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La médiation pédagogique
Actuellement, un courent de recherche en psychologie inscrive le concept de médiation comme une condition essentielle de l’action d’enseignement qui interpelle le champ didactique et complexifie par sa dynamique interactive l’acte d’enseigner ou d’apprendre. La manière dont l’enseignant médiatise les savoirs, l’amène à réfléchir sur des aspects identitaires, lui permettant de redonner un sens à son agir professionnel et d’en dégager tant sur le plan professionnel que personnel, une représentation de son identité.
La médiation dans la dynamique enseignement-apprentissage
Houssaye30 définit, dans son modèle de triangle pédagogique, trois processus. D’abord, on trouve le processus « enseigner » qui privilégie l’axe professeur-savoir. Ensuite, le processus former » qui privilégie l’axe professeur-élèves et finalement, le processus « apprendre » qui privilégie l’axe élèves-savoir. Dans ce triangle, seul le processus « enseigner », typique des pédagogies traditionnelles centrées sur le contenu, exclut la médiation. Dans ce type de pédagogie, il n’y a pas de médiation entre l’élève et le savoir. En revanche, le processus former » est le type de pédagogie qui place pleinement le maître dans son rôle de médiateur. L’enseignant est un médiateur qui met en place des structures instituées par le groupe-classe et qui en est le garant. Il est un créateur, un autorisateur et un ordonnateur de systèmes de médiation.
Pour Houssaye, dans les pédagogies qui mettent l’accent sur le processus « apprendre », l’idée d’indépendance renvoie au fait que l’on ne situe plus le maître comme le grand médiateur entre le savoir et l’élève. L’individu ou/et le groupe deviennent leurs propres médiateurs dans l’accès au savoir, avec l’aide du spécialiste consultable et privilégié qui reste l’enseignant.
Raynal et Rieunier31 donnent une définition de la médiation qui correspond à l’ensemble d’aides ou de supports qu’une personne peut offrir à une autre personne en vue de lui rendre plus accessible un savoir quelconque. Pour ces chercheurs, le langage, l’affectivité, les produits culturels, les relations ou les normes sociales sont des médiations. Alors, l’enseignant est un médiateur.
Selon le même point de vue que celui des « pédagogies de la médiation », Avanzani32 définit la médiation comme un concept qui désigne l’entreprise de celui qui aménage et facilite la mise en rapport de la culture avec un sujet qui a, jusqu’à alors, échoué à l’assimiler et à la situation à laquelle on cherche à remédier. Pour Avanzini, la médiation est indispensable à l’activité d’apprentissage.
Cependant, toute action de médiation n’est pas une action didactique et tout médiateur n’est pas un enseignant. Il semble bien que toute relation pédagogique doive inclure des actions de médiation, et qu’un enseignant ait nécessairement à jouer le rôle de médiateur. Pour Aumont et Mesnier33, l’aide à l’apprentissage ne peut pas se résumer à une activité de médiation. Le libre accès à des ressources constitue un aspect essentiel de toute démarche d’appropriation d’un nouveau savoir. Même s’il s’agit de pairs engagés dans le même apprentissage, d’experts dans un savoir, de documents ou de guides interactifs. Pour ces chercheurs, c’est en ce sens qu’il est possible d’émettre une réserve quant à l’emploi du seul terme de médiation pour désigner la fonction d’aide à l’appropriation des savoirs.
De même, Cardinet34 affirme que l’adulte médiateur sélectionne, groupe, ordonne, cadre des stimuli qui n’arrivent plus par hasard. Ils ont été choisis avec une intention déterminée, claire et partagée par tous. Cette intervention, entre autres caractéristiques, se donne comme objectif de donner du sens, de permettre de créer des liens et d’entraîner au-delà de la situation d’apprentissage, concernant le temps et l’espace plus particulièrement, et serait impossible sans cette intervention intentionnelle, chargée de sens, d’un tiers. Pour cette chercheuse, l’intentionnalité réciproque, la transcendance et la signification sont les trois caractéristiques essentielles de l’expérience d’apprentissage médiatisé. Le médiateur sert de moteur en provoquant et canalisant l’activité mentale et la verbalisation de celle-ci, en guidant celui qui apprend pour l’amener à dépasser l’expérience et pour découvrir, au-delà de celle-ci, des possibilités de compréhension et d’action sur le monde que, seul, l’enfant ou l’adulte ne pourraient atteindre.
La médiation technique
Plusieurs chercheurs en sciences de l’éducation travaillant autour de la médiation technique, cherchent à comprendre comment la communication peut s’établir à travers un artefact technique. Les technologies mettent en œuvre de véritables systèmes symboliques de représentation. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la médiatisation n’est pas un simple dispositif technologique plus ou moins neutre et transparent, au contraire, elle propose de véritables espaces perceptuels spécifiques. Comme nous l’avons déjà mentionné, Claire Bélisle35 signale que les médias se substituent au réel, ce qui rend possible des interactions dans un nouvel ordre perceptif. En ce sens, on peut affirmer que tout le processus d’apprentissage médiatisé repose sur la réussite d’une communication également médiatisée. Dans la formation à distance, par exemple, l’objet de l’apprentissage ne peut qu’exceptionnellement être connu par observation ou expérience directe. Il n’est pas présent en tant que « représenté » sur un support. Comme : texte, graphique, dessin, photographie, film, logiciel, etc. C’est donc à travers un média que l’apprenant va pouvoir interagir avec un contenu, des informations, des connaissances. Pour Elisabeth Fichez 36 , la médiatisation technologique est aussi une médiation pour les apprenants, car elle véhicule une communication, des intentions et des messages essentiels dans leurs apprentissages et leur projet. Cependant, Monique Linard37 signale que la médiatisation technologique est devenue l’occasion de repenser la médiation humaine de l’apprentissage selon un renversement radical. Ce renversement s’articule entre le pôle « enseignant » qui est vu du côté de l’expert et le pôle « apprentissage » qui est vu du côté de l’apprenant.
Vers une évolution de l’enseignement de l’espagnol en France.
L’enseignement scolaire de l’espagnol en France vit actuellement une mutation importante. La tradition didactique hispanique est restée stable entre les années 1950 et les années 2000 autour de l’objectif de référence de la méthodologie active, reposant sur une conception non utilitariste de l’enseignement, dans la tradition léguée par les humanistes classiques. Depuis quelques années, cette tradition se trouve confrontée aux enjeux actuels d’un enseignement scolaire des LVE40 envisagé dans une perspective plus pragmatique et sociale, sans qu’ait été menée une réflexion didactique permettant d’intégrer cette nouvelle donne. Pour Pascal Lenoir41 cette nouvelle « ellipse méthodologique » donne lieu à une série de contradictions qui fragilisent la cohérence de cet enseignement. Elle désigne sous l’expression « méthodologie active hispanique » tout à la fois le paradigme méthodologique de référence et la situation assez exceptionnelle de l’enseignement de l’espagnol en France. Ainsi, nous pouvons constater qu’entre les années 1920 et les années 2000, le paradigme méthodologique de l’enseignement de l’espagnol est resté inchangé.
Vers les premières prescriptions institutionnelles de l’enseignement de l’espagnol en France.
L’objectif social de référence en méthodologie directe répondait au « besoin d’un outil de communication commun à une époque où les échanges internationaux se développent »43.
C’est de cette manière qu’est née la méthodologie directe, ainsi désignée puisqu’elle préconise de faire l’impasse sur la langue maternelle des élèves. Christian Puren signale que le but de cette méthodologie fait que la langue vivante s’acquiert dès lors « par imprégnation »44 . Le but de cette nouvelle prescription était d’être en mesure de parler la langue étrangère le plus tôt possible. La méthode interrogative se généralise ; c’est désormais le jeu des questions (celles du professeur) et des réponses (celles des élèves) qui fait avancer le cours. L’élève ne travaille plus en amont, il ne lui est plus demandé de préparer le document (il ne le traduit plus, comme dans la méthodologie traditionnelle) : il est désormais amené à réagir au document que le professeur a apporté et que ce dernier est donc seul à connaître quand la leçon commence.
La logique trop « pratique » de la méthodologie directe entraîne assez rapidement son aménagement sur le terrain, puis finalement son abandon, au profit d’une logique plus compatible avec le contexte scolaire, celle de la méthodologie active. En effet, l’enseignement français de l’époque repose sur des valeurs généreuses, celles de la République, et se donne en quelque sorte des objectifs « gratuits », de la formation générale de l’individu, d’élévation de son esprit à travers les différentes disciplines scolaires. L’objectif de référence de la méthodologie directe, trop pratique, n’était pas en concordance avec ces valeurs. L’école républicaine, lieu d’écrit, de réflexion, ne peut se contenter d’une approche trop centrée sur l’oral et la communication immédiate, et c’est ce qui peut expliquer que dans la méthodologie active appelée à supplanter la méthodologie directe soient privilégiés les objectifs culturels et formatifs, à travers le recours quasi systématique dès les débuts de l’apprentissage à des textes littéraires extraits des œuvres des meilleurs auteurs des pays où est parlée la langue étrangère.
Plusieurs principes fondamentaux de la méthodologie active, surtout en ce qui concerne les objectifs et le texte littéraire comme support privilégié, se trouvent résumés dans ce passage de l’instruction officielle de 1950, où le rédacteur décrit le schéma de classe unique pour toutes les langues.
Cet enseignement s’appuie à tous les échelons sur des textes empruntés, dès que possible, à des écrivains de qualité, immédiatement clairs pour leurs lecteurs contemporains de même langue, pleinement intelligibles par eux-mêmes sans le secours d’une documentation spéciale, historique ou biographique, et choisis pour leur valeur littéraire, humaine et sociale
Il a donc un double objet : exercer les élèves à la pratique de la langue et contribuer à leur enrichissement intérieur par l’étude de textes représentatifs de la vie et de la pensée du peuple étranger. Ces deux préoccupations ne peuvent jamais être dissociées. » 45
Cet extrait met très clairement en évidence l’accent mis sur la qualité des supports à apporter en classe, ainsi que les attentes du rédacteur vis-à-vis de ces documents et de la médiation que l’enseignant doit réaliser en cours. En premier lieu, ces matériels de qualité sont suffisamment denses pour se suffire à eux-mêmes, ce qui évite à l’élève de devoir mener des recherches supplémentaires. Pour Pascal Lenior46, cette évidence découle d’un héritage de la méthode directe, car l’élève ne prépare plus à l’avance, il doit trouver dans le texte des informations suffisantes sur la réalité de référence, que le professeur lui proposera de commenter par des questions appropriées. Avec ce texte officiel, s’installe donc durablement une logique de morceaux choisis qui permet en outre de garantir la place des LVE aux côtés des autres disciplines, puisque la valeur culturelle et formative des documents constitue un critère de sélection.
En outre, ces textes littéraires, écrits par des auteurs réputés, permettent à l’enseignant de présenter un modèle de langue à ses élèves. C’est dans ce sens, qu’on trouve dans les manuels scolaires des années 1970, 1980 et de 1990 des textes littéraires d’auteurs tels que, Miguel de Cervantes, Federico García Lorca, Julio Cortázar, Jorge Luis Borges, Gabriel García Marquez, Laura Esquivel, María Luisa Bombal, Pablo Neruda, Isabel Allende, parmi d’autres. L’objectif pratique de la méthodologie directe des années 1900 est donc évacué au profit d’une logique scolaire, généreuse et gratuite, de recherche d’élévation de l’esprit, d’éveil de la sensibilité de l’élève à travers l’activité canonique d’explication de textes. Pendant plusieurs décennies, en espagnol comme dans les autres langues enseignées en France, le recours à des « textes de qualité », c’est-à-dire empruntés aux meilleurs auteurs espagnols et hispano-américains, du collège au lycée, sera privilégié.
Bien des années plus tard et postérieurement à l’introduction de méthodes de l’audio-visuel, cette même méthodologie continue de faire référence en espagnol. Ainsi, on peut lire en 1970 dans une préface de l’ouvrage Sol y Sombra47, classes Terminales et Premier cycle de l’enseignement supérieur, le passage suivant, où les auteurs justifient leur choix des textes de l’ouvrage.
« Un souci permanent a guidé le choix de ces textes. On a retenu ceux qui semblaient les plus riches d’implications diverses et d’interrogations latentes, ceux qui ont paru les plus propres à éveiller la curiosité et à susciter le commentaire dialogué. »
Comme on peut le remarquer, la sélection des textes répond au double critère repéré plus haut dans l’IO48 de 1950 : les textes doivent présenter un intérêt culturel, et d’autre part, ils doivent pouvoir se prêter à l’exercice type du Cours Actif à Orientation Culturelle.
Dans les années suivantes, dans la préface d’un manuel pour la classe de Seconde, les principes qui guident le choix des supports sont toujours les mêmes. En 1995 les auteurs de Díselo49, s’expriment ainsi, dans une préface à l’adresse de l’élève : […] Très vite, ce sont tes impressions, tes observations, tes jugements qui feront l’essentiel de ton activité linguistique […] Une grande diversité de documents te seront proposée (photographies, bandes dessinées, dessins humoristiques, cartes, affiches publicitaires, tableaux de maîtres, textes divers) : aucun d’entre eux n’est une simple illustration. Ils sont tous objet d’étude. »
Cette dernière citation permet, en outre, de remarquer que le double critère de sélection des textes (pour leur valeur linguistique et formative) s’est maintenant étendu à une large palette de supports, et ce dès les toutes premières années de l’apprentissage.
Nous nous aventurons à affirmer que si toutes les langues ont rapidement abandonné la méthodologie directe au profit de la méthodologie active, le trait particulier à l’espagnol est que ce paradigme méthodologique va se maintenir pendant des décennies, et ce depuis les années 1920 jusqu’à la fin du XXème siècle. Alors que les autres langues connaîtront dans les années 1960 les méthodologies audio-visuelles, audio-orales, ainsi que l’approche communicative dans les années 1980, l’espagnol restera, lui, figé pendant très longtemps sur le choix opéré au cours des années 1920.
La tradition didactique hispanique ne va pas adopter les méthodologies audio-visuelles et audio-orales, précisément parce qu’elles sont très proches de la méthodologie directe des années 1900. En effet, les théories behavioriste qui sont en arrière-plan de la méthodologi IO= Instruction Officiele audio-visuelle donnent lieu aux mêmes méthodes répétitives, ainsi qu’à une même insistance sur le travail à l’oral en excluant le plus possible le recours à la langue maternelle, comme en méthodologie directe. Au-delà des critiques fondamentales que leur adresse Noam Chomski au cours des années 196050, c’est sans doute encore parce que l’enseignement des langues en méthodologie directe perd de sa dimension scolaire qu’il n’est pas retenu en espagnol. Cependant, c’est à partir de cette période que l’on peut considérer que l’enseignement de l’espagnol évolue seul, et qu’il s’écarte des autres didactiques des LVE mises en œuvre en France. Cette évolution semble avoir été encouragée par une logique de concurrence entre les principales langues enseignées en France, chacune tendant à occuper un « créneau » sur le marché didactique. Dans ce contexte, pendant que l’anglais s’affirme au cours des années 1960 sur le « créneau » de la « langue de communication », l’espagnol se positionne sur celui de la culture. La situation actuelle de ces deux langues est celle d’une position dominante en LV1 pour l’anglais, équilibrée en quelque sorte par le quasi-monopole de l’espagnol en LV2.
Dans le sens de cette analyse, Roselyne Mogin-Martin 51 propose de son côté de prendre en considération deux autres critères. D’une part, la vision du monde hispanique au cours de ces années, et d’autre part, la situation en France de nombreux hispanistes d’origine espagnole ou latino-américaine. Jusqu’à la fin des années 70, les régimes et institutions espagnoles et de nombreux pays latino-américains étaient loin de constituer un encouragement à développer une compétence de communication auprès des publics scolaires français. L’enseignement républicain pouvait difficilement envisager de former des générations d’élèves à la communication avec ces pays. Bien au contraire, cette situation ne pouvait que favoriser un repli sur les valeurs éternelles de l’hispanité, présentées à travers les grandes manifestations artistiques espagnoles ou hispano-américaines, notamment à travers la littérature. Par ailleurs, beaucoup d’hispaniques français sont alors fréquemment des exilés, antifranquistes notamment, qui ne peuvent guère encourager la fréquentation des pays dont il leur a fallu s’éloigner. L’objectif de référence reste donc inchangé, car il s’agit de fréquenter les grands auteurs, ceux qui ont fait la réputation du monde hispanique, au-delà des vicissitudes qui rendent difficile la fréquentation des natifs des pays où est parlé l’espagnol.
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Table des matières
Motivations pour ce travail de recherche
1. Pratique professionnelle de l’enseignant
1.1. La pratique professionnelle
1.2. La pratique professionnelle des enseignants
1.2.1. Les dimensions de la pratique professionnelle
1.2.2. La pratique professionnelle des enseignants : une médiation
1.2.3. Qu’est-ce que médiatiser?
1.3. La médiation pédagogique
1.3.1. La médiation dans la dynamique enseignement-apprentissage
1.3.2. La médiation technique
1.3.3. La médiation humaine
1.3.4. L’apprentissage à travers la médiation
2. L’enseignement de l’espagnol en France
2.1. Vers une évolution de l’enseignement de l’espagnol en France
2.1.1. Vers les premières prescriptions institutionnelles de l’enseignement de l’espagnol en France
2.1.2. De la méthodologie active à nos jours.
2.2. Evolution méthodologique de la pratique du professeur d’espagnol
3. Vers une théorisation du rapport au savoir du professeur d’espagnol
3.1. Contextualisation de la théorisation du rapport au savoir.
3.2. Vers une définition du rapport au savoir.
3.2.1. De la pratique enseignante à l’idée du rapport au savoir institutionnalisée.
3.2.2. De la pratique enseignante à l’idée du rapport au savoir-faire
4. La pratique enseignante. Un lien entre Savoir et psychanalyse
4.1. Vers une psychanalyse du rapport au savoir.
4.1.1. Freud : le désir de savoir
4.1.2. Bion : vers la capacité de pensée
4.2. L’identification projective dans la construction de savoir.
4.2.1. L’identification projective du professeur d’espagnol
4.2.2. L’identification projective du professeur d’espagnol quand aux contenus culturels
4.3. Compréhension de l’objet transitionnel dans la construction du rapport au savoir
4.3.1. De l’objet transitionnel vers l’objet savoir.
4.3.2. De l’aire intermédiaire d’expérience à la médiation de l’objet savoir.
Deuxième Partie
5. Analyses de la pratique enseignante. Un regard sur les prescriptions institutionnelles
5.1. Une contextualisation pour l’analyse des programmes d’enseignement et des manuels scolaires d’espagnol au lycée
5.2. Une méthodologie adaptée pour l’analyse des programmes d’enseignement de l’espagnol au lycée.
5.2.1. Les contenus culturels en classe de Seconde générale et technologique
5.2.2. Les contenus culturels en classe de Première et en Terminale séries générales et technologiques.
5.2.3. Les contenus culturels en Terminale séries générales et technologique
6. Analyse des manuels scolaires d’espagnol au lycée. Une articulation de la Guerre civile et du Franquisme en Espagne et des dictatures et révolutions en Amérique latine.
6.1. Une méthodologie et éléments d’analyse du manuel scolaire d’espagnol au lycée
6.2. Manuels scolaires d’espagnol en seconde.
6.2.1. La manifestation quantitative des contenus culturels dans les manuels scolaire de Seconde
6.3. Manuels scolaires d’espagnol en Première.
6.3.1. La manifestation quantitative des contenus culturels dans les manuels scolaires de Première.
6.3.2. Manuels scolaires d’espagnol en Terminale.
6.3.3. La manifestation quantitative des contenus culturels dans les manuels scolaires de Terminale.
Troisième Partie: Analyse du discours des praticiens
7. Méthodologie
7.1. Méthodologie clinique
7.1.1. Vers l’entretien clinique
7.1.2. Vers une technique de l’entretien clinique.
7.2. Le choix d’un entretien clinique
7.2.1. Corpus de l’entretien clinique non-directif
7.2.2. Le cadre de l’entretien
7.3. Les éléments d’analyse d’entretien.
7.3.1. La retranscription
7.3.2. L’analyse du discours
7.3.3. Vers un outil d’analyse du discours.
7.3.4. Vers une organisation d’analyse
8. Analyse du discours des praticiens
8.1. Discours des professeurs ayant un vécu générationnel affectif « externe ou indirect »
8.1.1. Isabelle: Le refus des nouvelles prescriptions institutionnelles
8.1.2. Jean : Un rapport au savoir journalistique et anecdotique
8.2. Discours des professeurs ayant un vécu générationnel « interne ou direct »
8.2.1. Carlos : Entre la reconnaissance et l’institutionnalisation de ses savoirs
8.2.2. Pablo : Un rapport au savoir littéraire.
8.3. Discours des professeurs n’ayant aucun vécu générationnel affectif « direct ou indirect ».
8.3.1. Claire : Un rapport de satisfaction et d’insécurité professionnelle
8.3.2. Léa : Un rapport au savoir et des gestes professionnels maternelles
9. Interprétation globale
9.1. Vers le désir de la médiation de l’identification projective
9.2. Vers le désir de la médiation de l’objet transitionnel
9.3. La médiation des contenus culturels sous l’illusion d’une Aire intermédiaire d’expérience.
9.3.1. Discours des enseignants, vers une dynamique de transfert et de contretransfert 280
9.3.2. La dynamique d’introjection dans le discours des enseignants.
9.3.3. Le transfert
9.3.4. Le contre- transfert, une partie composante de l’analyse du discours enseignant.
10. Conclusions
10.1. Limites de la recherche
10.2. Perspectives
Bibliographie
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