La microfinance en théorie et en pratique

Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études SOSO-KEVITRA HANATSARANA NY FAMPIANARANA LOHAHEVITRA VINTANA,ANJARA,LAHATRA,TENDRY AO AMIN’NY KILASY FAMARANANA en PDF

LA MICROFINANCE EN THEORIE ET EN PRATIQUE

La Microfinance désigne l’activité de collecte d’épargne et de financement des petits producteurs ruraux et urbains. Elle peut être aussi définie par deux critères : la population bénéficiaire relativement pauvre ou tout du moins exclue du système bancaire classique d’une part et des opérations d’épargne et de crédits de faibles montants d’autre part.

Elle a pour objectif de favoriser l’accès des petits producteurs exclus du circuit bancaire à des services financiers de proximité et adaptés à la taille de leurs activités. Leur financement se porte donc à l’incitation à la production, à l’accroissement de la productivité et à la lutte contre la thésaurisation.

Théories sur l’efficacité de la microfinance
Le principal objectif de ce chapitre est de dégager, au travers de divers courants théoriques des performances en microfinance, les principaux indicateurs susceptibles à l’évaluation de l’efficacité des organisations de microfinance ainsi que les préalables et implications d’une restructuration efficace de ces organisations.

Plusieurs théories économiques peuvent contribuer à expliquer les performances de la microfinance du point de vue des parties prenantes c’est-à-dire des organisations de microfinance et des bénéficiaires de leurs services financiers.

Pour se faire, une première approche d’efficacité se fonde sur les théories d’asymétrie d’information, ensuite la théorie de la répression financière ainsi que la théorie des couts de transaction et enfin la théorie des droits de propriété.

Théorie d’asymétrie d’information
On peut observer qu’il existe des distorsions entre prêteurs et emprunteurs sur le rationnement de crédit. Ces distorsions ont généralement pour cause l’asymétrie d’information entraînant l’inefficacité financière. Face à ce problème, la microfinance propose quelques mécanismes en vue de préserver l’efficacité du financement. Dans la relation de crédit, l’information apparaît asymétriquement répartie.

L’emprunteur dispose d’une meilleure information que le prêteur sur les paramètres qui vont déterminer la rentabilité effective du projet et ensuite en gérer le partage des revenus(LOBEZ, 19971). L’asymétrie d’information s’observe donc entre l’emprunteur et le prêteur au détriment de ce dernier (SOULAMA2).

Si la transaction risque d’avoir lieu dans des conditions désavantageuses, le prêteur peut être amené à rationner le crédit, c’est-à-dire à réduire le montant ou en refuser carrément l’octroi aux emprunteurs. Cette manière de procéder présuppose l’existence d’une inefficacité allocative.

Le prêteur est confronté à deux types de risques susceptibles de compromettre son activité dès le départ :
– le risque pur du crédit : il ne peut distinguer parmi les emprunteurs ceux qui pourront s’acquitter de leurs engagements de ceux qui ne le pourront pas – le risque ou l’aléa moral (du à l’opportunisme comportemental de l’emprunteur) : la rationalité limitée du prêteur et l’incomplétude du contrat des prêts ne lui permettent pas de connaître avec précision tous les revenus que produira l’activité à financer par le crédit et surtout les intentions réelles de l’emprunteur après la signature du contrat. Il subsiste donc des informations cachées, c’est-à-dire l’asymétrie d’information post – contractuelle (CHARREAUX, 19873) .

Pour mieux faire face à ces risques, les organisations de microfinance recourent souvent à des mécanismes dont certains sont qualifiés des techniques novatrices. Il s’agit entre autres :

– des prêts de groupe à base de caution solidaire – des incitations dynamiques, des facteurs culturels et de la pré-défaillance et – de l’utilisation des centrales des risques .

Les prêts de groupe à base de caution solidaire
Le marché du crédit se caractérise par l’échange d’un actif liquide contre une promesse de remboursement du capital et de paiement d’un intérêt pour l’usage de ces capitaux. Le manque d’information sur la qualité des emprunteurs et leurs projets c’est-à-dire leur capacité de remboursement et leur volonté de paiement rendent le marché en déficit.Nous présentons d’abord les avantages ou acquis de ce type de prêt avant d’examiner les conditions de son efficacité et ses limites.

Les acquis de prêts de groupe de caution solidaire
Comme c’est un mécanisme de lutte contre la sélection adverse dans une relation de crédit, le prêt de groupe de caution solidaire présente cinq (5) principaux avantages : la sélection de bons risques (1), la maîtrise du risque de défaut (2), la réduction des coûts de crédit (3) et la possibilité d’augmentation des montants de prêts (4) .

La sélection de bons risques
En règle générale, les emprunteurs, acceptant de former un groupe de caution solidaire afin d’accéder à un prêt, se connaissent bien. On considère que l’information est parfaite entre eux. C’est par la confiance qu’ils se témoignent réciproquement, qu’ils acceptent de constituer un groupe de caution solidaire. Si l’un d’entre eux est réputé capable de ne pas « jouer franc jeu », il ne sera pas admis comme membre du groupe à constituer. Les bons risques se sélectionnent entre eux.

La maîtrise du risque de défauts
Parce que les membres d’un même groupe de caution solidaire se connaissent bien et se sélectionnent souvent sur la base de la confiance mutuelle, ils s’engagent aussi solidairement les uns envers les autres. Cet engagement communément appelé « responsabilité conjointe » est peut être la toile de fond de tout crédit groupé. En effet, chaque membre du groupe est personnellement responsable et redevable de la totalité de l’encours, même s’il n’a pas encore bénéficié du prêt. La responsabilité conjointe garantit le remboursement du crédit à l’organisation de microfinance malgré la défaillance de l’emprunteur.

Le risque s’en trouve maîtrisé car les emprunteurs ont plus de chance de se faire rembourser par le fautif et surtout de l’aider, de par leur solidarité, à obtenir à nouveau du crédit. La proximité des membres et leur connaissance mutuelle permettent de réduire l’aléa moral qui conduirait notamment à détourner le crédit (GHATAK et GUINNANE, 19995).

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Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHIQUES
GLOSSAIRE
INTRODUCTION
PARTIE I : LA MICROFINANCE EN THEORIE ET EN PRATIQUE
CHAPITRE I : Théories en présence sur la Microfinance
Section 1 : La théorie d’asymétrie d’information
Section 2 : La théorie de la répression financière
Section 3 : La théorie des coûts de transaction
Section 4 : La théorie des droits de propriété
CHAPITRE II : Cadre légal et institutionnel de la microfinance
Section 1 : Action du gouvernement
Section 2 : Les activités et les opérations autorisées
Section 3 : Capital minimum des IMF
CHAPITRE III : La situation récente du secteur
Section 1 : Les organismes actifs en microfinance
Section 2 : L’expansion de la microfinance à Madagascar
PARTIE II : ANALYSE DES PRATIQUES DE LA MICROFINANCE A L’INSTAR DU MICROCRED DANS LA COMMUNE RURALE DE TANJOMBATO
CHAPITRE I : Impacts de la microfinance, cas du MICROCRED dans la commune rurale de Tanjombato
Section 1 : Impacts économiques
Section 2 : Portée de la microfinance aux femmes
Section 3: Diversité des produits
CHAPITRE II : Les limites de la microfinance
Section 1 : La lutte contre la pauvreté ou la misère
Section 2 : Le taux d’intérêt trop élevé
Section 3 : Les facteurs limitant l’efficacité des IMF
CHAPITRE III : Quelques suggestions pour l’amélioration des activités de la microfinance
Section 1 : Au niveau des institutions
Section 2 : Au niveau même de la microfinance
Section 3 : Au niveau transversal
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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