Les sciences cognitives sont un ensemble de disciplines scientifiques visant à l’étude et la compréhension des mécanismes de la pensée humaine, animale ou artificielle, et plus généralement de tout système cognitif, c’est-à-dire tout système complexe de traitement de l’information capable d’acquérir, conserver, et transmettre des connaissances. De nature pluridisciplinaire, elles étudient un grand nombre de domaines allant de l’informatique, à la psychologie, en passant par la biologie et les sciences du langage. Les sciences du langage sont l’étude du langage et des langues, qu’elles soient naturelles ou artificielles. Elles regroupent tous les aspects de la linguistique (morphologie, phonologie, prosodie, syntaxe, sémantique, pragmatique) et ses dérivés comme la sociolinguistique, l’ethnolinguistique, l’économie linguistique, etc. ainsi que le T.A.L. (Traitement Automatique du Langage) qui est la partie des sciences du langage qui est en interaction avec l’informatique et l’I.A. (Intelligence Artificielle).
Les domaines de philosophie les plus étudiés en sciences cognitives sont la philosophie du langage, la philosophie de l’esprit, la philosophie de l’action et ses dérivés, et bien entendu la philosophie cognitive. Ces domaines relèvent de manière générale de la philosophie analytique et utilisent régulièrement la logique. Un domaine essentiel est également la partie de la philosophie en rapport avec les sciences, à savoir l’épistémologie/philosophie des sciences, ainsi que l’éthique qui est indispensable à la science.
GENERALITES
SCIENCES COGNITIVES
Les sciences cognitives s’intéressent aux grandes fonctions mentales comme la perception, la mémoire, le raisonnement, le langage, les émotions, la motricité, la communication, etc. Elles ont pour but l’étude conjointe des propriétés formelles et algorithmiques de ces fonctions mentales, des mécanismes psychologiques qui les sous-tendent, et des mécanismes biologiques qui les rendent possibles (des gènes jusqu’aux circuits et aires dans le système nerveux). Elles s’intéressent aussi à leurs équivalents ou précurseurs chez l’animal, à l’influence des variations culturelles sur leur fonctionnement chez l’homme, à leur développement chez le nourisson ou le jeune enfant, à leur altération dans certaines pathologies neurologiques, psychiatriques ou développementales. Elles cherchent plus généralement à saisir les rapports complexes qui se nouent entre les compétences de l’espèce et la culture au sens le plus large .
La communication est l’une des clés de la réussite. Certes, communiquer c’est exprimer ses idées, son avis, définir quelques choses et surtout échanger des informations dans le but d’améliorer son existence, notre environnement physique et social à travers les langages, gestes et expressions en tout genre qui peuvent être imagées, écrites, orales. Le langage humain fait partie de cette communication. Ce langage humain est le plus utilisé sur la planète car dès notre enfance, nous apprenons petit à petit à parler, écrire et maîtriser ce langage afin de pouvoir communiquer avec aisance dans la société. Remarquons que généralement chaque pays a sa propre langue pour se communiquer entre eux donc des traductions sont nécessaires pour que deux langues différentes se comprennent. Le dictionnaire est un bon outil pour perfectionner le niveau d’autrui car tous les vocabulaires, mots, noms, verbes et bien d’autres choses y figurent. L’expression orale est acquise presque par tout le monde et est compréhensible par tout un chacun respectant naturellement des règles de prononciations, d’élaboration de mots divers bien structuré afin d’exprimer quelque chose. Pour ce qui est de l’écrit, la grammaire s’impose. En effet, des normes sont à respecter suivies d’orthographes correctes exigées. La structure d’une phrase doit être établie suivant des règles. Or peu de personnes maîtrisent cet art qui exige travail et persévérance. La numérisation n’est plus chose nouvelle pour nous. Toute chose tend à être développée par la technologie. Chaque domaine est maintenant informatisé afin d’améliorer leurs performances, précisions, facilité d’utilisation ainsi que les sauvegardes des données au format numérique. D’autres alternatives existent aussi comme l’internet qui est un puissant outil incontournable de nos jours.
De ce fait, l’apparition de la technologie mobile vient renforcer la chaîne. Le numérique est presque partout et maintenant cette mobiquité tient de plus en plus de place dans notre vie. Nous devons donc nous habituer dans cette voie qui n’est pas prête de s’arrêter demain. Côté mobile citons Android, iPhone, Windows Mobile, BlackBerry qui sont les plus répandus dans le marché actuel. Mais il existe aussi d’autres systèmes comme Firefox Os, Symbian. Ce mémoire va alors essayer de combiner le langage humain (langue Malagasy) et ses règles grammaticales pour une structure correcte d’une phrase combinée avec la nouvelle technologie mobile pour offrir à chacun un outil efficace, rapide et convivial pour vite maîtriser cette langue qui est notre langue maternelle. Cette application sera une avant première car elle propulsera notre chère langue bien aimée loin devant les autres langues car l’Intelligence Artificielle sera au rendez-vous pour mettre au point sa réalisation avec des traductions en diverses langues offertes par Google TTS (Text To Speech).
LE LANGAGE HUMAIN
Le langage humain se distingue du langage animal par le pouvoir de substituer un organe à un autre, c’est-à-dire la faculté d’articulation ou de supplémentarité. Le langage humain est le moyen le plus utilisé pour communiquer car il peut être exprimé par la voix ou écrit. Dans la majorité du temps, il est oral et respecte des règles strictes pour que l’on soit compris. Ces règles grammaticales sont pratiquées quotidiennement mais seulement 60% de ces normes sont respectées à l’oral. Tandis qu’à l’écrit, on doit suivre ces obligatoirement suivre ces règles. Pour cela avant d’exprimer quelque chose, on devra tout d’abord réfléchir en tête ce qu’on voudrait dire, ensuite organiser et arranger dans nos pensées la façon dont on voudrait exprimer les mots pour être claire devant notre interlocuteur. C’est le cerveau qui est responsable de ce mécanisme que nous verrons par la suite. La bouche est ensuite l’outil pour exprimer le langage oral, souvent accompagnée par des gestes des deux mains.
LE CERVEAU HUMAIN : UN PROCESSEUR BIOLOGIQUE
Le cerveau humain est la machine la plus perfectionnée de tout les temps. En effet, des choses, inventions, peuvent être réalisés avec l’utilisation du cerveau. Des zones sont encore inconnues à la science qui tente de percer son mystère. Comprendre l’organisation du tissu cérébral et sa logique est l’une des questions centrales de la neurobiologie moderne. Or le cerveau humain est la structure vivante la plus complexe que nous connaissons. Cet organe n’est pas homogène et sa complexité s’exprime par la juxtaposition de différents territoires dont les fonctions sont plus ou moins bien spécifiées. Les cellules nerveuses sont nommées neurones et, bien que leur fonctionnement dépende d’un autre type cellulaire (les cellules gliales), tout indique que le neurone est l’unité fonctionnelle à l’origine des différentes fonctions que réalise le système nerveux. Rappelons que le cerveau humain comprend des milliards de neurones (de 1011 à 1012), répartis localement en circuits. Ces derniers correspondent soit aux régions corticales, s’ils sont arrangés en strates parallèles ou en colonnes profondes, soit aux noyaux, s’ils sont regroupés en amas moins structurés. Cependant, régions corticales et noyaux profonds ne constituent pas des entités fonctionnelles indépendantes et communiquent grâce à des connexions multiples établies par des projections d’axones pour former des systèmes organisés sous formes de réseaux. La seconde composante à laquelle ces voies sont connectées est dite centrale : elle est formée par les centres nerveux : chez l’homme, la moelle épinière et à l’encéphale. Situé dans la boîte crânienne, ce dernier comprend le télencéphale avec ses deux hémisphères cérébraux, droit et gauche, se rattachant l’un à l’autre par le corps calleux, en dessous duquel est le diencéphale, puis le tronc cérébral et, dorsalement sur celui-ci, le cervelet.
Philosophique. Le cerveau est l’organe qui perçoit, qui pense, et qui agit. C’est donc lui qui permet de donner un sens à l’existence. Du reste, la suppression de son fonctionnement signifie la mort véritable.
Sociologique. Le cerveau est le chef d’orchestre de l’organisme qu’il gère tout en se gérant lui-même. C’est donc lui qui est responsable de nos comportements, et donc de nos interactions avec les individus qui composent la société. Scientifique. Le cerveau commence à être compris dans son fonctionnement. Nous vivons donc une époque enthousiasmante pour comprendre la genèse de nos facultés intellectuelles et de nos émotions, et donc les comportements moteurs qui en sont l’expression.
Médical. Le cerveau malade commence aussi à être compris, qu’il s’agisse des maladies neurologiques (Alzheimer, Parkinson, sclérose latérale amyotrophique, sclérose en plaques, épilepsie, séquelles de traumatisme de la moelle épinière, etc.) ou psychiatriques (dépression, attaques de panique, schizophrénie, autisme, troubles obsessionnels compulsifs, etc.).
Le cerveau est la partie principale de l’encéphale, qui comprend aussi le cervelet et le tronc cérébral. Protégé par la boîte crânienne, il est composé de deux hémisphères et d’une zone appelée diencéphale. Il ne représente que 2 % du poids du corps, mais les centaines de milliards de cellules qui le composent sont le siège des fonctions intellectuelles et sensitives.
Les neurones communiquent entre eux par signaux électriques, appelés influx nerveux (ou potentiel d’action). Chaque neurone est constitué d’un corps cellulaire, de prolongements appelés dendrites et axones. Ces derniers émettent des connexions avec d’autres neurones par l’intermédiaire de terminaisons, ayant l’aspect de petites vésicules. Ces terminaisons constituent les synapses.
L’influx nerveux se propage le long de l’axone pour terminer son chemin au niveau de la terminaison synaptique. Plus la fréquence de celui-ci est importante, plus le neurone produit des substances chimiques : les neurotransmetteurs (ou neuromédiateurs). Seul l’Homme possède des aires corticales adaptées au langage parlé et à la lecture. Le langage résulte d’un ensemble de tâches effectuées dans des régions différentes du cerveau : l’aire de Wernicke (compréhension des mots) et l’aire de Broca (production des mots) reliées entre elles par un faisceau de fibres. Les troubles du langage sont appelés « aphasie ». Le Pr Laurent Cohen étudie les processus cérébraux qui sous tendent la lecture, en particulier la reconnaissance des lettres et des mots.
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre 1 – GENERALITES
1.1-SCIENCES COGNITIVES
1.2-LE LANGAGE HUMAIN
1.3- LA DIFFERENCE ENTRE UN SIGNE ET UN SIGNAL
1.4- LA DOUBLE ARTICULATION
1.5-LE CERVEAU HUMAIN : UN PROCESSEUR BIOLOGIQUE
1.6-METHODE DE RAISONNEMENT DU CERVEAU
1.7-QUELQUES REGLES DE LANGAGE
1.8-LA LANGUE MALAGASY
1.9-SITUATION DES CHOSES
1.10-LES RESEAUX DE NEURONES ARTIFICIELS
Chapitre 2 – ETAT DE L’ART
INTRODUCTION
2.1-LE PERCEPTRON
2.2-LES RESEAUX MULTICOUCHES
2.3-PRESENTATION DE NOTRE CAS
2.4-TRADUCTION VOCALE AVEC Google TTS (Text To Speech)
Chapitre 3 – IMPLEMENTATION
3.1-PRESENTATION GENERALE DE LA TECHNOLOGIE OBILE
3.2-ANDROID ET SES CAPACITES
AMELIORATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
RESUME
ABSTRACT
