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Présentation de la retenue de Kierma
Localisation géographique et administrative
La retenue de Kierma se situe dans le bassin versant du Nakambé (Cf. carte 3). Elle est localisée par les coordonnés géographiques (UTM WGS 84) de longitude W -1,24431 et latitude N 12,01878. L’ altitude moyenne de la zone est de 290m (MEE, 2006 in (BERE, 2012)) et la surface du bassin versant amont est de 99,3 km² (PADI, 2012). La retenue se trouve à une dizaine de km de Kombissiri le chef-lieu de la province du Bazega, dans la région du Centre Sud, à environ 45 Km de Ouagadougou.
Climat
La province du Bazega a un type de climat nord-soudanien (BERE, 2012). La zone est caractérisée par une saison sèche de 7 mois sur 12, allant de Novembre à Mai. Deux types de vent sont rencontrés : l’Harmattan et la Mousson qui soufflent respectivement pendant la période sèche et humide. La pluviométrie moyenne annuelle est d’environ 950 mm (BERE, 2012).
Les données pluviométriques annuelles de la commune de Kombissiri fournies par le DRED du Centre Sud sont disponibles sur 7 ans (1997-2006). De plus, les données décadaires pluviométriques brutes sur sept ans (2004-2010) ont été fournies par la ZAT de Kombissiri. (cf figure 1).Les ZAT sont des services techniques du MAH. La station météo se situe à Kombissiri, à 8 km au nord du bassin versant.
Selon cette figure, la somme des précipitations du mois de juillet, août et septembre représente plus des deux tiers des précipitations annuelles. Comme les pluviométries moyennes annuelles pour les années 2004 à 2006 correspondent pour les deux jeux de données, une compilation a été réalisée. Durant les quatorze années, La pluviométrie annuelle varie entre 554 mm (1997) et 995 mm (2010) avec une valeur moyenne de 831 mm.
Topographie
La zone d’étude se situe sur la grande pénéplaine. Elle est caractérisée par un relief assez plat avec la présence d’inselbergs granitiques. La carte 4 montre que l’altitude du bassin versant varie entre 281 et 354 m (ASQUINAZI, 2012).
Réseau hydrographique
Le bassin versant de Kierma possède un réseau assez dense de cours d’eau indiqué par la carte 5. Il contienne quatre retenues d’eau artificielles non permanentes. L’écoulement du cours d’eau principal se fait selon un axe sud-ouest nord-est et finit sa course dans la plus grande retenue désignée comme l’exutoire du bassin versant. Ainsi, la présence de trois principaux affluents de rive droite du cours d’eau principal a été identifiée.
Les niveaux d’eau des cours d’eau et des plans d’eau varient énormément sur toute la zone d’étude. Avant les premières pluies ceux-ci sont quasi nuls sauf pour la retenue de l’exutoire ou le niveau est faible. Pendant la saison des pluies les niveaux des cours d’eau dépendent de leur position dans le bassin versant (amont et aval) et de l’influence du remplissage des barrages avec l’arrivée des pluies.
De manière générale, un niveau d’eau plus ou moins important est présent sur l’entièreté du réseau pendant la saison des pluies.
Géomorphologie
Selon les études faites par le BUNASOLS, quatre grands ensembles géomorphologiques sont distingués au niveau du bassin versant de Kierma. Ils sont formés par : les reliefs résiduels, la zone de glacis, les ensembles alluviaux et les plans d’eau. Les reliefs résiduels au centre de la carte représentent les inselbergs granitiques. Les reliefs résiduels situés à l’ouest ne sont pas identifiés. La carte 6 présente ces différents réliefs.
Sol
Le bassin versant de Kierma a une pédologie à dominance des sols ferrugineux tropicaux lessivé à tâche et à concrétion avec quelques inclusions de sols peu évolués d’apports alluviaux hydromorphes et de sols tropicaux lessivé (à tâche et à concrétions et modaux).Il y aussi la présence de sols ferrugineux tropicaux lessivé hydromorphe, sols hydromorphes peu humifère à pseudo-gley d’ensemble (BUNASOLS, 1997 in (BERE, 2012)).
Selon les études faites par ASQUINAZI en 2012, l’occupation du sol (cf. carte7) est formée par : la savane, les bois sacrés, les cultures, l’exploitation forestière, l’affleurement rocheux et le plan d’eau. Zone d’étude
La population résidente au village de Kierma est composée essentiellement de Mossé et de Peuls. L’agriculture et l’élevage constituent les principales activités économiques de ces populations. La production des légumes et des fruits domine dans ce village. Le petit commerce et la pêche occupent une bonne partie de la population jeune.
Utilisation de la retenue et pressions
La retenue de Kierma est utilisée pour développer la culture maraîchère en saison sèche surtout afin d’assurer la demande en légume (oignon, choux, aubergine, oseille, poivron,…) des villes de Kombissiri et de Ouagadougou (cf. photo 1). Ce réservoir assure la majorité des besoins en eau de la culture. Actuellement, le nombre d’exploitant autour de la retenue est environ de cent et presque toutes les zones environnantes sont exploitées. La majorité de ces exploitants utilise la motopompe comme moyen de prélèvement (cf. photo 2). Cette retenue est aussi destinée à fournir de l’eau pour le bétail (cf. photo 3).
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Table des matières
INTRODUCTION
ZONE D’ETUDE
1. Présentation générale de Burkina Faso
1.1. Généralités
1.2. Le climat
1.3. Les ressources en eau
1.4. La topographie
1.5. La géomorphologie
1.6. Les sols
2. Présentation de la retenue de Kierma
2.1. Localisation géographique et administrative
2.2. Climat
2.3. Topographie
2.4. Réseau hydrographique
2.5. Géomorphologie
2.6. Sol
2.7. Utilisation de la retenue et pressions
PROBLEMATIQUES ET METHODOLOGIE
1. Problématiques
2. Méthodologie de travail
2.1. Phase exploratoire
2.2. Etude sur terrain
2.2.1 Reconnaissance de terrain
2.2.2 Observations directes
2.3. Traitement et analyses des données
2.3.1 Traitement cartographique
2.3.2 Traitement sur WEAP
RESULTATS ET ANALYSES
1. Les parcelles irriguées
2. Le bassin versant de Kierma
3. Les caractéristiques physiques de la retenue de Kierma
3.1 Surface en eau mensuelle
3.2 Profondeur du barrage
3.3 Relation Hauteur-Volume-Surface de la retenue
3.4 Capacité de stockage, volume observé et stockage initial
3.5 Paramètres climatiques
3.5.1. Précipitation
3.5.2. Evaporation directe
3.5.3. Evaporation nette
4. Les sites de demande
5. Le bilan hydrique
6. Les modèles WEAP
6.1. Quantité d’eau disponible au niveau de la retenue à l’horizon 2040
6.2. Evolution future de besoin en eau de chaque site de demande
6.3. Adéquation entre l’offre et la demande
DISCUSSIONS
1. Par rapport aux données disponibles
2. Par rapport aux méthodes de traitement
3. Par rapport aux résultats
RECOMMANDATIONS
1. Besoin en eau théorique des cultures
2. Irrigation goutte à goutte
3. Rehaussement du barrage
4. Moyens antiérosifs
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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