L’emploi et la formation professionnelle

Généralités

Le thème est d’actualité et le sera encore pour longtemps, puisque faisant l’objet de théories et de débats cruciaux dans la vie sociale. Le thème nous permet également d’avoir une meilleure connaissance sur les dimensions de la vie dans un pays en développement, notamment en ce qui concerne les questions de la formation et de l’emploi. Il s’agit pour nous d’analyser les formes actuelles de l’inadéquation formation/emploi, et également d’explorer les pistes possibles dans l’objectif de la promotion d’emplois décents et de formations contextualisées. Madagascar traverse des périodes difficiles, et cela se remarque surtout au niveau économique et sur les termes du pouvoir d’achat. Plus en profondeur, des problèmes politiques et ceux qui relèvent des liens sociaux sont également constatés. Les débats fusent quant à savoir si la cause de cette situation provient de la politique, ou de l’absence de cette dernière. Quoi qu’il en soit, des dispositifs doivent être déployés afin d’endiguer la misère et de permettre aux citoyens de participer activement au processus de développement. Un des volets allant dans ce sens est la question de l’adéquation formation/emploi, qui est censé redonner du souffle à l’économie, et ainsi de permettre au social de mieux fonctionner. Pourtant, il ne s’agit pas d’une mince affaire, dans la mesure où au niveau mondial (surtout dans les pays du Nord et ceux émergents), la « culture de la norme » est de mise. A Madagascar, il semble que cette notion est loin d’être l’apanage. Voilà pourquoi, il est constaté des failles à tous les niveaux, si l’on n’évoque que le désordre dans lequel se situe le pays. La géopolitique mondiale accorde plus d’importance à une dynamique «hypermoderne», qui devrait dépasser les pays qui s’attachent aux traditions et aux pratiques ancestrales. Pour se mettre au pas, et se positionner d’une manière digne dans la mondialisation/globalisation, Madagascar devra réformer certains domaines, voire les moderniser.

Monographie et lieu d’ancrage de l’enquête

Ambositra est une commune urbaine malgache, chef-lieu du district d’Ambositra, située dans la partie sud-est de la région d’Amoron’i Mania.. Ambositra, ville d’art, de culture et d’artisanat, se trouve au PK 258 sur la Route nationale 7 (RN 7) reliant Tananarive et Tuléar. Capitale du territoire Zafimaniry, ce peuple des hauteurs du Betsileo travaille le bois de manière très raffinée.

Située dans les hautes terres de la grande île, Ambositra se distingue des autres villes notamment sur le plan culturel. Anciennement appelée la « ville aux roses », elle a utilisé ses ressources forestières pour se démarquer et devenir maitre dans la marqueterie malgache. Elle est reconnue comme étant la source d’un savoir-faire artisanal ancestral : l’art zafimaniry. Vous y trouverez de nombreux objets sculptés qui témoignent de la créativité et de la maitrise de cet art si particulier.

Histoire

Auparavant, le pays n’était qu’un groupe de hameaux de peuplades venues de presque partout vers le XIVe et XVe siècle : du nord, venant d’Antsiranana (ancien Diégo Suarez, on constate encore des similarités de vocabulaires entre les dialectes antankarana, betsimisaraka et ceux du nord betsileo). D’autres franges de tribu merina venant d’Ankazobe (environ 50 km au nord de la capitale), de betsimisaraka (Marolambo). Le Betsileo déploie ses paysages contrastés au sud de l’Imerina. Son relief vigoureux et compartimenté, tantôt boisé tantôt dénudé et troué de lavaka culmine au Pic Boby (2.658 m), dans le massif de l’Andringitra.

Comme en Imerina, des vestiges de villages fortifiés s’accrochent au sommet de pitons rocheux. Des rizières, patiemment aménagées au fil des siècles selon des techniques importées d’Asie, tapissent le fond des vallées et s’étagent à flanc de colline sur des dénivellations de près de 300 m. Venus de la côte est, les Betsileo («Nombreux invincibles») auraient assimilé les Vazimba avant de former quatre royaumes. L’Arindrano au sud, le Lalangina au centre, l’Isandra à l’ouest et le Manandriana au nord. Vers 1750, sous le règne d’Andriampanalina Ier, l’Isandra affirma sa supériorité économique sur les trois autres royaumes, mais sans parvenir à réaliser une unité politique durable du Betsileo. Affaibli par ses divisions internes, le pays passa sous la tutelle Merina à la fin du XVIIIe siècle. De nos jours, c’est un important foyer agricole (riz, thé et vignoble). Ambositra opposa une farouche résistance à l’armée du prince Rakoto, futur Radama II. Au terme d’un assaut qui coûta la vie au roi Betsileo Mpanalina, les troupes merina réduisirent les maisons en cendres et leurs habitants en esclavage. Ambositra est réputée pour son artisanat. Rabanes (nappes, tapis, colliers, sacs…) aux motifs géométriques vivement colorés, vanneries (nattes, corbeilles, paniers, chapeaux…) et, surtout, ébénisterie et marqueterie.

De nombreux ateliers et magasins exposent de vrais trésors, fruits d’une tradition ancestrale : coffres à bijoux en bois précieux (ébène, palissandre, acajou, bois de rose) et autres objets marquetés, vaisselle, bibelots, pots à miel ciselés de motifs géométriques, végétaux et animaliers. Nombre de ces objets sont l’œuvre des sculpteurs zafimaniry qui œuvrent dans leur village, en forêt. De ce premier village, Ambositra-Taloha, à 3 Km au sud-ouest de la ville actuelle, subsistent les fossés protecteurs, l’étroite porte naturelle formée de gros rochers, la grand– place et le tombeau des anciens rois.

Géographie

Ambositra se situe sur la route nationale No. 7 entre Antsirabe et Fianarantsoa2, à 258 km de Tananarive. Ambositra s’élève à 1.345 m sur une hauteur jadis boisée et abondamment fleurie. La localité doit son nom («là où il y a beaucoup de zébus castrés») à l’importance de son cheptel bovin au XVIIe et XVIIIe siècles. La région jouit de ressources variées. A l’élevage et à l’agriculture (riz, maïs, manioc, canne à sucre) s’ajoutent d’importantes ressources minières : cuivre, or, fer, plomb, nickel, amiante et pierre à chaux. Ambositra est le chef lieu du pays Betsileo. Elle est située à 90 Km au sud d’Antsirabe après la chaîne montagneuse de l’Ankaratra. La ville est la capitale de la région Amoron’i Mania et un arrêt s’impose pour apprécier toutes ses richesses. Du haut de ses 1350 mètres, la ville arbore un décor typique des Hautes Terres: des rizières en terrasse, des forêts d’eucalyptus, des champs à perte de vue, … Le paysage est aussi embelli par la domination de la couleur rouge qu’on retrouve un peu partout dans la localité. Les maisons traditionnelles faites en terre rouge et surplombées de toits de chaume donne une touche de chaleur et de vivacité à la ville. Le contraste entre le rouge de la terre, le bleu du ciel et le vert des rizières est tout simplement séduisant.

Économie

Ambositra est notamment connue pour être la capitale de l’artisanat malgache, elle est renommée pour la marqueterie et les sculptures sur bois. Le travail puise ses origines dans l’art zafimaniry, du nom d’une peuplade des forêts environnantes qui utilisait des essences rares comme le bois de rose et le palissandre. A l’ouest d’Ambositra, offre un beau panorama sur la plaine et ses cultures. La route d’Andina (17 km au sud–ouest) ménage des vues à couper le souffle sur les rizières en terrasses qui s’étagent à perte de vue entre pinèdes et rochers déchiquetés. Le savoir-faire des artisans en marqueterie est une culture traditionnelle, transmise de génération en génération. Le style « Zafimaniry » est remarquable et original par ses formes géométriques, la finesse et la qualité des réalisations. La présence de nombreux artistes dans la région d’Ambositra est surtout due à la subsistance de forêt primaire de ce côté de l’île. En effet, l’ethnie Tanala, principale exploitante de la forêt, utilise ses ressources de bois de rose, de bois d’ébène et de palissandre tout en respectant la nature. Cette ethnie est le fournisseur essentiel des artisans de toute la région en bois précieux. Dans le pays Betsileo, les villages sont en harmonie avec la culture du riz, les Betsileo sont réputés pour être les meilleurs riziculteurs de Madagascar. Une image typique de cette région est un paysage de rizières à perte de vue, surplombé par un village en terre rouge. A cause du relief très accidenté, les rizières sont presque toujours aménagées en terrasses. C’est souvent une colline entière qui est couverte de rizières, irriguées depuis le haut par une source dont l’eau a été captée et amenée vers les rizières par un savant réseau de petits canaux. En dehors de ce visage spectaculaire du pays Betsileo, le paysage est montagneux. Au petit matin de juillet et août, presque tous les sommets de montagnes sont vêtus du blanc laiteux des brouillards givrants. Au fur et à mesure que le jour se lève, les brouillards laissent la place aux magnifiques dégradés de vert des rizières scintillant sous la lumière du soleil.

Les jeunes, la formation et l’emploi

Les jeunes dont il est question pour cette étude comprennent des individus âgés de 15 à 29 ans. Il s’agit de la classe d’âge au sein de laquelle l’on peut dire que la personne est « dans la force de l’âge ». Par ailleurs, la majorité des jeunes malagasy âgés de 15 et 29 ans vivent en milieu rural, à un taux de 76,7%. Selon l’INSTAT, 63.4% sont issus des ménages pauvres et seuls 3.3% vivent dans des ménages aisés. 23.6% des jeunes sont scolarisés, mais seuls 1,7% atteignent le niveau supérieur. Parmi eux, 27.6% sont au niveau secondaire, et 48.6% sont au niveau primaire et 21.1% ont un niveau inférieur au primaire. Les raisons économiques sont le principal motif de non scolarisation des jeunes. Les définitions se décalent souvent de la réalité, quant à savoir qui est « actif », et qui ne l’est pas. L’INSEE (Institut National de la Statistiques et des Etudes Economiques), par exemple, évoque des inactifs comme étant : « les personnes qui ne sont ni en emploi ni au chômage : jeunes de moins de 15 ans, étudiants, retraités, hommes et femmes au foyer, personnes en incapacité de travailler,… ». Les actifs concernent « la population active qui regroupe la population active occupée (appelée aussi « population active ayant un emploi ») et les chômeurs ». C’est justement dans ce cadre que certaines confusions se profilent.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : L’emploi et la formation professionnelle
CHAPITRE 1 : Monographie et lieu d’ancrage de l’enquête
CHAPITRE 2 : Cadrage théorico-conceptuel
CHAPITRE 3: Appareillage méthodologique
DEUXIEME PARTIE : CARACTERISTIQUES DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE A AMORON’I MANIA
CHAPITRE 4 : Le secteur formation
CHAPITRE 5 :Difficultés d’admission dans les ETFP
CHAPITRE 6 : Les recrutements
TROISIEME PARTIE : Prospectives d’une structure d’orientation basée sur l’Education d’Adulte
CHAPITRE 7: Vérification des hypothèses
CHAPITRE 8 : Intérêt scientifique de l’étude
CHAPITRE 9 : Difficultés relatives à une orientation efficace
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ENCADRES
ANNEXES

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