L’analyse financière, comme outil de gestion des entreprises

L’entreprise a connu plusieurs réformes notamment dans sa politique économique marquée par le passage d’une économie planifier à une économie de marché, ce passage nécessite l’utilisation de nouvelles techniques tel que l’analyse financière, qui est un instrument très efficace pour détecter les forces et les faiblesses de l’entreprise, et ainsi aidé a la prise de décision, afin de maintenir l’équilibre financier.

En effet, L’analyse financière peut être définie comme un ensemble de méthodes d’analyse exploitant des informations financières et économiques destinées à apprécier l’entreprise dans sa globalité et à porter un jugement sur sa performance, sa situation financière, et ses risques à partir des états financiers publiés par l’entreprise. Ces états financiers sont composés d’un bilan, d’un compte de résultat et d’une annexe.

Cependant cella veut dire que l’analyse financier ne pourrait être réduite à une seule analyse des données comptables, mais il s’agit de formuler un diagnostic sur l’établissement mesurant sa rentabilité, son niveau d’endentement, sa solvabilité, apprécier l’équilibre de masse présent dans toute évaluation nécessaire à la survie de l’établissement, et bien sûr de fournir une information fidèle et transparente pour renseigner les utilisateurs sur la situation actuelle et future de l’entreprise.

La capacité d’autofinancement et les ratios de profitabilité, et de rentabilité 

Il peut paraitre surprenant que la CAF ne figure pas dans le tableau de soldes intermédiaires de gestion alors que l’autofinancement constitue un indicateur clé de l’analyse financière en donnant une mesure de surplus monétaire potentiellement disponible pour le financement de la croissance de l’entreprise .Afin de mener une étude plus approfondie de la performance et rentabilité de l’activité de l’entreprise , il est nécessaire d’entreprendre une analyse par les ratios.

La capacité d’autofinancement

Définition de la CAF 

La capacité d’autofinancement représente pour l’entreprise l’excédent de ressources internes, ou le surplus monétaire potentiel dégagé durant l’exercice par l’ensemble de son activité et qu’elle peut destiner à son autofinancement. La capacité d’autofinancement, est donc une ressource interne dégagée par l’activité de l’entreprise au cours de l’année. C’est un montant qui reste à la disposition de l’entreprise lorsque tous les produits qui doivent entrainer une rentrée de trésorerie auront été décaissés.

Nous constatons d’après cette définition qu’il existe plusieurs catégories de produits et de charges :

Les produits encaissables : ils ont une influence réelle et directe sur la trésorerie, telle que les ventes.

Les produits non encaissables : ils répondent à des préoccupations purement comptables, mais n’ont aucune influence sur la trésorerie, telle que les reprises sur amortissement.

Les charges décaissables : ils entrainent une véritable sortie de trésorerie, telle que les frais de personnel.

Les charges non décaissables : ils n’influencent pas la trésorerie de l’entreprise, telles que les dotations aux amortissements et aux provisions.

L’intérêt de la capacité d’autofinancement 

La capacité d’autofinancement CAF représente l’ensemble des ressources de financement interne dégagée par l’entreprise durent l’exercice, et dont elle pourrait se servir pour assurer les besoin financiers inhérents à son développement et à sa pérennité. La capacité d’autofinancement permet donc :
• De rémunérer les associés ;
• De renouveler et accroitre les investissements ;
• D’augmenter le fonds de roulement ;
• De rembourser les dettes financières ;
• De mesurer la capacité de développement et l’indépendance financière de l’entreprise ;
• De couvrir les pertes probables et les risques.

L’autofinancement

Une partie de la CAF est distribuée aux actionnaires sous forme de dividendes, le reste étant l’autofinancement. On accorde classiquement à l’autofinancement une triple vocation :

Assurer le maintien du potentiel productif de l’entreprise : Ce rôle est assuré par les amortissements pour renouveler les immobilisations corporelles après usage.
Faire face aux risques probables de l’entreprise. Ce rôle est assuré par les provisions et les dépréciations, bien que certains d’entre eux répondent plus à des considérations fiscales qu’à des réalités d’ordre économique.
Financer l’expansion de l’entreprise. Ce rôle est assuré en partie par le bénéfice non distribué (réserves).

Autofinancement = Capacité d’autofinancement – dividendes payés en N .

L’évolution de la capacité d’autofinancement et de l’autofinancement 

Plus la capacité d’autofinancement est élevée, plus l’entreprise est indépendante financièrement, et plus elle pourra avoir recours aux emprunts en cas de besoin. Toutes fois, un autofinancement excessif peut détourner les associés de l’entreprise par manque de distribution de dividendes. Par contre, une détérioration régulière de la capacité d’autofinancement, ou une capacité négative traduit une situation critique, et une augmentation des risques financiers.

La capacité de remboursement

La capacité d’autofinancement permet d’apprécier la capacité de remboursement de l’entreprise à laide du ratio :

Capacité De Remboursement = Dettes Financières / Capacité D’autofinancement

Le niveau d’endettement ne doit pas dépasser trois ou quatre fois la capacité d’autofinancement.

La capacité d’endettement doit être rapproché du taux de rentabilité financière afin d’affiner l’analyse de l’effet de levier.

Les limites de la capacité d’autofinancement 

Au de là de toutes ces considérations, il convient toute fois de faire remarquer les limites de l’autofinancement :

Premièrement, l’autofinancement à lui seul, ne peut pas être suffisant pour les besoins de développement de l’activité. Il faut alors envisager d’autres sources de financement car en ne se fiant qu’aux possibilités qu’offre l’autofinancement, l’entreprise peut ainsi passer à coté d’investissements rentables.

Deuxièmement, c’est leurre que de croire que l’autofinancement n’a pas de coût. Le coût explicite est en effet nul, mais il s’agit d’un coût d’opportunité qui est, par essence, difficile à évaluer. Les fonds réinvestis dans l’entreprise auraient pu avoir usage alternatif sur le marché financier. La distribution de la totalité ou d’une partie sous forme de dividende est une autre alternative et peut répondre mieux aux exigences de rentabilité des nouveaux actionnaires. L’autofinancement ne contribue à la richesse de l’actionnaire que si la rentabilité des nouveaux investissements est supérieure à la rentabilité exigée par les actionnaires. Ces derniers pouvant trouver ailleurs, sur le marché financier, par exemple un meilleur usage de leur part des bénéfices, l’autofinancement a un coût implicite, qui est l’exigence de rentabilité minimum des actionnaires.

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Table des matières

Introduction Générale
Chapitre I : Analyse de l’activité et de la performance de l’entreprise
Section 01 : Notions sur l’analyse financière
1. Définition de l’analyse financière
2. Les utilisateurs de l’analyse financière
3. Les objectifs et le rôle de l’analyse financière
4. Les sources d’information de l’analyse financière
5. Les méthodes et les étapes d’analyse financière
Section 02 : Traitement du compte de résultat et calculs des soldes intermédiaires de gestion
1. Le compte de résultat
2. les soldes intermédiaires de gestion
Section 03 : La capacité d’autofinancement et les ratios de profitabilité et de rentabilité
1. La Capacité d’Autofinancement
2. Les ratios de profitabilité et de rentabilité
Chapitre II : Analyse statique de la structure financière de l’entreprise
Section01 : Analyse de la structure financière selon l’approche financière (patrimoniale)
1. Étude descriptive du bilan comptable
2. Le bilan financier
3. Objectifs du bilan financier
4. Le passage du bilan comptable au bilan financier
5. Présentation du bilan financier
Section 02 : Analyse de l’équilibre selon l’approche fonctionnelle.
1. Le bilan fonctionnel
2. L’objectif du bilan fonctionnel
3.Construction du bilan fonctionnel
Section 03 : Les indicateurs de l’équilibre financier
1. Les indicateurs de l’équilibre basé sur le bilan financier
2. Les indicateurs d’équilibre basé sur le bilan fonctionnel
Chapitre III : Etudes de cas
Section01 : Présentation de l’organisme d’accueil
1. Historique et évolution de CEVITAL
2. Situation géographique
3. Mission et objectifs de CEVITAL
4. Les activités de CEVITAL
5. Organisation de CEVITAL
6. Présentation de la Direction des finances et de la Comptabilité
Section 02 : Analyse de l’activité et la performance de l’entreprise CEVITAL
1. Le calculs et traitement des soldes intermédiaires de gestion
2. Le calcul de la capacité d’autofinancement
3. Le calcul des ratios de profitabilité et de rentabilité
Sections03 : Elaboration du bilan financier et du bilan fonctionnelle
1. Construction du bilan financier
2. Construction du bilan fonctionnel
Section 04 : Analyse de l’équilibre financier selon l’approche financière et fonctionnelle
1. Calcul des indicateurs de l’équilibre financier selon l’approche patrimoniale
2. Calcul des indicateurs de l’équilibre financier selon l’approche fonctionnelle
3. L’analyse financière par les ratios de structure financière
Conclusion Générale
Table de matière
Bibliographie
Liste des tableaux
Liste des schémas
Listes des figures
Annexes

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