Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études PROJET DE CREATION D’UNE UNITE DE DECORTIQUERIE DANS LA COMMUNE RURALE DE SADABE en PDF
Présentation du projet
Etant donné qu’il s’agit d’un projet de création et d’exploitation d’une unité de décortiquerie, des informations sur le riz nous seraient donc indispensables pour mieux appréhender et situer notre étude.
_Situation actuelle de la filière riz à Madagascar
D’après le recensement effectué en 2004, Madagascar compte actuellement environ 17 145 000 habitants avec un taux de croissance de 2,8% par an. Sachant que le riz reste la base alimentaire de la population, voici comment se présente ce produit actuellement : Estimation de la production locale :
– Surface rizicole totale : 1 250 000 hectares
– Rendement économique estimé à 2,4 tonnes de paddy par hectare
– Production totale : 3 000 000 tonnes de paddy desquelles on peut obtenir 2100000 tonnes de riz (transformation de paddys en riz 70%).
Cette production n’arrive plus actuellement à satisfaire le besoin de la population d’où le recours à l’importation. En effet, un manque en riz d’environ 400 000 tonnes reste actuellement à combler pour rééquilibrer l’offre et la demande en riz du pays, d’où la pénurie ressentie récemment dans le pays.
_Présentation de la conjoncture 2004
Cadre général :
L’année 2004 s’est avérée difficile pour la filière rizicole. Des évènements tels que le passage de deux cyclones (ELITA et GAFILO), la dépréciation monétaire survenant cette année ont créé des circonstances particulières pour la filière, notamment une nette diminution des importations et une augmentation rapides des prix au niveau des producteurs et consommateurs.
Les faits constatés :
– Forte augmentation du prix du paddy au niveau des producteurs atteignant 360 MGA le kilo..
– Forte augmentation du prix du riz blanc au niveau du consommateur, actuellement de 800MGA le Kg.
Causes :
– Des cours internationaux du riz ont sensiblement augmenté.
– Dévaluation du MGA
– Réaction des opérateurs économiques à la dévaluation .
– Augmentation des prix des carburants et des coûts de transport.
– Forte réduction des importations au premier semestre 2004 par rapport à la même période 2003 : 1ère trimestre 2003 : 160389 tonnes 2ème trimestre 2003 : 93 911 tonnes 1er trimestre 2004 : 52 911 tonnes .
« Le besoin national en riz est tributaire des importations. A titre d’exemple sur la consommation journalière de la capital 350 à 400 tonnes, la moitié est assurée par des riz importés. Or la disponibilité sur le marché mondial a sensiblement diminué à cause d’ une forte demande venant de la Chine, même si la production mondiale a été de 391 millions de tonnes en 2003 contre 380 millions de tonnes en 2002. D’où, il ne reste plus que 28millions de tonnes à départager sur le marché mondial du riz , ce qui a pour conséquence immédiate l’envolé des cours sur le marché de ce produit devenu l’objet de toutes les convoitises ».
Au premier trimestre 2004, estimant que le prix du riz importé sur le marché intérieur (compte tenu de la chute du MGA) serait trop élevé, les opérateurs se sont rabattus sur l’achat de la nouvelle récolte et se sont mis à rechercher très activement la production nationale. Il en résulte l’augmentation rapide des prix au niveau du producteur, les collecteurs cherchant à constituer le maximum de stock possible compte tenu de la probabilité dans un proche avenir de la flambée du prix du riz importé .
Propos de Mr RALISON Alphonse, opérateur et ancien ministre du commerce, recueilli sur l’express de Madagascar du 13/08/04 . Chaque année, la période pointe pour les importations de riz se situe au premier trimestre de l’année, période où les importateurs sont susceptibles de gagner de l’argent avec les importations. Au premier semestre 2004 compte tenu d’importations de 10 000 à 20 000 tonnes au second trimestre, le déficit d’importation par rapport à 2003 est voisin de 90 000 à 100000 tonnes de riz .
Situation actuelle de la filière riz à Madagascar
D’après le recensement effectué en 2004, Madagascar compte actuellement environ 17145000 habitants avec un taux de croissance de 2,8% par an. Sachant que le riz reste la base alimentaire de la population, voici comment se présente ce produit actuellement: Estimation de la production locale :
– Surface rizicole totale : 1 250 000 hectares
– Rendement économique estimé à 2,4 tonnes de paddy par hectare
– Production totale : 3 000 000 tonnes de paddy desquelles on peut obtenir 2 100 000 tonnes de riz (transformation de paddys en riz 70%).
Cette production n’arrive plus actuellement à satisfaire le besoin de la population d’où le recours à l’importation. En effet, un manque en riz d’environ 400 000 tonnes reste actuellement à combler pour rééquilibrer l’offre et la demande en riz du pays, d’où la pénurie ressentie récemment dans le pays.
Présentation de la conjoncture 2004
Cadre général :
L’année 2004 s’est avérée difficile pour la filière rizicole. Des évènements tels que le passage de deux cyclones (ELITA et GAFILO), la dépréciation monétaire survenant cette année ont créé des circonstances particulières pour la filière, notamment une nette diminution des importations et une augmentation rapides des prix au niveau des producteurs et consommateurs.
Les faits constatés :
– Forte augmentation du prix du paddy au niveau des producteurs atteignant 360 MGA le kilo..
– Forte augmentation du prix du riz blanc au niveau du consommateur, actuellement de 800MGA le Kg.
Causes :
– Des cours internationaux du riz ont sensiblement augmenté.
– Dévaluation du MGA
– Réaction des opérateurs économiques à la dévaluation .
– Augmentation des prix des carburants et des coûts de transport.
– Forte réduction des importations au premier semestre 2004 par rapport à la même période 2003 : 1ère trimestre 2003 : 160389 tonnes 2ème trimestre 2003 : 93 911 tonnes 1er trimestre 2004 : 52 911 tonnes .
« Le besoin national en riz est tributaire des importations. A titre d’exemple sur la consommation journalière de la capital 350 à 400 tonnes, la moitié est assurée par des riz importés. Or la disponibilité sur le marché mondial a sensiblement diminué à cause d’une forte demande venant de la Chine, même si la production mondiale a été de 391 millions de tonnes en 2003 contre 380 millions de tonnes en 2002. D’où, il ne reste plus que 28millions de tonnes à départager sur le marché mondial du riz , ce qui a pour conséquence immédiate l’envolé des cours sur le marché de ce produit devenu l’objet de toutes les convoitises ».
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Les principales utilisations du riz |
Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie Démarche marketing où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.
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Table des matières
Sommaire
Introduction générale
1ère partie : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : Présentation générale du projet
Section1 : Historique
1-1 Situation actuelle de la filière riz à Madagascar
1-2 Les principales utilisations du riz
Section 2 : Caractéristiques du projet
2-1 Le site d’implantation
2-2 Les projet encours et prioritaires dans la commune de Sadabe
15 2-3 Nature et objectifs du projet
Chapitre II : Etude de marché
Section1 : Le marché en amont
1-1 Le marché des matières premières
1-2 Le marché des biens de production
1-3 Le marché des capitaux
Section2 : Le marché en aval
2-1 Analyse de la demande
2-2 Analyse de l’offre
2-3 Analyses concurrentielle
Chapitre III: Démarche marketing
Section 1 : Les cibles
Section 2 : Le positionnement sur le marché
2-1 Généralité
2-2 Le marketing mix
Conclusion partielle
2ème partie CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : La production
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Technique de production
Section 3 : Système d’approvisionnement en paddy
Section 4 : Le stockage
Chapitre II : Capacité de production
Section 1 : Politique de production
Section 2 : Les chiffre d’affaires prévisionnelles
Chapitre III : Organisation du travail
Section 1 : L’organigramme
Section 2 : Rôle de chaque poste…
Section 3 : Formation des agents
Section 4 : Effectif du personnel
Section 4 : Chronogramme des activités
Conclusion partielle
3ème partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : Les investissements
Section1 : Le coût des investissements
Section2 : Le fonds de roulement initial (FRI)
Section3 : Plan de financement
Section4 : Plan de remboursement des emprunts
Section5 :Tableau des amortissements
Section6 : Les comptes de gestion
Chapitre II : Etude faisabilité
Section1 : les comptes de résultat
Section2 : Flux des trésorerie
Section3 : Les bilans prévisionnels
Chapitre III : Evaluation du projet
Section1 :Evaluation économique du projet
Section2 : Evaluation financière du projet
Section3 : Impacts sociaux du projet
Conclusion partielle
Conclusion générale
Annexe
Liste des abréviations
Bibliographie
Table des matières
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