Paramètres de la qualité de l’eau

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Code de l’eau

Le code de l’eau est un ouvrage de plus de 1400 pages qui rassemble la très grande majorité des textes en vigueur dans le domaine de l’eau, l’essentiel de la doctrine universitaire mais aussi administrative avec les circulaires, les instructions et de nombreuses réponses ministérielles sans oublier lesorientations les plus significatives des jurisprudences.
Prenons par exemple dans le cas de MALI, du 04 au 07 mai 1998, s’est tenu à Bamako l’Atelier National de Concertation sur l’Avant-projet de Code de l’Eau. Environ 80 personnes représentant 4 différents départements ministériels au niveau central mais aussi au niveau des directions régionales, les sociétés d’Etat ainsi que différentes structures privées ont participé activement à cet atelier présidé par le Directeur National de l’Hydraulique et de l’Energie. Ce qui fait celui-ci a porté sur la rénovation et l’approfondissement des textes existants dans le domaine de l’eau, élaborés en 1991, sous l’égide du Programme des Nations Unies pour le Développement. Donc, la présentation dans la forme d’un Code de l’Eau permet de rassembler, au sein d’un document unique, tous les éléments législatifs essentiels dont certains étaient éparts. Parmi les principes retenus, la nouvelle législation repose sur la préservation et la gestion globale de l’eau, au double plan de sa protection quantitative et qualitative et de sa valorisation comme ressource économique.
A été posé également le principe fondamental de ladomanialité publique du patrimoine hydrique dans son entier. [Site web14].

Cycle de l’eau

L’eau se déplace constamment d’un point à un autre. Elle change même de forme en cours de route, passant de la phase gazeuse (vapeur) a la phase liquide, de la phase liquide a la phase solide, et de la phase liquide a la phase gazeuse. Le périple sans fin de l’eau suit un cours appelle « cycle hydrologique » ou « cycle de l’eau ».
Une fois à la surface du sol, l’eau provenant des précipitations ou l’eau de fonte peut, soit ruisseler a la surface du sot et gagner des étendues d’eau (lacs et cours d’eau), soit s’infiltrer dans le sol et êt re absorbé par les végétaux ou servir a alimenter les réserves d’eaux souterraines. Elle peut aussi s’évaporer de la surface du sal ou des étendues d’eau, ou être libérée par la transpiration des végétaux et être relâchée dans l’atmosphère, le cum ul de l’évaporation et de la transpiration étant appelée « évapotranspiration » .
II existe trois sortes d’eau selon son origine. Ce sont l’eau de pluie (précipitation), l’eau de surface (rivière, lacs, source, mer…) et l’eau souterraine (aquifère, nappes…).

Eau de pluie

C’est une eau venue de l’atmosphère ou des eaux météorites qu’on pourra appeler aussi « eaux de précipitations ». Elle a la plus ba sse teneur saline et contient seulement les substances dissoutes au cours de sa circulation dans l’atmosphère. De plus, dans l’eau de pluie, on note la présence de I’ammoniaque, du carbone, du nitrate et du nitrite d’ammonium mais en petite quantité qui donne d’un milligramme par litre (1mg11) d’azote combine.
L’eau de pluie constitue la principale source en eau du sot. Elle se trouve sous plusieurs formes pluie, neige, brouillard, précipitent, grêle… Grâce a elle, le sot est alimente en eau et peut jouer son rôle de réservoir tampon pour la végétation. Dans les régions où la nappe souterraine est trop profonde et ou il n’existe pas de cours d’eau, on doit recourir a l’eau atmosphérique. C’est une eau qui ne tombe en goutte des nuages. Elle est très oxygène, pauvre en gaz carbonique et pourrait contenir des traces de nitrites et d’ammoniaque. (I BOYER, 1967)
L’eau de pluie exerce une érosion mécanique en élargissant des fissures et des cavités pre-éxistantes, une érosion chimique favorisant la dissolution de la roche. Alors, elle est légèrement acide et entraîneun appauvrissement du milieu.
Du fait que sa teneur en CO2 dissous, I’eau de pluie est légèrement acide. Au cours de son infiltration dans le sol et le sous-sol, elle se charge en ions et acquiert des propriétés physiques et chimiques qui caractérisent l’eau de la nappe qu’elle forme. [Site web 8]

Eaux de surface

Ce sont des eaux qui se trouvent sur la surface que se soit l’eau douce ou celle de la mer. Les eaux de surface peuvent être r eparties en 2 ensembles:
– les eaux courantes se déplaçant par écoulement sur le sol.
– les eaux non courantes animées de mouvements d’oscillation ou de courants internes  scion la faille et la salinité, on parlera de lacs, de mers ou d’océans. [Site web 4].
Mais dans le cas général, il existe deux grands différents types d’eau de surface : l’eau douce (lacs, rivières, ruissellement) et l’eau salée (mer, océan).
C’est un cours d’eau naturel de moyenne importance ou qui se jette dans un autre cours d’eau. La rivière est un écosystème composé d’un lit irrégulier et de berge boisée, riche en espèces animales et végétales. Grâce aux phénomènes de filtration et d’oxydation, combinés à l’action des organismes (batteries, insectes, plantes…
) vivant dans le milieu aquatique et sur les berges, la rivière assure le maintien de la qualité de son eau et préserve l’équilibre de son écosystème. [Site web 3]
Dans le cycle d’eau, l’eau de rivière et I’eau de fleuve jouent un rôle important car, par exemple, elles s’évaporent de soixante onze mille cent kilomètres cubes (71.100 km3). Donc, cela permet d’avoir une grande quantité de pluie qui va retomber sur le sol, l‘importance de l’eau dans le cycle hydrologique.

Eaux souterraines

Les eaux souterraines sont des eaux qui s’infiltrent dans le sol. Elles traversent les matériaux (roches et sédiments, par exemple) qui constituent le sous-sol. Tôt ou tard, l’eau jaillit dans une source, un cours d’eau, un lac ou des terres humides. Alors elle est évacue vers la surface pour faire partie des eaux de surface.
Une fois dans le sol, l’eau s’infiltre et se déplace dans les matériaux qui composent le sous-sol. Près de la surface, on trouve différents types de roches, dont le granite, le schiste argileux, le grès et le calcaire. Mais, les eaux souterraines sont, en général, d’autant mieux protégées, et, par conséquent, d’autant plus pures qu’elles proviennent des gisements qui sont moins proches des surfaces. [Site web 10].
De ce fait, les eaux souterraines attribuent une qualité avec la circulation de son parcours souterrain court qui sera faiblement minéralisé. Donc, on distingue plusieurs types de qualité des eaux souterraines qui dépendent de leur écoulement sous-sol. A mesure que I’eau coule a travers un aquifère, elle dissout des minéraux contenus dans la roche, tels que calcium, sodium, bicarbonate et chlorure, et la température devient égale a celle des roches. II en résulte que les propriétés chimiques et thermales des eaux souterraines sont souvent très différentes de celles des eaux de surface. [Site web 11].
L a qualité des eaux souterraines est donc en relation avec :
Les caractéristiques physico-chimiques du réservoi (la température, morphologie des pores et milieux poreux, Ia porosité ainsi que la perméabilité des roches traverses) .
les fonctions du réservoir qui sont les conséquences des mécanismes imposes par sa structure :
– capacitive : emmagasinement de l’eau (stockage ou libération).
– d’échange physico-chimique s (interaction permanente entre réservoir/eau souterrain . l’interaction roche/eau): dissolution, précipitation des sels, échange d’ions, associe au concept de la qualité d’eau souterraine).
les modes d’alimentation du bassin hydrogéologique, c’est-à-dire la répartition des précipitations efficaces a la surface du sol de la minéralisation (nature des roches traversées et les minéraux rencontres au cours de ‘infiltration). (FURRY V., 1997).
Comme la plupart de l’eau que nous buvons est d’origine souterraine, il est intéressant de savoir si il est potable ou non dans le milieu qu’elles traversent.
En bordure de mer, l’aquifère peut titre en contact avec l’eau de mer (échange au niveau de biseau sale, contamination de l’eau d’infiltration par les embruns sales). L’eau de la nappe devient aussi plus ou moins saumâtre et n’ est donc pas destinée la consommation humaine à cause de mauvais goût (goût sale).
Dans les terrains cristallins (granitique) et gréseux : les eaux sont douces mais peu minéralisées, ceci indique l’acidité et l’agressivité de la conduite de la source. Dans ce cas, l’eau est destinée à la consommation humaine. Mais il est nécessaire de faire un traitement ou épuration d’eau pour la rendre potable.

Paramètres bactériologiques

Ce sont les germes indicateurs dune pollution fécale (coliformes, streptocoques), certains germes pathogènes (salmonelles, staphylocoques, bactériophages fécaux, entérovirus)et des bactéries Sulfito-réductrices dont leurs présences indiquent une mauvaise filtration. Ces germes sont évalués lors des contrôles analytiques réglementaires, par la recherche de bactéries, principalement des germes témoins de contamination fécale. La présence de ces bactéries dans l’eau peut avoir pour origine une pollution de la ressource, un dysfonctionnement du traitement de potabilisation ou un entretien insuffisant des équipements de distribution. L’effet sur la santé des ces germes (bactériologies) dépend de plusieurs facteurs dont l’état général du consommateur, la virulence des micro-organismes, ainsi que Ia dose ingérée. Les troubles sont principalement des troubles gastro-intestinaux, diarrhées, vomissements. Pour autant, le risque microbiologique ne doit pas être sous-estime.
La limite de qualité à respecter consiste à ne pas contenir de microorganismes pathogènes ni de germes témoins decontamination fécale. [Site web 3]

Facteurs de la variation de la qualité

L’eau se charge des éléments présents dans les milieux qu’elle a parcouru: sels minéraux pris au contact des roches, matières organiques, micro organismes de l’écosystème.
Durant son passage à travers l’atmosphère (eau de pluie), dans le 501 (eaux souterraines) et même en surface (rivières, lacs), I’eau se charge de différents polluants d’origines naturelles et /ou d’origines humaines, qui devraient etre traites ou élimines avant que I’eau ne soit distribuée à la population. Ainsi, Ia qualité varie selon I’origine de I’eau.

L’eau de pluie

Durant son passage à travers le vide, c’est-à-dire dans l’atmosphère, I’eau de pluie se charge de gaz tel que l’oxygène (02), I’azote (N2), l’hydrogène (H) et le gaz carbonique (CO2), c’est-à-dire qu’il y a des échanges entre l’eau et l’atmosphère.

L’eau de surface

Au cours de l’écoulement de l’eau sur la surface, il y a décomposition des débris animaux ou végétaux, les produits de l’érosion des déchets humains, surtout des pesticides, les hydrocarbures, les détergents qui influent sur la qualité de I’eau.
La variation de la qualité dépend aussi de la nature du terrain qu’elle rencontre en surface; dans le cas ou l’eau est en contact des roches calcaires, elle prend les caractères des faciès hydrométriques de ce roche c’est-à-dire la qualité de l’eau devient à celle du calcaire qui se forme par la précipitation des carbonates du calcium à partir du bicarbonate [(CO3)2CaH2]. (JEAN LOUIS, 2006).

L’eau souterraine

La variation de la qualité d’eau souterraine est due au contact de l’eau avec la nature du sol et du sous-sol. L’eau se charge en ions et acquiert des propriétés physiques et chimiques qui caractérisent l’eau de la nappe qu’elle forme. II y a deux (2) facteurs qui influent souvent la variation de Ia quantité d’eau :
Les facteurs naturels ; la nature des roches traversées et des minéraux rencontres au cours de son infiltration ; le temps de contact de l’eau avec les minéraux ainsi que le temps de renouvellement de l’eau de Ia nappe par [‘eau d’ i infiltration.
La pollution qui pourrait être due à l’activité hu maine (les implantations urbaines, Ie développement touristique et les activités industrielles). (JEAN LOUIS, 2006).

Norme de la potabilité de l’eau

L’eau pure est le plus beau cadeau que l’être humai n peut offrir a son semblable. On appelle eau potable, l’eau qui présente toutes les qualités requises pour (‘alimentation humaine. Elle ne doit pas contenir d’organismes parasites ou pathogènes, ni des substances polluantes ou toxiques. De plus elle ne doit pas présenter une coloration ou une turbidité dépassent certaines limites sa minéralisation totale ne doit pas dépasser deux grammes (2g) par litre. Elle ne doit pas aussi avoir ni saveur ni odeur désagréable. Par conséquent, elle doit être limpide, incolore, inodore et de saveur agréable.
L’eau est indispensable aussi pour les animaux et les végétaux. Tout d’abord, on va voir la norme pour l’homme, ensuite, pour les animaux et enfin pour les végétaux.

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Table des matières

ABSTRACT
I. INTTRODUCTION
II. MATERIELS ET METHODES
II.1. MATERIELS
II.2. METHODES
III. RESULTS
III.1. QUELQUES APERCUS SUR LA ZONE D’ETUDE
III.1.1. Délimitation
III.1.2. Historique
III.1.3. Géologie
III.1.4. Climat
III.2. GENERALITES
III.2.1. Définition de l’eau
III.2.2. Code de l’eau
III.2.2. Cycle de l’eau
III.2.2.1. Eau de plus
III.2.2.2. Eau de surface
III.2.2.3. Eaux souterraines
III.2.3. Paramètres de la qualité de l’eau
III.2.3.1. Paramètres physiques
III.2.3.2. Paramètres chimiques
III.2.3.3. Paramètres bactériologiques
III.2.4. Facteurs de la variation de qualité
III.2.4.1. L’eau de pluie
III.2.4.2. L’eau de surface
III.2.4.3. L’eau souterraine
III.2.5. Normes de la potabilité de l’eau
III.2.52.1. Chez l’homme
III.2.52.2. Chez les animaux
III.2.52.3. Chez la plante
III.2.6. Traitements de l’eau
III.2.6.1. Traitement physique de l’eau
III.2.6.2. Traitement chimique de l’eau
III.2.6.3. Traitement bactériologique de l’eau
III.3. RESULTATS D’ANALYSE EN LABORATOIRE
III.3.1. Problème des matériels d’analyse
III.3.2. L’eau d’AMBOROVY
III.2.3. L’eau d’AMBONDRONA
III.2.4. L’eau BELOBAKA
III.2.5. L’eau de croisement BETSAKO
III.2.6. L’eau de la ville de MAHAJANGA
VI. DISCUSSION
V. SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
VI. CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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