Critères de gravité du paludisme

Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE EN ROUTINE DU TRAITEMENT PREVENTIF INTERMITTENT A LA SULFADOXINE-PYRIMETHAMINE CHEZ L’ENFANT DANS LA REGION ALAOTRA MANGORO en PDF

Accès palustres graves

Apanage de Plasmodium falciparum, les accès palustres graves sont une complication grave du paludisme rencontrée essentiellement chez les personnes vulnérables : enfants, femmes enceintes, voyageurs, individus récemment installés en zone d’endémie palustre.

a. Critères de gravité du paludisme
Les critères de paludisme grave ont été actualisés par l’OMS en 2000 . Ces critères sont les mêmes aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte. La présence d’un seul critère, associée à la présence de Plasmodium falciparum dans le sang, fait porter le diagnostic d’accès palustre grave.

b. Accès pernicieux
L’accès pernicieux se traduit par des manifestations viscérales, neurologiques et rénales notamment. Sa forme typique est caractérisée par :
– Une fièvre allant de 39 à 42°C, avec le plus souvent une tachycardie (une bradycardie peut être présente).
– Des troubles de la conscience d’intensité variable, allant de la simple obnubilation au coma profond généralement calme.
– Des crises convulsives rencontrées plus fréquemment chez l’enfant que chez l’adulte. Elles peuvent être partielles ou généralisées, simples ou complexes réalisant un état de mal convulsif. Elles doivent se répéter dans le temps ( ≥ 2 / 24 heures ) pour les différencier des convulsions hyperthermiques.
– Des troubles du tonus marqués généralement par une hypotonie. Toutefois, l’hypertonie et l’opisthotonos peuvent être rencontrés dans les formes très évoluées,
particulièrement chez l’enfant.
– Des manifestations viscérales, notamment rénales avec des signes d’insuffisance rénale fonctionnelle : oligo-anurie, protéinurie.

c. Autres formes graves
D’autres formes cliniques d’accès palustre grave peuvent se voir :
– Formes neurologiques non comateuses dominées par des manifestations psychiatriques ;
– Formes bilieuses avec ictère intense à bilirubine mixte qui requiert une transfusion sanguine ;
– Formes algides rencontrées notamment chez l’adulte ;
– Formes cholériques avec des diarrhées et des vomissements incoercibles. Ces formes se voient surtout chez l’enfant.
– Formes rénales marquées par une insuffisance rénale aiguë organique.

La marée océanique d’origine astronomique et les autres marées 

La marée océanique d’origine astronomique est définie comme étant la variation à allure périodique du niveau des océans due aux seules actions de la Lune et du Soleil, corps célestes, qui tournent autour de la Terre. Le mouvement relatif apparent de ces corps célestes par rapport à la Terre, combiné à la rotation de la Terre sur elle-même, génère des forces d’attraction gravitationnelle périodique entraînant un déplacement périodique et ondulatoire des masses d’eaux océaniques.

Il existe d’autres types de marée que les marées océaniques. Ainsi, les marées atmosphériques sont des déplacements ondulatoires des masses d’air de notre atmosphère et les marées terrestres sont des déformations périodiques de la croûte terrestre. Ces deux marées se font au même rythme que celui des marées océaniques et sont aussi générées par le mouvement des astres. Mais il existe d’autres marées qui ne sont pas d’origine astronomique. Les seiches apparaissent dans les bassins de géométrie particulières et sont générées par le vent ou les variations de pression atmosphérique qui engendrent des oscillations de la surface (ce phénomène a souvent lieu dans des lacs). La marée radiationnelle provient de la dilatation des eaux de surface des océans due aux alternances jour et nuit cycliques qui réchauffent ou refroidissent l’eau. Les marées météorologiques sont créées par les variations périodiques de vent alternatifs (tels la mousson ou les vents solaires) ou par les variations de pression atmosphérique. Cependant, le but de notre travail étant l’étude des marées océaniques, nous désignerons dans la suite la marée océanique par le terme de « marée ». Dans le cas contraire, nous préciserons le type de marée.

Il est particulièrement important de faire ressortir la principale caractéristique de la marée : la rigoureusement périodicité du phénomène. En effet, le mouvement des astres étant la cause de la marée et leurs déplacements périodiques étant parfaitement connu, la périodicité des élévations du niveau des océans due à la marée est, elle aussi, connue.

Quelques termes courants 

Plusieurs termes courants permettent de mieux définir les états de la marée en fonction de son évolution au cours du temps : son tracé donne la courbe de marée. Le niveau des océans et des mers varie le long des côtes au cours du temps. Quand il monte, on parle de flot (ou flux ou montant) jusqu’à un niveau maximum, la pleine mer. Quand il descend, on parle de jusant (ou reflux ou perdant) jusqu’à un niveau minimum, la basse mer. La différence de hauteur entre une basse mer et une pleine mer consécutive est le marnage .

Le marnage est maximal lors de syzygies (nouvelles et pleines Lunes). En effet, les deux astres sont alignés les effets s’ajoutent : c’est la vive –eau [13]. Puis il diminue durant le déchet jusqu’aux quadratures (périodes intermédiaires entre les nouvelles et les pleines Lunes). Les deux astres sont perpendiculaires les effets se retranchent : c’est la morte- eau . Puis il augmente à nouveau durant revif. L’écart de temps entre une vive- eau et une syzygie, de même qu’entre une morte- eau et une quadrature, est approximativement constant : c’est l’âge de la marée.

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie vaccination contre le paludisme

Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie Fièvre bilieuse hémoglobinurique où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPEL
I.GENERALITES
I.1 Paludisme
I.1.1 Définition
I.1.2 Répartition géographique
I.1.3 Rappels parasitologiques
I.1.3.1 Agents pathogènes
I.1.3.2 Cycle parasitaire
a. Chez l’homme
b. Chez l’anophèle
I.1.3.3 Vecteur
I.1.4 Transmission
I.1.5 Manifestations cliniques
I.1.5.1 Incubation
I.1.5.2 Phase d’invasion
I.1.5.3 Phase d’accès palustre franc: accès simple
I.1.5.4 Accès palustres graves
a. Critères de gravité du paludisme
b. Accès pernicieux
c. Autres formes graves
I.1.5.5 Formes chroniques du paludisme
a. Paludisme viscéral évolutif
b. Paludisme viscéral évolutif
c. Fièvre bilieuse hémoglobinurique
d. Néphrite quartane
I.1.5.6 Paludisme de la femme enceinte
I.1.5.7 Paludisme chez l’enfant
a. Insuffisance pondérale à la naissance
b. Paludisme cérébral
c. Anémie
d. Fièvre récurrente
I.1.6 Diagnostic
I.1.6.1 Diagnostic clinique
a. Chez l’adulte
b. Chez l’enfant
I.1.6.2 Diagnostic biologique
a. Signes d’orientation
b. Diagnostic de certitude
b1. Techniques microscopiques conventionnelles
b2. Technique microscopique par fluorescence
b3. Tests de diagnostic rapide
I.1.7 Traitement
I.1.7.1 Accès palustre simple à Plasmodium falciparum
I.1.7.2 Accès palustre à P. vivax, P. ovale, P. malariae ou P. knowlesi
I.1.7.3 Accès palustre grave
I.1.7.4 Traitement du paludisme chez l’enfant
I.1.8. Prophylaxie
I.1.8.1 Chimio prophylaxie
a. Chimio prophylaxie des voyageurs
b. Traitement préventif intermittent (TPI) des femmes enceintes et des enfants
I.1.8.2 Lutte anti vectorielle
I.1.8.3 Vaccination contre le paludisme
I.2 Traitement préventif intermittent chez l’enfant (TPIe)
I.2.1 Principe
I.2.2 Bénéfices escomptés
I.3 Méthodologie de l’approche qualitative
I.3.1 Définition
I.3.2 Concepts méthodologiques en recherche qualitative
I.3.3 Techniques de recueil de données
DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESULTATS
II.METHODES
II.1 Cadre de l’étude
II.2 Type d’étude
II.3 Période de l’étude
II.4 Population
II.5 Échantillonnage
II.6 Paramètres évalués
II.7 Collecte et analyse des données
II.8 Considérations éthiques
III.RESULTATS
III.1 Connaissance du paludisme
III.1.1 Connaissance théorique du paludisme
III.1.1.1 Connaissance du moustique vecteur
III.1.1.2 Connaissance de la période de transmission
III.1.1.3 Connaissance des causes du paludisme
III.1.2 Connaissance pratique du paludisme
III.1.2.1 Confusion du paludisme avec d’autres maladies
III.1.2.2 Connaissance des symptômes du paludisme
III.2 Traitement et prévention du paludisme
III.2.1 Traitement de la fièvre
III.2.1.1 Automédication
III.2.1.2 Traitement traditionnel
III.2.1.3 Causes de la réticence au traitement médical
III.2.1.4 Traitement médical
III.2.2 Prévention du paludisme
III.2.2.1 Moustiquaire
III.2.2.2 Campagnes d’Aspersions Intradomiciliaires
III.2.2.3 Prévention naturelle et traditionnelle
III.2.2.4 Prévention médicale
III.2.2.5 Autres types de prévention
III.3 Connaissance et avis sur le Traitement Préventif Intermittent
du paludisme à la sulfadoxine-pyriméthamine et de l’ACT
III.3.1 Connaissance du TPI et de la SP
III.3.2 Connaissance de l’ACT
III.3.3 Avis sur le TPI-SP
III.3.4 Efficacité du TPIe-SP
III.4 Attente dans la lutte contre le paludisme
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONS
IV.DISCUSSIONS
IV.1 Connaissance théorique du paludisme
IV.1.1 Connaissance du moustique vecteur
IV.1.2 Période de transmission du paludisme
IV.1.3 Causes du paludisme
IV.2 Connaissance pratique du paludisme
IV.3 Traitement et prévention du paludisme
IV.3.1 Traitement du paludisme
IV.3.2 Prévention du paludisme
IV.4 Connaissance et avis sur le Traitement Préventif Intermittent
du paludisme à la sulfadoxine-pyriméthamine et de l’ACT
IV.4.1 Connaissance du TPI et de la SP
IV.4.2 Connaissance de l’ACT
IV.4.3 Avis sur le TPI-SP
IV.4.4 Efficacité du TPIe-SP
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

Télécharger le rapport completCritères de gravité du paludisme

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *