L’infection à VIH et le SIDA en zone tropicale 

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Prévention de l’infection à VIH

Prévention de la transmission sexuelle
Elle est la plus importante, mais aussi la plus difficile à mettre en œuvre. Le préalable à toute campagne d’information et de prévention est la prise de conscience par la population de la réalité de l’épidémie et de sa durabilité. Afin d’éviter que le SIDA ne devienne une nouvelle lèpre avec l’exclusion sociale des malades ou des porteurs sains, il est nécessaire d’expliquer que le virus n’est pas transmissible par des contacts autres que sexuels. Théoriquement simple, cette prévention repose sur l’utilisation du préservatif. Mais le préservatif est un produit nouveau et aussi mal accepté en zone tropicale qu’ailleurs. De plus il est actuellement peu accessible financièrement et son usage régulier ne peut être le fait de la majorité.
La lutte contre le SIDA ne saurait donc se fonder exclusivement sur la promotion et l’utilisation du préservatif. Le deuxième message à diffuser est celui de la diminution du nombre de partenaires sexuels. Ce message doit encourager la fidélité vis-à-vis des partenaires sexuels habituels.
La stratégie considérée comme efficace consiste à promouvoir la notion de cercle au sein duquel se trouvent les partenaires sexuels habituels et dont aucun ne doit sortir sinon en utilisant le préservatif. Cette stratégie doit permettre d’éviter l’importation du virus au sein d’un « cercle » sain, et la dissémination du virus par les membres d’un « cercle » infecté.
Prévention de la transmission sanguine
Le contrôle sérologique systématique des dons de sang, l’inactivation virale des concentrés de facteurs de coagulation par solvants détergents limitent actuellement le risque transfusionnel aux seuls dons effectués par des sujets infectés.
Conseiller aux toxicomanes l’utilisation d’aiguilles et seringues à usage unique ou au moins non partagées.
Recommander aux sujets reconnus infectés d’en informer médecins, chirurgiens, dentistes, acupuncteurs, infirmières pouvant être en contact avec leur sang.
c) Autres mesures de préventions Déconseiller les grossesses chez les patientes séropositives. Pour le personnel de soins et de laboratoire :
– contrôle sérologique des donneurs de sang, spermes, organes,
– désinfections des instruments ou appareils par stérilisation (autoclave) ou par agents chimiques(alcool de concentration supérieure à 20%,eau de javel fraîche à 2,5% ),
– port de gants et blouses.
L’EVALUATION STRATEGIQUE
Types d’évaluation
On peut distinguer: (figure n°2)
– l’évaluation des politiques
– l’évaluation stratégique
– l’évaluation tactique
– l’évaluation opérationnelle
Chacune de ces évaluations correspond à un niveau particulier de la démarche de la planification et de la programmation.
Par rapport à la place de l’évaluation dans le processus de planification, il faut rappeler la circularité du processus de planification (figure n°3)
Le concept de l’évaluation stratégique
Objectif
L’évaluation stratégique vise à apprécier l’adéquation entre le programme et les problèmes à résoudre. En d’autres termes, il s’agit de juger de la pertinence des objectifs du programme en regard des problèmes qui affectent la population en question. Elle déborde donc les éléments internes du programme pour se situer soit aux étapes préalables à la programmation , au début du processus de planification, soit à la fin du processus, au niveau de l’impact (figure n°2), les questions posées par ce type d’évaluation sont :
– Les objectifs du programme correspondent-ils aux problèmes définis et aux priorités telles qu’établies pour la population ?
– Quelle peut être la contribution du programme à la solution des problèmes identifiés ?

L’évaluation « ex ante » et l’évaluation « ex post »

– L’évaluation« ex ante » oupré décision correspondàl’évaluationde la pertinence théorique.
– L’évaluation « ex post » ou post décision correspondàl’évaluationde la pertinence réelle ou empirique.
Dans le premier cas, on fait appel à différentes sources : études, documents, témoignages pour juger de la pertinence du programme proposé.
Dans le deuxième cas, l’évaluation porte sur le programme tel qu’implanté ; les résultats obtenus permettent alors de répondre à la question de pertinence réelle. Tel que montrée à la figure n°4, la pertinence réelle prend en considération tous les effets du programme, résultats et conséquences. Elle s’alimente pour ainsi dire, à l’évaluation des résultats et à l’évaluation d’impact, en les inscrivant dans un contexte de pertinence par rapport au contexte plus large dans lequel les problèmes de santé sont posés et les priorités établies. Il y a donc un lien étroit entre l’évaluation d’impact et l’évaluation de la pertinence réelle. De plus, tel que le montre lafigure n°4, l’évaluationde la pertinence réelle et de la pertinence théorique sont les deux composantes de l’ évaluation stratégique. Entre l’évaluation stratégique et l’évaluation de politique, il n’y a qu’une distinction de niveau, de la même façon qu’entre un programme et une politique. L’évaluation stratégique tend à être plus spécifique et généralement liée à un contexte organisationnel précis, alors que l’évaluation politique est plus globale, se contentant d’apprécier la direction dans laquelle les choses ont changé.
Evaluation administrative 
L’ évaluation administrative se situe dans le processus de prise de décision. Elle consiste essentiellement en la formation d’un jugement sur un aspect du programme à partir de normes définies de façon normative ou empirique.
Le but de l’évaluation administrative est la rétroaction et l’ajustement des éléments du programme. Cette rétroaction s’opère de deux façons : sur les ressources, par la régulation, et sur les activités par le contrôle. (Figure n°5)
On oppose à ce type d’évaluation la recherche évaluative, qui consiste à déterminer la relation entre les résultats observés et les activités et ressources déployées. Les buts de la recherche évaluative sont :
• de déterminer l’effet des programmes ;
• d’établir la validité des normes qui serviront à l’évaluation administrative ;
• d’expliquer les conditions de réussite ou d’échec d’un programme.
ETUDE DE LA STRATEGIE DES PRESERVATIFS
CADRE D’ETUDE
L’étude a été réalisée au Centre de Santé SISAL, bâtiment 342, cité des 67 hectares sud, Antananarivo Renivohitra (Figure n°6).
Présentation
Le Centre de Santé SISAL est une Formation Sanitaire de base de type urbain. Il est sous la responsabilité de l’organisation non gouvernementale (ONG) « Sambatra Izay Salama » ou SISAL. Le centre de santé occupe le rez-de-chaussée et le premier étage du bâtiment n°342 des 67 Hectares Sud (Figure n°7).
Au rez-de-chaussée se trouvent :
– la réception,
– le secrétariat,
– la salle d’attente,
– la salle de soins,
– le magasin et la pharmacie, Au premier étage se trouvent :
– le bureau du coordonnateur,
– un bureau de consultation n°1,
– un bureau de consultation n°2,
METHODOLOGIE
Méthode d’étude 
L’étude, effectuée au Centre de Santé SISAL au cours de l’année 2001, utilise les méthodes de l’évaluation administrative ( Figure n°8)
Cette méthode met en exercice trois situations :
– la situation actuelle,
– la situation visée,
– la situation requise pour atteindre l’objectif.
La méthode d’étude est complétée par les techniques de l’épidémiologie descriptive

Paramètres d’étude

Les paramètres d’étude sont :
– programme et stratégies des préservatifs 2001,
– situation des activités d’Information Education Communication (IEC),
– situation des activités de consultation IST/SIDA,
– situation des utilisateurs réguliers du centre SISAL,
– situation de la distribution gratuite de préservatifs,
– situation de la vente des préservatifs,
– situation récapitulée (vente et distribution gratuite),
– nombre des bénéficiaires,
– situation le la stratégie des préservatifs.

RESULTATS

Les résultats de l’étude sont donnés par paramètres d’étude.
Programme et stratégies des préservatifs 2001
Le Centre de Santé SISAL mène un programme de lutte contre le SIDA. Pour l’année 2001, le programme a visé d’atteindre, par le biais des stratégies adoptées, au moins 20000 personnes des groupes cibles et 200000 préservatifs distribués.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela clepfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION 
PREMIERE PARTIE GENERALITES SUR LE SIDA ET EVALUATION STRATEGIQUE
1 Le SIDA
1.1 L’infection à VIH et le SIDA en zone tropicale
1.1.1 Historique
1.1.2 Aspects fondamentaux
1.1.3 Epidémiologie
1.1.4 Aspects cliniques
1.1.5 Prévention de l’infection à VIH
2 L’EVALUATION STRATEGIQUE
2.1 Type d’évaluation
2.2 Le concept de l’évaluation stratégique
2.2.1 Objectif
2.2.2 L’évaluation Ex-ant et l’évaluation Ex-post
2.2.3 Evaluation administrative
DEUXIEME PARTIE ETUDE DE LA STRATEGIE DES PRESERVATIFS
1 CADRE D’ETUDE
1.1 Présentation
1.2 Personnel
2 METHODOLOGIE
2.1 Méthode d’étude
2.2 Paramètres d’étude
3 RESULTATS
3.1 Programme et stratégies des préservatif 2001
3.2 Situation des activités d’IEC
3.3 Consultations
3.4 Situation du programme par rapport au nombre de gens qui fréquentent effectivement le centre SISAL
3.5 Situation de la distribution des préservatifs
3.6 Situation de la vente de préservatifs
3.7 Récapitulation
3.8 Les bénéficiaires
3.9 Stratégie des préservatifs
TROISIEME PARTIE COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
1 COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
1.1 Méthode d’étude
1.2 Les résultats de l’étude
1.2.1 Stratégies des préservatifs
1.2.2 Les activités d’IEC
1.2.3 Les consultations et soins
1.2.4 Les utilisateurs réguliers du programme
1.2.5 Distribution gratuite de préservatifs
1.2.6 Vente de préservatifs
2 SUGGESTIONS
2.1 Eléments d’amélioration stratégique
2.1.1 Nouvelle tarification des préservatifs
2.1.2 Développement des associations pour la lutte contre le SIDA
2.1.3 Nouvelle tarification des consultations et des soins
CONCLUSION

Télécharger le rapport complet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *