Montant des investissements et couts à l’hectare par variante

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SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Le périmètre de Mandabe est situé dans le Fokontany du Mandabe Chef lieu de Commune de Mandabe elle-même. (cf. Fig. N° 1 et 2 aux pages suivantes).
Il s’étale entre les parallèles 21° 03′ et 21° 05′ de latitude Sud et les méridiens 44° 52′ et 44° 58’ de longitude Est, et est repéré sur la carte FTM, échelle au 1/100 000è feuille G 52 – édition 1987.
La Commune est limitée :
 au Nord par Mahabo et Ankilizato ;
 à l’Est par la Commune rurale de Mandronarivo ;
 au Sud par la Commune rurale de Marerano (District de Beroroha) ;
 à l’Ouest par le District de Manja et la Commune de Befasy (District de Morondava).
Pour accéder à la zone d’étude (à partir de Mahabo), il faut emprunter la RN 35 et bifurquer après 13 kilomètres, au PK 386 (Pont Dabara) pour prendre une piste suffisamment accessible en saison sèche sur une distance de 86 kilomètres. Vu l’état de la piste, elle est pratiquement inaccessible pendant la saison de pluie (mois de Décembre au mois d’Avril). En outre, il y a les différentes rivières à traverser en passage à gué : Maharivo, Ankatsakatsa, Ampandra, …

LIMITES DU PÉRIMÈTRE ET SA SUPERFICIE

Le périmètre de Mandabe est un prolongement de la plaine de Menabe à l’Est, et est limité :
 au Nord par le village de Mandabe
 à l’Est par le Fokontany d’Ampanihy et la piste en terre reliant la Commune de Mandabe à celle de Marerano ;
 au Sud par la rivière de Fandroa ; et
 à l’Ouest par l’ancienne route (RIP) qui relie la Commune de Mandabe au District de Manja ; La délimitation de la superficie lors du premier projet d’aménagement de la plaine de Mandabe en 1964 prévoyait une surface cultivable de 450 hectares qui longe la rive droite de la rivière de Fandroa.
Toutefois, les travaux réalisés n’ont permis que l’irrigation de 300 hectares. (Source : MIARY)

DONNÉES PHYSIQUES

PÉDOLOGIE DES SOLS DU PÉRIMÈTRE

Le processus de formation dominant est l’hydromorphologie bien qu’il existe des sols alluvionnaires. Le périmètre proprement dit est inclus dans une région sous l’influence des sols de la série sédimentaire de Mandabe à Malaimbandy. Presque tous les sols appartiennent à ces hydromorphes de minéraux à gley assez profond.

GÉOMORPHOLOGIE

La plaine de Mandabe étant un prolongement de la plaine de Menabe est limitée par des hauts massifs granitiques de Makay culminant à 637 mètres. Ces massifs se raccordent au niveau de la plaine soit par des colluvions à pentes abruptes et couvertes d’éboulis, soit avec une rupture de pente marquée.
Comme dans toute la région de Menabe, la zone d’étude est constituée de quelques tanety entrecoupés de vallées et parsemés de quelques montagnes de granites. L’altitude moyenne est de 300 m.
Dans la région, on peut distinguer les tanety, reliefs d’altitude subégale environ 300 mètres, et la zone de basses collines qui seraient issues d’un cycle d’érosion postérieur.
Les conséquences pédogénétiques de cette géomorphologie seront :
 la formation des sols ferrallitiques dessaturés plus ou moins remaniés, développés sur les collines, les colluvions et les alluvions latérales ;
 la présence des sols hydromorphes dans les thalwegs, les petites dépressions et les rivières ;

VÉGÉTATION

La zone d’étude est dans l’ensemble une région déboisée. Les quelques tanety sont essentiellement couverts de graminées constituées de kifafa (Aristida) et quelques fois de danga (Hétéropogon contortus) dévastées presque chaque année par les feux de brousse.
Dans les plaines subsistent également quelques reliques forestières lorsqu’elles ne sont pas aménagées en rizières (quelques touffes d’arbres isolés, formés d’arbres fruitiers de genres kinazy et manguier…)
La région est un vaste envahissement d’ensablement. Ceci est dû aux érosions des reliefs environnants et a entraîné la principale cause de l’endommagement du réseau. En effet, les sables envahissent non seulement les canaux d’irrigation mais aussi le lit de la rivière Fandroa et perturbent le sens de l’écoulement.

ETUDES TOPOGRAPHIQUES

Les opérations topographiques ont été réalisées par le bureau d’études MIARY dans le cadre d’un Avant Projet Sommaire (APS). Ces levés aboutissent à l’établissement des plans de masse du réseau et des profils en long et en travers des canaux existants et des nouveaux tracés, pour chaque variante.
Les levés de détail des ouvrages suivants ont également été exécutés :
 ancienne prise sur la rivière Fandroa
 bassin de réception et dessableur ;
 quatre siphons ;
 trois passages supérieurs ;
 six dalots sous piste ;
 neuf chutes.
Tous les plans sont consignés dans la partie pièces dessinées.
Les travaux de reconnaissance au mois d’octobre 2005 ont permis de réactualiser les études des ouvrages.
Cette visite détaillée a dégagé les dégradations des ouvrages ainsi que les aménagements préconisés.

HYDROGRAPHIE

La Commune Rurale de Mandabe est traversée par sept rivières principales : Fandroa, Zama, Ankoririky, Andranobe, Ambararata, Ankonatsy et Loviabe.
En plus, le fleuve Maharivo qui passe dans la zone d’étude au Nord-Ouest prend une place importante dans l’irrigation des rizières.
Dans le cas du périmètre de Mandabe, objet de la présente étude, les ressources en eau sont assurées par les rivières Fandroa et Antanatana. La couverture de ce bassin est constituée d’arbrisseaux, de « kinazy » et une végétation à forte dominance herbeuse.
Le réseau hydrographique est constitué essentiellement par les deux rivières Fandroa et Antanatana, qui se croisent à proximité amont de l’endroit du captage d’eau.

Rivière Fandroa

Fandroa prend sa source dans une colline de 577 mètres d’altitude, à proximité du massif de Makay (637 mètres, point culminant Ankazomanga à 660 mètres). Se joignant avec son affluent en rive droite (l’Ankonatsy avec une pente moyenne de 55m/Km), la Fandroa oblique à l’Ouest, contourne le Fokontany d’Ampanihy à une altitude 300 mètres et rejoint la rivière d’Antanatana avant d’atteindre le village de Mandabe avec une pente très faible de 3m/Km.

Rivière Antanatana

Antanatana prend sa source de la colline de Vohimena à une altitude 459 mètres. Elle descend sur le hameau d’Antanatana d’où son nom, à une pente de 15m/km. Ici, elle s’ajoute à ses trois affluents dont : Ankerika, Ambondrondregeginy et Ankobodrotsy. Après la descente de la falaise, suivant une direction Sud Ouest, elle s’écoule vers l’Ouest avant de rejoindre la Fandroa.

MILIEU HUMAIN

POPULATION

La Commune Rurale de Mandabe toute entière est directement intéressée par le projet. Elle s’étend sur une superficie d’environ 875 Km², pour une surface cultivable de 850 hectares.(Source : Génie Rural Mandabe)
D’après le dernier recensement de l’année 2004, la Commune compte 27 375 habitants dont 65 % sont jeunes, présentant une densité de 31 habitants par kilomètre carré (Source : Commune Juin 2004). Les bases de données disponibles restent les statistiques 2002, marquant une population totale de 24 279 habitants. Comme Mandabe constitue une des récentes terres d’accueil de la région de Menabe, ses habitants présentent ainsi les caractéristiques d’une population de migrants. Notamment, on remarque la présence d’une grande proportion de la population active par rapport à la population totale.
On y rencontre une population cosmopolite à dominance Sakalava de Menabe qui vivent dans les hameaux loin du Chef lieu de la Commune, les Betsileo et les Merina. Viennent après les Antandroy ; les originaires du Sud-Est (Antesaka, Antemoro, Antefasy, Zafisoro, …) comptant également un nombre non négligeable. Et enfin, on remarque l’existence de quelques étrangers (Indopakistanais).
C’est une population très jeune : 20,60 % ont moins de 5 ans et 67,60 % moins de 20 ans. On remarque également que 46,95 % de la population (67,55 % – 20,60 %), soit 11 400 habitants sont encore à l’âge scolaire, c’est-à-dire entre 6 et 20 ans.
Le taux d’alphabétisation est très bas, de l’ordre de 35 %.

ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

Comme la région se situe dans une vaste plaine, presque la totalité des familles de la Commune vivent de l’agriculture, d’où le nombre croissant de migrants depuis 1964. (Source : enquête pendant les travaux de terrain)
La riziculture irriguée constitue la principale activité agricole des paysans et l’importante source de revenu de la population.
Depuis 1964, date de la construction du réseau de Mandabe, la Commune constitue un grenier en paddy des Districts environnants : Manja et Beroroha.
La culture d’arachide est l’essentielle culture sèche. Avant, les produits ont été destinés à l’importation, ce qui explique l’existence de grands bâtiments servant pour le stockage de produits (CRAM…) qui s’éparpillent dans la région et qui restent des « maisons abandonnées » actuellement. Puis vinrent les cultures de manioc et de maïs dont la production s’est limitée à l’autoconsommation.
L’élevage bovin reste encore une activité fondamentale dans la région, malgré les attaques perpétuelles des « Malaso ». Actuellement, l’élevage ne semble plus contemplatif, il est à la fois le fournisseur de fumier pour les cultures sur tanety et assure la reproduction des animaux de trait.

EXPLOITATION AGRICOLE

Dans l’ensemble, pour la mise en valeur agricole, la majorité des paysans sont des propriétaires-exploitants. Cependant, le métayage sous forme de rente agricole ou monétaire existe quelque fois.
Pour leur exploitation, les paysans font encore appel à de la main d’œuvre extérieure.
L’utilisation des charrues et des herses n’est pas encore très pratiquée.
Malgré le dysfonctionnement du réseau de Mandabe depuis 1985, la population arrive à pratiquer annuellement deux cultures :
 culture de contre saison : vary asotry (vary aloha) : juillet à novembre, où la superficie exploitée ne dépasse pas 80 hectares parmi les 600 hectares irrigables ; à partir de plusieurs prises sauvages traditionnelles sur la rivière Fandroa ;
 culture saisonnière (pluvieuse) : vary asara : décembre à juin, la riziculture pluviale atteint 120 hectares.
En dehors du périmètre, les potentiels agricoles de culture sur Tanety (spéculative et vivrière) restent sont faibles. Parmi les cultures pratiquées, on peut noter l’importance des cultures d’arachide et de manioc.
D’après les enquêtes réalisées au moment de la reconnaissance, les superficies moyennes cultivées sur Tanety sont actuellement de :
– arachide : 575 hectares
– manioc : 125 hectares

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Table des matières

Introduction
Chapitre I. Présentation générale de la zone
I.1. Localisation du périmètre
I.1.1. Situation administrative
I.1.2. Situation géographique
I.1.3. Limites du périmètre et sa superficie
I.2. Données physiques
I.2.1. Pédologie des sols du périmètre
I.2.2. Géomorphologie
I.2.3. Végétation
I.2.4. Etudes topographiques
I.2.5. Hydrographie
I.3. Milieu humain
I.3.1. Population
I.3.2. Activités économiques
I.3.3. Exploitation agricole
Chapitre II. Données de base techniques
II.1. Etudes pluviométriques
II.1.1. Pluviométries moyennes mensuelles :
II.1.2. Pluviométrie de différentes fréquences:
II.1.3. Pluviométrie maximale journalière :
II.2. Etudes du bassin versant
II.2.1. Délimitation du bassin versant
II.2.2. Plus long cheminement hydraulique
II.2.3. Temps de concentration
II.2.4. Pente moyenne du bassin versant
II.3. Estimation des apports
II.3.1. Méthode CTGREF :
II.3.2. Méthode de station de référence
II.3.3. Synthèse
II.4. Estimation du debit de crues
II.4.1. Méthode de Louis DURET
II.4.2. Méthode « FLEUVES ET RIVIERES DE MADAGASCAR »
II.4.3. Synthèse
II.5. Calcul des besoins en eau
II.5.1. Besoins en eau des plantes
II.5.2. Besoin en eau de la pratique culturale
II.5.3. Besoin net
II.5.4. Besoin total brut :
II.5.5. Débit fictif continu
II.5.6. Adéquation Ressources – Besoins
II.6. Débits de dimensionnement
II.6.1. Débit de pointe Qp
II.6.2. Débit d’équipement : qe
II.6.3. Débit nominal : Qn
Chapitre III. Diagnostics de la situation actuelle
III.1. Historique du perimetre
III.2. Etat actuel des infrastructures hydroagricoles
III.2.1. Ouvrage de captage (prise au fil de l’eau sur la rivière Fandroa)
III.2.2. Réseau d’irrigation
III.3. Principe actuel de gestion de l’eau :
Chapitre IV. Projet de réhabilitation
IV.1. Principe d’aménagement
IV.2. Description de l’aménagement
IV.3. Amélioration de la gestion de l’eau
IV.4. Extension des supérficies irriguées
IV.5. Dimensionnement
IV.5.1. Ouvrage de captage
IV.5.2. Réseau d’irrigation
IV.6. Définition des différentes variantes
IV.6.1. Variante 1
IV.6.2. Variante 2
Chapitre V. Etude d’impact environnemental
V.1. Mise en contexte du projet
V.1.1. Cadre juridique :
V.1.2. Présentation du promoteur
V.1.3. Contexte et justification du projet
V.2. Description du projet
V.2.1. Description technique du projet
V.2.2. Ressources utilisées
V.3. Description du milieu récepteur
V.3.1. Délimitation de la zone d’étude
V.3.2. Description des composantes du milieu récepteur les plus pertinentes
V.4. Analyse des impacts
V.4.1. Identification des impacts potentiels
V.4.2. Evaluation de l’importance des impacts
V.5. Mesures d’atténuation des impacts du projet
V.6. Plan de gestion environnementale du projet (PGEP)
V.7. Appuis techniques aux bénéficiaires :
V.8. Conclusion partielle
Chapitre VI. Etude de rentabilité du projet
VI.1. Coût des investissements des différentes variantes
VI.1.1. Prix unitaires
VI.1.2. Coûts unitaires des différents ouvrages
VI.1.3. Coûts par variante des travaux
VI.1.4. Montant des investissements et couts à l’hectare par variante
VI.2. Faisabilité des différentes variantes
VI.2.1. Méthode de mesure de la faisabilité des différentes variantes
VI.2.2. Calcul de la rentabilité
VI.2.3. Calcul de faisabilité
VI.3. Division en tranche ferme et tranche conditionnelle du projet
VI.3.1. Tranche ferme
VI.3.2. Tranche conditionnelle
Conclusion
Bibliographie
Annexes
ESPA

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