À partir du XVe siècle, l’expansion européenne et la constitution d’empires coloniaux ont créé des univers culturels jusque-là relativement isolés et de nouvelles formes des migrations apparaissent, s’exprimant par des volontés individuelles ou de groupes d’individus en quête de mieux vivre, de liberté. Les exceptions à ce modèle « idéal » sont néanmoins nombreuses. Jusqu’au début du XXe siècle, ces migrations sont avant tout transocéaniques, emmenant des millions de personnes vers les Caraïbes, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud et l’Australie à partir de l’Europe occidentale, puis de l’Europe méditerranéenne et orientale. Ce flux, essentiellement composé d’émigrants d’origine rurale sans qualification particulière, correspondant à l’occupation et à la mise en valeur des pays neufs. Dans l’immédiat après-guerre, on observe trois types principaux de migrations: le rapatriement des prisonniers, des déportés et des travailleurs réquisitionnés; les déplacements de populations consécutifs aux modifications territoriales; enfin l’exode volontaire de populations hostiles aux nouveaux régimes communistes en Chine, en Europe Centrale et Orientale. Avec la décolonisation, de nouvelles vagues de migrations affectant parfois des masses humaines considérables se mettent en place.
Depuis le milieu des années 70 (la période durant laquelle les premières politiques migratoires ont été formulées, selon l’UN Population Division), les Nations-Unies se sont couramment penchées sur ce sujet. Déjà en 1994 la Conférence Internationale sur la Population et le Développement a conclu qu’il fallait mieux maîtriser les migrations surtout les migrations internationales afin d’en maximiser les opportunités et d’en réduire les inconvénients. En 2001, durant l’Assemblée Générale des Nations-Unies, des objectifs ont été retiré soulignant qu’il est bien nécessaire de comprendre les causes des migrations et leurs conséquences sur le développement. Alors, cette nouvelle situation est devenue une des priorités pour le Secrétaire Général des Nations Unies ainsi que pour la Commission des Communautés Européennes, qui envisagent que cette démarche est indispensable afin de pouvoir mener une politique claire et efficace en matière de migration et de développement. Actuellement, la croissance des villes du Tiers Monde se poursuit à un rythme accéléré. Le monde, et particulièrement à Madagascar, n’échappe pas à ce phénomène de migration.
Description des matériels
Phase préparatoire
La recherche a été orientée avant tout sur les collectes de données en consultant des documents et des informations en rapport avec le thème. Il a fallu faire des recherches bibliographiques : ce qui comprend deux grandes étapes en vue de produire un résultat précis. D’une part, l’inventaire bibliographique permet de recenser tous les documents disponibles sur le domaine. À l’issue de cet inventaire bibliographique, une liste sera établie. Elle sert de référence pour l’ensemble de la recherche. D’autre part, l’analyse bibliographique permet de faire la synthèse des documents disponibles existants concernant le sujet en question qui met en exergue les atouts et les contraintes de ses extensions et de ses limites. Ces documents de synthèse servent de base pour les propositions d’amélioration. Cette phase d’exploration nous a conduit aussi à faire des entretiens auprès des différentes entités en relation avec le thème et autres entités y afférentes.
Travaux de terrain
Contrairement à ce que nous pensons trop souvent, les enquêtes doivent constituer une part importante du travail, car elles alimenteront une réflexion qui doit se traduire le plus souvent possible par un apport original et à chercher le plus possible à avoir des informations de première main et non des informations par des intermédiaires. Avant la réalisation de l’enquête, des démarches ont été suivies. D’abord, une visite de courtoisie s’est avérée indispensable auprès de l’organisme d’accueil qui est la tutelle de l’institution même le Ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme (MPPSPF) après la déposition d’une lettre d’introduction qui est pour la négociation d’accès au terrain. On m’a demandé aussi de faire une demande d’autorisation au Madame MINISTRE S/C du DIRECTEUR de la Réinsertion sociale pour effectuer l’enquête. Après il faut également préparer un matériel adéquat pour la recherche: le stylo, le bloc-notes, un appareil photo numérique, un sac de couchage, les effets vestimentaires, des médicaments et aussi de prévoir des moyens financiers pour les imprévus. Avec l’accord des premiers responsables d’être libre à mener notre enquête, nous avons pris des rendez-vous avec les autorités locales administratives du lieu de recherche avant la descente pour les prévenir. Ensuite, il y a un planning de l’enquête et cela se fait par une élaboration des questionnaires qui occupera une grande partie de la préparation de l’entretien avant toute intervention et le choix des enquêtes et des variables accompagnées d’une fiche d’enquête avec des codifications pour chaque enquêté.
Techniques vivantes d’enquête
L’enquête ne peut se dérouler comme nous l’avons prévu. La collaboration avec les autorités locales et les personnes ressources sont nécessaires pour obtenir plus d’information. Au terrain, pendant la descente, nous devons restituer le travail fait du jour au jour pour que nos idées soient toujours claires et qu’à ce moment-là notre mémoire est encore très fraiche, capable de tout enregistrer par écrit les choses dites du jour. Pendant la phase d’enquête, la collecte d’information implique l’utilisation des méthodes d’enquête : un entretien d’information de type semi directif ou on l’appelle aussi entretien guidé qui est une technique qui consiste à suivre et à soutenir l’interviewé, la diriger, mais, quelquefois on le laisse libre de s’exprimer en ne lui coupant pas la parole ni lui posant des questions. L’enquête quantitative qui est une enquête d’approche extensive, c’est-à-dire : avec des données statistiques. L’enquête qualitative qui est une enquête d’approche intensive qui consiste à poser des questions ouvertes à libre expression en demandant des réponses précises et exactes. Le recours, à l’interrogation est nécessaire chaque fois que nous avons besoin d’information, mais avec la méfiance des enquêtés l’emploi des multiples méthodes d’approches est nécessaire comme des divers types les techniques de l’interview par une intervention thérapeutique. Nous avons réalisé qu’en passant juste sur les sites, nous ne pouvons pas comprendre la situation migratoire : la fonction, la structure et l’évolution de la société. C’est pour cela que nous avons prolongé notre séjour. En habitant avec les migrants quelques semaines, l’expérience nous a appris à discerner la réalité sur le terrain. L’emploi de la technique d’observation participante nous a facilité aussi la tâche. C’est une technique qui peut être définie comme un regard portant sur une situation sans que celle-ci soit modifiée. Le choix de l’observation participante consiste à tout observer par soi-même et à ne pas se satisfaire uniquement des documents. Elle nous montre aussi dans quelle mesure ce que les gens disent est conforme dans à la réalité.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : MÉTHODOLOGIE, CADRE CONCEPTUEL
1.1. METHODOLOGIE D’APPROCHE
1.2. CADRE THÉORIQUE
1.3. CADRE EXPERIMENTAL
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS, ETUDE DU THEME
2.1. ANDRANOFENO SUD: VILLAGE DES MIGRANTS
2.2. SITUATION DES MIGRANTS : EXODE URBAIN
2.3. MIGRATION ET DEVELOPPEMENT
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIÈME PARTIE: DISCUSSIONS, ANALYSE ET LIENS AVEC LES RÉFÉRENTIELS
3.1. ANALYSE DES REALITES SUR TERRAIN
3.2. LES NOUVEAUTÉS APPORTÉES A LA CONNAISSANCE DU THÈME
3.3. LES RECOMMANDATIONS ET PROSPECTIVE D’AVENIR
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
RESUME
