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Présentation de la photo-lithographie optique
Définition des résines à amplification chimique
Présentation de la piste
– Un retrait sec, par procédé plasma.
– Un retrait humide, par attaque chimique.
– d’un système d’illumination composé d’une source laser utilisant une longueur d’onde de 248nm ou 193nm et d’un condenseur. Dans ce système, la géo-métrie de la source peut être sélectionnée afin d’améliorer les performances d’imagerie. C’est le concept de cohérence spatiale et partielle, très utilisé en photo-lithographie, qui rentre dans le processus de formation d’image.
– d’un système de lentilles. Seule une portion réduite de l’optique est utilisé lors du balayage ce qui permet de travailler avec de grand champ d’exposition.
– de 2 tables haute précision permettant un contrôle de l’alignement à 2.5nm près.
– l’outil d’exposition : purement optique, dépendant de la longueur d’onde et de son ouverture numérique.
– la résine : liée à sa formulation (transparence à la longueur d’onde, dimension des molécules), ainsi qu’aux paramètres thermiques du procédé (température, temps de recuit, . . .).
La longueur d’onde de la source et l’ouverture numérique NA de la lentille de projection sont les paramètres les plus importants de l’objectif. La résolution d’un système optique par projection est donnée par le critère 1.2 de Rayleigh[40], et qui correspond à la distance minimale séparant deux points images résolus. On définit alors la résolution R par : λ R = k1 × N A (1.2)
Pour Rayleigh, en image aérienne, k1 = 1, 22. En photo-lithographie, k1 est une constante comprise entre 0, 2 et 0, 6. Elle est définie par le procédé photo-lithographique (résine, développement, recuits, conditions d’illuminations, . . .)[41]. L’ouverture numérique est définie par l’équation 1.3 : N A = n × sin(α) (1.3)
où α est l’angle maximum d’ouverture de l’objectif et n, l’indice de réfraction du milieu. La résolution peut donc être améliorée en diminuant la longueur d’onde d’exposition ou en utilisant des systèmes optiques à forte ouverture numérique[42]. Cependant, le développement de nouveaux outils d’exposition fonctionnant à des plus petites longueurs d’onde et utilisant des lentilles avec une ouverture numérique plus grandes affectent la profondeur de champ.
– La mesure du CD lot à lot : Elle correspond à la mesure du CD, mesuré sur une même structure, d’un lot à un autre.
– La mesure du CD intra-plaque : Elle correspond à la mesure du CD, mesuré sur une même structure aux coordonnées (xcellule, ycellule), d’une cellule à une autre sur une même plaque.
– La mesure du CD intra-cellule : Elle correspond à la mesure du CD, mesuré sur une même structure, selon les coordonnées qu’elle occupe sur une même cellule. Elle est principalement liée à la lithographie.
Chaque cellule est développée suivant une technologie qui détermine les dimen-sions élémentaires du circuit. Plus de 400 étapes technologiques, regroupées en ni-veaux, sont aujourd’hui nécessaires à la conception d’un circuit intégré. Il existe 5 types de niveau :
– Niveau Active ACT : Cette étape consiste en la définition des zones actives c’est-à-dire des zones dopées qui correspondront soit aux drains soit les sources des transistors.
– Niveau Grille GATE : Ce niveau consiste en la réalisation de la grille des transistors en poly-silicium.
– Niveau Contact CNT : Ce niveau consiste en la réalisation des trous de contact, c’est-à-dire les zones de contact entre les régions dopées et le métal mais aussi le contact entre la liaison de grille en poly-silicium et le métal.
– Niveau Ligne LIN : Cette étape consiste en la réalisation des connexions métal.
– Niveau Inter-connexion VIA : Ce niveau permet de relier les lignes de métaux entres-elles par des trous d’inter-connexions.
Dans ce manuscrit, le développement des méthodes sera appliquée à un ensemble de produits logiques des technologies C040, C028 et C020 et des niveaux Active, Grille et Contact fabriqués sur le site de STMicroelectronics à Crolles. Les tests ex-périmentaux sont réalisés à la fois sur silicium nu, c’est-à-dire que les motifs de résine sont déposés directement sur le substrat, et sur niveaux, c’est-à-dire que les motifs de résine sont déposés sur des plaques ayant déjà subies des étapes technologiques. Les tests expérimentés sur niveaux sont les plus importants car ils sont réalisés sur des plaque de production.
Cette décomposition est présentée dans le tableau 1.1. En effet, il existe beaucoup de facteurs qui contribuent à la variation finale de la dimension critique :
– Les imperfections des matériaux, des résines et des plaques.
– Les erreurs et les fluctuations des équipements et des instruments de mesures.
– La qualité des réticules.
– L’environnement de la salle blanche.
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Table des matières
Introduction générale
1 Introduction au patterning
1.1 Introduction
1.2 Définition du patterning
1.3 Présentation de la photo-lithographie optique
1.4 Détermination du profil de la résine après gravure
1.5 Contrôle de la dimension critique
1.6 Conclusion
2 Détermination des paramètres dose/focus en photo-lithographie
2.1 Introduction
2.2 Détermination de l’énergie d’exposition
2.3 Détermination de la position du plan focal
2.4 Détermination simultanée du focus et de la dose
2.5 Conclusion
3 Méthodes de décorrélation Dose/Focus
3.1 Introduction
3.2 Présentation des méthodes expérimentées de détermination du focus
3.3 Présentation des méthodes développées durant cette thèse
3.4 Conclusion
4 Optimisation de la méthode FDO
4.1 Introduction
4.2 Formation des images en photo-lithographie
4.3 Optimisation de la méthode par les motifs
4.4 Conclusion
5 De la théorie à la pratique : Application au scanner
5.1 Introduction
5.2 Présentation du système Twinscan©
5.3 Méthode de calibration des paramètres photo-lithographiques du scanner
5.4 Méthode de calibration de la dose d’exposition d’un scanner
5.5 Méthode de calibration du plan focal d’un scanner
5.6 Correction des paramètres photo-lithographique
5.7 Conclusion
6 Validation de la méthode FDO
6.1 Introduction
6.2 Représentation de la dimension critique
6.3 Validation de la méthode sur Silicium
6.4 Quantification des effets liés à la dose d’exposition
6.5 Quantification des effets liés au focus
6.6 Caractérisation des nouveaux équipements
6.7 Compensation des erreurs en dose et en focus
6.8 Précision de la méthode FDO sur Silicium nu
6.9 Conclusion
7 Intégration de la méthode FDO dans une boucle de régulation
7.1 Introduction
7.2 Définition d’une boucle de régulation
7.3 Régulation du couple dose/focus
7.4 Intégration au système existant
7.5 Validation de la boucle de régulation sur silicium
7.6 Conclusion
Conclusion générale et perspectives
A Statistiques et types d’erreurs
A.1 Rappels de statistiques
A.2 Type d’erreur
A.3 Echantillonage et points de mesure
B Métrologie
B.1 Microscope à balayage électronique
B.2 Scattérométrie SCD
B.3 Le microscope à force atomique 3D
B.4 Conclusion
C Technologie des réticules
C.1 Réticule d’amplitude ou réticule binaire
C.2 Réticule à décalage de phase
C.3 Réticules RIM
C.4 Réticules sans chrome
C.5 Facteur d’erreur du réticule
Références bibliographiques
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