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Géométrie du système aquifère
Ainsi, la structure établie, nous pouvons identifier plusieurs horizons aquifères. Nous décrivons ci-dessous les différentes formations aquifères et nous tenterons d’appréhender la géométrie des principales nappes exploitées par denombreux ouvrages de captage.
Les matériaux aquifères et leur comportementhydrogéologique
Les formations du système aquifère sont constituées de sédiments mio-pliocènes et quaternaires des deux fosses décrites précédemmentLe. remplissage de ces fosses s’est effectué de manière hétérogène, formant une alternance d’argile sableuse, de sable, de graviers et de travertins, où l’on distingue 7 réservoirs d’importance inégale (Gaud, 1976) (fig. 4):
la nappe des formations superficielles. Cette nappe est contenue dans des formations sablo-argileuses incluant des lentilles de sables. Des argiles grises compactes en constituent le substratum. Ces lentilles sont plus fréquentes à proximité de l’oued Seybouse, et à la périphérie des affleurements des grès numidiens. Lanappe phréatique est globalement libre, sauf en quelques points où elle est captive sous des niveaux d’argiles. L’épaisseur de cette nappe varie de 0 à 18 m.
La nappe des graviers. Elle couvre l’ensemble de la zone d’étude et présente de bonnes qualités hydrauliques.
La nappe des sables du massif dunaire de Bouteldja. Au nord-est, la nappe libre du massif dunaire est contenue dans les sables éoliens reposant sur le remplissage mio-pliocène de la fosse de Ben-M’hidi.
La nappe des alluvions de la haute terrasse. Elle s’étend le long des massifs numidiens à l’Ouest et au Sud de la plaine de Annaba. Ces alluvions graveleuses et caillouteuses à matrice argileuse ont des possibilités aquifères très limitées.
La nappe des cipolins. Elle se situe dans les massifs de bordure du Belilieta et de Boukhadra (proche du massif de l’Edough). Elle est contenue dans des lentilles de cipolins, fissurés, existant au sein des gneiss et micaschistes du monoclinal métamorphique du Boukhadra. Ces calcaires sont en contact avec les alluvions de la plaine. Leur superficie est inférieure à 100ha.
La nappe des sables fins superficiels (ou nappe superficielle) :
Dans cette étude, l’utilisation des méthodes statistique et géostatistique est apparue comme un puissant moyen pour l’identification des zones les plus favorables à l’implantation des ouvrages de captage et pour mettre en évidence l’influence de la structure profonde sur la répartition des caractéristiques physiques des principaux aquifères.
Les valeurs du coefficient d’emmagasinement sont en moyenne de 11.5 % pour les sables dunaires et correspondent à une nappe libre. Pour l a nappe captive des graviers, elles varient de 10-4 à 10 -3 dans le secteur de Dréan-Chihani où elle devient libre.
– un secteur de fortes valeurs correspondant à deux zones bien distinctes. La première se situe le long de la vallée de la Seybouse et coïncide avec l’axe de la fosse de Ben-Ahmed. Les coupes géologiques des forages permettent de reconnaître dans ce secteur, deux niveaux de graviers uniformes et dépourvus de matériaux finsLe. premier, reconnu par les forages à une profondeur de 35 m, présente une épaisseur de prèsde 8 m tandis que le second, plus profond, peut atteindre 40 m d’épaisseur au milieu de la fosse. Il convient également de remarquer que le remplissage de la fosse par des sédiments plio-quaternaires grossiers a permis la formation d’une importante zone d’accumulation à écoulement préférentiel (voir carte piézométrique). La seconde zone se localise dans la partie orientale du massif dunaire. Dans ce secteur, les sables éoliens qui surmontent les alluvions de la fosse d’effondrement de Ben-Mhidi, présentent des caractéristiques hydrodynamiques exceptionnelles.
– Les plus faibles transmissivités sont situées à ‘Estl de Ben-M’hidi et s’étendent sur toute la partie littorale du massif dunaire.
La conductivité présente un ensemble de valeurs comprises entre 840 et 4400 microS/cm ; les valeurs extrêmes correspondent à des mesures obtenues dans des points d’eau situés au centre et dans la partie côtière de l’aquifère de Annaba, alors que les bordures sud et ouest de la plaine enregistrent des valeurs minimales. Ainsi la conductivité augmente dans le sens de l’écoulement souterrain (du sud au nord). La température varie entre 18,7 et 26°C, avec une valeur moyenne de 21°C alors que le pH varie entre 6,2 et 8,9.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I : APPORT DU CONTEXTE GEOLOGIQUE, STRUCTURAL & GEOMETRIQUE
I.1- Introduction
I.2- Cadre lithostratigraphique
I.2.1- Le Paléozoïque
I.2.2- Le Mésozoïque
I.2.3- Le Cénozoïque
I.3- Cadre structural
I.4- Géométrie du système aquifère
I.4.1-Les matériaux aquifères et leur comportement hydrogéologique
I.4.2-Caractéristiques géométriques du système aquifère
I.4.2.1- La nappe des sables fins superficiels (ou nappe superficielle)
I.4.2.2-La nappe des graviers (ou nappe profonde)
I.5- Conclusion.
Chapitre II : CARACTERISTIQUES HYDROCLIMATOLOGIQUES
II.1- Introduction
II.2- Traitement des données climatologiques
II.2.1- Etude des précipitations et des températures
II.2.2- L’humidité
II.2.3- Le vent
II.3- Bilan hydrologique selon la méthode de Thornthwaite
II.4- Hydrologie de surface
II.4.1- Description de l’oued Seybouse
II.4.2 – Evolution du débit en fonction de la pluie
II.4.3-Effet des variations spatiales de la précipitation sur le débit de l’oued
II.4.4- Les variations mensuelles du débit en fonction de la précipitation journalière
II.5- Conclusion
Chapitre III : EVOLUTION SPATIALE DES CARACTERISTIQUES HYDRODYNAMIQUES DU SYSTEME AQUIFERE DE ANNABABOUTELDJA
III.1- Introduction
III.2- Interprétation des données de pompage d’essai
III.2.1- La nappe superficielle
III.2.2- Les nappes des graviers et des sables dunaires
III.3- Analyse et identification des modalités de transferts hydrauliques
III.4- Cartographie des transmissivités
III.5- Conclusion
Chapitre IV : HYDROCHIMIE
IV.1- Introduction
IV.2-Analyse du comportement physico-chimique des eaux de la nappe des graviers dans son ensemble : Utilisation de l’analyse en composantes principales (ACP)
VI.2.1-Campagne de Juin 1983
VI.2.2-Campagne de Mai 1985.
VI.2.3-Campagne de Octobre 1985
VI.2.4-Campagne de Avril 1986
VI.2.5-Campagne de Octobre 1986
VI.2.6-Campagne de Mai 1987
VI.2.7-Campagne de Octobre 1987
VI.2.8-Campagne de Mai 1988
VI.2.9-Campagne de Octobre 1988
VI.2.10-Campagne de Juillet 1989
VI.2.11-Campagne de Octobre 1989
VI.2.12-Campagne de Décembre 1999
VI.2.13-Campagne de Décembre 2007-Janvier 2008
VI.3-Synthèse de l étude par l’analyse en composante principale
IV.4. Evolution des éléments chimiques
IV.5- Etude de l’origine des éléments chimiques
IV.5.1- Le couple Na+ – Cl-
IV.5.2- Origine du Calcium
IV.5.2.1- Les éléments Ca– (HCO3+SO4)
IV.5.3- Etudes des rapports croisés
IV.5.3.1- Le diagramme Ca – Cl
IV.5.3.2- Le diagramme K – Cl
IV.5.3.3- Le diagramme SO4 – Cl
IV.5.3.4- Le diagramme Mg/Ca – Cl
IV.5.3.5- Le diagramme SO4/Cl – Cl
IV.6-Evolution des éléments de la minéralisation en fonction de la distance à la mer
IV.7- Conclusion
Chapitre V : MODELISATION HYDRODYNAMIQUE & HYDRODIPERSIVE
V.1- Introduction
V.2- Problématique du système aquifère de Annaba-Bouteldja dans son ensemble
V.3- Evolution des prélèvements et des variations de la piézométrie dans le système aquifère de la plaine de Annaba
V.4- Cadre hydrogéologique du domaine étudié
V. 5- Modélisation des écoulements souterrains
V.5.1- Données d’entrée
V.5.2- Calage du modèle en régime permanent
V.5.3- Calage du modèle en régime transitoire
V.6- Simulations de l’évolution de la salinité des eaux
V.6.1- Introduction
V.6.2 – Mise en évidence de l’intrusion marine vers les aquifères d’Annaba
V.6.2.1- Arguments Hydrodynamique
V.6.2.2- Arguments chimique
V.6.3- Modélisation du transfert des chlorures
V.7- Conclusion
Chapitre VI : CONCLUSIONS GENERALES & RECOMMANDATIONS
-Conclusions générales
-Recommandations
ANNEXES
Références bibliographiques
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