Généralités sur les industries de mise en bouteille

Généralités sur les industries de mise en bouteille

Parmi les diverses utilisations de l’eau par l’homme pour satisfaire ses besoins, une des plus importantes est sans doute l’utilisation de l’eau en temps que boisson. En effet le corps humain contient 50 à 65 % d’eau (voire 75 % pour un bébé). Elle est répartie dans le sang, dans le milieu intérieur mais aussi dans chacune des cellules du corps humain. L’eau participe grandement à notre métabolisme mais nous en perdons régulièrement par élimination urinaire et par sudation. Pour compenser ces pertes, il faut un apport extérieur en eau. En plus de la quantité d’eau apportée quotidiennement par les aliments – environ 1 l – nous devons boire au moins 1,5 l d’eau par jour [LOG, 2010].

L’approvisionnement en eau potable pour les populations est principalement assuré par des services publics qui fournissent ainsi l’eau de distribution (à Madagascar, cette activité est effectuée par la JIRAMA). Par ailleurs, il existe des entreprises qui se sont spécialisées dans l’embouteillage de l’eau de boisson pour mettre à la disposition des consommateurs, outre l’eau du robinet, un autre type d’eau qui est l’eau embouteillée.

Quelques définitions

❖ Boisson : on entend par boisson, tout liquide destiné à être bu, en premier lieu pour se désaltérer c’est-à-dire pour apaiser la soif, mais aussi souvent pour le plaisir. Les boissons peuvent être d’origine minérale, animale ou végétale .

La boisson la plus naturelle est l’eau, la seule que boivent les animaux (avec le lait chez les mammifères) et la seule qui étanche vraiment la soif [RAMAROSON, 2010].

❖ Eau potable : Une eau est dite potable quand elle satisfait à un certain nombre de caractéristiques la rendant propre à la consommation humaine. Les standards de référence dans ce domaine diffèrent selon les époques et les pays (et selon l’autorité en charge de cette définition dans certains pays).

Les paramètres pouvant être réglementés sont :
• la qualité organoleptique (couleur, turbidité, odeur, saveur)
• certains paramètres physico-chimiques naturels (température, pH, chlorures : 200 mg/l, sulfates : 250 mg/l, etc.)
• des substances dites indésirables (nitrates : 50 mg/l, nitrites, pesticides, etc.)
• des substances toxiques (arsenic, cadmium, plomb, hydrocarbures, etc.)
• des paramètres microbiologiques (l’eau ne doit pas contenir d’organismes pathogènes) .

➤ Les types d’eaux de boisson : Il existe quatre (4) types d’eaux pouvant servir à la consommation humaine : l’eau de distribution, l’eau de table, l’eau de source naturelle et l’eau minérale [RAMAROSON, 2010].

Par ailleurs il existe les eaux plates c’est-à-dire non gazeuses ; les eaux naturelles gazeuses, contenant du CO2 naturellement ; et les eaux aromatisées, auxquelles les producteurs ont ajouté une infime quantité de substances aromatisants pour améliorer leur goût .

➤ Teneurs en minéraux : L’eau est un liquide qui n’apporte aucun élément nutritif, et n’a aucun contenu énergétique. Elle peut toutefois contenir des sels minéraux. Les eaux de sources et eaux minérales peuvent être soit faiblement, soit moyennement, soit fortement minéralisées. Selon leurs teneurs en minéraux, ces eaux sont destinées à diverses utilisations .

Production mondiale

Dans le secteur des boissons, le marché des eaux embouteillées occupe le second rang après celui des boissons gazeuses. Le marché mondial de l’eau embouteillée est dominé par quatre grandes multinationales : le groupe suisse Nestlé Waters, le groupe français Danone et les groupes américains Coca Cola Compagny et Pepsi Co. En 2004, ces quatre multinationales pesaient 35 % du marché en volume et 46% en valeur. Il existe d’autres groupes également importants en Europe tel que Neptune (groupe Castel) et d’autres entreprises sourcières qui opèrent au niveau régional [DECOUVERTE-INDUSTRIES-ALIMENTAIRES, 2008].

Consommation mondiale 

La consommation dans le monde augmente, en moyenne, de 12 % par an, en dépit du prix excessivement élevé de l’eau en bouteille par rapport à l’eau du robinet ; ce prix tient compte de la fabrication, du transport et du coût de sa commercialisation [DELABRACHERIE, 2006]. En 2004, la consommation mondiale d’eau en bouteille s’est élevée à 154 milliards de litres. La consommation mondiale annuelle moyenne d’eau en bouteille s’élève à 15 l par personne (progression constante depuis 30 ans). Les plus gros consommateurs sont les habitants des pays occidentaux .

Cas de Madagascar

Il y a plusieurs marques d’eaux embouteillées à Madagascar : Eau Vive est la première eau de source naturelle commercialisée à Madagascar depuis 1970 par la société SEMA Eau Vive, une des usines des Brasseries STAR de Madagascar. En 1998, la STAR lance la marque La Source laquelle va être remplacée, à partir de 2012, par la marque Cristalline. La société TIKO a sa marque d’eau de source naturelle qui est Olympiko d’Andranomanelatra, mais cette eau embouteillée a cessé d’être produite à la suite de la crise politique en 2009. Par ailleurs, la marque Sainto appartient à la Société MADO. Sa source est située sur la montagne d’Iharanandriana, dans le village de Morarano à 38 km au Sud d’Antananarivo, sur la route vers Antsirabe. Enfin, en 2010, Coup’age, un produit de la société MVC (Malagasy Victor Compagnie), a fait une apparition éphémère sur le marché de la capitale avec un volume de vente de 250 à 300 l par jour [SARALEA, 2010]. Eau Vive est encore de loin le leader sur le marché national avec actuellement une production de plus de 35 millions de bouteilles par an.

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Table des matières

Introduction générale
Partie I : Généralités
I.1. Généralités sur l’eau
I.2. Généralités sur les industries de mise en bouteille
I.3. Rappels sur les notions d’hydrogéologie
Conclusion partielle
Partie II : Méthodes et moyens mis en oeuvre
II.1. Acquisition des données
II.2. Analyse des données
II.3. Bilan hydrologique
Conclusion partielle
Partie III : Résultats et interprétations
III.1. Caractéristiques du bassin versant
III.2. Données pluviométriques
III.3. Données hydrométriques
III.4. Bilan hydrologique
III.5. Synthèse des résultats
Conclusion partielle
Conclusion générale
Références bibliographiques
Annexes
Glossaire

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