Insertion professionnelle des jeunes femmes a madagascar

Madagascar est un pays connu comme étant un pays sous développé qui tente sans cesse de lutter pour un meilleur avenir. Malgré de nombreux efforts, le pays est en difficulté dans plusieurs domaines: économique, social, culturel, juridique etc.….

Les diverses difficultés du pays ne sont pas sans solution mais exige une grande compréhension de la réalité de la part des dirigeants et de la population malgache entière. Actuellement, le chômage est un phénomène très préoccupant et bouleversant au sein de la nation. La lutte contre le chômage et l’inactivité ne reflètent qu’une façade d’ordre juridique et non appliqué dans la réalité économique, ce qui explique l’écart du pays par rapport aux pays développés. Selon l’ETVA, 2015 : « Les travailleurs non réguliers oscillent les 69,3% de l’ensemble de la population jeune. » Les pouvoirs politiques ne cessent de tenter une résolution à long terme pour permettre au pays de franchir le seuil du sous développement pour aboutir à un développement continu et croissante. Tous les pays développés n’ont plus de problèmes liés à l’employabilité donc le monde du travail est un moyen de lutte contre le chômage et le sous-développement. Selon Vincens Jean, 1998 : « La lutte contre le chômage est une lutte pour l’emploi. » L’insertion massive des jeunes diplômés ou non, masculins ou féminins, dans le travail est une des meilleures solutions proposées. L’insertion des jeunes femmes est particulièrement encouragée, la force de travail féminine est demandée par de nombreuses entreprises voire même l’Etat. L’Etat a mis en place des politiques particulières pour permettre une meilleure insertion des jeunes femmes. La question se pose alors: « Quelles sont les portées et contraintes des politiques actuelles sur l’insertion professionnelle des jeunes femmes à Madagascar ?» .

Pour tenter de résoudre ce problème, en premier lieu, la réalité sur l’insertion professionnelle des jeunes femmes malgaches sera abordée pour permettre une compréhension plus approfondie du sujet. Ensuite, une analyse concernant l’insertion professionnelle des jeunes femmes malgaches sera donnée pour essayer de comprendre l’évidence actuelle de ce sujet.

REALITE SUR L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES FEMMES A MADAGASCAR

RAPPEL HISTORIQUE SUR L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES FEMMES A MADAGASCAR

Insertion professionnelle des jeunes femmes à Madagascar durant la période féodale

Selon Christophe J. Nordman, 2001 : « La société malgache se fondait sur les règles mystico religieux et se développait avec le régime de la gérontocratie. » La femme était vouée à travailler pour son foyer et pour le village. Durant cette période, la guerre des clans était le seul moyen de s’enrichir pour tout le village par l’acquisition d’esclaves et des réserves des adversaires. Le fait de s’occuper des terres, de cultiver ou de cueillir n’était pas considéré comme une activité économique rentable car ces activités avaient comme seul objectif de nourrir la famille et le village. Ces activités étaient connues comme étant des tâches ménagères. Les esclaves étaient utilisés pour les grandes constructions. L’amélioration de la vie économique et du mode de production étaient assuré par les hommes.

Le seul rôle de la femme était le rôle reproductif c’est-à-dire la responsabilité de mettre au monde et d’élever les enfants pour garantir l’entretien de la force de travail (maris, jeunes) et la future force de travail (bébé et enfants). Le travail était un secteur spécialisé en faveur des hommes. Le non présence de femmes dans le secteur travail n’affectait pas l’économie. En effet, l’abondance de ressources suivi d’une population peu nombreuse permettait d’assouvir les besoins de tout un chacun. Pour les anciens malgaches, la suffisance alimentaire en quantité était l’objectif des travailleurs masculins.

Insertion professionnelle des jeunes femmes à Madagascar durant la période coloniale

Une variation croissante de la population a été constatée. Madagascar était devenu des réserves de matières premières et un marché pour les produits de la manufacture. Le travail de la femme et de l’homme était demandé et obligatoire. Mis à part le rôle reproductif, la femme avait un rôle productif, or cette production se limitait à une offre de force de travail dans le secteur agricole. Les colonisateurs français insistaient sur le travail agricole de la femme pour permettre une variation positive de la production agricole.

Insertion professionnelle des jeunes femmes à Madagascar durant la période post-coloniale 

Durant cette période, l’intégration de la femme dans le monde du travail pour des objectifs économiques était officielle. Cette intégration ne s’est pas faite en même temps dans toute l’île. Après la colonisation, la population féminine était devenue une population rurale. La population étant en hausse, les ressources devenaient rares et le besoin de survie commençait. Le travail était devenu l’issu de survie de tous les malgaches hommes et femmes.. La jeune femme malgache avait le droit d’assurer un rôle productif, improductif, reproductif et communautaire.

– Le rôle productif
Selon Adam Smith, 1983 : « un travail qui s’échange directement contre le capital.» c’est-à dire que c’est dans l’échange que les conditions de production du travail et de la valeur en général, argent et marchandise se transforment en capital et que le travail se transforme en travail salarié.

La force de travail donne lieu à un paiement en nature ou en espèce. Il y a la production de marchandises ayant une valeur d’échange ou la production de subsistance ou domestique qui a une valeur d’usage et aussi une valeur d’échange potentielle. Les femmes qui sont impliquées dans la production agricole sont considérées comme des fermières indépendantes, comme des travailleurs auxquels des salaires seront payés. Le travail productif est le travail salarié qui, en s’échangeant entre la partie variable du capital, reproduit non seulement cette partie du capital, mais produit également une plusvalue pour le capitaliste.

– Le rôle improductif
Selon Adam Smith, 1983: « C’est le travail qui ne s’échange pas contre du capital, mais qui s’échange contre du revenu. » Il y a une distinction smithienne entre le travail productif et le travail improductif, Adam Smith ajoute que cette distinction « est faite du point de vue du possesseur de l’argent, du capitaliste, et non pas du point de vue de l’ouvrier.» La valeur d’usage de la force de travail ne consiste pas dans sa valeur d’usage effective, mais dans la marchandise en question, c’est qu’elle possède une valeur d’échange plus grande que ce qu’il a payé pour elle.

Ce qui l’intéresse dans le travail, c’est qu’il récupère dans sa valeur d’usage une quantité de temps de travail plus grande que celle qu’il a payée sous forme de salaire. Mais la force de travail de l’ouvrier productif est une marchandise pour l’ouvrier lui-même, tout comme celle du travailleur improductif. La différence est que l’ouvrier productif produit de la marchandise pour l’acheteur de sa force de travail tandis que le travailleur improductif produit pour lui.

– Le rôle reproductif
Il s’agit d’apprécier le rôle de la femme dans l’entretien de la force de travail actuel et la future force de travail. Le rôle reproductif était le 1er rôle de la femme dans toute l’histoire du pays. Pour les anciens malgaches, le fait d’avoir beaucoup d’enfants augmentaient la force de travail, ils ne prenaient pas en compte le fait qu’un enfant occupait une charge supplémentaire, une nouvelle bouche à nourrir. Pour eux, un nouvel enfant né signifiait un nouveau travailleur pour labourer, semer les terres, donc une augmentation de la production agricole et un revenu plus élevé. Or la réalité était différente, la quantité produite augmentait mais à quantité moindre par rapport aux charges présentes.

– Le rôle communautaire
La jeune femme a le droit de s’insérer dans les fonctions administratives, financières et techniques au même titre que les hommes. La gouvernance malgache acceptait la présence féminine pour le développement de la nation et de l’économie.

La proportion des femmes (en âge de travailler) dans les postes de direction, dans la fonction publique est à la hausse. Or, la place des femmes se limite à des postes fonctionnels (administration, communication) ou d’expertise. Peu d’entre elles accèdent à un poste de décision. Il y a, en effet, une faible présence des femmes dans l’encadrement supérieur. L’action communautaire recouvre un ensemble de pratiques sociales allant de l’organisation de collectivités locales à l’économie sociale et solidaire. En effet les jeunes femmes peuvent participer aux animations sociale, au développement communautaire, action sociale, action populaire ou encore l’intervention sociale.

Si tel est la présentation du rappel historique sous trois périodes, il est important de connaitre les facteurs de l’insertion professionnelle des jeunes femmes malgaches pour mieux appréhender cette réalité.

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Table des matières

Introduction
Partie I Réalité sur l’insertion professionnelle des jeunes femmes à Madagascar
Chapitre I Rappel historique sur l’insertion professionnelle des jeunes femmes à Madagascar
I. Durant la période féodale
II. Durant la période coloniale
III. Durant la période post coloniale
Chapitre II Les facteurs de l’insertion professionnelle des jeunes femmesà Madagascar
1) Volonté d’indépendance financière
2) Satisfaction des besoins humains
3) Désir d’indépendance dans tous les domaines
4) Désir de survie
5) Amélioration de l’ économie de la nation
6) Réalisation personnelle
Chapitre III Actualité sur l’insertion professionnelle des jeunes femmes à Madagascar
Partie II Analyse sur l’insertion professionnelle des jeunes femmes malgaches
Chapitre I Politique de l’insertion professionnelles des jeunes femmes malgaches
1- PNJ
2- PNEFP
3- ETFP/DCE
4- PNUAD
5- PNPS
6- PNE
Chapitre II Résultat issu de l’enquête effectué par l’INSTAT
I.Méthodologie
1) Population prise en compte
2) Objectif relevant de la méthodologie
II.Résultat relevant de la méthodologie
1) Scolarisation
2) Qualification
3) Régularité de l’emploi
4) Secteur d’activité
Chapitre 3 Contraintes liées à la politique de l’insertion professionnelle des jeunes femmes malgaches
Conclusion
Bibliographies
Webographies

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