L’effet de serre et les impacts de la pollution atmospherique

Aujourd’hui, l’évolution de l’environnement a totalement préoccupé le monde. En raison de l’effet de serre produit par la pollution sous ses multiples formes ainsi qu’aux sinistres écologiques en résultant, la question environnementale a investi le champ de la discipline économique. C’est la raison pour laquelle l’utilisation du mot développement durable est attribuée. Le concept développement durable se fonde sur la mise en œuvre d’une utilisation et d’une gestion rationnelle des ressources (naturelles, humaines et économiques), visant à satisfaire de manière appropriée les besoins fondamentaux de l’humanité. Pratiquement, il nécessite la conservation de l’équilibre général et de la valeur du patrimoine naturel ; une distribution et une utilisation des ressources équitables entre tous les pays et toutes les régions du monde ; la prévention de l’épuisement des ressources naturelles ; la diminution de la production de déchets (qui inclut la réutilisation et le recyclage des matériaux) et la rationalisation de la production et de la consommation d’énergie.

Entre autre, les questions environnementales ont aussi envahi le plan politique qui favorisait l’apparition et l’essor du droit de l’environnement ainsi que l’économie de l’environnement visant d’aider à la prise de décision publique.

L’augmentation de l’effet de serre

Le phénomène responsable des dérèglements climatiques n’est en aucune manière l’effet de serre mais l’augmentation de la concentration des GES présents dans l’atmosphère. Comment fonctionne le principe de l’effet de serre ?

L’effet de serre naturel est essentiel à la vie sur terre

La terre reçoit du soleil une énergie lumineuse dont un tiers environ est renvoyé directement dans l’espace. Les deux tiers restants sont absorbés par divers éléments terrestres : eau, sol, nuages, atmosphère. Ils sont alors réémis vers le ciel sous forme de rayonnement infrarouge. L’atmosphère terrestre est composée pour l’essentiel d’azote et d’oxygène, et d’une petite proportion de gaz en si faible quantité qu’on les appelle « gaz traces ». Parmi eux se trouvent par exemple le dioxyde de carbone (CO2) ou la vapeur d’eau qui possède la propriété particulière de piéger l’énergie solaire en absorbant une partie des rayonnements infrarouges réémis par la Terre. Ils sont appelés gaz à effet de serre(GES) car ils créent une sorte de couche concentrique (située au niveau des basses couches de l’atmosphère dans une altitude inférieure à 16 km) qui provoque un effet de serre naturel permettant une température moyenne terrestre de +15°C, au lieu de -18°C qui résulteraient de l’absence de cette couche.

D’après le schéma, le Soleil émet en permanence un rayonnement (mélange de lumière visible, d’infrarouges et d’ultraviolets) qui se propage dans l’espace. Lorsque le rayonnement solaire arrive sur notre planète,
– 30% est directement réfléchi vers l’espace par les nuages
– (20%), par les diverses couches de l’atmosphère
– (6%), et par la surface de la terre
– (4%) qui comporte notamment une part non négligeable de glace – les calottes polaires – qui sont particulièrement réfléchissantes.
– Le reste est absorbé par les divers composants de notre planète (sol, océans, atmosphère).

Finalement, le globe terrestre reçoit donc environ la moitié du rayonnement solaire émis dans sa direction.

La lumière absorbée réchauffe la surface de la terre mais cette surface perd sa chaleur sous forme d’un rayonnement infrarouge (dégagement de chaleur) en direction de l’espace. Cependant, une partie de ce rayonnement infrarouge est renvoyée en direction de la surface terrestre par les gaz à effet de serre. L’atmosphère et les gaz à effet de serre se comportent comme les vitres qui maintiennent la chaleur à l’intérieur de la serre d’un jardinier. Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’ozone troposphérique (O3), et le protoxyde d’azote (N2O). Leur concentration dans l’atmosphère est très faible (inférieure à 1 %), mais leur capacité à piéger la chaleur (le rayonnement infrarouge) émise par la Terre est très forte. Leur capacité à créer l’effet de serre est donc, elle aussi, très forte. Au contraire, l’azote et l’oxygène sont majoritaires dans l’atmosphère (99 %), mais n’ont aucune influence sur l’effet de serre.

L’influence des activités humaines sur l’effet de serre

L’effet de serre naturel est perturbé par les activités humaines qui envoient de nombreux gaz dans l’atmosphère. Ce fait est expliqué par la théorie de la tragédie des biens communs mise en évidence par Hardin en 1968. Cette théorie stipule que s’il y a un bien commun, chaque individu ne considère que ses coûts et bénéfices privés et celui-ci pense que ses propres actions n’ont pas d’influence significative sur la ressource commune. Pour les mêmes raisons, la qualité de l’air est un bien public, c’est une ressource commune partagée avec les générations futures et l’effet de serre résulte de la sous-estimation des coûts des comportements présents. Ce qui accentue la concentration de GES dans l’espace. Plus cette concentration est forte, plus le rayonnement infrarouge, et donc la chaleur piégée par la Terre est importante. Cela se manifeste lorsque la biosphère ne peut plus recycler les GES émis. D’après le GIEC , la capacité de recyclage de la biosphère est actuellement estimée à 11GtCO2 par an.

Parmi les GES, le mieux connu au niveau de son rôle pour le climat est le CO2 ; il explique à lui seul au moins la moitié de l’augmentation de température terrestre depuis un siècle.

Les principaux secteurs responsables 

Ce sont le secteur transport, l’énergie, l’agriculture et forêts ainsi que le secteur biens de consommation . D’après Ehrlich en 1981, les principales causes de la dégradation de l’environnement peuvent s’identifier sur trois causes dont l’importance respective varie selon les pays. Ces trois facteurs sont la taille de la population (P), le niveau individuel moyen de consommation (A) et la nature de la technologie (T) . Le rôle de ces trois facteurs sont résumés par l’équation d’impact : I= PAT.
– Dans les pays en développement, le premier facteur détient une grande responsabilité dans la dégradation de l’environnement. L’augmentation de la population dans ces pays entraîne nécessairement une croissance de l’exploitation des ressources ou l’occupation de l’espace qui conduit sensiblement à l’accroissement de l’émission des déchets. Cette augmentation de la population dans les PED engendre des besoins de plus en plus importants en nourriture et en chauffage, qui conduisent en particulier à une déforestation de plus en plus importante. Cette déforestation est due notamment à la nécessité de nouvelles terres à cultiver et à la demande croissante de bois de chauffage, qui reste la principale source d’énergie dans ces pays. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime que la déforestation due à la conversion des forêts es terres agricoles atteint 13 millions d’hectares par an. Malgré les plantations nouvelles et la croissance naturelle des forêts, la perte nette est de 7,3 millions d’hectares par an.
– Dans les pays développés, une grande part des dégradations environnementales surtout celles qui concernent la totalité de la planète, comme l’effet de serre et le trou de la couche d’ozone mais aussi la surexploitation des ressources naturelles épuisables (pétrole, gaz …), sont dues aux comportements de consommation (A) et aux technologies nécessaires aux productions (T). Bien que la population des PD ne compte moins de 30 % de la population mondiale, elle consomme l’essentielle des ressources environnementales. Environ 70 % des émissions de CO2 et la plupart de celles de chlorofluorocarbones (CFC) sont dues aux pays industrialisés.

Le transport 

Par rapport à 1990, la consommation de carburant dans le monde devrait être multipliée par 5 d’ici 2010 et par 9 d’ici 2020 /2025, du fait de l’accroissement du nombre de véhicules motorisés en circulation.Actuellement, les activités humaines entraînent des émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère équivalentes à 8,8 milliards de tonnes de carbone par an. La combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz), à travers le chauffage et les transports, est responsable de la majorité de ces émissions avec 7,2 milliards de tonnes de carbone par an (soit 82 % de ces émissions). Tous les modes de transport n’émettent pas la même quantité de GES. Certains, par exemple, consomment moins de carburant que d’autres et émettent donc un peu moins de CO2. Les types de carburant utilisés sont aussi différents. Mais il est notable que le transport prend à lui tout seul une grande part dans l’émission de GES dans le monde (12,4% de l’émission totale).

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : L’EFFET DE SERRE ET LES IMPACTS DE LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE
SECTION I – GENERALITES
SECTION II- LES EFFETS DES EMISSIONS DES GES DANS L’ATMOSPHERE
SECTION III : LES EFFETS DES EMISSIONS DES GES SUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
PARTIE II : LE CAS DE MADAGASCAR
SECTION I- MADAGASCAR ET L’EMISSION DE GES
SECTION II- LES EFFETS DE LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE DANS LE PAYS
SECTION III- LES MESURES PRISES PAR LE PAYS POUR CORRIGER LES PROBLEMES
PARTIE III : ALLIANCE DEVELOPPEMENT ET REDUCTION DE L’EMISSION DES GES
SECTION I : DEVELOPPEMENT ET EMISSIONS DES GES
SECTION II : LES ACTIONS PERMETTANT A LA FOIS DE REDUIRE L’EMISSION
DES GES ET DE FAVORISER LE DEVELOPPEMENT
SECTION III : LES OUTILS ECONOMIQUES
CONCLUSION

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