Il existe bien entendu, une grande variété de domaines dans lesquels ces technologies peuvent être utilisées. Nous en distinguons trois catégories principales : (Creurer, s.d.) .
La micro-localisation offre une interaction entre un produit dans un magasin ou une œuvre dans un musée par exemple et l’utilisateur. Il devra être suffisamment proche pour que cette interaction se déclenche.
Le Geofencing envoie des informations quand un utilisateur franchi un endroit spécifique. Il est utilisé principalement pour les programmes de fidélisation.
– Twitter est en train de se mettre sur le marché. Il vient d’investir dans la plateforme Swirl, une compagnie destinée a utilisé les smartphones afin d’offrir aux commerçants davantage d’informations comme le comportement des consommateurs. Différentes marques y figurent comme Timberland, Lord & Taylor, Hudson, etc. La solution existante offre cinq Beacons pour 100.- par magasin et par mois. (Connolly, 2015) Cela offre une possibilité au gérant, à travers une plateforme, d’avoir un contrôle total sur les messages notifiés.
La géolocalisation indoor a pour but d’aider son utilisateur à se localiser à l’intérieur d’un bâtiment. Elle peut être utilisée pour permettre à quelqu’un de trouver son chemin, un point d’intérêt, une personne ou alors permettre aux commerçants d’analyser les déplacements des clients. En voici deux exemples :
– La plus courante est de pouvoir trouver son itinéraire. Depuis 2012 déjà, il existe pour l’aéroport de Paris une aide pour les passagers à s’orienter et à trouver rapidement leur porte d’embarquement, parking, ascenseur, etc. Il est donc possible de pouvoir indiquer à un visiteur où se trouve sa destination et également de lui indiquer un itinéraire. (Senion, s.d.) Il va également pouvoir recevoir des notifications par exemple en passant devant une boutique pour avoir une promotion ou un rappel pour son vol.
– Une autre utilisation proposée par l’entreprise Cisco permet par le biais de son service MSE de créer une cartographie des flux des personnes sur un site en temps réel grâce aux données de connexions Wi-Fi de leurs smartphones. (Cisco, 2016) .
Les technologies utilisées
Il existe un grand nombre de possibilités de se repérer grâce à diverses technologies. Dans la partie qui suit, nous allons voir une partie de ces dernières, en passant de la communication à courte distance à la longue distance. Nous définirons par la suite lesquelles pourront être utilisées.
Cellulaire
Un certain nombre de système ont décidés d’utiliser le réseau cellulaire (GSM/CDMA) pour estimer la localisation des téléphones à l’extérieur. Cependant la précision de cette méthode qui utilise l’identité de l’antenne (cell–ID) ou E-OTD (enhanced observed time différence) est généralement basse, entre 50 et 200 mètres. Généralement, la précision est plus grande dans des endroits densément couverts comme dans une ville par exemple. Le positionnement à l’intérieur est possible si le bâtiment est couvert par plusieurs stations ou alors une station possédant un signal fort (RSS). (Aboelmagd Noureldin, 2012) .
L’idée de réaliser un tel système est d’utiliser les empreintes de la force des signaux GSM. L’empreinte inclue les six cellules GSM les plus fortes et lit plus de 29 canaux GSM supplémentaire. La plupart étant suffisamment importante pour être détectée mais trop faible pour être utilisée pour une communication. (Veljo Otsason) Le réseau cellulaire pourrait donc être une solution viable pour notre projet, toutefois, étant donné que la précision est basse, cette technologie ne sera pas utilisée.
Fréquences radios
Le principal avantage des radios fréquences est la possibilité de traverser les murs. Il est donc possible de couvrir une plus large surface sans avoir besoin d’investir dans davantage d’hardware. Les signaux FM sont également peu affectés par la météo et aux conditions du terrain, tels que les murs, bois et le feuillage des arbres, contrairement au Wi-Fi et au GSM. (Andrei Popleteev, 2012). Il existe cependant moins de téléphones composés d’un module radio.
WLAN
La technologie de position WLAN est notamment basée sur la force du signal reçu ainsi que sur la méthode d’empreinte, appelée « fingerprint ». Une empreinte est constituée du RSS, du SSID du point d’accès et de l’adresse MAC du routeur. Il n’est pas nécessaire de se connecter au réseau. Un scan passif est suffisant pour déterminer la force du signal ce qui nécessite peu d’énergie.
Le standard du réseau WLAN (Wireless Local Area Network) opérant dans les 2.4 GHz ou 5GHz a une portée entre 50 et 100 mètres environ, cela dépend de la norme et du débit. (comment ca marche, 2016) Par conséquent, il paraît donc logique d’utiliser les infrastructures existantes pour la localisation en intérieur. En ajoutant un serveur de localisation la précision en moyenne d’un positionnement WLAN utilisant RSS est approximativement 3 à 30 mètre avec un taux de rafraîchissement de quelques secondes. (M, International journal of engineering research and applications, 2013) .
Le WLAN étant couramment utilisé est un bon moyen de se localiser en intérieur, de plus ca precision est suffisante et couramment utilisé pour se localiser. Il est donc un bon candidat.
|
Table des matières
1. INTRODUCTION
2. LA LOCALISATION EN INTÉRIEUR
3. SON FONCTIONNEMENT
4. LES PRINCIPALES UTILISATIONS DE LA GEOLOCALISATION INDOOR
5. LA SITUATION ACTUELLE
6. LES TECHNOLOGIES UTILISÉES
7. LES MÉTHODES DE LOCALISATION
8. PROTOTYPE
9. ENVIRONNEMENT DE DÉVELOPPEMENT
10. ANDROID
11. SERVEUR
12. ROOMBA
13. RESULTAT
14. CONCLUSION
Télécharger le rapport complet
