La « marguerite » de l’agences web

Maître-mot du marketing : réactivité

A mon arrivée, le pôle Marketing produit n’est pas encore en place. Or, ici, la marguerite de l’agence le place au cœur du processus. j’ai intégré l’agence à l’heure ou certaines ont déposé le bilan. Pour Internence.com la situation n’est pas catastrophique, mais ]a santé de l’entreprise ou plutôt celle du marché inquiète. Dans ce contexte, il est bon de rappeler que c’est sur chacun des salariés, quel que soit leur statut, que repose la satisfaction client et, donc, la performance d’Intemence.com. Ce sont les éléments clés qui ressortent du discours du Président Directeur Général, qui a convié tous les salariés à une réunion bilan qui s’est déroulée quelques jours après mon arrivée. Animée par le PDG, elle a pour but d’informer les salariés sur le chiffre d’affaire et de son réinvestissement dans la société. Les chiffres se veulent rassurant et le réinvestissement du bénéfice net dans le comité d’entreprise tout récemment créé et dans une prime annuelle de partage du bénéfice avec les salariés confinnent la progression de l’agence. Seulement, le secteur se porte mal et le PDG annonce le besoin de réorienter l’approche client. Parmi les prestations les plus vendues, on trouve la conception-réalisation de sites web. Or, déjà les sites de deuxième génération ont vus le jour et il s’agit maintenant de développer des prestations autonomes de technologies et de communication on-line basées sur la récurrence. En d’autres termes anticiper et solutionner les nouveaux besoins des clients comme, par exemple, la génération de trafic (le référencement, la publicité on et off-line, l’animation des sites via le net-marketing), etc.
Pour ce faire, la direction et le pôle consulting vont s’attacher pendant deux mois à mettre au point des solutions en réponse à toutes les problématiques de communication interactive : élaboration de fiches produits, création du poste de chef de produits et déplacement du pôle « phoning » réorganisé en pôle « télémarketing » du service commerce au service marketing. Les télémarketers proposeront, alors, aux prospects ces solutions qui doivent être mises en place par les chefs de produits. Cette réorganisation, annoncée début juillet mettra deux mois à prendre forme. C’est dire là encore la rapidité d’action et la réactivité qui caractérisent l’agence. Mais nous ne serons informés des formes que prendra cette nouvelle approche client que deux semaines avant mon départ en août. Ceci m’aidera à situer l’intérêt de ma mission.

Le pôle rédaction en interaction avec le web-marketing

Ce que je ne sais pas encore, à l’heure où j’intègre le service, c’est que cette réorganisation engendre des changements au sein des pôles du service marketing. Le pôle rédaction auquel je suis affectée et le pôle webmastering, jusqu’alors entièrement autonomes, tendent à se rapprocher par la complémentarité des compétences des métiers. On l’a vu précédemment le webmaster est chargé de l’animation (modération de forum, gestion de chat, … ) et de la diffusion (maillage, affiliation, relation presse on/off line) du site. Les rédactrices, quant à elles, chargées de la ligne éditoriale, animent le site de contenus en tout genre et participent à sa diffusion en écrivant les communiqués de presse. Les deux métiers servent conjointement la marque du client et il apparaît donc logique de regrouper les deux pôles sous l’égide d’tm consultant expert en web-marketing. Ce qui s’opérera fin août. Et pour cause l On se situe ici au niveau de ce que Wolton7 qualifie d’information-loisir (par opposition à l’information connaissance) et d’information-service (par opposition à l’information presse). Le travail de rédacteur dans ce genre de structure est très orienté marketing et les contenus servent souvent l’image et le prestige de l’entreprise-cliente. Selon JF. Variot, cette nette tendance va se confirmer et les nouveaux avatars des marques à l’heure de l’interactivité vont se généraliser. Sous l’influence d’Internet, la marque va se transformer pour devenir : une marque média avec un contenu qui, de thématique, deviendra réellement informatif une marque hyperrelationnelle pour entretenir et personnaliser la Relation Client.
une marque statut , paradoxalement plus individualisée et cependant communautaire une marque contrat de valeurs mieux prouvées et profondément bouleversées une marque panel avec possibilités de sondage et de personnalisation une marque connective reliée à d’autres marques une marque marchande source de nouvelles valeurs de service, une marque pédagogique, sachant expliquer, démontrer et s’adapter à ses clients.
Tous ces avatars des marques ont déjà été traités par Internence.com et les rédactrices connaissent bien les règles d’écriture qui caractérisent les écrits des sites réa1isés pour les clients.

Réactivité encore et plus que jamais d’actualité … pourquoi?

Débuter une mission de stage dans une agence web à l’heure où le secteur connaît quelques difficultés et faire un rapport de l’activité qu’on y a menée tout en ayant pour fil conducteur l’observation de la culture d’entreprise impliquent nécessairement un arrêt sur cet état du marché qui conditionne l’activité. Faire l’impasse sur ce qui a marqué l’entreprise et sur ce qui 1′ a contrainte a modifier son approche client, ce serait occulter le contexte de travail.

L’état du marché envisagé dans une perspective historique

Le krach boursier et l’effondrement des start-up a déclenché un pessimisme général qui ne profite pas aux agences web. A l’euphorie irrationnelle des dernières années succède donc un pessimisme que certains disent tout aussi irrationnel dès lors que 1 ‘on se place dans une perspective historique. Le cycle d’une innovation technologique qui suit permet de resituer la situation et de se convaincre que la révolution Internet n’est pas une illusion d’optique.
Au même titre que la généralisation du téléphone a pris un siècle, l’Internet prendra du temps avant de s’installer dans tous les foyers. A cette phase de désillusion succèdera un retour au réalisme et à une reprise de l’activité, mais dans une proportion moindre et plus rationnelle. La période actuelle correspond donc à la phase d’accalmie qui succède au décollage technologique et à l’euphorie qu’il induit. Et à en croire Patrice Flich/ qui reconnaît dans le réseau des réseaux « un système de communication permettant à la fois des échanges privés et publics » et concernant aussi bien « la coopération au travail que la sociabilité familiale et amicale», et qui enfin «constitue simultanément un dispositif de loisirs et un système de commerce … »,nous sommes bien au début d’un processus encore en phase de développement car il semble que tous les acteurs ne soient pas encore aux rendezvous. Aux agences web de faire face et de réagir en conservant leurs clients actuels et en démarchant vers les autres ! Comment internence.com en tant qu’agence web, actrice de ce système de communication, envisage ce passage à vide et ce retour futur à l’activité ?

De l’analyse de l’existant à l’analyse des besoins

A mon arrivée au pôle rédaction, j’apprends d’emblée que le premier travail que j’ai à prendre en charge c’est la rédaction de tous les contenus, ou presque, du site en construction des magasins Système U. Durant ces deux mois, période durant laquelle les rédactrices en poste prennent leur congés d’été, j’ai à prendre en charge plusieurs prestations rédactionnelles et à intégrer les équipes dédiées à différents projets. Je suis aidée des rédactrices en poste pour qu’elles m’aident à prendre mes fonctions. La participation à ces projets me permettra de poser un regard critique sur la place de la rédaction dans la stratégie de communication on line développée pour les clients. Elle me permettra de nourrir une réflexion sur l’intérêt de développer la prestation rédactionnelle et comment.

Le rôle de la rédaction

Si la rédaction n’est pas le seul élément important sur un site web (le graphisme et l’ergonomie le sont tout autant), elle n’en reste pas moins un élément essentiel. En effet, le site est réalisé en fonction du contenu du projet et est bâti autour de ce dernier. La rédaction participe à la bonne audience du site en mettant en valeur le message du client et le contenu de sa communication. En s’adaptant aux attentes du client, elle montre 1′ étendue de ses fonctions. Sa fonction première est de délivrer de l’information. Mais selon les objectifs du site, elle revêt différents aspects. Le contenu textuel, en adéquation avec l’identité du client et ses objectifs, transporte l’internaute dans un univers, capte son intérêt et promeut, par exemple, l’offre de services et de produits. Il s’agit au préalable de mettre en forme l’information. La hiérarchisation de l’information, sa mise en forme, est organisée selon 2 paramètres: la nature de l’information, comprise et synthétisée, son adaptation aux attentes de l’internaute. Vient ensuite la valorisation d’un aspect du contenu. Doit-on mettre en avant la crédibilité de l’entreprise, son originalité, ses produits? Un rédactionnel adapté aux objectifs du client et une mise en page ad hoc permettent d’attirer l’attention ou de valoriser l’un des aspects du contenu. Parmi ces aspects, les plus fréquents :
-(Re) créer l’univers de la marque : si l’entreprise possède déjà son prisme identitaire, au rédacteur de se conformer à cet univers en repérant les mots clés utilisés dans la communication du client. Il est de rigueur d’opter pour l’encodage stylistique du client, de sa marque et cela sans perdre de vue qu’Il est toujours bon de créer un univers propre à chaque site afin de favoriser l’identification du site pour l’internaute (il n’est pas sur n’importe quel site) et la fidélisation de ce dernier (il est en terrain connu). Mais si l’entreprise n’a pas d’axe de communication déterminé, à charge pour le concepteur-rédacteur de le créer. L’univers du client se crée à partir d’informations tels que le secteur d’activité, son objectif, sa cible, les atouts qu’il souhaite mettre en avant, etc.
– Rassurer l’internaute : La fidélisation et l’achat passent par la confiance. A contenu/offre égal( e ), pourquoi un internaute irait-il sur le site du client et pas sur celui duvoisin? Si le site n’est pas connu, l’internaute a besoin d’être rassuré. Et la confiances’instaure discrètement, subtilement. Le vocabulaire se veut rassurant et des mots clés jouentcomme des stimuli. Elle peut prendre aussi un aspect pragmatique : la fiabilité des produits, le sérieux du client, la sécurisation des transactions en ligne, etc.

Les limites d’intervention : entrave à la qualité de la prestation?

D’autres contraintes s’ajoutent à celles précédemment citées. Les délais, le budget et la jeunesse du média sont d’autres facteurs qui s’avèrent être des obstacles à la mission.
Concernant les délais d’exécution des travaux par exemple, l’organisation du process est souvent gêné par des facteurs extérieurs. Deux méthodes de travail sont envisageables: ou le chef de projet attend de recevoir tous les éléments (en l’occurrence, pour le rédacteur, la documentation et les recommandations du client) avant de nous confier une mission; ou on travaille en «}lux tirés» soit une avance des travaux à mesure que ces éléments nous parviennent. La première solution ne se présente jamais et, dans ce cas, ou la personne à qui la mission est confiée anticipe (le rédacteur se fournira la documentation s’en passer par le client, les recommandations essentielles arrivent trop tard) ou il a perdu du temps voire il est bloqué dans son travail.
Le budget du client peut d’une manière différente limiter les interventions de chacun.
Lorsque l’on nous donne des textes à rédiger pour le client, il arrive que l’on soit agacé par l’agencement du site vendu. Le rédacteur n’est pas nécessairement d’accord avec 1′ agencement des rubriques, des pages, la place imparti aux contenus, les choix stratégiques de communication. Mais autant dire que faire un site à forte valeur ajoutée implique nécessairement un coût plus élevé du projet que le client n’est pas toujours en mesure d’assumer. Le problème à internence.com est que pour les petits clients (petits/moyens comptes), aucune stratégie n’est mise en œuvre. Ce sont les assistantes commerciales qui rédigent une proposition commerciale type à l’aide d’un argumentaire type dans laquelle elles proposent des rubriques et des contenus types quel que soit le projet. La stratégie de communication n’est pas pensée! L’accent est porté sur le graphisme aux dépends de la qualité éditoriale.
Et toutes ces contraintes sont, à mon sens, liées à la jeunesse du média. Dans ce secteur, il semble qu’on demande à bon nombre d’intervenants en place à des postes stratégiques d’être très polyvalents. Les consultants marketing, quand ils prennent en charge les stratégies de communication (grands/moyens comptes), ils la prennent à la fois pour un site à vocation éditoriale comme pour un site d’e-commerce. Seulement, il semble que chaque domaine requiert des compétences spécifiques. La communication sur le web gagnerait indubitablement en qualité s’ils l’on expertisait les intervenants. L’intervention, en amont de la phase de production et en avant-vente, d’ergonomes, de scénaristes, de consultants éditoriaux et/ou marketing et d’autres experts en fonction des attentes du client et de son projet Web permettrait de penser la communication. Pour un site éditorial, par exemple, penser le rubriquage de sorte que l’hypertexte puisse servir la navigation et dynamiser la lecture. Nombreux sont les concepteur-rédacteurs qui conçoivent l’écriture multimédia comme une information qui doit être séquencée. A voir le réflexe hypertexte et rompre avec une écriture linéaire qui décourage le lecteur permet d’exploiter au maximum les atouts du Web pour scénariser et mettre en mouvement les contenus. Trop souvent encore les contenus sont compactés dans des pages trop étroites, trop longues aux dépends du rédacteur. La cinématique envisageable dans l’agencement des contenus n’est que très faiblement exploitée.
Aussi, comme je le souligne dans le rapport demandé -la prestation éditoriale, une prestation de forte valeur ajoutée – Pourquoi? Comment? – des agences spécialisées, comme les fournisseurs de contenus, sont souvent sollicitées. Ces dernières sont parfois à même de délivrer des prestations jusqu’alors imparties aux agences web (rich média ) au travers de r expertise éditoriale.

Les axes de développement

Ma mission de rédactrice m’a permis de situer les enjeux d’une réflexion sur la nécessité de développer la prestation rédactionnelle pour Internence.com. j’ai à fournir un rapport et ma tâche au quotidien, la place du rédacteur, la valeur accordée à son intervention, le contact avec les différents acteurs (rédacteurs, consultants), la consultation des propositions commerciales et des cahiers des charges effectués pour les différents clients, la visite des sites effectués par l’agence ont nourri mon étude. Quels sont les axes de développements qui, d’emblée, semblent s’imposer?
Comme nous l’avons vu précédemment, Internence.com délivre des contenus très orientés marketing pour servir l’image du client. Elle doit garder à l’esprit que : «L’existence des marques se justifie par le fait qu’elles répondent à cinq grands besoins: le besoin d’informations, le besoin de statut, le besoin d’échange, le besoin de garantie et »le besoin d’être.
». Tous ces besoins, et en particulier le besoin d’informations se trouvent considérablement enrichis par la mise à disposition d’une information plus riche et multithématique. Et comme nous le soulignions précédemment la marque tend à se transformer en véritable: «marque média» et en centre d’informations. Le Web permet d’entrer dans un univers de personnalisation et de scénographie qui multiplie les échanges entre, notamment, une entreprise et ses salariés (intranet), et ses partenaires ( extranet), une marque et ses consommateurs (site de communication et site de e-commerce). Et l’interactivité décuple cette surface d’échange. C’est précisément pour cette raison que proposer aux clients de l’agence une expertise en stratégie éditoriale semble opportune. Répondre aux nouveaux besoins de communication en offrant une solution de conception de site de communication à forte valeur ajoutée est une perspective intéressante pour l’agence qui sait l’importance de réorienter son approche client et de s’adapter aux besoins naissants.

Faire coïncider l’offre et la demande

A charge pour moi de savoir si ce sont ces axes qui doivent influencer ma réflexion et comment, de sorte d’apporter une réponse en phase avec les attentes de l’agence.

Entretien et recueil de données

Les écrits que j’ai réalisés correspondent davantage à une information marketing. En effet, les fiches conseils en œnologie et en beauté sont des contenus réalisés dans le cadre d’un site BtoC (business to consumer). La rubrique« ma cave» du site des magasins Système U renvoie vers une série de fiches délivrant des informations sur les régions vinicoles de France (terroir, fabrication du vin, spécialités et cépages de la région). Elles délivrent une information censée renseigner l’internaute sur les vins qu’il peut trouver dans les magasins.
De même, les fiches conseils beauté délivrent des conseils de beauté tout en informant sur les produits et leur utilisation. Pour Internence.pub, la plaquette que j’ai réalisée, qui comporte une quinzaine de fiches sur les références phares de l’agence de publicité, est destinée aux prospects démarchés par les commerciaux (BtoB/Corporate ). Même si je suis intervenue sur plusieurs projets et si j’ai assimilé les méthodes de travail du rédacteur, je n’étais suffisamment pas ancienne dans 1 ‘entreprise pour savoir quels types de contenus les plus courants été données à traiter par la rédaction. Pour entrevoir davantage la place accordée à la rédaction dans l’agence, j’ai donc interrogé les rédactrices quant à savoir quel genre de contenus elles avaient à réaliser pour les clients. Ils semblent qu’elles interviennent fréquemment pour des sites orienté BtoC : elles ont, par exemple, réalisés les agendas du bricolage et du jardinage de Castorama et écrivent, à chaque nouvelle saison le modezine de Camaïeu.fr. Elles ont en charge aussi la rédaction des écrits pour des cibles protèssionnels (BtoB), mais souvent leur intervention se limitent aux texte de présentation de l’entreprise et de son activité (Cf. portail Isover.fr toute la documentation concernant le BtoC a été prise en charge par le pôle de rédaction, ce qui n’est pas le cas pour le site destiné aux professionnels chargés de pdf).

Méthodologie de la démarche

Pour rédiger mon rapport concernant le développement de la prestation rédactionnelle, j’ai effectué une étude concurrentielle (benchmarking) pour situer l’agence par rapport aux agences spécialisées dans l’édition électronique. Au vu de ce qui est fait par Internence.com en rédaction, je me rends compte que les fournisseurs de contenus, eux, sont davantage tournés vers une offre à destination des professionnels (BtoB). En effet, les agences spécialisées fournissent, pour la plupart, les sites extranet, corporate de grandes entreprisês de contenus thématiques sous forme de magazines, articles, témoignages, interviews, et de dossiers thématiques, mais réalisent également des mini sites événementiels pour couvrir des évènements marquants. Ces agences sont dotées de compétences qui pennettent de répondre aux besoins de leur clients comme par exemple d’équipe de documentalistes, de rédacteurs spécialisés dans un domaine particulier et de responsables éditoriaux. Intemence.com ne dispose pas des mêmes ressources en interne et si elle souhaite développer la prestation rédactionnelle pour diversifier ses clients et ses interventions en matière de production d’informations, des changements sont à envisager. j’ai donc fait part des éléments qui ressortaient de cette étude concurrentielle à mon responsable de stage pour que nous discutions des orientations que doit prendre le rapport demandé. La rapport aura à montrer quels sont les points forts et points faibles de 1′ agence en terme de prestation rédactionnelle par rapport aux fournisseurs de contenus spécialisés. Il dégagera les axes principaux de développement voire de la refonte du pôle rédaction pour permettre à l’agence de proposer à ses clients une prise en charge globale des contenus d’un site éditorial et proposer un savoir-faire en édition électronique pour alimenter les mbriques des sites des grands comptes BtoB, BtoC, Corporate, extranet. .. j’ai donc poursuivi cette étude concurrentielle pour énumérer les savoir-faire et l’offre des fournisseurs de contenus à leurs clients, les compétences dont elles disposaient en interne pour pouvoir vendre des contenus à forte valeur ajoutée et réunit des articles relatant les orientations de celles-ci concernant notamment la communication corporate et les cibles visées.

De l’appréhension à l’adhésion à la culture d’entreprise

Internence.com n’est pas une start-up. L’entreprise a 10 ans et compte désonnais 150 salariés. Elle a débuté en proposant la conception de programmes et d’outils d’ingénierie de formation et a convergé plus tard vers la conception de sites web. Aujourd’hui, comme toute moyenne entreprise, elle dispose de structures internes non opérationnelles, mais dite de support, comme la Direction des Ressources Humaines qui a fait naître et entretient une culture d’entreprise. Comment l’adhésion à l’identité collective facilite l’intégration et concoure aussi à la formation du salarié ? Comment permet-elle le croisement des objectifs de l’entreprise et de ses salariés pour que chacun atteigne des objectifs communs et individuels? Autant de questions auxquelles l’internencien apporte progressivement des réponses.
Ces réponses qui conditionnent l’adhésion à la culture d’entreprise ou son rejet.

Le rôle de la D.R.H

La D.RH. a pour mission de mettre en adéquation les emplois de l’entreprise et les ressources que sont les hommes. Elle se doit de promouvoir une parfaite convenance entre compétences et emplois. Pour ce faire, elle a en charge de mobiliser les potentiels de chaque salarié, de fédérer les aspirations et les engagements à la fois individuels et collectifs autour du fonctionnement et du développement de l’entreprise. Concrètement, à Internence.com; ses actions au sein de l’agence convergent essentiellement en trois points : recrutement, communication et formation.
Le recrutement est une étape inhérente à l’assurance d’une adéquation entre les postes et les ressources. Pour Internence.com, force est de constater que cette adéquation se mesure au terme d’un parcours semé d’embûches pour le postulant Entretiens et série de tests pennettent de mesurer les compétences de chaque postulant. Pour ma part, après entretiens avec un membre de la D.RH et un consultant marketing au terme desquels on m’informe clairement des aspects positifs et négatifs de la mission confiée (notion de production), j’ai eu à transmettre une adaptation Web de la plaquette papier de l’entreprise pour pennettre à l’agence de tester concrètement mes compétences en terme d’écriture, de multimédia et d’agencement de l’information. Aussi laborieuses soient-elles, ces exigences permettent somme toute aux deux parties d’être très au faîte de l’inconnu.
En terme de communication interne, pour que se construise et se pérennise une identité collective de 1′ agence, elle communique en flux horizontaux. Pour tàciliter une socialisation au sein de l’entreprise de chaque nouvel« internencien »,elle commence par mettre au point des livrets d’accueil. Ce livret est remis lors de la première journée de travail dite journée d’intégration et de formation. En effet, chaque nouvel arrivant dans l’entreprise, avant même d’intégrer son service pour assumer ses fonctions, passe au préalable une journée au Département des Ressources Humaines. Cette journée permet d’exposer l’histoire et l’organisation de l’entreprise. Elle est fondamentale dans son implication au travail et dans son intégration sociale. Elle lui permet d’appréhender l’organisation des processus qui se mettent en place au service du client, de sa marque et de ses activités Web. Elle le met au faîte des métiers, des méthodes de travail, du jargon à connaître, de ses obligations et devoirs vis à vis de l’agence (panni eux : respect du client, gestion du temps, respect des autres, épanouissement personnel, lecture de la presse spécialisées mise à disposition des salariés, s’informer, partager son savoir, continuer à se fonner. .. ). Bref, elle le plonge dans ce que l’on peut qualifier de culture d’entreprise . Ici, travail d’équipe, démarche concertative, bons sens et réactivité sont, entre autres, des valeurs essentielles garantes de la qualité des prestations de l’agence.
Cette journée chapeautée par la responsable des Ressources Humaines ne peut être organisée pour une seule personne tant elle mobilise de temps et de salariés. Aussi, généralement et dans la mesure du possible, est-il prévu de l’assurer pour au minimum un groupe de deux personnes. J’ai été intégrée avec une ingénieur commerciale et une assistante de direction, ce qui m’a d’emblée permis de créer des liens.
Quant à la formation, elles est délivrée à l’entrée dans l’agence pour une prise en main des outils de communication et de gestion du temps. Chaque salarié peut demander ou être amené à suivre une ou la formation de son choix parmi celle proposées par l’agence. C’est pour cette raison qu’aucune formation extérieure à l’entreprise n’est financée dans le cadre d’un congés de formation.

Communiquer pour s’intégrer

Aujourd’hui Intemence.com est une agence de communication et de technelogies on line. Cette double expertise mise au service des clients induit un mode d’action basé sur l’interaction complexe de plusieurs champs d’action: Web design, Web technologies, netmarketing, consulting. Pour s’assurer une lisibilité de la gestion des projets et du travail de chacun des intervenants des différents pôles sur ces mêmes projets, l’agence multiplie, entre autres, les réunions d’informations. Le temps imparti à chacun pour les divers projets est décidé en fin de semaine pour la semaine à venir. Au service marketing, un planning des tâches listant les missions de tous les membres du service est le document de référence de la réunion hebdomadaire du lundi matin. Durant cette réunion, un point est fait sur l’avancement des projets. Elle permet notamment d’être au faîte du travail de chacun, des projets en cours.
Mais cette réunion ne fait état que de ce qui se passe dans son service. Or, chacun est amené à travailler avec tme équipe pluridisciplinaire sous l’égide du chef de projet. Aussi, à défaut de brief animé par le chef de projet avec son équipe et surtout d’outils permettant de repérer les personnes avec qui on aura à travailler, il est difficile de trouver ces interlocuteurs parmi les 150 salariés de 1′ agence. Pour aider le nouvel arrivant et même les plus anciens à repérer qui fait quoi, 1′ agence à mis au point un trombinoscope présentant tous les membres de 1′ agence.
Photo, poste, fonction, compétences, e-mail, sont à saisir dans le trombinoscope dès son arrivée. Je me suis très vite rendue compte à quel point ces réunions d’informations et les outils de communication tel que le trombinoscope sont utiles et facilitent l’intégration. Si tout ceci concoure à investir tout le monde dans un même esprit d’équipe basé sur le partage des informations, cela influence fortement la démarche concertative de manière à ne jamais se trouver seul à régler une problématique quelconque de travail. En d’autres termes chactm est infonné et au besoin concerté et donc impliqué et intégré dans tous les projets, ou presque, deson service, de son équipe et de 1′ entreprise.

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Table des matières

I : Internence.eo-m : analyse de l’existant
1.1: Présentation de }~entreprise
1.1.1 : de Rémanence à Intemence. corn
1.1.2: valeurs et savoir-faire de l’agence web
1.1.3: compétences vs attentes clients?
1.2: Cocktail des compétences et des métiers de l’agence web
1.2.1 : la « marguerite » de l’agences web
1.2.2 : maître-mot du marketing : réactivité
1.2.3 : le pôle rédaction en interaction avec le web-marketing
1.3 :La réactivité encore et plus que jamais d’actualité pourquoi ?
1.3 .1 : l’état du marché envisagé dans une perspective historique
1.3.2 : nouveaux besoins/nouveaux services
1.3.3 : mission :(ré)agir
II: de l’analyse de l’existant à l’analyse des besoins
2.1 : méthodologie de travail du concepteur-rédacteur
2.1.1 : le rôle de la rédaction
2.1.2 : les étapes de la rédaction
2.1.3 : aspects de la rédaction et typologie des écrits
2.2 : l’écriture web
2.2.1 :mission écrire
2.2.2: les limites d’intervention: entrave à la qualité de la prestation?
2.2.3 : les axes de développement
2.3: faire coïncider l’offre et la demande
2.3.1 :Entretien et recueil de données
2.3.2 : méthodologie de la démarche
2.3.3: répondre aux besoins de l’entreprise
III: de l’appréhension à l’adhésion à la culture d’entreprise
3.1 :appréhender l’identité collective
3.1.1 : le rôle de la D.R.H.
3.1.2 : Communiquer pour s’intégrer
3.1.3: gérer son temps
3.2 : appréhender la culture marketing
3.2.1 :maître-mot: stratégie
3.2.2 : culture marketing
3.2.3 :croisements des objectifs
3.3 : formation à la réactivité
3.3.1 :des clés pour répondre aux problèmes de l’entreprise
3.3.2 : s’informer pour se former
3.3.3: s’intégrer et adhérer à la culture d’entreprise.
Bibliographie
Annexes

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