Les dispositifs de qualification et de disqualification appliqués au monde du rap

Ambiguïtés de l’image du rap à la télévision

La télévision, en tant que média de masse, offre une visibilité publique difficilement égalable au début du XXIe siècle. En cela, elle procure aux acteurs qui s’y produisent un statut de personnalité publique qui bénéficient d’une audience importante. Dans les émissions de parole, qui donnent à voir des rapports sociaux entre individus et groupes, on constate que le statut assigné par l’instance télévisuelle structure les modes de médiatisation. Pour Camille Brachet :« Passer à la télévision, du moins en ce qui concerne les émissions de plateau, est quasiment synonyme d’une accession à un statut qui fait autorité; c’est du moins le révélateur d’une reconnaissance. C’est aussi une mise à nu : lorsque l’invité paraît, le produit disparaît d’une certaine manière, laissant place au physique et au discours de son créateur. Cette substitution comporte de nombreux enjeux, aussi bien en termes de popularité que d’économie. »
Il semble nécessaire de commencer par analyser les statuts que la télévision tend à assigner aux rappeurs entre les années 1990 et 2005, afin de distinguer les diverses processus qui prennent place. En effet, par la mise en scène du rap dans l’espace public, la télévision tend à assigner à ce monde un ensemble d’image, de stéréotypes, qui structurent son mode de publicisation. Dans ce premier chapitre, nous étudierons l’évolution de la crédibilité des rappeurs au sein des émissions de parole depuis le début des années 1990. Comment se traduit l’exotisation et la marginalisation du rap en tant que courant artistique à la télévision ?
Comment évolue la dichotomie de la médiatisation du rap, entre expérience esthétique et problème public ? Quels décalages perçoit-on entre les premières générations de rappeurs médiatisés et les suivantes ?

LE RAP, UN GENRE MUSICAL MARGINALISÉ DANS LES MÉDIAS DEPUIS LES ANNÉES1990

Arrivé en France à la fin des années 1980, le rap, en tant que genre musical et composant de la culture hip-hop née aux États-Unis, est vite médiatisé dans des émissions télévisées de jeunesse au tournant des années 1990. La première émission française consacrée exclusivement à la culture hip-hop est H.I.P.H.O.P, présentée par Patrick Duteuil, alias Sydney sur TF1 en 1984 . Toutefois, cette mise en scène n’est pas sans conséquence, puisque le genre rap est rapidement instrumentalisé par des forces politiques qui l’associent aux affrontements de bande en banlieue. Karim Hammou remarque :
« L’analogie entre le rappeur et « jeune de banlieue » diffusé par la télévision au tournant des années 1990 n’est pas sans effet sur les personnes ainsi désignées. La circulation, entre les sphères politiques et médiatiques, d’une définition du genre rap associant notamment sa pratique aux affronte ments de 1989 à 1991 entre les grandes bandes parisiennes contribue à un double étiquetage : la figure du rappeur est marqué par le soupçon de la délinquance et l’expression symbolique des illégalismes populaires se voit canalisé vers le genre rap. »
Mise à part cette association politique stigmatisante, on remarque que le rap est également pointé du doigt dans les émissions de parole télévisées comme un phénomène de société allogène. Dans les premières émissions de parole consacrées au rap, c’est par le biais de l’animateur que se joue cette marginalisation. C’est la cas, par exemple, lorsque Christophe Dechavanne considère le rap comme un mouvement social plutôt qu’un style musical viases interrogatives à l’encontre d’IAM.

LES ANNÉES2000 : INTÉRÊT ARTISTIQUE ET PROBLÉMATIQUE CROISSANT DANS LES MÉDIAS

Le premier grand pas qui permet au genre rap de s’imposer dans le paysage musical français à lieu en 1995. Cette année là et pour la première fois, deux acteurs du monde du rap sont primés aux Victoires de la Musique (10e cérémonie). Il s’agit de MC Solaar pour la catégorie « Artiste interprète masculin » et d’IAM pour la catégorie « Groupe ». Les succès commerciaux de ces artistes les projettent sur le devant de la scène. Le monde du rap connaît alors un nouvel essor dans sa mise en visibilité en terme quantitatif. Nous avons comptabilisé le nombre d’émission de parole télévisée par mois entre 1987 et 2006, médiatisant au moins un acteur du monde du rap grâce à la base de donnée Inathèque . On note une augmentation considérable de la présence de ces derniers à partir de 1998-1999. La période 2004-2006 est également marquée par une médiatisation jusqu’alors incomparable, atteignant jusqu’à treize émissions en novembre 2004. Dans son étude centrée sur les émissions télévisées de 1990-1991, Karim Hammou distingue deux dimensions qui structurent la médiatisation du rap : « Les journaux télévisés accordent par exemple une relative attention au caractère artistique des pratiques de rap francophone, tandis que les émissions de variété interrogent les rappeurs invités sur les problèmes publics associés au rap. Dans ce contexte, qui forme la matrice de la médiatisation nationale du rap en France, problèmes publics et expérience esthétique se mêlent. »
On relève bien une hybridation entre expérience esthétique et problème public pour ce qui concerne la publicisation du rap dans les émissions de parole . On distingue clairement que l’aspect esthétique prédomine. En effet, les personnalités du rap étant avant tout des artistes œuvrant dans le champ musical, les promotions en plateau sont nombreuses car leurs ventes de disque constituent leur principal fonds de commerce. On remarque cependant plusieurs particularités : les années 1990-1992 associent le rap à un problème public (lié à la pratique du tag) plutôt qu’une expérience esthétique ; cette association est un continuumtout au long des années 2000 ; enfin, novembre 2005, constitue un tournant majeur dans l’association du rap à un problème public avec un pic de neuf émissions considérant ainsi le monde du rap. Il s’agit bien d’une mise en visibilité paradoxale.

La construction d’un rap médiatiquement polémique

L’image médiatique des acteurs de notre étude se construit de manière problématique dans les émissions de parole. Les rappeurs se retrouvent dans une position ambiguë : comment accepter un contrat avec une structure qui tend à produire une image dépréciative du genre musical pour lequel ils opèrent ? Dans cette situation, la frontière entre l’acceptation ou non de ce contrat médiatique est fine. De ce fait, les acteurs du monde du rap invités à défendre et promouvoir leurs discours se mettent rapidement en porte-à-faux avec celui de l’instance télévisuelle. Il en résulte que les dispositif des émissions de parole tendent à consacrer à ceux-ci un traitement singulier. Peu à peu se mettent en place les facteurs de la modélisation du rap par la télévision, son formatage. C’est un processus de construction qui est à l’œuvre, et dans le cas du rap, une construction polémique. Ce chapitre est consacré à l’analyse des comportements de l’instance télévisuelle vis-à-vis des discours et des enjeux soulevés par le monde du rap. Sous quels angles la télévision tend-elle à ramener indirectement les personnalités de notre étude ? Comment le dispositif télévisuel tend-il à caricaturer le monde du rap ?

DES THÈMES DE DISCUSSION MAJORITAIREMENT NÉGATIFS

Nous avons réparti les documents de notre corpus en trois catégories, en fonction du type d’activité principal auquel est convié la personnalité en plateau. Ces catégories sont : la promotion (au sens de la publicisation d’un produit marchand, comme un disque de musique ou un film) ; la représentation artistique (au sens d’une performance réalisée en live en plateau) ; et la discussion (au sens d’une participation à un débat sur un thème de société).
Nous avons représenté l’évolution et la proportion de ces données. Certains documents peuvent cependant se trouver dans plusieurs de ces trois catégories si le type de médiatisation principal n’est pas explicite et que les acteurs du monde du rap sont assignés autant à une catégorie qu’à une autre. Par exemple dans l’émission 20H10 pétantesdu 8 novembre 2004 ,la rappeuse Diam’s vient promouvoir son nouvel album et interprète un de ses morceau : le document est classé à la fois dans « promotion » et « représentation artistique ».
On observe une majorité de cas où les acteurs du rap sont conviés à promouvoir leurs œuvres. Mais on remarque qu’un tiers des passages dans des émissions de parole est consacré à une discussion. Cette activité est récurrente dans le temps et connaît son maximum à la fin de l’année 2005. Après cette étude quantitative, il semble légitime d’interroger qualitativement les thèmes de discussions sur lesquels s’expriment ces acteurs . On peut ainsi constater une forte proportion de thèmes de discussion liés à l’activité artistique des personnalités du monde du rap : « Musique » et « Carrière » représentent 35.97 % des thèmes de discussion. Mais en parallèle, on observe un deuxième gros bloc statistique composé de « Violences en banlieue » et « Mauvaise réputation du rap », qui représente 36.7 % des thèmes de discussion. On établit une nouvelle fois la paradoxale mise en visibilité du rap dans ces émissions. De plus, on peut comparer les thèmes de discussion à tendance positive et ceux à tendance négative. Ainsi, dans 40.29 % des cas, le monde du rap est confronté à des thèmes de discussion à tendance positive (« Sport », « Carrière », « Aspects positifs de la banlieue », « Musique », « Création d’entreprise »), contre 43.9 % de cas liés à des thèmes de discussion à tendance négative (« Agression », « Antisémitisme », « Tag », « Intégration », « Racisme », « Censure », « Mauvaise réputation du rap », « Violence en banlieue »). Hormis ces données, d’autres thèmes difficilement classables comme « positifs » ou « négatifs » apparaissent dans 15.11 % des cas (« Verlan », « Jeunesse », « Politique », « Religion »). Mais lorsque des acteurs du monde du rap s’expriment sur ces thèmes, c’est essentiellement sous l’angle de la polémique (altérité du langage, sexualité de la jeunesse en banlieue, positions politiques contre le Front National, ou intégrisme islamique).

LES CARICATURES DU MONDE DU RAP

Une caricature exagère volontairement les traits d’un objet pour en souligner ses défauts. Il s’agit d’un phénomène porteur d’exagération, mais s’appuyant sur des faits observés. Il semble intéressant d’étudier les principaux traits des caricatures liés aux acteurs du monde du rap dans les émissions de parole, afin de comprendre les préjugés et les caractères stigmatisants qui sont atribués. Cet axe semble d’autant plus intéressant que les rappeurs eux même, dans leurs textes, tendent à caricaturer certains objets de la société.
On retrouve cette dualité dans l’une des premières archives de notre corpus . Dans ce document, le présentateur Thierry Ardisson lance une rubrique « Info ou intox ? », dans laquelle est diffusé un reportage montrant une groupe de rap du nom de « Baise Ta Sœur » attaquant le groupe « Nique Ta Mère » pour plagiat de nom. Ce reportage est cependant « bidonné », il s’agit d’un canular pour lequel des jeunes marseillais ont volontairement joué le rôle. Il s’agit là d’une caricature, dans le sens où l’émission propose un reportage basé sur le caractère polémique du nom du groupe NTM, afin d’en souligner sa vulgarité. Cette caricature répond ainsi à celle initiée par Kool Shen et Joey Starr en nommant leur groupe par une insulte qu’ils constatent utilisée dans certaines situations. Pour l’anecdote, face à la vulgarité de ce nom, la maison de disque CBS souhaite imposer en 1991 une nouvelle signification à cet acronyme : « le Nord Transmet le Message ».
Les caricatures appliquées au monde du rap ne prennent généralement pas pour cible un acteur particulier, mais tendent à considérer l’ensemble du groupe sous les mêmes traits. Ainsi, on retrouve une caricature qui vient s’insérer à l’écran lors de la prise de parole du rappeur Monsieur R en 2005(Ill.3). Cette caricature est insérée au moment où Monsieur R se défend d’être considéré comme « raciste ».
Par ce procédé, le propos du rappeur est disqualifié par une mise en scène visuelle asynchronique avec la parole, ce qui induit un effet de focalisation sur l’image plutôt que sur le propos du rappeur. D’autre part, on note que le propos politique de Monsieur R est effacé par une caricature d’ordre anecdotique. En effet, c’est sur une prétendue attirance pour Jeanne Moreau, actrice présente sur le plateau, que se base la caricature. Ici, la figure du rappeur est associée à celle du dragueur lourd, ravivant l’assimilation du rap au sexisme, comme nous le verrons par la suite. Enfin, sur la forme physique du personnage, la caricature propose un personnage pataud, casquette à l’envers. Monsieur R ne portant pas de casquette ce jour-là sur le plateau, cette caricature démontre bien une représentation générale du monde du rap. La casquette, à l’envers ou non, semble être un trait stigmatisant que les émissions de parole tendent à attribuer aux rappeurs. Dans un autre document.

Une légitimité réservée

La médiatisation du monde du rap fait l’objet d’une certaine hiérarchisation.
En effet, comme dans tout mouvement, on remarque que certains individus bénéficient d’une médiatisation très importante. Cette reconnaissance peut trouver deux sources. Il peut tout d’abord s’agir d’une reconnaissance liée aux goûts de chacun, et qui met au devant de la scène les individus les plus appréciés par le public. Mais il peut également s’agir d’une construction sociale liée à d’autres intérêts. Dans ce chapitre, nous étudierons la construction du groupe d’acteurs jouissant de la plus grande exposition médiatique. Ce développement nous permettra de comprendre les enjeux que soulève la mise en visibilité des acteurs du rap. Quelles personnalités monopolisent la parole dans les émissions ? Que peut nous apprendre l’absence de certains acteurs du monde du rap ? Quels rôles jouent les maisons de disque et le militantisme dans la décision d’aller se produire dans l’espace télévisuel ?

L’OMNIPRÉSENCE D’UN GROUPE RESTREINT DE PERSONNALITÉS

Si à la fin des années 1980 la scène du rap français se résume à un nombre restreint d’acteurs, les années 1990 voient émerger une plus grande variété d’artistes de rap. De ce stimulant essor du rap se dessine une scène nationale qui pèse lourd dans les succès commerciaux de la musique en France. Les années 1995-2000 sont alors considérées comme « l’âge d’or », avec ses figures célèbres : Lunatic, Ideal J, 2 Bal 2 Neg’, Arsenik, Fabe, etc. La génération de rappeurs sur la scène française s’installant dans les années 2000 est cependant plus hétérogène, et les acteurs sont bien plus nombreux. On le constate statistiquement en observant le nombre de rappeurs différents invités dans des émissions de parole . Pour autant, derrière cette diversité grandissante, on peut suivre des trajectoires personnelles afin de déterminer une catégorie d’acteurs « habitués aux émissions de parole ». Il convient alors de mesurer le nombre de passages dans des émissions de parole des personnalités et groupes de rap de notre corpus , et de déterminer les acteurs les plus médiatisés pour suivre leur trajectoire. Nous faisons apparaître les trajectoires individuelles, en associant les statistiques des personnalités avec leur groupe si ils en ont un, par exemple « Akhenaton » pour le groupe « IAM ».
On peut affirmer que les personnalités habituées des plateaux d’émissions de parole que nous avons distinguées (Akhenaton, Diam’s, Disiz la Peste, Doc Gynéco, Joey Starr, Kool Shen, Lady Laistee, MC Jean Gab’1, MC Solaar, Passi, Stomy Bugsy) occupent la majorité des cas de cette mise en lumière, car ils en totalisent 48,9% (157 occurrences sur 321) alors qu’ils ne représentent que 12.6 % des acteurs observés (13 occurrences sur 103).
Ainsi, l’accès aux émissions semble relativement restreinte, et limitée à un petit nombre d’acteurs. Ces personnalités ne connaissent cependant pas des trajectoires identiques. Dans le cas de MC Jean Gab’1, c’est seulement sur une courte période qu’il est fortement médiatisé : d’octobre 2003 à mai 2005, avec un pic de cinq occurrences en novembre 2004. Mais en parallèle, certains acteurs connaissent des trajectoires plus longues dans le temps, comme Akhenaton qui apparaît vingt-cinq fois de février 1991 à avril 2006, avec cinq occurrences en 2004. Sur la période des « émeutes des banlieues » de fin 2005, deux personnalités se distinguent. Il s’agit de Disiz la Peste et de Kool Shen, qui apparaissent 3 fois chacun là où les autres acteurs n’apparaissent qu’une fois. Dans les deux cas, il s’agit de personnalités bien habituées aux émissions de parole, puisqu’ils ont déjà participé respectivement à onze et vingt-cinq plateaux avant la période des « émeutes » de 2005.

L’ABSENCE MÉDIATIQUE DE CERTAINES FIGURES DU RAP

Accéder à un plateau de télévision permet de bénéficier d’une audience importante et d’apparaître dans l’espace public. L’instance télévisuelle a cependant le dernier mot sur le choix des invités, du fait de son pouvoir de production. Bien qu’il soit difficile de savoir si une personnalité ait été invité, mais que celle-ci ait refusé l’invitation, on note tout de même des absences de certaines figures du monde du rap sur les plateaux, dans le contexte de fin 2005. Interroger les absents des plateaux de télévision permet de comprendre les choix éditoriaux qui sont à l’œuvre. On peut tout d’abord tenter de comparer la liste des acteurs les plus médiatisés avec la liste des plus grands succès commerciaux du moment, afin d’objectiver un lien ou non entre succès commercial et médiatisation. . On remarque que la majorité des artistes ayant le plus vendus cette année n’ont pas un riche parcours médiatique dans les émissions de parole : Rhoff et Psy4 de la Rime n’apparaissent jamais dans notre corpus avant 2005, Sinik n’apparaît qu’une fois en 2005.
Les personnalités du monde du rap les plus médiatisées fin 2005 ne sont donc pas, mise à par Disiz la Peste et IAM, corrélées aux meilleurs ventes de rap de cette année.

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Table des matières
INTRODUCTION 
PARTIE1 – LA MÉDIATISATION DU RAP, UNE LÉGITIMITÉ PARADOXALE 
CHAPITRE1 – AMBIGUÏTÉS DE L’IMAGE DU RAP À LA TÉLÉVISION 
Le rap, un genre musical marginalisé dans les médias depuis les années 1990
Les années 2000 : intérêt artistique et problématique croissant dans les médias
Décalages générationnels et arguments de légitimité d’« expertise »
CHAPITRE2 – LA CONSTRUCTION D’UN RAP MÉDIATIQUEMENT POLÉMIQUE 
Des thèmes de discussion majoritairement négatifs
Les caricatures du monde du rap
CHAPITRE3 – UNE LÉGITIMITÉ RÉSERVÉE 
L’omniprésence d’un groupe restreint de personnalités
L’absence médiatique de certaines figures du rap
Accepter la médiatisation, entre poids des maisons de disque et militantisme
PARTIE2 – LE MONDE DU RAP DANS LES DISPOSITIFS MÉDIATIQUES 
CHAPITRE4 – LE RAP MIS À L’AGENDA POLITICO-MÉDIATIQUE 
Surexposition médiatique de l’islam : le rap sous l’angle des « dérives religieuses » en banlieue
Développement des politiques sécuritaires : la violence en banlieue comme essence du rap
« Scandale des tournantes » : le rap considéré comme révélateur du machisme en banlieue
CHAPITRE5 – LES DISPOSITIFS DE QUALIFICATION ET DE DISQUALIFICATION APPLIQUÉS AU MONDE DU RAP
La parole des « stars », dispositif de qualification
Dispositifs verbaux et visuels de disqualification
Produire le comportement attendu : les rappeurs sont-ils des « bon clients » ?
CHAPITRE6 – SINGULARITÉ DE LA MISE EN SCÈNE DU RAP DANS LE DÉBAT PUBLIC 
Monde du rap et monde du politique : le choix de la conflictualité médiatique ?
Mise en scène des autres personnalités du monde artistique: un traitement médiatique différencié du monde du rap ?
PARTIE3 – LA BANLIEUE, LIEU COMMUN DU MONDE DU RAP ET DES MÉDIAS ? 
CHAPITRE7 – LES ENJEUX DE L’AMALGAME ENTRE RAP ET BANLIEUE 
La récurrence de l’amalgame rap-banlieue ?
Des concepts essentialisés : « le » rap et « la » banlieue
CHAPITRE8 – AU-DELÀ DES RÔLES ATTRIBUÉS VIS-À-VIS DE LA BANLIEUE 
Le statut d’« expert de la banlieue », une place acceptée par les acteurs du monde du rap ?
La banlieue, considérée uniquement sous l’angle du dramatique ?
CONCLUSION

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