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Population
La population comorienne est estimée à quelques 600 000 habitants pour une superficie totale de 1861 km2, en 2004 s’élevait à 790 000 habitants dont 64 % étaient des ruraux. La densité atteignait 354 habitants/km2. La croissance démographique pour la période 19902002- était de 2,9 %, pour une espérance de vie à la naissance de 61 ans. L’autre caractéristique tient dans la jeunesse de la population (43% des comoriens ont moins de 15 ans).
En 2008, la population comorienne était de 731 775habitants, soit une densité moyenne de 337 habitants par km². Le taux de croissance de la population s’élève à 3,51% pour la période 1995–2005 (http://www.astrosurf.com/luxorion/eau-mo nde2.htm).
Cette évolution de la population comorienne avec untel dynamisme démographique de 1991 jusqu’en 2008 Par conséquence, dans l’île d’Anjouan, le défrichage et l’érosion des sols dus( à l’augmentation de la population) sont la cause principale de la diminution des cours d’eau de surface (Geissler P. et al, 1996).
Conditions climatiques et biotope
L’archipel des Comores profite d’un climat tropical maritime. Il se caractérise par de faibles variations de températures annuelles journalières,autour de 26° au niveau de la mer et par des précipitations abondantes : 2679 mm par an. La température moyenne de l’eau de la mer est de 25 °C. Cependant les conditions peuvent beaucoup va rier en fonction de l’exposition au vent et de l’altitude.
Il y a deux saisons aux Comores : la saison chaude et humide dans un flux de nord-ouest de novembre à avril et la saison sèche de mai à octobr e. On notera cependant un climat sensiblement plus chaud et sec à Mayotte. Le climat se caractérise aussi par d’importantes variations locales de température et de précipitation en fonction de l’altitude, du relief et de l’exposition. Les précipitations annuelles varient ainsi par endroits de 1 000 à 6 000 mm et les minima absolus atteignent 0°C au sommet du Karthala (http://www.af d.fr).
Le sol des Comores est d’une fertilité élevée ou ceptionnelle,ex surtout à l’embouchure des vallées où les dépôts d’alluvion atteignent une grande épaisseur.
Environnement
La faune et la flore comoriennes sont apparentées à celles de Madagascar, mais du fait de leur isolement relatif, elles présentent certaines spécificités. En outre, certaines espèces devenues rares ou très rares continuent à y vivre (De Saint Ours, J. et Pavlowsky, R., 1952).
Faune
Les Comores possèdent un patrimoine animal très rare. Plusieurs mammifères sont endémiques des îles. Lemur mongoz, un lémurien que l’on retrouve uniquement sur dans l’île d’Anjouan Une espèce de chauve-souris découverte par David Livingstone en 1863, autrefois abondante, a été ramenée à une population d’environ120 spécimens, entièrement sur Mohéli et sur Anjouan. La Roussette de Livingstone est la plus grande chauve-souris connue au monde.
Les profondeurs des Comores cachent les derniers cœ lacanthes et poisson fossile.
Vingt deux espèces d’oiseaux sont endémiques à l’archipel, et 17 d’entre elles sont présentes uniquement sur les territoires contrôlés par l’Union (DEVILLE A., 1974).
Flore
Il existe aux Comores de nombreux écosystèmes tropicaux qui dépendent principalement de l’altitude. On y trouve de nombreuses plantes tropicales dont bon nombres sont endémiques. Comme la plupart des îles, la diversité de la flore locale subit deux pressions, d’une part sur la diminution des espaces disponibles par la réduction des biotopes dues à l’envahissement des humains sur des zones autrefois plus sauvages et d’autre part à l’intrusion de plantes exotiques envahissantes telles les goyaviers (IRC, 2007).
La flore présente un degré élevé de biodiversité,u dmoins dans les forêts primaires, qui bénéficient d’un sol très fertile. N’ayant pas faitl’objet d’un recensement scientifique, elle pourra it toutefois atteindre quelque 1 500 espèces de végétaux vasculaires. On connaît sur l’archipel plus de 600 espèces de plantes indigènes (dont plus d’une centaine est endémique), et au moins 350 espèces importées (au premier rang desquelles l’ylang-ylang, le vanillier et le giroflier). Parmi les arbres figure l’espèce africaine de baobab, Adansonia digitata (GUYOT Muriel, 1996).
Economie des Comores
Les Comores dépendent de l’extérieur pour la quasitotalité- des biens de consommation, des produits pétroliers et des matières premières. Elles exportent un nombre limité de produits agricoles, notamment de la vanille, des clous de girofles, et de l’ylang ylang.
L’eau
Étymologie et usage du mot
Le terme eau dérive du latin aqua. Un mélange aqueux est un mélange dont le solvantest l’eau. Par eau, on comprend souvent liquide incolore constitué à majorité d’eau, et pas simplement l’eau pure. Suivant sa composition chimique qui induit son origine ou son usage, on précise :
· eau minérale, eau de source minérale naturelle, eaude mer, eau douce, eau potable, eau de pluie, eau du robinet, eau de table, eau gazeuse, eau plate…
En chimie, on parle d’eau lourde, eau dure, eau distillée(http://www.comores-online.com).
Présentation de l’eau
L’eau recouvre la majorité de la surface de la Terr. Cette eau circule sur tout le globe : dans l’atmosphère, en surface, et dans le sous-sol.
Cycle de l’eau
Cycle de l’eau, circulation continue et permanente de l’eau dans l’atmosphère, à la surface et dans le sous-sol de la Terre.
Sous l’action de l’énergie solaire, l’eau, dans unmouvement incessant, s’évapore et retombe sous forme de pluie, de neige ou de grêle, s’infiltre ou ruisselle sur les continents. Après un temps de séjour plus ou moins long (stockage) dans les végétaux, les sols, les nappes souterraines, les glaciers et les cours d’eau, elle rejoint l’océan,qui présente une immense surface d’évaporation. Le cycle de l’eau peut être décomposé en quatre processus distincts : stockage, évaporation, précipitation et ruissellement. L’eau peut être stockée temporairement dans le sol, les océans, les lacs et les rivières, ainsi que dans les calottes glaciaires et les glaciers. Elle s’évapore depuis la surface terrestre, se condense en nuages, retombe sous forme de précipitations (pluie ou neige) sur les continents et les océans, puis s’écoule, ruisselle et, à nouveau, est stockée ou s’évapore dans l’atmosphère. Pratiquement toute l’eau présente à la surface de la Terre a parcouru un nombre incalculable de fois ce cycle (http://www.id-ong.org/decouvrir/pays/anjouan/20hydroAnjouan.htm).
Evaporation par la plante
La transpiration constitue l’une des étapes essentielles du cycle naturel de l’eau et est le processus par lequel l’eau se transforme en vapeur d’eau et, sous cette forme gazeuse, entre dans l’atmosphère. Quotidiennement, environ 1 200 km3 d’eau s’évaporent des océans, des surfaces des continents, des plantes, des glaciers et des calottes glaciaires ; une quantité presque identique retombe sous forme de précipitations. Si l’évaporation ne compensait pas l’eau perdue par les précipitations, l’atmosphère deviendrait entièremensèche en 10 jours.
Origine de l’eau sur Terre
Selon la conception actuelle :
· l’hydrogène est produit très tôt dans l’histoire del’Univers, c’est le premier atome formé
· l’oxygène est le produit un peu plus tardif de réaction de fusion thermonucléaire au sein de certaines étoiles ;
· ces deux atomes se combinent au cours d’une réaction exothermique pour former l’eau ;
· lorsque la Terre s’est formée, l’eau était une desmolécules présentes en quantité importante (comme dans les météorites et comètes).
Où peut-on trouver l’eau ?
L’eau peut être trouvée dans plusieurs lieux :
En dehors de la planète terre,
· L’eau a été trouvée dans des nuages interstellairesdans notre galaxie
· L’eau initiale peut alors être trouvée dans les comètes, les planètes, les planètes naines et leurs satellites.
· Il semblerait qu’il y ait de l’eau sous la forme glace sur la Lune en certains endroits ; mais ça reste à confirmer
La forme liquide de l’eau est seulement connue sur Terre, bien que des signes indiquent qu’elle soit (ou ait été) présente sous la surfaced’un des satellites naturels de Saturne, Encelade, sur Europe et à la surface de Mars. L’eau est également présente dans l’atmosphère en phase liquide et vapeur. Elle existe aussi dans les eaux souterraines (aquifères) (http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau).
L’utilité de l’eau
L’eau est un élément très recherché et très important pour des différents travaux et rôles selon différents domaines.
L’homme a impérativement besoin de l’eau pour :
L’agriculture : l’agriculture est le premier secteur de consommation d’eau, notamment pour l’irrigation.
L’industrie : l’eau est aussi utilisée dans beaucoup de processus industriels et de machines, comme solvant chimique. L’industrie a besoin d’eau pure pour de multiples applications parfois pour la purification de cette eau même.
La lutte contre les incendies : c’est parce que les combustibles se combinent avec l’oxygène de l’air qu’il brûle et dégagent de la chaleur. L’eau ne peut pas brûler, puisqu’elle est déjà le résultat d’une combustion : celle de l’hydrogène avec l’oxygène. Elle éteint le feu pour deux raisons, la première étant que lorsqu’un objet estrecouvert d’eau, l’oxygène de l’air ne peut pas parvenir jusqu’à lui et activer sa combustion ; la seconde, et c’est la principale, est que l’eau peut absorber et retenir une grande quantité de chaleur lorsqu’elle se vaporise. De ce fait, la température de l’objet qui brûle s’abaisse au-dessous de son point d’ignition.
L’alimentation des êtres vivants :l’accès à l’eau est un besoin vital pour toutes les espèces, mais nombreux sont les animaux qui n’apprécient pas son contact direct.
Importance de l’eau à la vie
L’eau est à l’origine de la vie. Les premiers êtresvivants sont nés dans l’eau, il y a plus de deux milliards d’années. Les plantes et les animauxsont essentiellement constitués d’eau.
L’homme lui-même est le produit d’une lente évolution au cours de laquelle l’eau a joué un rôle essentiel. L’eau est le principal constituant de notre corps : l’enfant, à sa naissance a 75 % d’eau dans son organisme. Celui de l’adulte en contient encore 65 %.
Aucun être vivant ne peut vivre sans eau. L’être mainhu adulte doit boire en moyenne deux litres d’eau par jour pour être en bonne santé (UNICEF, 2008).
Pressions anthropique
· Devant les graves conséquences, la population subitdes impacts aussi négatifs que positifs.
– Manque et disparition des rivières et lacs ;
– La disparition et l’extinction de certaines espèces animales et végétales ;
– L’accès à l’eau est devenu un grand problème dans l es ménages ;
– L’eau est devenue très chère ;
– L’émergence des conflits villageois.
· L’étude des analyses des impacts sur l’hygiène et la santé populaire :
– Les gens sont exposés aux problèmes comme : maladies parfois mortelles et une insuffisance d’eau ;
– Un organisme plein bien hydraté reste plus ou moinsen bonne santé.
· L’étude des impacts sur la conservation de la biodiversité :
Positifs : une bonne conservation de la biodiversité :
– Assure la lutte contre le réchauffement climatique;
– Empêche l’extinction et la disparition totales desespèces menacées ;
– Favorise un bon maintien des écosystèmes, des sources d’eaux et la nappe phréatique, qui à leur tours, promettent une quantité abondante en eau bien accessible à la population ;
– Les arbres luttent contre les différentes érosionsque subit le sol ;
Négatifs : une biodiversité mal conservée:
– Réduit l’économie du pays ;
– Entraine une sécheresse des surfaces, réduit la quantité des eaux et déséquilibre la stabilité des écosystèmes ;
– Diminue les ressources naturelles des eaux (rivières et lacs).
Les aménagements des cours d’eau
Les aménagements des cours d’eau, barrages, exploitation des granulats des fleuves, déforestation, ce sont des moyens modernes jugés utiles et en faveur du progrès qui ont souvent induit plus de désavantages que de bienfaits tant aux hommes qu’à l’environnement.
Depuis fort longtemps l’homme a domestiqué les milieux aquatiques en aménageant les cours d’eau : canalisation, endiguement (augmentation de la hauteur des berges pour éviter le débordement des eaux), dragage (approfondissement du lit), mais également rectification du cours (recoupement des méandres) et recalibrage (augmentation de la capacité du lit en modifiant sa profondeur et sa largeur) (UNICEF, 1993).
Ces aménagements répondaient souvent à des objectifs légitimes : protéger des inondations les terres cultivables et les habitations, lutter contre l’érosion des berges, faciliter la navigation fluviale, produire de l’énergie, irriguer, alimenter en eau potable les hommes et le bétail, et, beaucoup plus récemment, profiter de l’ouvrage pourcréer des centres de loisirs.
Mais jusqu’aux années 1980, ces ouvrages ont été nduitsco dans l’ignorance des fonctionnements des réseaux hydrologiques et écologiques. Or, ces aménagements modifient de façon permanente les paramètres physiques des cours d’eau : leur pente, leur profondeur, la vitesse du courant et la forme des berges sont modifiés pour au moins un siècle. Ces travaux ont donc des répercussions sur le fonctionnement des écosystèmesdont les effets se ressentent généralement à long terme (IRAT, 1968).
En général les ouvrages les plus vastes induisent neu diminution de la biodiversité. En outre, le creusement du lit d’un cours d’eau s’accompagne d’un abaissement du niveau de sa nappe d’accompagnement, ce qui peut entraîner la disparition des forêts.
Aujourd’hui la navigation fluviale et la production d’énergie hydroélectrique ont beaucoup perdu de leur intérêt depuis l’installation des centrales nucléaires, des éoliennes et le développement des transports routiers et ferroviaires. On assiste donc à une multiplication d’actions et de projets visant corriger les erreurs du passé : on contrôle les crues pour sécuriser les populations riveraines, on essaye de gérer un peu mieux les milieux naturels pour restaurer la biodiversité et on apprend à gérer la nappe phréatique pour favoriser la réalimentation du fleuve en eau de bonne qualité (Batson M., 1985).
Les barrages
L’homme a beau être plus intelligent qu’un castor,il lui est arrivé de réaliser des ouvrages tout aussi dévastateurs sur les plans écologique et économique.
Les barrages sont construits pour différentes raisons : irrigation et lutte contre la sécheresse, alimentation en eau des populations, régulation descrues, production d’énergie électrique et création de parcs récréatifs. Aujourd’hui, sur l’ensemble duglobe, environ 40% des barrages servent à l’irrigation et 40% à la production d’électricité;un homme sur dix à travers le monde doit son électricité ou son pain à leur existence.
Que ce soit les barrages du Brésil, du Venezuela, de Chine ou d’Afrique, tous sans exception ont affecté les écosystèmes sur des millions d’hectares et mis en péril le développement économique des populations les plus pauvres.
Les bénéfices escomptés de ces ouvrages parfois phar oniques et n’ont pas toujours été au rendez-vous en raison de leurs effets néfastes sur les régimes hydrauliques des rivières, sur la qualité de leurs eaux et sur le fonctionnement desécosystèmes aquatiques. Certains d’entre eux sont même considérés aujourd’hui comme des échecs patents. C’est le cas par exemple des deux barrages aux conséquences funestes construits sur le fleuveSénégal (COHRE, 2008).
Par exemple, pour le barrage d’Assouan en Egypte, son exploitation a définitivement tué le Nil et les petits pêcheurs comme les agriculteurs qui vivaient des produits du fleuve. Depuis que le barrage a été construit, le fleuve millénaire s’écoule en languissant, les poissons ne peuvent plus circuler librement et le limon ne se dépose plus sur les berges du fleuve pour fertiliser les terres. Il s’ensuit une perte économique et des problèmes environnementaux ; on assiste à de nombreuses faillites chez tous les petits fermiers et les pêcheurs, ils doivent recourir à des engrais pour ferti liser des terres autrefois naturellement fertiles et les riverains assistent impuissants à une augmentation de la pollution du fleuve par les eaux usées.
En résumé, tous les spécialistes des questions environnementales reconnaissent que les grands barrages morcellent la biodiversité et condamnant à terme la flore et la faune de toute la région submergée par le lac de retenue. Ils transforment un système d’eau courante en un système d’eau dormante, modifiant les populations animales et végétales vivant le long du cours d’eau. Certaines espèces de poissons migrateurs notamment disparaissent, leur route vers les frayères étant coupée. Les barrages perturbent également, fortement le régime hydrologique du cours d’eau en aval de la retenue, ils suppriment totalement les crues et les zones humides. Ils sont à l’origine d’importantes pertes d’eau par évaporation, surtout en milieu tropical (CAIRE/USAID, 1984 – 1994).
L’irrigation
Quand on pense à l’irrigation, on imagine des terres agricoles bien vertes sans imaginer qu’à l’autre bout de la chaîne, on est peut-être en train de condamner tout un écosystème. Comme les barrages, l’irrigation peut être la meilleure commela pire solution si elle est mal gérée.
L’irrigation présente deux inconvénients majeurs pour les milieux aquatiques dont elle dépend : elle lui soutire de grandes quantités d’eau et peut accélérer la désertification de certaines régions. En conséquence on constate une crise socio-économique et de graves problèmes de santé dans la population qui doit survivre dans la région sinistrée.
Dans le monde, l’irrigation représente environ 70%des prélèvements d’eau douce. Mais toute cette eau ne parvient pas aux plantes car les pertes sont importantes, surtout lorsqu’il s’agit de techniques d’irrigation traditionnelles. Or, celles-ci sont employées sur les deux tiers des surfaces irriguées du monde. Ces pertes sont dues soit à des fuites sur canalisations soit à l’évaporation de l’eau qui stagne sur les sols. On estime qu’en Afrique, environ 40 à 60% de l’eau d’irrigation est ainsi perdue.
Mal conduite, l’eau d’irrigation produit égalementdes catastrophes dans les cultures. Si l’eau d’irrigation n’est pas drainée, elle peut stagner ansd les champs où elle va s’évaporer lentement, laissant en dépôt derrière elle les sels dissous qu’elle contient. Progressivement, cet excès de selsva stériliser les terres qui devront être abandonnéesEnfin,. le pompage excessif d’eau fluviale à des fins d’irrigation peut aussi progressivement conduire à l’assèchement des territoires situés plus en aval (ABDALLAH A. S., 2006).
Le réchauffement climatique
Enfin, il y a le problème du réchauffement climatique. Les gaz à effet de serre sont des gaz qui retiennent la chaleur dans l’atmosphère comme une serre retient la chaleur du Soleil. Les gaz émis naturellement par la biosphère participant à ce réchauffement sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote, l’oxyde d’azote et l’ozone. A cette liste il faut ajouter des dizaines de composés émis par les activités humaines, le protoxyde d’azote, etc.
Le premier gaz à effet de serre est la vapeur d’eau qui contribue jusqu’à 70% de l’effet de serre total. Elle augmente en même temps que la chaleur.
Le deuxième gaz à effet de serre par son importance mais le premier d’origine anthropique est le dioxyde de carbone (CO2). Il représente 60% du renforcement de l’effet de serre d’origine artificielle (RFIC, 1994).
Enfin, citons le méthane(CH4) ou « gaz des marais ». Il contribue à raison de 20% des gaz à effet de serre de longue durée d’origine artificielle.
Economiser l’eau, la responsabilité de chacun
La façon la plus directe d’économiser l’eau est d’en réduire la consommation. Tout le monde est gagnant, l’utilisateur qui voit sa facture d’eau diminuer et l’Etat qui préserve ses ressources etqui ne sera peut-être pas obligé d’augmenter ses accis eimpopulaires sur un produit déjà passablement cher.
Les agriculteurs, les industriels et le public sont concernés par ces économies. A l’avenir chacun devra faire attention à la manière dont il utilise l’eau, en évitant de la consommer de manière excessive ou intempestive. Depuis quelques années déjà, durant les périodes caniculaires, dans certaines régions il est interdit de laver sa voiture ou d’arroser sa pelouse. L’agriculture reste le secteur le plus avide d’eau, prélevant à lui seul environ 70% de l’eau douce de la planète. C’est sous la chaleur des tropiques qu’on observe la plus grande perte d’eau : entre 40 et 60% de l’eau d’irrigation est perdue dans les fuites et par évaporation.
1. On peut également réduire les fuites et la consommation d’eau en agriculture en utilisant des techniques d’irrigation modernes (gicleurs, rampes ou jets, goutte-à-goutte, canaux souterrains, …). Ces techniques sont déjà utilisées dans les zones arides (par ex. en Israël). On peut également utiliser d’autres méthodes comme l’ensemencement des nuages pour déclencher la pluie (par ex. en Russie, en Afrique) (http://fr.wikipedia.org/wiki/Archipel_des_Comores).
Eau et Biodiversité
La consommation et les modèles de production non durables dégradent les écosystèmes, et réduisent leur capacité à fournir des biens et services essentiels aux êtres humains. Pour retourner cette tendance et atteindre l’objectif de gestion durable, il faudra avoir recours à une approche intégrée de la gestion de l’eau, des terres et des écosystèmes, qui tienne compte des besoins socioéconomiques et environnementaux. Il sera essentiel d’encourager une gestion environnementale participative, pour assurer des débits réservés minimums dans les écosystèmes pour leur conservation et leur protection, et une utilisation durable des ressources en eau. Beaucoup d’actions sont entreprises pour protéger et conserver les ressources en eau, et beaucoup de pays développent une gestion environnementale participative et des activités de réduction de la pollution (http://www.id-ong.org/decouvrir/pays/anjouan/20hydroAnjouan.htm). Mais il faut faire davantage : établir les débits éservés nécessaires pour l’environnement, juguler la pollution de l’eau, mettre en œuvre une approche systémique de la gestion de l’eau, et une gestion intégrée des terres, de l’eau et des écosystèmes (y compris la biodiversité). De profondes réformes sont nécessaires pour équilibrer la répartition de l’eau entre les besoins humains et les besoins des écosystèmes (PRE-COI/UE, 1997).
Situation Actuelle
Les écosystèmes terrestres et d’eau douce (y compris la biodiversité) font partie intégrante du cycle de l’eau, et les protéger nécessite une gestion prudente de l’écosystème dans son ensemble. Cela signifie une planification et une gestion intégrées de toutes les activités consommatrices d’eau à l’échelle des bassins versants, des forêts en altitude jusqu’aux deltas côtiers. Le rapport de la Vision Mondiale de l’Eau affirme que les écosystème devraient être protégés par une gestion intégrée des ressources terrestres et aquatiques, veca une approche par bassin versant, et propose la facturation du coût total des services des eaux, et des réformes de la gestion de l’approvisionnement sur la Sécurité de l’Eau au XXI Siècle” (Conseil des Ministres 2000) a aussi reconnu le besoin d’entreprendre des actions basées sur une approche intégrée de la gestion des ressources en eau, “pour assurer l’intégrité des écosystèmes”.
Cependant, l’accès à l’eau douce est un besoin indi scutable pour le maintien et le fonctionnement d’écosystèmes et de paysages précieux, desquels lesactivités humaines dépendent pour une grande part (http://www.astrosurf.com/luxorion/eau-monde2.htm).
Interaction entre écosystème et eau
Les écosystèmes et l’eau dépendent l’un de l’autre.A la fois les écosystèmes d’eau douce, et les zones côtières et marines, ont besoin d’eau dou ce en quantité, fréquence et qualité appropriées, pour maintenir leur fonctionnement et leur production de biens et services en matière d’environnement, et beaucoup de systèmes terrestres et d’eau douce sont essentiels pour l’approvisionnement en eau (nuages, sources, zones de recharge aquifères). L’eau douce est une ressource finie et vulnérable, nécessaire à tous les aspects de la vie.
2. On reconnaît que quand on utilise et aménage les ressources en eau, on devrait donner la priorité à la réponse aux besoins fondamentaux, à la sauvegarde des écosystèmes et de la biodiversité. On reconnaît l’importance du développement et de la gestion intégrés des ressources en eau, et demande à ce que les considérations technologiques, socioéconomiques, environnementales et de santé humaine soient incorporées dans cette gestion. Mais l’eau est souvent gérée par plusieurs agences sectorielles dont les ctivitésa sont mal coordonnées, ce qui entrave le développement d’un système de gestion équilibrée etintégrée (http://www.unesco.org/). De plus, les besoins en eau des écosystèmes ne sontpas toujours reconnus, car peu de personnes considèrent que l’eau nécessaire aux écosystèmes représente un usage social et économique. Cependant, l’accès à l’eau douce est un besoin indiscutable pour le maintien et le fonctionnement d’écosystèmes précieux, et de paysages desquels les activités humaines dépendent pour une grande part. Les écosystèmes sont aussi importants pour la santé humaine, car ils fournissent des services fondamentaux pour le maintien de nos sociétés : contrôle des animaux nuisibles, détoxification et décomposition des déchets humains. Ils contribuent à la production de nourriture (récoltes et poisson), de médicaments ted’autres biens. Ils épurent l’eau, fournissent des zones récréatives, et permettent le transport par oiev d’eau. Les écosystèmes terrestres aident à équilibrer les infiltrations d’eau de pluie, les régimes des rivières, et à recharger les aquifères souterrains (NASSOR H., 2001).
Besoin en eau par rapport à la source
La croissance accélérée de la population, et les modèles de production et de consommation non durables, ont augmenté la demande en eau. Dansle contexte de concurrence pour l’eau qui en a résulté, les écosystèmes et la biodiversité tendentàêtre les perdants. Mais la population aussi est perdante. Des activités qui réduisent la biodiversité mettent en péril le développement économique et la santé humaine à cause de perte en substances utiles, en ressources génétiques et en médicaments potentiels. La dégradation des écosystèmes et de la biodiversité diminue leur contribution à la résilience de la biosphère, au détriment des communautés et de la santé humaine. La baisse en quantité et qualité des flux d’eau a éduitr la productivité de beaucoup d’écosystèmes terrestres, aquatiques, et côtiers, et a conduit à des pertes en biodiversité. Dans des zones reculées, la dégradation des écosystèmes a ruiné la pêche,agriculturel’ et le pâturage, et compromis la survie des communautés rurales qui en dépendent (CNU, 2002).
Etat de l’eau de l’amont vers l’aval
La qualité et la quantité devraient simultanémentéterminerd l’usage de l’eau. La pollution de l’eau a des effets négatifs sur son utilisation par l’homme (eau potable, production de nourriture), et pour l’écosystème. Des utilisations de l’eau en amont peuvent bouleverser ses utilisations en aval, non seulement en réduisant la quantité disponible mais aussi en la polluant. Ainsi, on s’accorde de plus en plus pour une gestion de l’eau à l’échelle du bassin versant, ou de l’aquifère. Il faut que le fonctionnement des écosystèmes soit intégré dans ttce approche.
Dans le contexte de concurrence pour l’eau qui en a résulté, les écosystèmes et la biodiversité tendent à être les perdants (DEVILLE A., 1974).
Dans les pays en voie de développement, où la dégradation des ressources en eau affecte surtout les personnes pauvres, le manque de fiabilité des informations et les structures sociales et culturelles traditionnelles qui conduisent à une répartition inéquitable, minimisent la capacité d’aborder les problèmes globalement et la possibilité de trouver les meilleures solutions.
Aucun mécanisme institutionnel n’existe pour réaliser les échanges nécessaires entre l’environnement, l’économie, et les considérationssociales et culturelles.
Pour assurer une alimentation en eau des écosystèmes, ce qui est leur “droit légal”, les systèmes législatifs doivent changer. Les futures oisl sur l’eau devraient considérer la préservation des écosystèmes comme un usage de l’eau. De plus, al quantité d’eau nécessaire pour les écosystèmes devrait être scientifiquement déterminéet régulièrement réévaluée (GUYOT Muriel, 1996).
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Table des matières
RESUME
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : MATERIELS ET METHODES D’ETUDES
II-1 MATERIELS
II-2 METHODES
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS
II-3 COMPILATION BIBLIOGRAPHIQUE
II-3-1- Présentation de l’archipel des Comores
a- Situation géographique
b- Dynamique de la population
c- Conditions climatiques et biotope
d- Environnement
d-1- Faune
d-2- Flore
e- Economie des Comores
II-3-2- L’eau
a- Étymologie et usage du mot
b- Présentation de l’eau
c- Cycle de l’eau
d- Origine de l’eau sur Terre
e- Où peut-on trouver l’eau ?
f- L’utilité de l’eau
g- Importance l’eau à la vie ?
h- Impacts de l’homme sur l’eau
h-1- Les aménagements des cours d’eau
h-2- Les barrages
h-3- L’irrigation
4- Le réchauffement climatique
h-5- Economiser l’eau : la responsabilité de chacun
II-3-3- Eau et Biodiversité
a- Situation Actuelle
b- Interaction entre écosystème et eau
c- Besoin en eau par rapport à la source
d- Etat de l’eau de l’amont vers l’aval
III-1- RESULTATS
III-1-1- La situation de l’eau à Anjouan
a- Approvisionnement en eau potable à Anjouan
a-1- Contexte général
a-2- Mode d’adduction d’eau
a-3- Les causes de la réduction du volume d’eau
a-4- L’entretien des réseaux hydrauliques
a-5- Impacts
b- Les aspects majeurs liés à l’eau
c- La disponibilité de l’eau
d- La qualité de l’eau en général aux Comores
e- L’eau et la santé
f- La qualité de l’eau à Anjouan
g- L’accès à l’eau
h- La politique initiée
III-1-2- Les problèmes d’approvisionnement en eau à Anjouan
III-1-3- Besoins et demande en eau
III-1-4- Ratios besoins en eau par habitant
III-1-5- La consommation d’eau à Anjouan
III-1-6- Impacts sur l’eau au sein de la population
III-1-7- Etude d’impact Environnemental
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONS
III-2-1- Situation actuelle aux Comores
III-2-2- L’approvisionnement en eau potable
III-2-3- Impacts de l’eau et la santé
III-2-4- Causes et impacts sur la biodiversité
SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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