PFE & RAPPORT COMPARAISON DE DEUX METHODES DE TRAITEMENT DE MAITRISE DES CYCLES ASSOCIANT LA PROGESTERONE OESTROGENES ET LA PROSTAGLANDINE F2ALPHA CHEZ LA VACHE LAITIERE PDF
Listes des figures
Liste des tableaux
Liste des annexes
Liste des abréviations
Introduction
Première partie : Synthèse Bibliographique
Chapitre 1 :L’activité cyclique et ovarienne de la vache
I- La folliculogénése
1-Les différentes étapes du développement folliculaire
2-Dynamique et croissance folliculaire
2-1-Phase non gonado-dépendante
2-2-Phase gonado-dépendante
3-L’atrésie folliculaire
4-Le devenir du follicule dominant
II-La formation du corps jaune et son évolution
a- La luteogénese
b- La luteolyse
III-La régulation hormonale de l’activité sexuelle cyclique
Chapitre 2 : La Maitrise Des Cycles
I .Les différents protocoles de la maitrise des cycles
1-Les protocoles a base de prostaglandine : « PGF2 »
2- Les protocoles a base de Gonadotropin-Releasing-Hormone : « GnRh»
3- Les protocoles a base de Les progestagenes
a/ L’implant sous-cutané
b / la spirale vaginale
3-1-les progestagenes associés à l’œstradiol
3-2- les progestagenes sans œstradiol
3-3- les progestagenes associés à eCG
3-4-Efficacité des traitements à base de progestagénes
II. Les perspectives de la synchronisation
a- les perspectives zootechniques
b-les perspectives médicales
Chapitre 3 : Les facteurs de variation de la fertilité à l’œstrus induit de la vache laitière
I -Les facteurs liés à l’individu
1- La cyclicité en début du traitement de maitrise des cycles
2-Parité / Age
3-Difficultés de vêlage
4- Non délivrance –involution utérine
5- Intervalle vêlage-1ere insémination
6- Production laitière
II – Les Facteurs liés au troupeau
1-Alimentation
a/ Apport énergique
b/ Apport azoté
c/ Minéraux et vitamines
2-Saison
3-Stress thermique et maladies intercurrentes
4-Logement
5-Détection des chaleurs
Deuxième Partie : Etude expérimentale
I.Problématique
II. Objectif
III. Matériel
III.1. Choix des animaux
A. Critères d’inclusion
B. Critères d’exclusion
III.2. Description de la population
III.2.1. Répartition des animaux selon la race
III.2.2. Répartition des animaux selon le rang de vêlage
III.2.3. Répartition des animaux selon la note de l’état corporel
III.2.4. Répartition des animaux selon l’intervalle vêlage-traitement
III.2.5. Répartition des animaux selon les conditions de vêlage
III.2.6. Répartition des animaux en fonction des pathologies post partum
III.3. Conduite D’élevage
III. 4.Matériel de l’induction
III.5.Matériel de l’insémination
III.6.Matériel du diagnostic de gestation
III.7.Médicaments utilisés
IV. Méthodes
IV.1.Schémas thérapeutiques
IV.2.Détections des chaleurs
IV.3.Insémination artificielle
IV.4.Constat de gestation
IV.5. Paramètres Calcules
IV.5.1. Paramètres d’induction
IV.5.1.1- Taux de perte des spirales
IV.5.1.2-Taux de chaleurs induites
IV.5.1.3-Taux de gestation (90js)
IV.5.2. Paramètres de l’insémination artificielle
IV.5.2.1- Indice coïtal
IV.5.2.2-Taux de fertilité à la première insémination artificielle
IV.5.2.3-Intervalle vêlage -1ere insémination
IV.5.2.4-Intervalle vêlage –Insémination fécondante
IV.6. Analyse Statistique
V. RESULTATS ET DISCUSSION
A. Paramètres d’induction des chaleurs
1- Taux de perte des spirales
2-Taux de chaleurs induites
2.1. Facteurs de variation du taux de l’œstrus induit
2.1.1. Effet de la race sur le taux d’induction
2.1.2. Effet de la parité sur le taux d’induction
2.1.3. Effet de l’état corporel sur le taux d’induction
2.1.4. Effet de l’intervalle vêlage traitement
2.1.5. Effet des conditions de vêlage sur le taux d’induction
2.1.6. Effet des pathologies post –partum sur le taux d’induction
3-Taux de gestation
4- Effets des Facteurs de variation de la fertilité de l’œstrus induit sur le taux de gestation
4-1- Effet de la nature du traitement sur le taux de gestation
4- 2-Effet de la race sur le taux de gestation
4- 3-Effet de l’état corporel sur le taux de conception
4-4-Effet de la parité sur le taux de gestation
4-5- Effet des Conditions du vêlage précédent
4-6-Effet de l’intervalle vêlage-traitement
4-7- Facteurs potentiels influençant le taux de gestation
B. Performances de l’insémination artificielle
1 –Indice coïtal
2-Taux de fertilité à la première insémination artificielle
3-L’intervalle vêlage – 1ere insémination
4-L’intervalle vêlage – 1ere insémination fécondante
5 – Variation des paramètres de l’insémination en fonction de la nature du traitement
6 –Les facteurs influençant le taux de réussite à la 1ere insémination
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
RESUME
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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L’élevage bovin laitier est un des axes prioritaires des politiques de l’État algérien dans le domaine agricole. Aussi, pour la satisfaction des besoins en protéines animales d’une population en plein essor démographique et qui s’urbanise rapidement. Considéré comme étant une source protéique importante et ayant un rôle vital dans l’alimentation humaine, le lait revêt en Algérie un caractère hautement stratégique. En dépit de l’importation massive de vaches laitières à haut potentiel génétique, la production laitière en Algérie reste faible, elle est estimée à 220 millions de litres en 2006 et à 250 millions de litres en 2007 (Nekkab, 2008 in Niat Miloud, 2009).
Cette dernière demeure en totale inadéquation avec la croissance encore forte de la population, et avec un niveau de consommation de 110 litres/hab/an en vigueur, la production nationale ne représenterait que 38,5% des besoins totaux de l’Algérie pour l’année 2007. Pour combler ce déficit, notre pays a recours à l’importation de lait en poudre avec une facture très élevée. Selon Chehat (2008), en début de l’année 2008 l’Algérie est classée 1er importateur mondial de poudre de lait entier, 4e importateur de poudre de lait écrémé.
Dès lors, la nécessité d’intensification de l’élevage s’est fait sentir, ainsi depuis un certain nombre d’années, des efforts sont consentis dans ce sens par des essais d’amélioration génétique de nos races locales, l’importation des races étrangères à grande productivité, l’introduction des biotechnologies animales, notamment l’insémination artificielle et le transfert embryonnaire.
En Algérie, l’insémination artificielle a été introduite à l’époque coloniale en 1945. Bien que très ancienne, son utilisation dans nos élevages est très limitée malgré les efforts et la maîtrise de la technologie par le CNIAAG. Son application très timide est souvent attribuée aux échecs répétés de la conception ; ainsi les taux de réussite rapportés en première insémination par divers auteurs restent encore très faibles, de l’ordre de 50% pour Ghozlane et al. (2003) et moins de 30% pour Bouzebda et al. (2006) ; ils sont presque comparables à ceux obtenus en Tunisie (40% pour Ben Salem et al., 2007).
Cet échec peut être lié à la détection des chaleurs qui est devenue difficile en élevage laitier en raison d’une diminution de l’expression des chaleurs et d’une augmentation du nombre de vaches par exploitation (Rensis et Scaramuzzi, 2003).
Les programmes de maîtrise de cycles permettent de s’affranchir de la détection des chaleurs en induisant une ovulation synchronisée sur un groupe de vaches. Ils facilitent le travail de l’éleveur et permettent d’améliorer la fécondité, en particulier dans les élevages où la détection des chaleurs est un facteur limitant.
Notre étude bibliographique va détailler ces protocoles de maîtrise des cycles, l’étude expérimentale va dévoiler la réalité de l’insémination artificielle sur œstrus induit en Algérie.
