PFE & RAPPORT Facteurs d’échec et de réussite des reboisements de pin d’Alep dans trois stations : Ain-Touta, Tazoult et Bouilef PDF
Introduction Générale
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ESSENCE
1. Aire de répartition du pin d’Alep
2. Phénologie
3. Régénération du pin d’Alep
4. Plasticité écologique
5. Comportement hydrique estival
6. Ravageurs et maladies
7. La croissance et les accroissements en volume du pin d’Alep
8. Sylviculture du pin d’Alep
CHAPITRE II : LES REBOISEMENTS
1-Définition d’un reboisement
2-Les buts et les objectifs d’un reboisement
3-Les objectifs du boisement artificiel
4- Les étapes d’un reboisement
5. Modalités de reboisement
6. Historique du reboisement en Algérie
7. Facteurs susceptibles de menacer la réussite des Plantations
CHAPITRE III : TYPOLOGIE DES STATONS FORESTIERES
1 – Rappels de quelques notions fondamentales
2 – Démarche méthodologique
2-1 La pré-étude
2-2 Le travail de terrain
2-3 Les méthodes d’analyse des données
2-4 L’établissement de la typologie
2-5 La présentation des résultats
2-6 Tests et vulgarisation
DEUXIEME PARTIE : PARTIE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I: Matériels et méthodes de travail
I. Sites d’étude
I.1 -Situation géographique et administrative
I.2 La géologie et la pédologie
I.3 Le climat
I.4. Historique des reboisements
II. Méthodes de travail
II-1Collecte des données
II-1-1 les variables topographiques
II-1-2 Les variables dendrométriques
II-2 Calculs effectués
II-3 les relevées pédologiques
II-3-1 les analyses chimiques du sol
II-3-2 Les analyses physiques
CHAPITRE II : Résultats et discussion
I- Effet de la densité sur la croissance du peuplement
I-1 Structure des peuplements étudiés
I-2 Caractéristiques dendrométriques des placettes échantillonnées
II- Modélisation de la croissance en hauteur du pin d’Alep
II-1 Reconstitution de la croissance en hauteur dominante et en diamètre d’un peuplement
II-2 Fixation de l’âge de référence
II-3 Ajustement du modèle de Chapman – Richards
II-4 Etablissement des classes de croissance
II-5 Discussion
III- Effet des facteurs du milieu sur la croissance des peuplements du pin d’Alep
III-1 Le sol
III-2 La croissance du pin d’Alep en relation avec le sol
III-3 La croissance du pin d’Alep en relation avec le climat
III-4 La croissance du pin d’Alep en relation avec le relief
IV- L’analyse en composantes principales
Conclusion générale
Références bibliographiques
Annexes
Rapport PFE, mémoire et thèse avec la catégorie Facteurs d’échec et de réussite |
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En Algérie, le pin d’Alep constitue l’essence principale des formations forestière, il occupe plus de 35% de la superficie forestière globale du pays. De part sa plasticité et de ses faibles exigences, le pin d’Alep reste l’espèce la plus utilisée dans les reboisements et dans la reconstitution des zones dégradées. Son rôle se manifeste par la fixation du sol par les racines d’une part et par la formation d’un couvert végétal assez large protégeant ce sol contre les pluies torrentielles d’autre part. Il s’accommode à tous les sols, lorsque les conditions climatiques lui sont favorables (SEIGUE, 1985 ; BENTOUATI et al, 2005).
Après l’indépendance, l’Algérie a hérité d’un patrimoine forestier détruit par des incendies, causées par le colonialisme. De ce fait, elle a engagé de gros travaux de reboisement á travers le territoire national, l’exemple le plus significatif de l’ampleur de son utilisation reste celui de barrage-vert. Les résultats obtenus n’étaient pas satisfaisants dans la plupart des zones d’introduction et loin des objectifs assignés (LETREUCH, 1991). L’échec constaté est lié le plus souvent à la méconnaissance du comportement de l’espèce vis-à-vis des facteurs du milieu.
Les espèces végétales sont sensibles aux variations importantes du milieu naturel. Ces variations d’ordre climatique, édaphique, topographique, etc.… conditionnent leur présence et leur croissance. Ainsi le choix des espèces forestières reste en grande partie dépendant du milieu.
À cet effet, pour évaluer les potentialités d’une essence, on fait appel généralement á la hauteur dominante. Celle-ci reste le meilleur critère d’adaptation de l’essence forestière concernée quel que soit l’objectif (production de bois, défense contre les incendies, paysage, etc…). Elle est fortement dépendante des conditions du milieu (sol, climat, topographie, etc…).
Dans ce sens, plusieurs études sur le comportement et les exigences écologiques du pin d’Alep ont été réalisées ; nous pouvons citer celles effectuées par DEL CAMPO et al (2007), Jose I et al (2008) en zones semi-arides de l’Espagne et BROCHIERO (1997) en Provence calcaire (France). Toutefois, peu de travaux ont apporté des informations pouvant expliquer les échecs constatés. En plus des fortes sécheresses estivales que connaît le milieu méditerranéen (DAGET, 1977), s’ajoute aussi l’absence des interventions sylvicoles adéquates.
