LES CARACTERISTIQUES HYDRO-CLIMATIQUES

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Aperçu topographique du complexe des zones humid es de Sanhadja

Les composantes topographiques du cordon dunaire de Guerbes, la plaine de Ben Azzouz et la plage de la Marsa montrent un relief très compartimenté qui ne dépend pas uniquement de la géologie de la région, mais aussi des agents atmosphériques qui peuvent lui changer son paysage. Cet aspect de présentation est inespéréesd travaux de [Benderradji (1988) et Bazri (1999)]. d’après ces travaux, le périmètre d’études’intègre du point de vue hydrologique dans le bassin versant de l’oued El- Kébir Ouest .La carte topographique de Berrahal [1/50000] met en évidence des ensembles topographiques individualisé très diversifié.

Montagnes

Deux massifs marqués par des altitudes modestes encadrent le terrain du complexe à l’ouest les monts de Sanhadja et les monts de Ras-Lahdid à l’Est.
Les monts de Sanhadja et Safia forment la terminaison orientale de Djebel Filfila et la limite Sud-Ouest du cordon dunaire. Ces montagnes sont orientés NW-SE, dont les sommets présentent le plus souvent des reliefs arrondies ou allongés [cas du Djebel Laharata 561m et Koudiat Bourbis 312m]. Le contact piémont- montagne au Nord se fait par le biais d’une pente relativement douce [04 à 12%] par contre le v ersant Sud descend en pente beaucoup plus rapide allant à [12 à 24%]. Bien que ces monta gnes ne soient pas trop élevées, le réseau hydrographique prend sa naissance au niveau des lignes de crêtes et profite des terrains tendres pour creuser des petits ravins et par conséquent, constitue des drains qui vont alimenter en aval les oueds et les marécages .
Les versants nord et sud des monts de Sanhadja font leur jonction avec la plaine de Ben Azzouz en pente faible allant de 1 à 15% où s’établit graduellement un maquis relativement clair.

Collines

Les collines occupent des espaces relativement restreints, elles paraissent planes avec des sommets tubulaires ne dépassant guère 129 m, casde Chaabat Ain Nechma. Par contre les altitudes de 84 m et 96 m sont très fréquentes. Nonaccidentées, ces collines, se déterminent vers la plaine de Ben Azzouz en pente douce [4 à 1 2%], le réseau hydrographique n’est pas intense ; il emprunte surtout les Chaabat intercollinaires tel que Chaabat Oued El-karma et Chaabat Djorf-Manyer pour se déverser au Nord dans Garâat Greaat et au Sud dans Garâat Boumaiza.

Dunes

Un relief d’altitude modéré et de formes onduléest econstitue le siège d’une érosion éolienne intense. Localisé entre les massifs montagneux [l’Edough et Cap de fer à l’Est, Filfila et Safia à l’ouest], le massif dunaire occupe toute la partie Nord de la plaine, soit tout le littoral de la commune de Ben Azzouz. L’ensemble dunaire s’étend à l’intérieur sur une largeur de quatorze kilomètres [14 Km], en forme allongé [selon la direction des vents dominants du NW-SE] ; la largeur occupe la plaine d’Est en Ouest ou la Garâat Moussissi entrave son extension. Les sommets des dunes varient de 20 m à 110 mètres, entre Boukout Sisg et Merabet Ali. Les pentes varient entre [1 à 6 %] sur l’ensemble dunaire. Le contact entre les dunes et la mer se fait par une rupture de pente moyenne au Nord de Koudiat Safra et sur presque toute la frange du codon dunaire de Guerbes.

Dépressions

La faiblesse de la pente [0 – 4%] empêche l’écoulement de l’eau, favorise la formation des auréoles et de mini cuvette fermées dont le plus ouvents inondées en raison du substrat argileux appelé Garâat. Elles sont les plus importantes dans les zones jouxtant le massif dunaire et les terrasses des oueds.

Terrasses

Formées à la faveur des événements hydrologiques lors du Pliocène, toutes les études ont décelées3 terrasses importantes.
Terrasse 1 ; résulte de l’accumulation d’alluvions d’une épaisseur de 20 à 30 mètres, sur une extension assez étendue, et une continuité spatialequi lui confère un rôle aquifère non négligeable.
Terrasse 2 ; est localisée sur la périphérie de la vallée de l’ouedEl -Kébir Ouest. Elle est particulièrement observable au Sud-est et Sud-ouest de Ben Azzouz et présente une discontinuité sous une épaisseur variant de 3 à 4 mètres. Du point de vue hydrogéologique cette unité n’est pas importante.
Terrasse 3 ; est une petite zone localisée en bordure de la vallée aux pieds des piémonts des massifs avec une très faible puissance, elle est totalement érodée, complètement drainée du point de vue hydrogéologique.

CADRE GEOLOGIQUE

Le complexe des zones humides de Sanhadja fait partie de l’ensemble géologique de l’Atlas tellien, zone plissé alpine de l’Afrique du Nord caractérisée par sa complexité lithologique et structurale. La micropaléontologie a fait la différence entre les études passées et actuelles et a abouti a une nouvelle conception de la géologie de la région [Durand Delga. Raoult et Vila 1967]. Il existe plusieurs ensembles structuraux, tectoniquement empilés les uns sur les autres.
• La série autochtone de la bordure occidentale de l’Edough [C. KHAMMAR, 1980] ;
• La zone para-autochtone des terrains Mésozoïques du mont de Safia ;
• Un ensemble allochtone des schistes métamorphiques du Paléozoïque inférieur sur lequel repose la couverture sédimentaire ;
• Un flysch albo-aptien et paléogène recouvert par unflysch à microbrèches présentant une extension limitée ;
• La nappe numidienne dont l’âge a été attribuée ausommet de l’Oligocène et à L’Aquitanien ;
• Et enfin, les sédiments plio-quaternaires déposésnediscordance sur l’ensemble de ces formations.

LA LITHOSTRATIGRAPHIE DU COMPLEXE

Paléozoïque

Les formations cristallophylliennes

Le massif de l’Edough est le principal affleurement des formations cristallophylliennes. Celles-ci comportent des schistes, des micaschistes et des gneiss ainsi que des calcaires et dolomies métamorphiques associés à des roches basiques variées. Les gneiss qui occupent la zone centrale du massif dessinent un dôme anticlina l dont l’axe est orienté Sud Ouest-Nord Est. Ils sont surmontés par les formations schisteuses sauf vers le Nord-Est où ils sont directement recouverts par les assises du Nummulitique supérieur mais ils peuvent réapparaître à la périphérie du massif soit en posit on normale soit par le jeu de failles [J.HILLY, 1962].
Le massif de Boumaiza est l’extrémité occidentale de la série cristallophyllienne à métamorphisme moindre. Cette série autochtone présumée du précambrien est situé à la bordure Sud-Est de la dépression alluviale en rivedroite de l’Oued El Kébir Ouest. Cet ensemble métamorphique est recouvert par des sables rouges dans sa partie Nord-Ouest et par des alluvions récentes de la vallée de l’Oued Magroune dans sa partie Nord-est. Les roches saines, généralement satinées, verdâtres, gris-bleu, se présente sous forme, de séricitoschistes, micaschistes et plus rarement de chloritoschistes. Outre le quartz et les minéraux phylliteux, ces roches peuvent contenir dugrenat, du staurotide et de la tourmaline. Des grès légèrement métamorphiques et des quartzites sont associés à ces schistes. Les micaschistes sont plus abondants et sont localisés dans les zones périphériques de l’Edough dans le massif d’Ain Mokra [Berrahal]- Oued el Aneb . Ils sont essentiellement formés de quartz, de biotite et de muscovite associés à d’autres minéraux [grenat staurotide, tourmaline, andalousite et disthène].
Il n’y a pas de coupure nette entre les schistes et les gneiss ; les uns passent en effet progressivement aux autres par l’intermédiaire des micaschistes feldspathiques dont les affleurements peuvent être assez importants.
Les calcaires et dolomies métamorphiques sont inter-stratifiés dans les séricitoschistes, dans les micaschistes et, plus rarement, dans les gneiss. Ils y forment des amas lenticulaires courts et épais ou des bancs plus ou moins continus et d’épaisseur relativement constante. Ils affleurent dans le massif d’Ain Mokra – Oued el Aneb, au Nord du lac Fetzara.

Mésozoïque

Les formations sédimentaires

Cette formation dessine les sommets du Djebel Safia s’érigeant en rempart naturels et surplombant la plaine de Hadjar-soud et celle d’Ain Nechma. Elle amorce avec les grés numidien plus au Nord- Ouest une bande des principaux reliefs de la zone selon une direction SE-NW plus ou moins conforme à celle de l’axe antic linal Lias-Crétacé inferieur de cette unité.
La sédimentation de la chaine calcaire dans la zoneKabyle a eu lieu au cours d’une courte période et est liée à l’existence des bassins locaux peu profonds. Elle groupe un complexe calcaréo-dolomitique du Lias au centre sur la quele repose en discordance une série flyschoide de l’Albo-aptien. Des dolomies massives grises d’une épaisseur de 80 mètres datées du Rhétien Sinémurien affleurent à l’extrémité du Sud-est de Koudiat Embarek. Elle est surmontée par des calcaires blanc à gris d’âge Lotharingien – Kimmeridjien d’épaisseur de 200 mètres qu’on observe à Koudiat si Messaoud et Koudiat El-Hadjar. Le Néocomien Occupe la zone basse, discordant sur les terres inférieures, il affleure sous forme de calcaires marneux à ammonites pyriteuses avec une épaisseur de 60 mètres.

Cénozoïque

Flysch-oligocène

Le flysch d’âge oligocène affleure au Nord-ouest de la vallée de l’oued El-Kébir Ouest au lieu dit Ali Ben Ali dans le vallon de l’oued Ksaiba et constitue le premier flysch de recouvrement ultra-kabyle, il présente une alternance d’argilites, aleurolite, marnes, des lits de calcarénites et des brèches calcaires à nummulitessouvent importantes.

Flysch – numidien

Ce flysch numidien est constitué à la base soit par des argilites bigarrées, soit par des marnes sableuses que surmontent des grés quartzeux, il se répand à Kef Siada et Djebel Laharta à l’Ouest, Nord-ouest de la dépression alluviale et eposer sur la nappe de recouvrement du flysch oligocène kabyle et sur les roches métamorphiques.
Ce flysch numidien appartiendrait à l’Oligocène vu la présence des arénacés et quelques globigérines de 400 mètres, de puissance [Durand Delga, 1960].

Le quaternaire

Les formations quaternaires occupent la plus grande superficie de la vallée de l’oued El-Kebir Ouest. Le caractère de ces sédiments est influencé par le socle géologique et les conditions climatiques. Le travertin et les sédiments sableux sont d’âge Pléistocène, alors que le matériel colluvial, les sables littoraux et lesalluvions sont d’âge holocène.

Quaternaire Ancien ou Pléistocène

Le travertin affleure sous forme de lambeau de 100 mètres de largeur sous les sables rougeâtres au Sud-est de Dem el-Begrat, il est extr êmement poreux et de couleur grisâtre, il est pigmenté de jaune brun par l’hydroxyde de Fer , c’est le sédiment quaternaire leplus ancien de la vallée de l’oued El-Kébir Ouest .
Les grés de dunessont composés de grains de quartz et d’hydroxyde defer, ces grés dunaires s’observent de façon très générale dans la zone deSidi Lakhdar et le lit de l’oued Dissia et le long du littoral de la vallée de l’oued El-Kébir Ouest. Ces formations sont prises dans un ciment argilo-calcaire.

Quaternaire récent ou Holocène

Les colluvions sont constituées de sable, d’argile et d’éboulis depente, elles se sont formées au pléistocène et pendant l’holocène. Elles se localisent tout le long du contrefort ouest de la vallée de l’oued El-Kébir Ouest selon un alignementSud-Est, Nord-ouest.
Le sable rougeâtre d’âge holocène, s’observe dans la vallée de l’oued El-Kébir Ouest,les forêts de Guerbes et de Sanhadja .De bas en haut ils se mélangent à du matériel sablo-argileux teinté en rouge brun par oxydes de fer, dont la présence est liée probablement au battement de la nappe phréatique. Aux abords du massif métamorphique de Boumaiza à l’Est et Koudiat El-Aneb à l’Ouest ce matériel sableux se mélangea des fragments de schistes, très riches en oxydes de fer dans la région de Ben Azzouz et surmonté par des sables blancs.
Le sable blanc des dunes existe dans la partie littorale, transporté par levent de direction Nord-ouest, l’orientation générale des dunes est Nord-ouest, Sud-Est, avec quelque kilomètre de longueur sur 500 mètres de largeur et une hauteur moyenne de 100 mètres. Des bifaces Acheuléens terminaux ont été découverts par MORELt HILLYe [1966].A la limite Nord-ouest, et à proximité de la plage de Guerbes, on observe de bas en haut :
• Grés des dunes d’une puissance de 1 m.
• Sable rouge d’une puissance de 2 m.
• Grés des dunes d’une puissance de 4 m.
• Sable blanc récent des dunes.
Les alluvions présentent dans la zone étroite de vallée de l’oued entre le massif cristallophyllien de Boumaiza et le complexe Lias Crétacé du Djebel Safia. Le matériel grossier plus ou moins transmissif à la terminaison Sud du Djebel Safia passe à un sédiment plus fin à Ain Nechma voir argileux avec quelques p assées de lentilles de graviers, argilo-sableux à Ben Azzouz pour laisser la prédominance à la composante sableuse au voisinage du massif dunaire.

Structure autochtone

La simplicité extérieure apparente de la structure autochtone isolée des autres structures par des sédiments quaternaires de la vallée de l’oued El-kebir Ouest, se caractérise au Nord-est de Boumaiza par un grand pli anticlinal d’axe Nord -ouest avec un pendage maximum de 30 à 40° sur les flancs [J.M .villa]. Cet ensemble autoc htone présent, en effet, une structure beaucoup plus simple dans les assises antécambriennes que dans l’assise beaucoup plus jeune, avant tout il convient de noter la correspondance totale de la schistosité avec la stratification, primitives dans les niveaux de calcaire cristallisés de l’assise antécambrienne dont les structures internes présentent des traitsparticuliers à savoir un micro-plissement et un gaufrage propre aux schistes métamorphiques du Paléozoïque inférieur . A cet effets, des auteurs inédit auraient émis l’hypothèse de l’appartenance de ces niveaux métamorphiques autochtones à la nappe des schistes métamorphiques, mais sans arriver à conclure par la suite de l’absence de contact avec des couches du crétacé.

Structure para-autochtone

Déposés sur la bordure du sillon méso-méditerranéen, ces sédiments ont été charriés au sud pendant la phase la plus ancienne de charriage, à t ravers le géanticlinal kabyle. La chaine calcaire forme le socle des unités qui lui sont tectoniquement superposées. Dans cette région elle est représentée par la fenêtre tectonique du jebelD Safia [Durand Delga, Raoult et Vila 1967] qui dessine un bombement anticlinal déformé ’axed NW-SE et dont la partie orientale est recouverte par des dépôts quaternaires de la vallée de l’oued El-Kebir Ouest [Ain Nechma]. Les deux flancs déformés par des failles arallèlesp à l’axe, sont occupés par des terrains de Crétacé inferieur dont le pendage variede 20-70°. Le cœur de l’anticlinal laisse apparaitre des dolomies ou calcaires massifs du Lias. Les assises argilo- gréseuses du Crétacé inferieur déformées en plis disharmoniques. Ces assises ont été soumises à un métamorphisme dynamique qui leur confère une ressemblance avec les schistes métamorphiques du Paléozoïques inferieur. J.M.Villapropose comme socle immédiat de cet ensemble parautochtone mésozoïque, les roches cristallines du massif de l’Edough, mais à l’heure actuelle il n’existe pas de preuves direct es pour étayer cette supposition.

Structure allochtone

La nappe de charriage métamorphique kabyle du Paléozoïque inférieur, est une nappe de charriage transgressée par le complexe flysch conglomérat de l’Oligocène kabyle, elle affleure dans la localité de Dem-Begrat en fenêtresous la nappe de charriage numidienne. Vers le Sud, elle repasse sur les terrains mésozoïques autochtones sous-jacents de Koudiat Messaoud. Les travaux de [Raoult, Villa et D. Delga] ont mis en évidence ce contact avec l’unité tectonique de la chaine calcaire, contact visible à l’Est du Djebel Seba et sur la rive gauche de l’embouchure de Châabet El-Ouara.
Le flysch oligocène kabyle présente une structureplus simple à plis plats, à rayon de courbure relativement grand et dont les pendages sont de 20 à 30°. Dans l’ensemble cette structure se traduit par un anticlinal de direction générale Nord-est qui définit une discordance avec les structures Nord-ouest autochtones d’une part et avec les plis Est-Ouest de l’assise métamorphique du paléozoïque inférieur d’autre part. Cette configuration anticlinale du complexe flyschoide Oligocène kabyle dans le cade géologique régional sépare les bombements anticlinaux du Djebel Safia et de ceux du Djebel Filfila.
Nappe de flysch argilo-gréseuxaffleure en grande partie au Nord-Est de la région d’étude, en rive droite de l’Oued El- Kébir Ouest aux Koudiets M’zair et Dieb, la nappe du flysch argilo-gréseux est surmontée par la nappe de charriage numidienne. Au Sud, elle est masquée par des sédiments d’âge quaternaire. La grande structure synclinale monotone constituée essentiellement de terrains éocènes- oligocènes, affectée par des plis et des fractures secondaires est l’un des traits essentiel de cette unité flyschoide.
Nappe de charriage numidienne couronne l’édifice structural complexe de la région d’étude. Le soubassement de cette unité surmonte, oits le flysch ultra-kabyle, soit la nappe métamorphique du Paléozoïque inférieur, soit l’Oligocène transgressif kabyle, soit les couches flyschoides crétacées de la chaine calcaire. Dans cette structure interne la nappe numidienne comprend une assise de gré quartzitique souvent subhorizontal discordant sur une assise inférieure d’argiles dont le développement est sporadique dans la région. Ces grés numidiens à Kef Siada s’observent à la faveur d’u ne base imposante qui émerge dans une topographie masquée par les broussailles et les forêts de chêne-liège. On y relève une stratification Nord-sud nette avec un prolongement Est-ouest de 35° ; sont les sédiments quaternaires de la vallée de l’oued El-Kebir Ouest sont les plus simple, elles se distinguent par le glissement doux souvent subhorizontal de l’assise gréseuse supérieure.
En conclusion l’analyse géologique à mis en évidence une structure complexe constituée par un empilement de nappe de charriage de recouvrement mises en place lors de l’Orogenèse Alpine et s’insérant chacune dans un domaine structural propre. Des sédiments Plio-quaternaire, post-orogéniques se sont accumulés à la faveur du fossé d’effondrement individualisé le long des accidents supposés de direction Sud-est –Nord-ouest.
Cette configuration géologique englobe des ensemble hydrogéologiques à l’intérieur de chaque domaine structural ; du fait de leur épaisseur, de leur surface d’affleurement de leur structure anticlinale, l’état de leur fracturation favorable à l’emmagasinement et la circulation des eaux souterraines. Les dolomies et les calcaires liasiques se classent parmi les plus perméables dans le cortège des formations anté-miocène, cette perméabilité constatée à partir des données lithostratigraphiques et tectoniques demeure relative d’une formation à l’autre.
Les sédiments Plio-quaternaire constituant le matériel de remplissage du fossé d’effondrement de direction Sud-est–Nord-ouest, ind ividualisé lors des mouvements de surélévation Miocène, restent le milieu d’investigation le plus favorable pour les eaux souterraines.

RESSOURCES EN EAUX ET QUALITEÉ

RESSOURCES EN EAU DE SURFACE

Le bassin versant de l’oued El –Kébir Ouest

Le bassin versant de l’oued Kebir Ouest compte parmi les trois bassins versants côtiers du Constantinois centre, situé en rive Sud-Est de la wilaya de Skikda, limité entre la latitude 36°30 et 37°05 Nord et la longitude 7° et 7°38 Est. Cet ensemble couvre une surface de 1619 Km2. Le bassin versant de l’oued Kebir Ouest est divisé en deux sous- bassins principaux : Oued El-Kébir Ouest/ Hammam et oued El-Kébir Ouest/Magroun.
Le bassin versant d’oued El-Kébir Ouest / Hammam est formé à la confluence des deux cours d’eau Hammam et Emchekel. Ce bassin s’étend sur une superficie totale environ 1130 Km2 en amont de celui du Kébir Ouest Magroun. Le bassin versant de l’Oued l’Hammam couvrant une superficie de prés de 523 Km est contrôlé par le barrage Zit Emba. Il constitue la source principale d’alimentation du barrage. Il prend sa source au versant Nord de l’Atlas Tellien et suit le pli anticlinal de l’étendue sublatérale. Ces principaux affluents : Oued Messilga dans la partie Sud- Est, Oued Mougger dans la partie Ouest et Oued Roknia dans la partie Sud. Le bassin versant de l’Oued Emchekel constitue un sous bassin versant du Kébir Ouest en amont de dernier. Il draine une superficie de l’ordre de 606 Km 2 dont les principaux affluents sont ; Oued Fendek et Oued Hamamine dans la partie Sud-Ouest et Oued Zeer.
Le bassin versant d’oued El-Kébir Ouest/Magroun représente l’aval du grand bassin versant de l’oued El-Kébir Ouest où situe le complexe de Sanhadja. Il est à l’origine de la confluence des oueds ; oued Magroun, oued El Aneb et oued Enkouche dans la partie Nord et Oued El Maboun dans la partie Ouest. Ce bassin est situé dans l’ensemble physiographique de collines et de plaines, dont l’altitude ne dépasse pas les 50 mètres,occupant environ 71% du bassin et caractérisé par des pentes relativemenfaibles.

Les eaux de surface

Le réseau hydrographique

L’Oued El -Kébir Ouest est le cours d’eau principal de longueur totale d’environ 43Km, sa largeur varie entre 20 et 50 mètres, tandis que ses principaux affluents [Oued El Maboun, Oued Magroun et Oued Enkouche] s’étirent sur des parcours de 08 à 13 km. Il prend source au Sud dans les monts de Djebel Boutellis sur les hauteurs sud d’Azzaba. A la confluence des oueds Emchekel et l’Hammam, l’oued perd sa pente e n traversant les dunes de Guerbes pour enfin rejoindre la mer méditerranée à travers la zone marécageuse de Sanhadja. L’apport annuel de la lame d’eau est estimé à environ 282 millions de mètres cube.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : LES CARACTERISTIQUES PHYSICO-GEOGRAPHIQUES
I. SITUATION GEOGRAPHIQUE
II. IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE ET APERÇU SOCIO-ECONOMIQUE
III. LE COUVERT VEGETAL ET L’OCCUPATION DU SOL
1. Données sur les sols du complexe
1.1. Classification des sols
1.1.1. Classe des sols peu évolués
1.1.2. Classe des sols vertisols
1.1.3. Classe des sols Calcimagnésiques
1.1.4. Classe des sols Fersialitique
1.1.5. Classe des sols Hydromorphes
2. L’occupation du sol
2.1. Le domaine forestier
2.2. Le domaine agricole
2.2.1. La superficie agricole utile [SAU]
3. L’élevage
4. Aperçu topographique du complexe de zones humides de Sanhadja
4.1. Montagnes
4.2. Collines
4.3. Dunes
4.4. Dépressions
4.5. Terrasses
CHAPITRE II : CADRE GEOLOGIQUE
I. LA LITHOSTRATIGRAPHIE DU COMPLEXE
1. Paléozoïque
2. Mésozoïque
1.1. Les formations sédimentaires
3. Cénozoïque
3.1. Flysch-oligocène
3.2. Flysch – numidien
4. Le quaternaire
4.1. Quaternaire Ancien ou Pléistocène
Le travertin
Les grés de dunes
4.2. Quaternaire récent ou Holocène
Les colluvions
Le sable rougeâtre d’âge holocène
Le sable blanc des dunes
Les alluvions
II.TECTONIQUE
1. Structure autochtone
2. Structure para-autochtone
3. Structure allochtone
La nappe de charriage métamorphique kabyle du Paléozoïque inférieur
Nappe de flysch argilo-gréseux
Nappe de charriage numidienne
CHAPITRE III : LES CARACTERISTIQUES HYDRO-CLIMATIQUES
I. LES STATIONS METEOROLOGIQUES
II. LES PRECIPITATIONS
1. Analyse statistique des données pluviométriques
1.1. Ajustement des précipitations annuelles à une loi de Gauss
2. Précipitations moyennes mensuelles
2.1. Régime mensuel
4. Précipitations annuelles
5. Calcul de la lame d’eau moyenne précipitée
5.1. La méthode arithmétique
III. LA TEMPERATURE
1. Relation Température-Précipitation
IV.PARAMETRES METEOROLOGIQUES SECONDAIRES
1. L’Humidité
2. Les vents
3. L’évaporation
4 .L’ensoleillement
V. BILAN D’EAU
1. L’évapotranspiration
1.1. Calcul de l’évapotranspiration
L’évapotranspiration potentielle [ETP]
L’évapotranspiration réelle [ETR]
Formule de TURC
Formule de COUTAGNE
Méthode du bilan d’eau de C.W.Thornthwaite
1.2. Discussion des résultats
2. Estimation du ruissellement
3. Estimation de l’infiltration
CHAPITRE IV : RESSOURCES EN EAUX ET QUALITE
I. RESSOURCES EN EAU DE SURFACE
1. Le bassin versant de l’oued El –Kébir Ouest
Le bassin versant d’oued El-Kébir Ouest / Hammam
Le bassin versant d’oued El-Kébir Ouest/Magroun
2. Les eaux de surface
2.1. Le réseau hydrographique
2.3. Les retenues collinaires
2.4. Les Bassins d’accumulations
2.5. Les marécages du complexe de Sanhadja
Garâat Béni M’Hamed
Garâat de Greaat
Garâat Sidi Fritis
Garâat Hadj Tahar
Garâat Sidi Makhlouf
Garâat El Guelb
Garâat Chychaya
Garâat Dissia
Garâat Aïn Nechma
Garâat Zaouia
Garâat Messaoussa
II. RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE
1. Identification des systèmes aquifères
1.1. Interprétation des profils hydrogéologiques schématiques
2. Ressources en eau souterraine
2.1. Les forages
2.2. Les puits
2.3. Les sources
III. QUALITE DES EAUX
I. LES EAUX DE SURFACE
1. Faciès chimiques
2. Les Paramètres physico-chimiques
2.1. Les paramètres physiques
Le potentiel d’Hydrogène [pH]
La conductivité électrique [CE]
Matières en suspension [MES]
2.2. Les paramètres chimiques
La dureté totale [TH]
Les ions majeurs
Calcium [Ca2+]
Magnésium [Mg2+]
Sodium [Na+]
Le potassium [K+]
Bicarbonates [HCO3-]
Sulfates [SO42-]
Chlorures [Cl-]
3. Aptitude des eaux de surface du complexe de zones humides de Sanhadja à l’irrigation 71
3.1. Classification des eaux de surface du complexe de zones humides se Sanhadja d’après Wilcox
II. LES EAUX SOUTERRAINES
1. Faciès chimiques des eaux souterraines
2. Normes de potabilité et qualité des eaux souterraines
3. Aptitude des eaux souterraines du complexe de zones humides de Sanhadja à l’irrigation77
3.1. Classification des eaux souterraines du complexe de zones humides se Sanhadja d’après Wilcox
CHAPITRE V : EVALUATION ET MESURES DE PRESERVATION DU COMPLEXE DE ZONES HUMIDES DE SANHADJA
I. LES POTENTIALITES NATURELLES
II. LE POTENTIEL VEGETAL ET FAUNE A VALEUR ECOLOGIQUE
1. Le couvert végétal
2. La faune
III. EVALUATION SOCIO-ECONOMIQUE LOCALE
IV. MENACES ET PRESSIONS
1. Menaces sur les ressources hydriques
1.2. Les rejets urbains et industriels
1.3. Les sablières.
2. Menaces sur la couverture végétale du complexe
V. VERS UNE GESTION DURABLE DU COMPLEXE DE SANHADJA
1. Mesures d’urgence pour une gestion durables de l’eau et de l’environnement dans le complexe de Sanhadja
2. Approche participative de gestion
3. Discussion et mise en place des mesures d’urgences
CONCLUSION GENERALE
RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE

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