Nouveau curriculum sur la production, le transport et la distribution du courant alternatif pour la classe de troisième

Les façons les plus communes pour fabriquer de l’électricité est de convertir d’autres sources d’énergie, telles que les fossiles (gaz naturel, charbon, pétrole), les rayons du soleil, les chutes d’eau, etc. On ne réalise pas souvent que l’électricité joue un rôle si important dans notre vie quotidienne. On utilise l’énergie électrique par exemple pour charger les accumulateurs des appareils portables (tels que téléphone mobile, lap top,…), pour éclairer les maisons, les bâtiments, pour mettre en marche les photocopieuses, les différentes machines ménagères, les consoles des jeux vidéo… . Il est difficile d’imaginer un monde sans lumière électrique, sans ordinateur ou même sans pouvoir utiliser le téléphone. Il est indéniable que l’électricité nous est indispensable.

L’étude de la production, du transport et de la distribution du courant alternatif figure dans le programme scolaire de la classe de quatrième. Cependant nos lectures des traces écrites des élèves de quelques classes de quatrième révèlent que beaucoup d’enseignants ne traitent pas cette partie du programme pour diverses raisons et en conséquence les élèves ne savent pas comment on achemine et distribue l’électricité depuis les sites de production jusqu’à la maison. Or, il est indiqué dans le curriculum prescrit au collège, parmi les objectifs des Sciences Physiques, que l’élève doit être capable d’interpréter des faits physiques de son environnement naturel et technique et aussi mieux connaître le monde technique qui nous entoure par le biais de l’analyse des réalités et de l’effort pour comprendre et expliquer. Ce dernier objectif n’est donc pas atteint. Et il y a des problèmes aux niveaux des programmes scolaires au collège actuels.

Le curriculum

Définition

Le curriculum détermine l’ensemble des finalités, programmes, emplois du temps, ressources d’apprentissage et d’enseignement (moyens d’enseignement et nouvelles technologies), méthodes pédagogiques, modes d’évaluation.

Plusieurs auteurs ont donné des définitions à ce mot. Selon Légendre (1993), le curriculum est un plan éducatif reflétant les valeurs d’un milieu de référence. Pour Depover et Noël (2005), c’est aussi un plan d’apprentissage qui englobe les contenus, les méthodes, les moyens d’enseignement-apprentissage et les moyens d’évaluations.

Ainsi, on organise le curriculum autour de trois grands piliers, premièrement les contenus à enseigner et les apprentissages, deuxièmement les stratégies pédagogiques et méthodes didactiques et troisièmement les manières d’évaluation.

Les différents niveaux de curriculum

Selon De Landsheere (1992), il y a 3 niveaux de curriculum à savoir : le curriculum formel ou prescrit, le curriculum potentiel et le curriculum réel.

Le curriculum formel
Le curriculum formel ou prescrit ou aussi normé est indiqué par le programme officiel. Il concerne les contenus à enseigner mais aussi les moyens, les méthodes et les outils aboutissant à l’élaboration des activités en classe.

On pense souvent que l’élaboration d’un programme est réservé aux personnels éducatifs, or sa réalisation fait appel à une étroite collaboration entre les politiciens qui savent ce que la société demande ou doit apprendre, les techniciens ou professionnels de la matière concernée qui maitrisent les savoirs savants et les experts en éducation qui à leur tour font la transposition didactique externe.

En général la construction d’un programme scolaire répond souvent à des enjeux politiques et des enjeux didactiques (De Landsheere, 1992).

Le curriculum potentiel
Le curriculum potentiel est exposé dans les ouvrages, revus, matériels didactiques disponibles. Chacun a ses propres interprétations du curriculum prescrit, ainsi le curriculum potentiel évoque les méthodes de concrétisation du curriculum formel. C’est à travers ce curriculum qu’on perçoit la formation didactique. Ainsi, le programme scolaire est diversement interprété. Alors pour éviter la divergence d’interprétations et de concrétisations du programme scolaire, on insiste sur les contrôles des compétences que les apprenants doivent acquérir.

Il y a des établissements où les enseignants (d’une matière, par exemple les enseignants de la physique-chimie) font des organisations en travaillant en groupe en explorant des livres, matériels didactiques, internet et divers didacticiels pour minimiser la divergence d’interprétations.

Curriculum réel
Le curriculum réel ou effectif reflète ce qui se passe réellement en classe pendant le cours et tous ce qui sont inscrits dans les cahiers des apprenants. Il désigne ce qui est réellement enseigné en classe. En classe, un professeur met en pratique les différentes fonctions d’enseignement pour gérer les situations et pour mettre en œuvre le potentiel prescrit. On voit à travers le curriculum réel la différence entre un(e) enseignant(e) ayant dix années d’expérience et un(e) enseignant(e) qui ne possède que deux ans d’expérience.

Transposition didactique

Pour transférer les savoirs dits savants (savoirs des spécialistes du domaine, des experts) ou les savoirs issus de la vie courante (pratiques sociales) en contenus effectifs d’enseignement on fait appel à une transposition didactique (Chevelard 1985, 1991 : « Du savoir savant au savoir enseigné ».) .

Dans la discipline Physique-Chimie, on appelle savoirs savants les théories et lois physiques ou chimiques. Il n’y a pas de savoir sans pratique et il n’y a pas de pratique sans savoir, mais en général les pratiques sociales sont puisées dans les savoirs savants, on ignore parfois ce lien.

Les cinq transformations à suivre dans une transposition didactique

Il y a cinq transformations nécessaires à faire dans une opération de transposition didactique selon Verret (1975): la désynchrétisation, la dépersonnalisation, la programmation, la publicité du savoir et le contrôle des apprentissages.

➤ La désynchrétisation
C’est la façon de délimiter et d’organiser le savoir savant en différents domaines et disciplines distincts. Le domaine du savoir savant est trop vaste alors pour le rendre enseignable il faut mettre en œuvre la désynchrétisation. Prenons un savoir savant, l’astronomie par exemple. Ce savoir est structuré en plusieurs branches qu’on peut apprendre tels que la cosmologie, l’astrophysique, l’astrologie, l’exobiologie, l’astrométrie, la planétologie, …

➤ La dépersonnalisation
L’opération dépersonnalisation désigne la séparation de la personne et du contexte d’élaboration.

➤ La programmation
Dans cette étape, vu qu’on ne peut pas enseigner et apprendre tout le savoir en une séance, on doit le séquencer et le programmer en précisant en quelle classe il doit être transmis et en déterminant les volumes horaires à suivre.

➤ La publicité
Après avoir fini la programmation, le curriculum formel est établi et il faut faire connaître sur quoi porte l’intention d’instruire ; ainsi la publicité du savoir est le stade final d’une transposition didactique externe.

➤ Le contrôle des apprentissages
En classe, le contrôle des acquis est assuré par le biais des évaluations soit sommative, formative ou formatrice. Mais il y a aussi le contrôle des apprentissages réalisé par la société pour détecter si les apprenants, après avoir suivi des formations à l’école, sont capables, dans le cas de la discipline physique-chimie par exemple, d’interpréter les phénomènes physique et chimique, de manipuler les objets et de s’adapter en prenant les précautions nécessaires aux environnements voire les dangers autour d’eux.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE A : REPERE THEORIQUE
I. Le curriculum
I.1. Définition
I.2. Les différents niveaux de curriculum
I.2.1. Le curriculum formel
I.2.2. Le curriculum potentiel
I.2.3. Le curriculum réel
II. Transposition didactique
II.1. Les cinq transformations à suivre dans une transposition didactique
II.2. Les transpositions didactiques externe et interne
III. L’approche curriculaire
PARTIE B : ANALYSE DES CURRICULUMS DE PHYSIQUE : PARTIE ELECTRICITE ET PROPOSITION DE NOUVEAU CURRICULUM
I. Analyse des curriculums de physique : partie électricité
I.1. Problème au niveau des curriculums réels
I.2. Problème au niveau des programmes scolaires actuel
II. Proposition de nouveau curriculum
Proposition de nouveau programme scolaire de la classe de troisième
PARTIE C : MODULES D’APPRENTISSAGE
I. Conception du logiciel
I.1. Support technique
I.2. Organigramme de séquence d’enseignement/apprentissage
II. CONTENUS DU DIDACTICIEL
II.1 Accueil et menu
II.2 Test des prérequis
II.3 Production, transport et distribution du courant alternatif
II.3.1 Rappel sur l’effet Joule
II.3.2 Production du courant alternatif
II.3.3 Transport du courant alternatif
II.3.4 Distribution du courant alternatif
II.3.5 Pylônes
II.3.6 Isolateurs
II.3.7 Qualité de l’électricité
II.4 Evaluations
CONCLUSION

Lire le rapport complet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *