GENERALITES SUR L’EAU
L’eau est très répandue à la surface du globe terrestre. Elle constitue l’hydrosphère, son volume est estime à1,36 Milliard de Km3 dans le monde. Depuis toujours, l’eau est indissociable de l’activité humaine. Dans le monde, elle a un impact fondamental sur l’économie d’où elle est au centre des intérêts stratégiques. C’est un élément de production de richesse, mais elle devient un facteur de déstabilisation pour les pays des régionsdésertiques.L’eau a un cycle, elle s’évapore sous l’effet du soleil dans l’atmosphère, se condense et forme lesnuages, elle retombe sous forme de pluies, de neige. Selon une estimation,15 % rejoignent lescours d’eau, la mer ou les océans, 25% s’infiltrent dans les nappes phréatiques et les rivièressouterraines et les 60 % restants s’évaporent à nouveau.(6) En général, il existe deux types d’eau :
− Eau de mer
− Eau douce.
Bien que comprise dans les éléments du domaine public de l’Etat, l’eau de mer est exclue des champs d’application du Code de l’Eau. L’eau douce comprend les eaux de surface et les eaux souterraines qui sont appelées communément : « ressources en eau ». Les ressources en eau se subdivisent en eau superficielle et en eau souterraine
L’EAU ET LA POLLUTION
La pollution est une modification défavorable du milieu naturel qui apparait comme le sous-produit d’une action humaine, au travers d’effets directs et indirects. Cette pollution se fait de plus en plus remarquée au cours de ces dernières années. Les eaux de surface et les nappes phréatiques sont les plus exposées. Les cours d’eau sont devenus des lieux privilégiés pour recevoir des ordures ménagères et des matières fécales. Dans les ménages, les déchets et les excréta sont mal gérés. La collecte des ordures n’est pas bien organisée même dans les grandes villes. Même les eaux souterraines qui semblent être protégées aujourd’hui pourraient être atteintes dans l’avenir si aucune mesure adéquate n’est prise. (6).
Les paramètres bactériologiques
La majorité des microorganismes pathogènes (virus, bactéries ou protozoaires pouvant causer des maladies) susceptibles de se trouver dans l’eau proviennent de déjections humaines ou animales. Or l’eau ne doit contenir ni parasite, ni virus, ni bactérie pathogène. La qualité microbiologique est évaluée lors des contrôles analytiques règlementaires, par la recherche de bactéries, principalement des germes témoins de contamination fécale. La présence de ces bactéries dans l’eau a pour origine une pollution de la ressource, un disfonctionnement du traitement de potabilisation. Les conséquences dépendent de plusieurs facteurs dont l’état général du consommateur, de la virulence des microorganismes, du mode de transmission ainsi que de la dose ingérée. Les troubles sont principalement des troubles gastro-intestinaux, diarrhées, vomissements. Il est indispensable de toujours contrôler la qualité de l’eau après son traitement et avant sa consommation parce que ce dernier peut être défaillant ou que la qualité de l’eau peut s’altérer avant son arrivée au robinet du consommateur. L’objectif de l’analyse bactériologiqued’une eau n’est pas d’effectuer un inventairede toutes les espèces bactériennes présentes dans l’eau, mais derechercher soit celles qui sont susceptibles d’être pathogènes, soit celles qui sont indicatrices decontamination fécale. Ce sont : Les Coliformes totaux :correspondent à des bacilles Gram négatif, non sporulé, oxydase négatif, aérobie et anaérobie facultatifs, capables de se multiplier en présence de sels biliaires et de fermenter le lactose avec production d’acide et de gaz en 48h à une température de 35- 37°C.Ils constituent un groupe hétérogène de bactéries d’origine fécale (dont les bactéries E. coli) et environnementale. Les Escherichia Coli :font partie du groupe des coliformes totaux. C’est une espèce très abondante dans la flore intestinale humaine et animale, et c’est aussi la seule qui soit strictement d’origine fécale. Les bactéries E. coli sont considérées comme le meilleur indicateur de contamination fécale. Leur présence dans l’eau signifie que cette dernière est contaminée par une pollution d’origine fécale et qu’elle peut donc contenir des microorganismes pathogènes. Les Streptocoques fécaux ou Entérocoques : ce sont des bactéries Gram positif, sphériques ou ovoïdes, formant des chainettes, non sporulées, catalase négative, possédant l’antigène D, cultivant en anaérobiose à 44°C, et à pH 9,6 et capables d’hydrolyser l’esculine en présence de bile. Ils se répartissent en deux genres : Streptococcus et Enterococcus. Les Spores de bactéries des anaérobies Sulfito-réductrices :ce sont des formes de résistance de microorganismes se développant en anaérobiose à 37°C ± 1 en 24h ou 48h en gélose viande foie et donnant des colonies typiques réduisant le sulfite de sodium. L’intérêt de la recherche de tels indicateurs réside dans la propriété qu’ils sporulent, ce qui les rend particulièrement résistants aux traitements de désinfection.
Conséquences d’un accroissement du biofilm et contrôle de son évolution
Le développement d’un biofilm sur la paroi des canalisations est un phénomène inévitable, mais si le biofilm se développe trop, la qualité de l’eau ainsi que la « santé » du réseau peuvent être affectées d’où les inconvénients suivants :
-Instabilité des oxydants désinfectants ; le biofilm est consommateur d’oxydant et il accroît la demande en chlore si tel est l’oxydant utilisé. C’est pour cette raison qu’il faut 3 à 4 jours pour stabiliser la concentration en chlore libre dans un réseau qui n’a jamais été chloré
-Formation de sous produits organochlorés, sapides et/ou toxiques.
-« Hébergement » de bactéries pathogènes blessées mais avec reprise de l’activité métabolique.
-Développement possible de bactéries dénitrifiantes en cas d’anoxies avec dépassement des normes pour les nitrites.
-Mise en place d’écosystèmes avec organismes « brouteurs » qui sont souvent macroscopiques et visibles à l’œil nu
-Problèmes de goût, d’odeur et de coloration ; relargage de débris biologiques.
-Contamination plus générale du réseau du fait des mises en suspension, et ceci jusqu’au robinet de l’usager.
Pour limiter l’évolution du biofilm, les moyens de prévention sont :
-Le contrôle des nutriments bactériens à l’entrée du réseau.
-A un degré moindre, la qualité des matériaux utilisés et/ou des revêtements pour limiter l’ancrage du biofilm.
-Les oxydants résiduels n’ont qu’une action limitée sur le biofilm, et agissent surtout sur la flore libre circulante.
Les moyens curatifs sont physiques : racleurs, mélange air-eau et chimiques : détergents et désinfectants à concentration élevée.
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Table des matières
INTRODUCTION
SYNTHESES BIBLIOGRAPHIQUES SYNTHESES BIBLIOGRAPHIQUES
I. SYNTHESES BIBLIOGRAPHIQUES
I.1. Generalites sur l’eau
I.2. L’eau et la sante
I.3. L’eau et la pollution
I.4. Stérilisations des réseaux de distribution d’eau potable
II.MATERIELS ET METHODES
II.1.Materiels
II.2.Méthodes
I.3.Stérilisations des réseaux de distribution d’eau potable
II.4.Précautions a prendre pour le nettoyage des réseaux
II.5.Phase de nettoyage du réservoir
III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1.Resultats
III.2.Discussions
III.3.Interactions entre l’eau et le reseau de distribution
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE
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