Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
La fonction endocrine :
La sécrétion :
Il s’agit d’une échographie scrotale qui n’est pas systématique, mais c’est l’examen d’imagerie de choix dans ce domaine, et po uvant être complété par une échographie doppler couleur. Les deux testicules sont examinés successivement, et comparativement et le patient est placé en décubitus dorsal et maintient l’extrémité de son pénis vers l’ombilic.
biopsie testiculaire :
Au plan diagnostique, l’indication de la biopsie testiculaire doit surtout être réservée pour les cas d’azoospermies à volume testiculaire normal ou peu diminué, pour distinguer une azoospermie excrétoire (par obstacle) d’un blocage de la maturation ou d’une disparition plus ou moins complète de la lignée germinale (azoospermie sécrétoire).
Au plan thérapeutique, les indications sont plus larges car cet examen permet d’évaluer le capital et la qualité des spermatozoïdes en vue d’une microinjection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI) quelle que soit l’étiologie de l’infertilité (3).
Une radiographie du crâne en incidence de face :
Elle peut mettre en évidence des anomalies infracliniques, des microcalcifications, ou des signes indirects de tumeur au niveau de la selle turcique.
IRM :
L’IRM cérébrale avec l’analyse de la région hypothal mo-hypophysaire, des bulbes et sillons olfactifs permet d’analyser précisément la morphologie de l’axe hypothalamo-hypophysaire, de visualiser les bulbes olfactifs et ainsi d’étoffer le bilan étiologique (20).
Ainsi, devant un hypogonadisme masculin, on se doit de procéder à une première étape d’investigation biologique qui se limitera au dosage de T, de FSH, LH.
GROUPE 1A : Symptômes et signes évocateurs du déficit en androgènes chez l’homme :
· Développement sexuel incomplet, eunuchoidisme, aspermie
· Baisse de la libido et de l’activité sexuelle
· Diminution d’une érection spontanée
· Gène au niveau des seins, gynécomastie
· Diminution des poils pubiens et axillaires, diminution de la fréquence de rasage
· Testicule de très petite taille ou devenu petit (<5ml)
· Infertilité, oligospermie ou azoospermie
· Perte de poids, traumatisme et fracture légers, déminéralisation osseuse
· Diminution de la masse et force musculaire
· Bouffée de chaleur et sueurs
GROUPE1B : autres signes et symptômes du déficit androgéniques mais moins spécifique que le groupe 1A
· Diminution de l’énergie, de l’initiative, de l’agressivité, de la motivation et de la confiance en-soi
· Sensation de tristesse, humeur dépressive, dysthymie
· Difficulté de concentration et trouble de la mémoire
· Trouble du sommeil, somnolence
• Anémie modéré (normochrome, normoçytaire)
· Augmentation de la masse graisseuse et de l’IMC (indice de masse corporelle)
· Diminution de la performance physique et intellectuelle
Notons que chez l’homme âgé, les signes sont peu spécifiques et donc y penser devant une asthénie psychique, physique et sexuelle. Mais des séries de questionnaires ADAM (cf. annexe) androgen deficiency in aging male ont aussi été proposées.
· devant un trouble visuel, des céphalées, des antécédents d’irradiations de la selle turcique, penser à des tumeurs au niveau d e la région pituitaire
· devant un trouble de la mémoire chez un sujet âgé,penser à la maladie d’Alzheimer,
· devant des malaises, fatigue et pertes de poids, penser plutôt à un hypopituitarisme.
Le taux de FSH et LH élevés
Le taux de testostéronémie bas ou dans les limitesde la normale.
Voici les étiologies proprement dites :
Elle est l’anomalie des chromosomes sexuels la plus fréquente. Ce syndrome constitue une étiologie importante d’hypogonadisme mais aucun chiffre réel qui atteste cette importance n’a été publié, toutefois, de nombreux auteurs s’accordent à le dire (23).
Son diagnostic est porté à l’aide d’une étude cytogénétique, par la présence du chromosome X surnuméraire. Ainsi, l’individu a comme caryotype 47XXY dans 90% des cas, les 10% des cas peuvent être des mosaïques tels que 46XY/47XXY, 46XX/47XXY) ou des surcharges chromosomiques 48XXYY, 48XXXY, 49XXXXY, 49XXXYY.
Sa prévalence varie selon les différentes études, aism en général, environ 0,2% des nouveau-nés masculin porte un chromosome supplémentaire (10) et touche environ 1 homme sur 600 (23).
Il se révèle à la puberté devant un trouble de la uberté,p ou lors d’un examen systématique, ou encore lors d’un bilan de stérilité plus tard.
Après la puberté, le tableau clinique est évocateur.Il associe un morphotype qui comporte tout d’abord une macroskélie, où le rapport entre la taille et la distance pubis-sol est < 2, le diamètre bitrochantérien est large,et la taille est sensiblement supérieure à la population témoin, mais le poids et l’IMC sont plus faibles. Ensuite, la pilosité pubienne est à P4 de Tanner, le rasage hebdomadaire est <2 mais près de la moitié ne se rase jamais. En somme, l’aspect est longiligne avec un faible développement de la musculature, associé à visage glabre et fermé. Enfin, un impuberisme total, infantilisme génital et une grande taille peuvent aussi être observés mais très rarement.
Les organes génitaux montrent une micro-orchidie, des testicules petits (< 2.5cm), fermes, et insensibles à cause d’un phénomène de fibroses au niveau des tubes séminifères, une cryptorchidie uni ou bilatérale dans 10% des cas ; une varicocèle est parfois objectivée. La verge, l’épididyme et el scrotum sont les plus souvent normaux.
La gynécomastie est présente dans 50% des cas.
Un trouble psychique y est aussi vu, à l’origine de difficulté sociale et scolaire. Biologiquement, le testostérone est normal ou légèrement diminué, le gonadotrophines sont franchement élevées, surtout ourp la FSH en raison de l’altération de la spermatogénèse, et elle est plus modérée pourla LH car la fonction Leidigienne peut être longtemps conservée. L’inhibine B diminuée ou indétectable, la réponse à une stimulation à la GnRH est toujours conservée, et la prolactine de base est modestement élevée. Environ 20% des sujets sont azoospermes (2) (23).
b) La myopathie dystonique (de Steinert) :
La myopathie dystonique est une maladie familiale, de transmission autosomique dominante, caractérisée par une cataracte, une faiblesse musculaire et dans 80 % des cas un hypogonadisme d’origine testiculaire, de degré variable mais d’apparition en générale vers la quarantaine, et donc le patient pourrait avoir des enfants, mais avec des risques de mortalité. La biopsie testiculaire révèle un spectre allant de la sclérose tubulaire complète à des altérations discrète de la spermatogenèse.
Le tableau clinique comporte une petite taille, un cou palmé, un faciès dysmorphique et un cubitus valgus. Des anomalies cardiaques du cœur droit sont fréquentes. Si certains sujets sont fertiles, avec des testicules normaux, la plupart des sujets ont de petits testicules, cryptorchidies à 60 à 69% avec des degr és variables d’hypogonadisme, et des retards pubertaires (24).
– Les testicules féminisants :
Ici le phénotype est féminin mais le vagin n’existe pas ; les récepteurs des testostérones sont infonctionnels ou absents, d’ailleurs l’administration de testostérone ne sert à rien (21).
– Le syndrome de Reifenstein :
Dans ce syndrîî ome, le phénotype est masculin mais présente un pseudohermaphrodisme. Les taux de FSH, LH et de T sont abaissés mais le patient peut répondre à une dose élevée de testostérone et d’estradiol.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE:RAPPEL THEORIQUE
I. QUELQUES DEFINITIONS :
I.1. Puberté :
I.2. Libido :
II. TESTICULE :
II.1. Physiologie de la fonction testiculaire
II.2. Exploration de la fonction testiculaire :
II.2.1. Exploration clinique :
II.2.2. Explorations complémentaires :
III. L’HYPOGONADISME MASCULIN
III.1. Définition :
III.2. Diagnostic positif :
III.3. Diagnostic différentiel :
III.4. Diagnostic étiologique :
III.5. Traitement :
III.6. Evolution et complication
DEUXIEME PARTIE: OBSERVATION MEDICALE
Méthodologie
OBSERVATION MEDICALE
I. ETAT CIVIL:
II. HISTOIRE DE LA MALADIE :
III. LES ANTECEDENTS:
IV. EXAMEN PHYSIQUE
V. EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
VI. TRAITEMENT :
VII. EVOLUTION :
TROISIEME PARTIE: COMMENTAIRES ET DISCUSSION
I. COMMENTAIRE EPIDEMIOLOGIQUE :
I.1. La prévalence :
I.2. L’âge :
I.3. La profession :
II. COMMENTAIRE DE L’INTERROGATOIRE:
II.1. La circonstance de découverte :
II.2. Les antécédents médicaux et chirurgicaux :
III. COMMENTAIRE DE LA CLINIQUE :
III.1. Les signes généraux :
III.2. Les signes fonctionnels :
III.3. l’examen physique :
IV. COMMENTAIRE DES EXAMENS PARACLINIQUES ET DISCUSSION DIAGNOSTIQUE :
V. COMMENTAIRE THERAPEUTIQUE :
SUGGESTIONS
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet
