES DE L’OBESITE
Facteurs socio-démographiques et culturels
En général dans les cultures africaines, un poids élevé et une forte corpulence ont été considérés comme des signes de santé et de prospérité. C’est encore le cas par exemple des femmes qui ont de l’embonpoint, souvent considérées comme attrayantes. Au Bénin par exemple, certaines communautés traditionnelles ont des « huttes d’engraissement » réservées à l’élite des adolescentes pubères et destinées à faire en sorte qu’elles abordent leur vie de femme avec un surplus de graisses périphériques.
Au Sénégal, on parle plutôt de « Diongoma » ou « beauté XL », qui symbolise l’idéal de femme traditionnelle sénégalaise. La « Diongoma » est caractérisée par une chute des reins et des rondeurs avantageuses. Parallèlement à l’élection des miss, le Sénégal élit chaque année sa « Diongama » nationale.
Obésité et âge
De nombreuses recherches ont étudié l’évolution de l’IMC au cours de la vie, et les résultats de ces enquêtes concordent : chez les hommes comme chez les femmes, l’IMC augmente progressivement de 20 ans à 60-65 ans avant de diminuer lentement après cet âge (Rolland-Cachera et al., 1991). Cette évolution de l’IMC au fil des ans semble correspondre directement aux modifications du poids au cours de la vie, qui augmente jusqu’à la soixantaine avant de diminuer ensuite pour 60% des individus (Williamson, 1993).
Obésité et genre
En île-de-France, par exemple, on remarque qu’à l’exception des enfants de moins de 10 ans, la prévalence de l’excès de poids est toujours supérieure chez les hommes. Lorsque les femmes sont touchées, elles sont plus souvent obèses qu’en surpoids. Parmi les individus de 18 ans et plus, l’obésité concerne 10,1% des femmes et 7,9% des hommes (Vincelet, Galli, Grémy, 2003).
Par contre, d’autres études menées dans ce pays, montrent que chez les personnes âgées de 65ans et plus, la prévalence de l’obésité est de 15,5% pour les femmes et de 15,3% pour les hommes (Basdevant, Charles 2003). C’est pour cette classe d’âge que l’obésité est plus fréquente chez les femmes. En revanche pour les hommes, le taux maximal d’obésité (18,5%) est observé pour la tranche d’âge précédente (54-64 ans) (Basdevant, Charles 2003). Par ailleurs, si la prévalence de l’obésité est peu différente entre hommes et femmes âgés, ce n’est pas le cas du surpoids puisque plus de la moitié (51%) des hommes de plus de 65 ans ont un IMC compris entre 25 et 30 kg/m² alors que ce n’est le cas de 34% des femmes de cet âge (Basdevant, Charles 2003). Notons que, pour les deux genres, le surpoids atteint son pourcentage maximal chez les plus de 65 ans et qu’en regroupant surpoids et obésité plus de 66,3% des hommes et 49,5% des femmes de cette classe d’âge ont un IMC supérieur à la valeur « normale » définie par l’OMS
Au Sénégal, les études existantes portent essentiellement sur le genre féminin (de 15 à 49 ans) et montrent qu’une proportion relativement importante de femmes (18%) se situe en deçà du seuil critique de 18,5 kg/m² (i.e. sont atteintes de déficience chronique énergétique). A l’opposé, 22% de femmes ont un IMC élevé (25kg/m² ou plus) et entrent dans la catégorie des surpoids (EDSIV, 2005).
La proportion de femmes qui se situent en deçà de 18,5kg/m² varie de façon importante selon les caractéristiques sociodémographiques (voir tableau). C’est parmi les plus jeunes (15-19 ans) que le niveau de la déficience énergétique chronique est plus élevé (34%). Cette proportion baisse régulièrement avec l’âge : parmi les femmes de 20-24 ans, cette proportion est 18% contre 6% pour les femmes 45 ans et plus. La prévalence de la déficience énergétique chronique est sensiblement la même en milieu rural qu’en milieu urbain (19% contre 18%). Par contre elle présente des variations importantes selon le niveau d’instruction : parmi les femmes de niveau secondaire ou plus, 22% sont maigres contre 16% parmi celles sans instruction. Selon la région, le niveau de déficience énergétique chronique varie d’un minimum de 15% dans la région de Ziguinchor à un maximum de 25% dans la région de Louga et 27% dans la région de Matam (EDSIV, 2005).
Concernant la région de Dakar, le Tableau 1 ci-dessous, issu de l’Enquête de Démographie et de Santé (EDSIV, 2005), montre que, respectivement, 18,8 % et 11,7 % des femmes sont en surpoids et obèses.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES ET REVUE DE LA LITTERATURE
1. L’OBESITE : DEFINITIONS ET PREVALENCE DANS LE MONDE ET AU SENEGAL
1.1. Définitions
1.2. Evolution de la prévalence de l’obésité et de la surcharge pondérale dans le monde et au Sénégal
2. PHYSIOLOGIE DE L’OBESITE
2.1. Physiologie de la régulation pondérale
2.2. Régulation du bilan énergétique
2.3. Régulation de la prise alimentaire
3. FACTEURS DE RISQUES DE L’OBESITE
3.1. Facteurs socio-démographiques et culturels
3.1.1. Obésité et âge
3.1.2. Obésité et genre
3.1.3. Obésité et statut marital
3.1.4. Obésité et migration
3.2. Facteurs socio-économiques
3.3. Facteurs comportementaux
3.3.1. L’alimentation
3.3.2. La sédentarité
3.3.3. L’activité physique
3.3.4. L’arrêt du tabac
3.3.5. La consommation excessive d’alcool
4. PHYSIOPATHOLOGIE DES MALADIES ASSOCIEES
4.1. Le diabète
4.1.1. Définition et prévalence
4.1.2. Les différents types de diabète
4.1.3. Diabète insulino-dépendant
4.1.3.1. Définition
4.1.3.2. Physiopathologie
4.1.3.3. Facteurs de risques
4.1.4. Diabète de type II ou non insulino-dépendant
4.1.4.1. Définition
4.1.4.2. Physiopathologie
4.1.4.3. Facteurs de risques
4.2. L’hypertension artérielle
4.2.1. Définition et prévalence
4.2.3. Particularité des populations d’origine africaine
5. MOYENS DE TRAITEMENT ET DE PREVENTION DE L’OBESITE
5.1. Traitement de l’obésité
5.1.1. Moyens de traitement non médicaux
5.1.1.1. L’exercice physique
5.1.1.2. La diététique
5.1.2. Moyens de traitement médicaux
5.1.2.1. Traitement pharmacologique
5.1.2.2. La psychothérapie
5.1.2.3. Traitement chirurgical
5.2. Prévention de l’obésité
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
1. PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS
1.1. Problématique
1.2. Objectifs spécifiques
2. MATERIEL ET METHODES
2.1. Cadre de l’étude
2.2. Echantillon de population
2.2.1. Population cible
2.2.1.1. Critères d’inclusion et d’exclusion
2.2.1.2. Constitution de l’échantillon de population
2.3. Matériel nécessaire à l’enquête
2.4. Méthodes
2.4.1. Mesures anthropométriques/biologiques et normes retenues pour l’étude
2.4.1.1. Les mesures anthropométriques et biologiques
2.4.1.2. Les normes retenues dans le cadre de l’étude
2.4.2. L’entretien individuel
2.4.2.1. Déroulement de l’enquête
2.4.2.2. Le questionnaire, les informations retenues pour cette étude
2.4.3. Analyse statistique des données
3. RESULTATS
3.1. Caractéristiques sociodémographiques de l’échantillon
3.2. Prévalences de maigreur, poids « normal », surpoids et obésité
3.3. Impact des facteurs sociodémographiques et des modes de vie sur la corpulence
3.3.1. Impact des facteurs sociodémographiques
3.3.1.1. L’impact de l’âge
3.3.1.2. L’impact du genre
3.3.1.3. L’impact du statut marital
3.3.1.4. L’impact du niveau d’instruction
3.3.2. Impact des modes de vie
3.3.2.1. L’impact de l’activité physique
3.3.2.2. L’impact de l’alimentation
3.3.2.3. L’impact de l’organisation familiale
3.4. Impact des migrations sur les problèmes de poids
3.5. Relations entre l’IMC réel et la volonté de gagner, perdre ou maintenir son poids
3.6. Relations entre l’IMC réel et les maladies chroniques
3.6.1. Relations entre IMC et hypertension artérielle
3.6.2. Relations entre IMC et diabète
4. DISCUSSION
4.1. Sur les caractéristiques sociodémographiques de notre échantillon
4.2. Sur la prévalence du surpoids et de l’obésité à Dakar
4.3. Les facteurs de risque
4.3.1. L’impact des facteurs socio-démographiques sur l’IMC
4.3.1.1. L’impact de l’âge
4.3.1.2. L’impact du genre
4.3.1.3. L’impact du statut marital
4.3.1.4. L’impact de l’activité et de l’inactivité professionnelles
4.3.1.5. Résumé sur les facteurs sociodémographiques et leur impact sur les problèmes de poids
4.3.2. Les modes de vie
4.3.2.1. L’activité physique
4.3.2.2. L’alimentation
4.3.2.3. L’organisation familiale
4.3.2.4. Résumé sur les modes de vie et leur impact sur les problèmes de poids
4.3.3. Impact des migrations sur les problèmes de poids
4.3.4. Relations entre l’IMC et la volonté de gagner, perdre ou maintenir son poids
4.3.5. L’impact de l’IMC sur l’HTA et le diabète
4.3.5.1. L’impact de l’IMC sur l’HTA
4.3.5.2. L’impact de l’IMC sur le diabète
4.3.5.3. Résumé concernant l’impact de l’IMC sur les maladies chroniques
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
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