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Indicateur du Développement Humain
L’IDH est un outil synthétique de mesure du développement humain. Il chiffre le niveau moyen atteint par chaque pays sous trois aspects essentiels à savoir:
– la longévité et la santé, représentées par l’espérance de vie à la naissance ;
– l’instruction et l’accès au savoir, représentés par le taux d’alphabétisation des adultes, par le taux brut de scolarisation, tous niveaux confondus ;
– la possibilité de disposer d’un niveau de vie décent, représentée par le Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant en Parité de Pouvoir d’Achat (PPA).
Indicateur de la Pauvreté Humaine (IPH)
Selon le rapport du PNUD en 2005, le calcul de cet indice varie selon les pays.
• IPH1, adapté au classement des pays en développement, est calculé à partir des indicateurs suivants :
– l’indicateur de la longévité et de la santé (pourcentage de décès avant 40 ans) ; – l’indicateur d’instruction et d’accès au savoir (pourcentage d’analphabétisme); – l’indicateur de la condition de vie (pourcentage de personnes privées d’accès à l’eau potable, et pourcentage d’enfants de moins de cinq ans souffrant d’insuffisance pondérale).
• IPH2, adapté au classement de l’OCDE, est calculé à partir des indicateurs ci dessous:
– l’indicateur de la longévité et de la santé (pourcentage de décès avant 60 ans) ; – l’indicateur d’instruction et d’accès au savoir (pourcentage d’illettrisme des adultes de 16 à 65 ans) ;
– l’indicateur de condition de vie (estimé par le pourcentage de personnes vivant en dessous de la demi- médiane de revenu disponible des ménages) ;
– l’indicateur d’exclusion (pourcentage de personnes en chômage de longue durée, c’est-à-dire membre de la population active et sans emploi depuis au moins 12 mois).
En 2000, IPH1 variait de 6,5 (Singapour) à 62,5 (Niger) ; IPH2 variait de 6,7 (Suède) à 15,8 (Etats-Unis).
En 2004, les pays classés en tête sont : la Norvège, la Suède, l’Australie, le Canada et les Pays-Bas. En queue du peloton, sont retrouvés, le Burundi, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et la Sierra Léone.
• Indicateur Sexospécifique du Développement Humain (ISDH)
L’ISDH reflète les inégalités sociologiques entre femmes et hommes sous les aspects suivants : la longévité et la santé, l’instruction et la possibilité de bénéficier d’un niveau de vie décent.
Individu pauvre
La pauvreté est essentiellement estimée par le nombre de personnes vivant avec un revenu en dessous d’un niveau dit de « pauvreté ». Selon le rapport de la Banque mondiale en 2003, les pauvres étaient considérés comme étant les ménages qui disposent de moins de 2 dollars par jour, et extrêmement pauvres ceux qui ont moins de 1 dollar par jour. Ainsi, ce rapport montre que 2,8 milliards d’individus vivent dans la pauvreté et 1,2 milliards dans l’extrême pauvreté.
Malgré l’exécution de plusieurs programmes de développement économique et social, la pauvreté ne recule pas à la vitesse souhaitée. Elle donne plutôt l’impression de s’amplifier.
Evolution de la pauvreté
Evolution de la pauvreté dans le monde
Dans le monde, malgré les progrès, une diminution lente de la grande pauvreté est observée; la décennie 1980 avait vu le taux de pauvreté réduit de plus de 12 points, la décennie 1990 de moins de 7 points (PNUD, 2005). Sur les 6 milliards d’habitants qui vivent sur notre planète, 1,2 milliards de personnes ont un revenu inférieur à 1 dollar par jour et 2,8 milliards d’individus ont moins de 2 dollars par jour pour vivre. Sur 4,6 milliards de personnes vivant dans les pays en développement, plus de 850 millions sont analphabètes, plus de 325 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école ne sont pas scolarisés, 11 millions d’enfants de moins de 5 ans succombent chaque année à des maladies, soit près de 30 000 décès par jour, 850 millions de personnes souffrent de malnutrition, près de 1 milliard d’individus n’ont pas accès à des points d’eau aménagés et 2,4 milliards d’hommes et de femmes ne disposent pas d’une infrastructure sanitaire élémentaire (OUEDRAOGO, 2002).
Malgré la baisse du taux mondial de la pauvreté, il existe de fortes disparités entre les continents. La pauvreté est pratiquement grave dans les PMA africains, qui représentent 34 des 49 pays appartenant à cette catégorie.
Evolution de la pauvreté en Afrique
D’après les analyses de OUEDRAGO en 2002, la grande pauvreté diminue dans le monde mais pas en Afrique. La situation de la pauvreté est des plus déplorables en Afrique. La proportion de pauvres continue d’augmenter en Afrique subsaharienne, le revenu par habitant est actuellement moins élevé qu’en 1970. Il s’est même détérioré par rapport à la zone OCDE. En 1960, il était 9 fois inférieur à celui de la dite zone et en 1998, il était 18 fois moindre. Plus de 50 pays africains ont leur revenu réel par habitant inférieur à ce qu’il était il y a dix ans. Selon le rapport de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique sur l’économie du continent en 2000, en Afrique au Sud du Sahara, 52% de la population vivent avec moins de un dollar par jour. La pauvreté extrême touche 43% de la population urbaine et 59% de la population rurale. Le rapport du PNUD en 2001 confirme que le nombre d’Africains pauvres est passé de 217 millions en 1987 à 291 millions d’individus en 1998 et 310 millions en 1999.
En Afrique subsaharienne, la misère a carrément augmenté ces dernières années et il est prévu que près d’une personne sur deux sera pauvre en 2015 : le taux de pauvreté devrait être plus de 45%, plus ou moins comme en 1990. En chiffres absolus, l’Afrique subsaharienne devrait compter 400 millions de pauvres en 2015 contre 240 millions en 1990, soit la moitié du total mondial. Par contre, en Asie de l’Est tant le taux de pauvreté que le nombre absolu de pauvres auront fort diminué d’ici 2015 (PRAKASH, 2003).
L’Afrique est sans aucune comparaison, le continent le plus pauvre, le plus en retard au niveau des technologies nouvelles, le plus endetté et le plus marginalisé du monde (tableau II). Une importante couche de la population est confrontée à diverses formes de pauvreté caractérisées par les maladies, l’analphabétisme, la pénurie alimentaire, la famine, la malnutrition, le chômage et le sous-emploi, le logement inapproprié.
Pauvreté au Bénin (BENIN/DSRP 2003-2005)
Au Bénin, selon le diagnostic de la Commission Nationale pour le Développement et la Lutte contre la Pauvreté (CNDLP), la pauvreté dans son aspect monétaire est variable selon les milieux et les couches sociales.
Pauvreté en milieu rural béninois
Le Seuil de Pauvreté Global (SPG) en milieu rural qui était établi à 42 075 FCFA par an par personne en 1994-1995 est passé à 51 413 FCFA en 1999-2000, soit un accroissement de 22%. Sur la base de ces seuils, l’incidence de la pauvreté, c’est-à-dire la proportion des individus dont la dépense moyenne est inférieure à ces seuils, est passée de 25,2% en 1994-1995 à 33% en 1999-2000. La profondeur et la sévérité de la pauvreté se sont également accrues entre les deux périodes en passant respectivement de 6,3% et 2,4% à 9,4% et 3,9%.
Pauvreté en milieu urbain béninois
Le SPG en milieu urbain, au cours de la période de 1995 à 1999, est passé de 48 629 FCFA à 91705 FCFA, soit un accroissement de 88%. Cette forte évolution est imputable à l’importance et aux coûts des besoins non alimentaires (éducation, santé, logement). Malgré le relèvement de ce seuil, l’incidence de la pauvreté est passée de 28,5% en 1996 à 23,3% en 1999. Il s’observe donc une baisse significative du niveau de pauvreté. La pauvreté a également régressé du point de vue de sa profondeur et de sa sévérité.
En ce qui concerne la pauvreté non monétaire, elle est passée de 43,4% en 1996 à 49,0% en 2001. Ainsi, près de la moitié de la population béninoise continue ainsi de subir une privation de la satisfaction d’un certain nombre de besoins essentiels.
En 2001, le département le plus touché par cette forme de pauvreté est l’Atacora (ancien découpage administratif) avec une incidence de 60,0%, suivit par le Borgou avec un taux de pauvreté non monétaire de 57,9%.
Au total, retenons qu’au Bénin, la pauvreté est plus forte en milieu rural qu’en milieu urbain.
En dehors de la pauvreté monétaire, l’emploi est un autre critère de pauvreté. Cependant, l’absence d’emploi ou le sous-emploi reste une des causes majeures de la pauvreté des ménages. L’emploi joue un rôle central dans la définition du niveau d’inégalité et de la pauvreté.
Chômage et sous-emploi
Définition
Le chômage représente la situation de personnes actives sans travail, sans emploi (LAROUSSE, 2005). Selon le rapport mondial sur le développement humain en 2004, un chômeur est une personne au-dessus d’un âge déterminé qui n’exerce pas d’emploi rémunéré ou n’est pas travailleur indépendant, mais qui est disponible pour travailler, et s’efforce de trouver un emploi rémunéré ou de s’installer en tant que travailleur indépendant (PNUD, 2004).
D’après le rapport de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en 1998, on parle du sous-emploi lorsque la durée ou la productivité de l’emploi d’une personne est inadéquate par rapport à un autre emploi possible que cette personne est disposée à occuper et capable de faire.
Selon le même rapport, plusieurs formes de sous-emploi peuvent être distinguées, qui reflètent une durée ou une productivité du travail inadéquate. Le sous-emploi visible, qui se caractérise par un nombre d’heures de travail insuffisant, reflète une durée de travail inadéquate. Les autres formes de sous-emploi se caractérisent entre autres par un revenu horaire insuffisant, un mauvais emploi des compétences professionnelles. Ils reflètent une productivité du travail inadéquate résultant d’une mauvaise répartition des ressources de mains-d’œuvre ou d’un déséquilibre fondamental entre le travail et les autres facteurs de production.
Situation du chômage et du sous-emploi
Dans le monde
Le problème de chômage et de sous-emploi des jeunes depuis les années 1980, est un problème social très important qui ne cesse de croître. Selon une étude du Bureau International du Travail en 2004, le chômage des jeunes a explosé à travers le monde au cours des dix dernières années, atteignant le chiffre record de 88 millions. Les jeunes de 15 à 24 ans représentent aujourd’hui près de la moitié des chômeurs de la planète. Les jeunes représentaient 47% des 186 millions de personnes au chômage en 2003, alors qu’ils ne constituent que 25% de la population en âge de travailler (personnes âgées de 15 à 64 ans).
Cependant, le problème dépasse largement ces chiffres. En effet, le rapport indique que, sur les 550 millions de travailleurs pauvres qui n’arrivent pas à se maintenir avec leur famille au-dessus du seuil de pauvreté de 1 dollar par jour, 130 millions sont des jeunes qui doivent lutter pour survivre en travaillant souvent dans les conditions insatisfaisantes de l’économie informelle.
En Afrique
Les taux élevés et croissants du chômage et du sous-emploi, tant dans les secteurs urbains que ruraux, peuvent être considérés comme étant la manifestation de la pauvreté croissante en Afrique. Ils sont intimement liés. Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, les moins de 30 ans représentent plus de 50% de la population urbaine. Dans les grandes villes du Sud, la part des jeunes est supérieure à la moyenne nationale, pourtant déjà importante. Un tel niveau de chômage constitue une menace pour la société, car elle accroît la fragilité des jeunes faisant naître en eux un sentiment d’exclusion et d’inutilité qui les pousse à « des activités nuisibles pour eux-mêmes et pour la société’’. Les jeunes sont aujourd’hui assimilés à une population « à risque ». La pauvreté, la délinquance, la violence, le chômage sont autant de problèmes auxquels les jeunes sont de plus en plus confrontés. Une situation intolérable pour eux et, au-delà, pour toute la population. Dans les grandes villes d’Afrique, on retrouve maintenant des enfants et des jeunes qui vivent totalement dans la rue. Cette situation fait qu’ils sont considérés comme délinquants.
Juan SOMAVIA en 2004, affirme « Tant que le potentiel des jeunes ne sera pas exploité de manière productive, ni eux ni la société ne pourront prétendre à un avenir satisfaisant’’. Les difficultés ne touchent pas seulement les moins formés. La possession d’un diplôme n’est plus un gage d’embauche. Le chômage touche indifféremment non diplômé et diplômé.
Cas du Bénin
Au Bénin la majeure partie des emplois modernes sont concentrés en zone urbaine, le monde rural étant dominé par les activités agricoles. Le taux de chômage en milieu urbain a diminué de 1993 à 1999. Toutefois, le phénomène de chômage au Bénin prend plutôt la forme masquée de sous-emploi. Le taux de sous-emploi a évolué régulièrement à la hausse, passant de 21,5% en 1993 à 37,4% en 1999 (Tableau IV).
Médiocrité et détérioration des conditions sanitaires
L’Afrique a le nombre de cas de tuberculose le plus élevé et reste la région la plus durement touchée par le VIH/SIDA avec 25,8 millions de personnes contaminées sur 40,3 millions dans le monde, soit 64% du total mondial (ONUSIDA, 2005). Les maladies tels que le VIH/SIDA, le paludisme, la tuberculose, la rougeole, le choléra et la poliomyélite condamnent à mort des millions d’enfants et adultes et freinent le développement dans les pays les plus pauvres du monde.
Programme d’Ajustement Structurel (PAS)
A partir de 1977, le contexte international change. La crise pétrolière a durablement fragilisé l’économie des pays du Sud. Des régimes sont décrédibilisés par l’absence de liberté. Le recyclage des pétrodollars prépare la crise de la dette. En 1979, le groupe des sept (G7) invite la Banque mondiale et le Fonds monétaire international à mettre en œuvre des programmes d’ajustement structurel. La dette explose à la suite des politiques monétaristes, de l’évolution des taux de change et des taux d’intérêt. Le passage par les institutions financières internationales devient une voie obligée pour le financement du développement. En 1979, le G7 a intronisé le modèle et l’a imposé à l’occasion de la gestion de la crise de la dette.
Le PAS fut considéré comme un axe majeur pour sortir de la pauvreté.
Fondements des PAS
Dans les années 1980, le nouveau modèle devient dominant. Il préconise l’ajustement des économies au marché mondial. Il propose la libéralisation, c’est à dire, la régulation par les marchés et la réduction du rôle des Etats dans l’économie ; la priorité donnée à l’exportation, à l’exploitation effrénée des ressources ; la libéralisation des échanges ; la priorité à l’investissement international et aux privatisations ; la flexibilité et la pression sur les salaires ainsi que la réduction des systèmes publics de protection sociale ; la réduction des dépenses budgétaires considérées comme improductives qui se traduit par la réduction des budgets de santé et d’éducation ; la dévaluation des monnaies.
Conséquences d’ajustement structurel
Plusieurs analyses ont été faites de ce programme. L’avis d’un bilan plus ou moins négatif est le plus partagé lorsqu’on évoque les effets du PAS.
Ce programme présente des limites : les émeutes de la faim se sont multipliées. Les évaluations ont montré la dégradation des conditions de vie des « couches sociales fragiles». En fait, la croissance, réelle dans certains pays, s’est accompagnée d’une montée des inégalités, du développement de la pauvreté et des exclusions. La corruption a pris des proportions gigantesques. L’affaiblissement des Etats a accru les conflits armés, (GUSTAVE, 2000).
Le PAS a eu plusieurs impacts sur le marché du travail en Afrique. L’ajustement a fortement modifié les conditions de fonctionnement du marché du travail.
Effets de l’ajustement réel sur l’emploi formel
L’effet le plus évident concerne le secteur public. La politique de déflation des effectifs des agents de la fonction publique a conduit à des activités de substitution et à une généralisation de la polyactivité permettant des revenus minimaux. Encore faut-il évaluer la baisse réelle des effectifs publics et parapublics. Les volumes de réductions annoncées diffèrent des réductions effectives. Il y a eu souvent déflation d’emplois fantômes. Les coûts transitionnels des politiques d’ajustement se sont traduits par des pertes d’emplois des principales industries du secteur concurrencé. Le désengagement de l’Etat sur le marché de l’emploi s’est traduit par une privatisation des entreprises publiques (soit de leur gestion, soit de leur capital), ou par leur liquidation pure et simple, et parfois une rationalisation de l’administration publique. Ces mesures ont eu un impact sur l’emploi du secteur privé, qui devrait cependant jouer le rôle de relais (HUGON, 1998).
Une étude de Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) (CORNIA, 1992) montre que généralement la réduction des emplois publics en Afrique n’a pas été compensée par un accroissement de l’emploi privé, qui a au contraire diminué.
Effets de l’ajustement réel sur l’emploi informel
Les transferts d’emploi au sein du secteur moderne demeurent par ailleurs négligeables au regard de celui opéré au profit du secteur informel. Le secteur informel a joué le principal rôle de relais. Le taux d’emploi dans ce secteur des sept pays représentatifs de l’Afrique subsaharienne francophone, est passé de 66,5% de la population active occupée non agricole dans les années 1980, à 75,9% dans les années 1990 (CHARMES, 1997). La déflation des effectifs des fonctionnaires et la réallocation du travail vers le secteur privé ont entraîné la hausse du taux du chômage. Le secteur privé qui devrait jouer le rôle de relais existe en nombre limité. Les diplômés sont contraints à aller vers le secteur informel. Les petites unités informelles sont peu nombreuses, le salariat y est limité, le capital avancé est faible; il y a par contre une circulation monétaire et une production de biens et services onéreux.
Le secteur informel se caractérise par plusieurs traits: la micro-unité, le poids des emplois féminins, la précarité des conditions d’activités, l’importance de l’auto- emploi, l’absence de la protection sociale, d’enregistrement et de financement bancaire.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LA PAUVRETE ET LE PROBLEME D’EMPLOI – SITUATION GENERALE
Chapitre 1 : Notion de pauvreté, du chômage et du sous-emploi
1 Notion de pauvreté
1.1 Définition
1.2 Indicateurs de pauvreté
1.2.1 Pauvreté monétaire
1.2.2 Pauvreté de condition d’existence ou de vie
1.2.3 Pauvreté subjective
1.3 Classifications des pays et des individus
1.3.1 Pays pauvres
1.3.1.1 Indicateur du Développement Humain
1.3.1.2 Indicateur de la Pauvreté Humaine (IPH)
1.3.2 Individu pauvre
1.4 Evolution de la pauvreté
1.4.1 Evolution de la pauvreté dans le monde
1.4.2 Evolution de la pauvreté en Afrique
1.4.3 Cas du Bénin
1.4.3.1 Le Bénin en quelques chiffres
1.4.3.2 Pauvreté au Bénin (BENIN/DSRP 2003-2005)
1.4.3.2.1 Pauvreté en milieu rural béninois
1.4.3.2.2 Pauvreté en milieu urbain béninois
2. Chômage et sous-emploi
2.1 Définition
2.2 Situation du chômage et du sous-emploi
2.2.1 Dans le monde
2.2.2 En Afrique
2.2.3 Cas du Bénin
Chapitre 2 : Axes stratégiques de lutte contre la pauvreté et le chômage
1 Principales causes de pauvreté, du chômage et du sous-emploi
1.1 Causes politico-économiques et sociales
1.1.1 Déclin économique
1.1.2 Problèmes de gouvernance
1.1.3 Conflits et guerres
1.1.4 Facteurs démographiques
1.1.5 Médiocrité et détérioration des conditions sanitaires
1.2 Programme d’Ajustement Structurel (PAS)
1.2.1 Fondements des PAS
1.2.2 Conséquences d’ajustement structurel
1.2.2.1 Effets de l’ajustement réel sur l’emploi formel
1.2.2.2 Effets de l’ajustement réel sur l’emploi informel
2 Situation actuelle de lutte contre la pauvreté et le chômage
2.1 Initiatives panafricaines et de quelques institutions loco-régionales
2.2 Entreprises privées et la lutte contre la pauvreté, le chômage et le sous-emploi
2.2.1 Contribution des micro et petites entreprises dans le développement
2.2.2 Entreprises privées : source d’intégration sociale
2.2.3 Importance économique des entreprises privées
2.3 Initiatives internationales
DEUXIEME PARTIE : RÔLE DE L’ELEVAGE DANS LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE ET LE CHÔMAGE
Chapitre 1: La place de l’élevage en Afrique subsaharienne
1 Elevage en Afrique subsaharienne
1.1 Effectifs du cheptel
1.2 Systèmes d’élevage
1.3 Productions
1.4 Consommation
1.5 Contraintes de l’élevage en Afrique subsaharienne
2 Cas du Bénin
3 Enjeux de la production animale dans la lutte contre la pauvreté et le chômage
3.1 Contribution de l’élevage dans la sécurisation des ressources
3.1.1 Sécurisation alimentaire
3.1.2 Sécurisation de la production agricole et de l’outil de travail
3.1.3 Sécurisation d’emploi et d’intégration économique
3.2 Diversification des activités
Chapitre 2 : La filière laitière
1 Lait et produits laitiers
1.1 Définition
1.2 Importances du lait
1.2.1 Importance nutritionnelle
1.2.2 Importance socio-économique et culturelle
1.3 Facteurs de variation de la composition du lait
1.3.1 Facteurs intrinsèques
1.3.2 Facteurs extrinsèques
1.4 Production laitière en Afrique
1.5 Importations de lait et produits laitiers
1.6 Consommation de lait et produits laitiers
2 Lait et produits laitiers au Bénin
2.1 Production laitière locale
2.1.1 Offre et demande en produit laitier
2.1.2 Production laitière à Nikki
2.2 Importations du lait et produits laitiers
2.3 Consommation
TROISIEME PARTIE : ETUDE DES MODELES INITIES AU NIGER, AU SENEGAL ET AU BENIN
Chapitre 1 : Méthodologie – Déroulement du travail sur le terrain
1 Périodes d’étude
2 Objectifs
3 Méthodes
4 Moyens
4.1 Moyens humains
4.2 Moyens logistiques
5 Analyse des données
Chapitre 2 : Résultats
1 Résultats des enquêtes réalisées à la CLN
1.1 Idée de création de la mini-laiterie
1.2 Objectifs de la mini-laiterie
1.3 Statut juridique
1.4 Produits mis sur le marché
1.5 Financement
1.6 Site et locaux
1.7 Ressources humaines
1.8 Matériel
1.9 Activités menées par la laiterie
1.9.1 Activités de collecte
1.9.2 Contrôle de qualité du lait collecté
1.9.3 Transformation du lait
1.9.4 Commercialisation du produit
1.9.5 Entretien du matériel
1.9.6 Gestion de la mini-laiterie
2 Ferme de Wayembam : Société Saloom Agroalimentaire (SSA)
2.1 Identification de l’unité de production
2.2 Motivations du créateur et choix de spéculation
2.3 Choix du site et foncier
2.4 Personnel
2.5 Choix des animaux
2.5.1 Origine des races
2.5.2 Critères de choix
2.5.3 Formalités, moyen de transport et prix
2.6 Locaux et matériels d’élevage
2.6.1 Caractéristiques du site
2.6.2 Etables
2.6.3 Autres aménagements
2.6.4 Salles de traites
2.6.5 Entretien
2.7 Conduite du troupeau
2.7.1 Mode d’élevage
2.7.2 Alimentation
2.7.2.1 Réserves fourragères
2.7.2.2 Quantités
2.7.3 Reproduction
2.7.3.1 Méthodes de reproduction
2.7.3.2 Insémination artificielle
2.7.4 Evolution du cheptel
2.7.5 Lactation
2.7.6 Santé du troupeau
2.7.7 Transformation et exploitation du lait
3 Présentation du lieu d’installation d’unité de production de Nikki
3.1 Situation géographique
3.2 Caractéristiques physiques
3.2.1 Climat et végétation
3.2.2 Hydrographie et réseaux divers
3.3 Caractéristiques socio-économiques
4 Caractéristiques du bassin laitier de Nikki
4.1 Identification des éleveurs
4.2 Caractéristiques des exploitations
4.2.1 Races bovines exploitées
4.2.2 Taille des exploitations
4.2.3 Structure des exploitations
4.3 Mode d’élevage
4.4 Pratiques de conduite d’élevage
4.4.1 Pratiques d’alimentation
4.4.2 Abreuvement
4.5 Santé animale
4.5.1 Suivi sanitaire
4.5.2 Principales maladies bovines
4.6 Production laitière
4.6.1 Pratique de la traite des vaches
4.6.2 Animaux en lactations
4.6.3 Potentialité des vaches
4.6.4 Quantité de lait produit
4.6.5 Utilisation du lait
4.7 Commercialisation du lait et produits laitiers
4.7.1 Prix
4.7.2 Circuit de commercialisation
4.7.3 Rentabilité et contraintes
5 Etude de marché du lait et produits laitiers présents sur le marché béninois
5.1 Produits transformés localement
5.2 Produits importés
Chapitre 3 : Discussion et recommandations
1 Discussion
1.1 Visites de la CLN et de Wayembam
1.1.1 Elevage des animaux
1.1.1.1 Races exploitées
1.1.1.2 Conduite de l’élevage
1.1.2 Contraintes
1.2 Bassin laitier de Nikki : Intrants zootechniques
1.2.1 Production laitière
1.2.2 Alimentation
1.2.3 Santé animale
1.2.4 Pratique de la traite
1.3 Etude de marché
2 Recommandations
2.1 Amélioration des intrants zootechniques
2.1.1 Amélioration des ressources animales
2.1.2 Ressources alimentaires
2.1.3 Organisation des producteurs
2.2 Etude de faisabilité d’installation d’une ferme et d’une laiterie à Nikki
2.2.1 Création d’une ferme laitière et d’une laiterie : un modèle pour utiliser des sans emploi
2.2.1.1 Aspects statutaires
2.2.1.2 Choix du site d’implantation
2.2.1.3 Locaux
2.2.1.3.1 Logement des animaux
2.2.1.3.2 Autres locaux
2.2.1.3.3 Laiterie
2.2.1.4 Produits d’exploitation envisageables
2.2.1.5 Mobilisations des intrants
2.2.1.5.1 Ressources humaines
2.2.1.5.2 Moyens matériels
2.2.1.5.3 Moyens financiers
2.2.1.5.4 Choix des animaux
2.2.1.5.5 Alimentation
2.2.1.6 Démarche qualité
2.2.1.7 Commercialisation
2.2.1.8 Impact économique et social du projet
2.3 Recommandation pour la promotion des micro entreprises et des petites et moyennes entreprises (PME)
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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