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Généralités sur les variations météorologiques
Le climat est « l’ambiance atmosphérique constituée par la série des états de l’atmosphère au-dessus d’un lieu dans leur succession habituelle »28.Ainsi, la ville de Joal, comme la plupart des villes côtières sénégalaises et ouest-africaines, subit de grandes variations météorologiques qui dépendent de la configuration générale de l’atmosphère de la zone intertropicale.
Le mécanisme de fonctionnement de l’atmosphère est tributaire des centres d’actions permanents des moyennes latitudes, des Hautes Pressions Polaires (HPP) et Tropicales (HPT) ainsi que du dynamisme ou de l’existence des Basses Pressions Intertropicales (BPIT)qui constituent les points de convergence des différents flux autorisant de fortes variations climatiques. Ainsi, comme le souligne SAGNA (1988), la circulation tropicale s’effectue essentiellement des hautes pressions vers les basses pressions intertropicales. Le dynamisme des masses d’air met en jeux les Anticyclones boréaux et austraux avec respectivement l’anticyclone des Açores et de Sainte-Hélène ainsi que la dépression saharienne.
Le mouvement de ses anticyclones laisse apparaître une alternance d’une saison sèche et pluvieuse explicative du mouvement de l’équateur météorologique. Ces dernières sont conditionnées par deux flux d’air principaux. Il s’agit d’un alizé qui est un flux demeurant et évoluant dans l’hémisphère. Ce flux souffle en général pendant la saison sèche d’Octobre à Mai- Juin et est de direction NW et NE. L’alizé est lié à la prédominance de l’anticyclone des Açores. Connue également sous le vocable d’alizé de type I, il est un alizé maritime qui est frais et humide, et dont la circulation continentale lui offre le titre d’Harmattan.
Tandis que la mousson, qui est un flux venant d’un hémisphère, intègre la circulation de l’hémisphère voisin en traversant l’équateur géographique tout en changeant de direction. Elle est le principal responsable des perturbations pluviométriques en Afrique de l’Ouest où la saison des pluies dure de Juin-Juillet à Septembre. Elle est assimilée à l’alizé de type II fortement dépendante de l’anticyclone de Sainte Hélène. Cette dernière favorise la migration de l’équateur météorologique vers le nord. En effet, ces saisons sont dépendantes des changements climatiques qui influent sur les types de perturbations observées.
Par ailleurs, la survenue des précipitations dans la ville de Joal intègre le mécanisme de circulation générale de l’atmosphère tropicale. Ce mécanisme, rappelons-le, s’effectue par un processus selon lequel les masses d’air issues de l’Anticyclone de St Hélène changeant de direction après la traversée de l’équateur géographique observent la survenue des précipitations. Il faut noter que ce processus se traduit d’abord par la formation des nuages, ensuite leur condensation et enfin la tombée de la pluie sous la forme des gouttelettes d’eau dénommées « lignes de grains » (SAGNA, 1988). Ceci se traduit par l’idée de VIERS (1990) qui montre que « pour qu’on passe de la condensation à la précipitation, il faut qu’il y ait ascendance de l’air […]. En effet pour que les fines gouttelettes en suspension dans les nuages puissent tomber malgré le courant d’air ascendant qui existe dans les nuages et l’engendre, il faut qu’elles soient lourdes »29.Dès lors, il convient de se poser la question de savoir comment les précipitations influent-elles sur la question de la gestion des déchets liquides dans la ville de Joal ?
En effet, on devrait s’adonner à une analyse des données climatiques à la fois annuelles et mensuelles allant de 1982 à 2012 (30ans) de la ville de Mbour et de celle de Joal. Pour rappel, Joal ne dispose pas de variables complètes du fait de son caractère de poste pluviométrique dépendant de la station pluviométrique de Mbour. Du reste, la configuration spatiale des deux villes constitue un atout pluviométrique important en ce sens qu’elles se situent sur la continuité de la zone côtière. De ce fait, elles enregistrent pratiquement les mêmes conditions climatiques ainsi que des variables comparables et/ou associables. Cela sous-entend qu’elles semblent partager les autres références climatiques telles que la température, l’évaporation, l’humidité relative ainsi que l’insolation.
Joal, un site à forte pluviosité
La précipitation peut être perçue comme une perturbation atmosphérique dont la résultante constitue la survenue d’averses sous forme de ligne de grains. De ce fait, analyser ces perturbations dans la ville de Joal revient à mesurer les variabilités interannuelles et intermensuelles des précipitations de la station de Mbour et du poste pluviométrique de la ville de Joal. Cette interférence spatio-temporelle des précipitations est d’une grande importance étant donné qu’elle permet de mesurer la quantité d’eau tombée au bout d’un temps record sur une normale pluviométrique de trente ans (30).
Variabilité interannuelle des précipitations de la station de Mbour et du poste de Joal
Les variations interannuelles des précipitations traduisent l’évaluation et/ou la mesure des maximums et des minimums pluviométriques enregistrés au cours de la période de 1982 à 2012 dans la station de Mbour et au poste pluviométrique de Joal.
L’allure générale des courbes pluviométriques des deux stations laisse apparaître une évolution en dents de scie. Cette tendance est révélatrice d’une grande irrégularité pluviométrique. Dès lors, avec une moyenne de 542,52 mm, la station pluviométrique de la ville de Mbour enregistre un minimum de 335,4mm en dessous de la moyenne tout au début de la troisième dizaine de la normale de trente ans. Du reste, cette même station laisse entrevoir un maximum de 864,1mm à la fin de la dernière dizaine plus précisément en 2009 (voir figure 1). Par ailleurs, pour mieux appréhender la variabilité pluviométrique annuelle, il faut en plus de la station de Mbour, observer l’évolution de celle de la ville de Joal.
Variabilités intermensuelles des précipitations de la station de Mbour et du poste de Joal
La variation pluviométrique mensuelle respecte l’évolution des précipitations par mois pour la station de Mbour et le poste pluviométrique Joal tout en faisant référence à la période de 1982 à 2012. Il convient, dans ce sens, de rappeler que le poste pluviométrique de la ville de Joal est dépendant de la station de Mbour. L’étude de cette variation permet d’observer les différences mensuelles des précipitations tout en favorisant la combinaison des perturbations des deux stations en vue d’une analyse multivariée.
Les précipitations moyennes mensuelles de ces stations laissent apparaitre un maximum pluviométrique au mois d’Août avec respectivement 237,18mm pour la station de Mbour et 215,99mm pour le poste de Joal. Avec une durée de 5 mois, la saison des pluies laisse entrevoir des minimums pluviométriques en début d’hivernage Juin et à la fin du mois d’octobre soit 13,62mm et 24, 24mm soit 32,72mm et 41,41mm pour Mbour et Joal consécutivement (voir figure 3). En effet, même si la station de Mbour traduit une légère domination de la pluviométrique au mois d’Aout, le poste de Joal observe, quant à lui, une légère augmentation de cette dernière en début et fin d’hivernage. Ces variations intermensuelles sont la résultante de la mousson issue de l’anticyclone de saint Hélène qui favorise la remontée de l’équateur météorologique favorable à la survenue des précipitations. De ce fait, la saison des pluies correspond à l’avènement des inondations dans la ville de Joal.
Cependant, la saison dite sèche qui est la plus longue car s’allongeant sur sept (7) mois observe des perturbations pluviométriques irrégulières favorisant la survenue de pluies appelées « heug ». Ces dernières sont notées au mois de Janvier avec 2,38mm. Qu’en est- il des autres paramètres pluviométriques explicatifs d’un problème géographique de gestion des déchets liquides ?
Périodisation thermique d’un site presque insulaire
La ville de Joal présente une configuration thermique fortement influencée par sa position côtière. Pour mesurer la variabilité thermique de la ville, il convient de se rapprocher des relevées de la température. Elle est un outil de mesure climatologique permettant de percevoir par degré Celsius (°C) les variations soit journalières ou mensuelles du climat et/ou de l’air ambiant dans un milieu donné. En effet, cette variabilité laisse apparaître une grande irrégularité avec des maximums et des minimums thermiques très différents par rapport à la moyenne, suivant dix (10) années d’observation.
La variation mensuelle des températures laisse entrevoir une certaine irrégularité temporelle. En effet, avec une moyenne de 25,1°C, la ville de Joal avec comme corollaire celle de Mbour observe un régime bimodal des températures préfigurant deux maximums et deux minimums. De ce fait, la température maximale (Tx) principale est enregistrée au mois de Mars avec 36,7°C ; période à partir de laquelle les variations pluviométriques observent une régression hivernale jusqu’au mois de Novembre avec 36,6°C qui correspond à la température maximale secondaire. Cependant, les minimums thermiques des températures (Tn) traduisent également la même configuration mais se positionnant en dessous de la moyenne. Le minimum principal est relevé en Janvier et correspond à 16,1°C. Partant de cette période la tendance évolutive des minimums de température observe une croissance proche de la moyenne surtout pendant l’hivernage de Juin à octobre avant d’atterrir à 17,7°C au mois de décembre constituant le minimum secondaire (figure 4).
La lecture qui ressort de cette évolution thermique des températures s’est soldée par la différence entre la Tx et la Tn qui aboutit aux Ecarts à la moyenne (amplitude thermique). De ce fait, en saison sèche la Tx reste élevée or en saison pluvieuse cette dernière baisse et descend jusque près de la moyenne. Cependant, le fait opposé se produit quand il s’agit des minimums. Ces derniers, étant très faible en saison sèche, montrent une légère croissance en période hivernale. Par conséquent, la résultante de cette situation se traduit par une faiblesse des amplitudes thermiques en hivernage et leur croissance en saison sèche par rapport à la moyenne.
Cette faiblesse des amplitudes thermiques s’explique par la prédominance de l’harmattan en saison sèche qui vient contrecarrer l’évolution de l’alizé maritime. Mais également on note l’augmentation du rayonnement solaire qui frappe directement le sol du fait de la rotation de la terre. Ainsi, les amplitudes thermiques évoluent de 19,9°C en saison sèche pour aboutir entre 8,7 à 10,5°Cen hivernage. Cette régression hivernale des températures s’explique par la rugosité de l’atmosphère caractéristique d’un rayonnement solaire mais dont l’intensité reste enrayer par la présence d’une couverture nuageuse surtout au mois d’Août. En plus de ces facteurs, force est de noter la position géographique du site donnant une ouverture côtière. Si le postulat de base traduit une certaine irrégularité dans l’évolution des températures selon une orientation saisonnière, quelle serait le cadre figuratif de l’évaporation bien entendu des eaux de surface ?
La ville de Joal, un site à faible évaporation d’eau de surface
L’évaporation implique une transformation de l’eau en vapeur d’eau sous l’effet du soleil. Ce processus est révélateur d’un rapport eau de surface/rayonnement solaire. En effet, l’évaporation concerne, ici, celle des eaux de pluie. Elle inspire, dans ce sens, une grande variabilité mensuelle qui est fortement dépendante des différences spatio-temporelles des précipitations qui s’observe sur le milieu. Toujours est-il que la connaissance de la variable évaporation renvoie à une analyse de son évolution mensuelle sur une période de dix (10) ans.
Selon la configuration spatio-temporelle des précipitations par le revers saisonnier, l’évaporation se caractérise par une grande variabilité mensuelle. En effet, cette variabilité s’observe selon que l’on soit en saison sèche ou en saison pluvieuse. La ville de Joal, à l’instar de celle de Mbour, n’offre qu’une seule possibilité d’évaporation normale en saison pluvieuse. Cependant, durant la saison sèche de Novembre à Mai, cette dernière s’avère très élevée variant de 211mm en Janvier à 161mm à novembre ; tout en passant par une phase hivernale allant de Juin à Octobre extrêmement creuse où la quantité d’eau évaporée n’atteint pas 100mm par mois (figure 5).
Ce caractère de l’évaporation semble contradictoire en ce sens que la saison des pluies est perçue comme la période la plus chaude. Dès lors, l’évaporation potentielle reste également faible pendant la saison des pluies du fait de la saturation du milieu en eau. Donc la quantité d’eau tombée est supérieure à l’évaporation potentielle. Néanmoins, cette évaporation élevée en saison sèche dans la ville de Joal explique l’accentuation de la salinisation des terres ayant des impacts directs sur les constructions en dur et la dégradation des ouvrages d’assainissement existant. Cependant, même si la configuration spatio-temporelle donne l’apparence d’une permanence de la chaleur, l’évaporation est entravée par la couverture nuageuse en hivernage d’où l’importance de l’humidité relative.
Une humidité de l’air, un obstacle à l’évaporation des eaux de surface
L’humidité relative traduit la présence d’eau ou de vapeur d’eau dans l’atmosphère. Sa relativité constitue une approximation de la quantité réelle d’eau ou de vapeur d’eau présent dans l’air. En effet, l’humidité relative est une variable climatique se référant à la pluviométrie. Elle permet donc l’évaluation de la quantité d’eau ou de vapeur dans l’atmosphère ou dans le milieu ambiant par rapport à un milieu donné. Son évaluation fait référence à l’étude de son évolution mensuelle sur une fourchette de dix (10) ans sur la base d’une courbe d’évolution.
Evolution géomorphologique et topographique de la ville
La dynamique géomorphologique semble être tributaire de la topographie en ce sens qu’elle se présente comme support des formations superficielles dont la mise en place fait appel aux agents géodynamiques, étant donné que l’on se situe dans un espace qui voit la présence des dynamiques littorales, fluviales et même éolienne de l’érosion. De ce fait, la ville de Joal laisse figurer une faible topographie qui subit fortement l’action de ces dynamiques érosives.
Evolution géomorphologique
La ville de Joal est déterminée par ses limites naturelles laissant entrevoir un espace situé entre le bras de mer Mama Guedj à l’Est et au Sud- est et l’océan atlantique à l’Ouest. Elle présente un caractère laguno- insulaire qui s’allonge sur un cordon littoral d’environ 6km de long et d’une largeur de 600m.
En effet, cet espace appartient au vaste ensemble sédimentaire sénégalo- mauritanien. Il laisse apparaitre des formations superficielles révélatrices des phases de sédimentation à majorité marines au-dessus desquelles s’individualisent des unités topographiques. Ces formations superficielles sont déposées selon un processus érosif lié aux phases de régression et de transgression marine du quaternaire. Dès lors, la configuration spatiale de la ville de Joal traduit l’image d’un espace alluvial qui laisse apparaitre des formations superficielles établies selon un processus morphoclimatique varié.
L’établissement des formations superficielles s’est effectué d’une part par une individualisation d’une flèche sableuse qui domine la zone côtière allant de la pointe de Gaskel près du petit séminaire de Ngazobil au Nord, à la pointe de Finio au sud. Les formations secondaires relèvent d’un processus linéaire de mise en place des vasières établies en fonction du temps et de la variation de la marée. Il s’agit :
D’abord de la vasière à mangrove qui abrite une forêt de palétuvier qui est submergée par les eaux de la lagune de Mama Guedj. C’est la vasière dite « vivante » car traduisant un microclimat particulier explicatif d’une grande biodiversité marine et continentale ;
Ensuite, s’en est suivie une vasière dénudée ou découverte plus ancienne située en arrière-plan de la vasière à mangrove et qui subit, par moment, la submersion de la marée. Par ailleurs, la caractéristique principale de cette typologie de vasière est la salinisation des terres plus connue sous le terme de « Tann »30 ;
Enfin, se révèlent les vasières peu ou pas dénudées du fait de la présence d’une pelouse ou prairie capable de s’adapter à la salinisation. Ce type de vasière se positionne en arrière-plan de la vasière dénudée.
La tendance actuelle qui se dessine dans la ville de Joal est révélatrice d’une évolution des Tann dans des espaces cultivables du fait de la poussée des eaux marines liées à l’augmentation de la pluviométrie ces dernières années, ce qui a pour conséquence de rendre certaines zones impropres à l’agriculture. Ceci est rendu possible grâce à la liaison qui existe entre le bras de mer Mama Guedj et les fleuves de NDièmane d’écoulement nord-sud et de Mbissel de direction est-ouest. Ces derniers observent un point de convergence au niveau du bras de mer Mama Guedj. De ce fait, même si ces formations superficielles constituent une partie intégrante du relief, la configuration spatiale de la topographie laisse figurer des unités qui montrent de faibles dénivellations. Ainsi, au nord se présente la falaise de Ngazobil qui montre une plage soulevée, abritant des dépôts de calcaire. Dès lors, la dynamique géomorphologique s’appuie sur le caractère topographique du site.
La ville de Joal, un espace urbain bâti sur un bas-fond
La configuration géographique de la ville de Joal décrit le profil d’un bas-fond. Il convient de s’intéresser au profil topographique de la ville pour assimiler les zones les plus vulnérables. En effet, la topographie se traduit par une représentation graphique ou cartographique qui aboutisse à la matérialisation des données de terrain de toutes sortes, qu’elles soient naturelles ou humaines. Dans la ville de Joal, ce graphisme est révélateur d’un type de relief dont les dénivellations sont très faibles. Il offre une orientation Nord-Sud où les altitudes diminuent au fur et à mesure que l’on s’achemine vers le centre-ville même si des hauteurs s’individualisent. Ce modèle de terrain donne à la ville de Joal l’image d’un bassin versant ; donc un site amphibie où le ruissellement est faible. Il est, par conséquent, une zone inondable.
La répartition spatiale des services de santé
Etudier la répartition spatiale des services de santé dans la ville de Joal revient à voir comment ces services de santé sont répartis dans l’espace ?
La ville de Joal enregistre un centre de santé, deux postes de santé, un cabinet médical et trois pharmacies (carte 6). En effet, le centre de santé se localise au quartier de Djongue ainsi que la première pharmacie. Le quartier de Santhie accueille le second poste de santé (Elizabeth Diouf) et la pharmacie saint Michel. Enfin dans le quartier de Caritas est construit le nouveau poste de santé, le cabinet médical chez docteur Alphonse ainsi que la troisième pharmacie.
La répartition spatiale des services de santé décrit une homogénéité car selon les normes de l’OMS, pour que la couverture spatiale d’un service de santé soit effective, il doit avoir un Rayon Moyen d’Action (R.M.A) de 5km. Autrement dit, un service de santé doit desservir une population située en un rayon de 5km. De ce fait, formant une flèche d’à peine 6 à 7km de long et d’une largeur de 600m la ville de Joal enregistre 3 services de santé fonctionnels. Par ailleurs, le quartier de Darou Salam est polarisé par le poste de santé d’Elizabeth Diouf de Santhie. Le poste de santé de Caritas polarise les sous-secteurs toutes ces extensions. Enfin le centre de Santé de Djongue, qui couvre la totalité de la ville du fait des multiples services (pédiatrie, radiologie), dessert l’ensemble le noyau originel de Joal (quartiers traditionnels).
La répartition spatiale des centres d’exploitation des ressources halieutiques.
Le système d’exploitation des ressources halieutiques s’observe à travers trois pôles de production et de transformation. Il s’agit d’abord d’un quai de pêche qui constitue le lieu de débarquement des ressources halieutiques, accueillant un arsenal piroguier important (carte 7). Une partie des produits est ventilée dans l’intérieur du pays sous l’appui des camions frigorifiques. Une autre partie des ressources halieutiques subit des transformations artisanales dans les centres de Khelcom (Caritas) et de Tan-ba (Darou Salam). En effet, l’accès à ces zones de transformation fait appel à un réseau de transport charretier. Par ailleurs, autant le quai de pêche que les centres d’exploitation et de transformation des produits halieutiques mobilisent l’écrasante majorité de la population dont la principale activité reste le commerce informel et la transformation des produits halieutiques.
En effet, l’accessibilité géographique des zones d’exploitation est facile en saison sèche mais reste difficile en période hivernale car celle-ci sont situées dans des endroits fortement inondables. Mais le fait marquant, dans l’ensemble, c’est la cohabitation des populations avec ces espaces pollués autant par la fumée que par les odeurs incommodantes pouvant aboutir aux infections respiratoires aigües.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PROBLEMATIQUE
DISCUSSION CONCEPTUELLE
METHODOLOGIEDE RECHERCHE
La synthèse documentaire
D’un référentiel épistémologique de la recherche en géographie
De la gestion spatiale des villes
La ville de Joal, un espace géographique à caractère multiple
D’un cadre législatif et réglementaire de la gestion des déchets liquides
Le travail de terrain
La collecte de données
La concession, une unité de mesure de la gestion des déchets liquides
Le guide d’entretien, un moyen de recueil de la perception
Le traitement des données
Les obstacles méthodologiques
PREMIERE PARTIE : Les facteurs environnementaux, obstacles à l’assainissement liquide dans la ville de Joal
CHAPITRE I : L’environnement physique de la ville de Joal
I-1. La situation géographique de la ville de Joal
I-2. Généralités sur les variations météorologiques..
I-2-1. Joal, un site à forte pluviosité
I-2-1-1. Variabilités interannuelles des précipitations de la station de Mbour et du poste de Joal
I-2-1-2. Variabilités intermensuelles des précipitations de la station de Mbour et du poste de Joal
I-2-2. Périodisation thermique d’un site presque insulaire
I-2-3. La ville de Joal, un site à faible évaporation d’eau de surface
I-2-4. Une humidité de l’air, obstacle à l’évaporation des eaux de surface
I-2-5. La faiblesse du rayonnement solaire, une variante naturelle de la gestion des eaux de surface
I-3. Evolution géomorphologique et topographique de la ville
I-3-1. Evolution géomorphologique
I-3-2. La ville de Joal, un espace urbain bâti sur un bas-fond
I-4. La ville de Joal, un site à forte rétention d’eau
I-5. La ville de Joal, lieu de convergence des écoulements pluviaux
I-5-1. Les eaux de la nappe phréatique
I-1-5-2. Les eaux de surface
CHAPITRE II : Des facteurs anthropiques aux mutations urbaines
II-1. Le processus d’occupation de l’espace
II-2. Dynamique démographique et urbaine de la ville de Joal
II-2-1. Dynamique démographique de la ville de Joal
II-2-1-1. Joal, une ville ethniquement diversifiée.
II-2-2. Dynamique urbaine de la ville de Joal
II-2-2-1. La nature de l’habitat urbain
II-2-2-2. L’occupation des terrains d’habitation
II-2-2-3. Le revenu des concessions de la ville
II-3. Les secteurs d’activités
II-3-1. Multiplication et diversification des activités, variantes des problèmes de gestion de la salubrité urbaine
II-2-3-1. La pêche et la transformation artisanale
II-2-3-2. L’agriculture et l’élevage
II-2-3-3. Le tourisme et l’artisanat
II-2-3-4. Le commerce
II-4. La répartition spatiale des services et équipements .
II-4-1. La répartition spatiale des établissements scolaires
II-4-2. La répartition spatiale des services de santé
II-4-2-1. La répartition spatiale des centres d’exploitation des ressources halieutiques
II-5. Le mode d’approvisionnement en eau des populations
II-6. La question de la gestion des déchets solides
DEUXIEME PARTIE : la gestion des déchets liquides, une question complexe
CHAPITRE I : gestion des eaux usées domestiques
I-1. Généralités sur le système de gestion des eaux usées domestiques et vannes
I-2. Les pratiques populaires, une variante de la production des eaux usées domestiques et vannes
I-2-1. Typologie des déchets liquides domestiques et vannes
I-2-2. Gestion des eaux usées domestiques
I-2-2-1. Système de collecte et d’évacuation des eaux usées domestiques
I-2-2-2-1. Collecte des eaux usées domestiques
I-2-2-1-2. Evacuation des eaux usées domestiques
I-2-2-1-3. Traitement des eaux usées domestiques
I-2-3. Gestion des eaux vannes ou boues de vidange
I-2-3-1. Collecte et évacuation des eaux vannes
I-2-3-1-1. Collecte des eaux vannes ou boues de vidange
I-2-3-1-1-1. Topographie, une variante dans la conception des ouvrages de collecte
I-2-3-1-2. Evacuation des boues de vidange
I-2-3-1-2-1. Le coût du vidange, une composante dans l’accessibilité financière de la gestion des boues de vidange
I-2-3-1-3. Le traitement des eaux vannes
CHAPITRE II: la gestion urbaine des eaux pluviales
II-1. Généralités sur la gestion des eaux pluviales
II-1-1. Le retour de la pluviométrie dans un espace amphibie
II-1-2. Système d’évacuation des eaux pluviales de la ville Joal
TROISIEME PARTIE : Des acteurs aux enjeux de la gestion des déchets liquides dans la ville de Joal
CHAPITRE I : Une gestion participative des acteurs urbains
I-1. Le rôle de l’Etat et de ses services déconcentrés
I-1-1. Le rôle de l’Etat dans la gestion des déchets liquides
I-1-2. La Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES)
I-1-3. La Société des Eaux (SDE)
I-1-4. L’Office Nationale de l’Assainissement du Sénégal (ONAS)
I-2. Le rôle des acteurs locaux dans la gestion des déchets liquides
I-2-1. La commune, coordonnatrice de la politique de la gestion urbaine locale des déchets liquides
I-2-2. Le service d’hygiène, une instance de contrôle de la salubrité urbaine
I-2-3. Les sapeurs-pompiers, principaux acteurs dans la gestion des inondations
I-2-4. Les Organisations Non Gouvernementales et les Organisations communautaires de Base
I-2-5. La société civile, une main forte à l’adaptation aux inondations
I-3. La nécessite d’un cadre stratégique de planification et de concertation des acteurs
CHAPITRE II : De l’étude des enjeux l’assainissement dans la ville de Joal
II-1. Enjeux environnementaux de la gestion des déchets liquides
II-1-1. La nécessité de mise en application d’un cadre normatif et réglementaire de la gestion de l’environnement
II-2. Enjeux sanitaires de la gestion des déchets liquides, une condition d’une prolifération des maladies hydriques
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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