Audit comptable et objectifs stratégiques de l’entreprise

« L’entreprise apparait comme un lieu ou se situent les intérêts souvent convergents mais parfois contradictoires ; pour cette raison elle est vouée intrinsèquement à rendre des comptes ,elle est par sa nature « comptable » au sens fort de cette expression . L’entreprise est ainsi amenée à produire un certain nombre d’informations répondant aux diverses préoccupations qu’elle suscite (1) ; donc toute entreprise a une stratégie . Etymologiquement, le mot stratégie vient du grec (stratos = armée et agos = je conduis). A l’origine, la stratégie militaire suppose un état de guerre et correspond à l’art de conduire des forces armées en vue d’une victoire : c’est l’art de réfléchir aux voies et aux moyens qui seront nécessaires pour gagner » .

Le terme « Audit » est marqué à l’origine d’un sens quelque peu différent de celui que nous connaissons aujourd’hui, il provient du verbe latin « audit » qui signifie « écouter ». Ainsi l’économiste voit l’’entreprise comme une cellule d’échange et de transformation entre un marché demandeur en aval et des marchés situés en amont. (Emploi, biens et services, matières, capitaux). C’est pourquoi, il s’inquiète lorsqu’une entreprise meurt car ces marchés en amont, sauf transfert, meurent aussi.

La stratégie adoptée pour contrôler le patrimoine de l’entreprise

L’approche fonctionnelle traditionnellement utilisée pour analyser des comptes sociaux prêtent le flanc à de nombreuses critiques lorsqu’il s’agit d’analyser des comptes consolidés. En effet, selon cette approche le long terme, le principe d’affectation consiste à affecter les ressources stables prioritairement au financement des emplois stables, la règle d’équilibre fonctionnel exige que les ressources stables soient suffisantes pour financer les emplois stables . Donc le patrimoine de l’entreprise comporte tous les biens, les matières et les immobilisations enregistrés dans les comptes d’actifs de l’entreprise, ainsi que tous les documents, les objets et matériels sensibles ou couteux qui doivent être protégés (chéquiers, caisse, processus de fabrication, contrats informations financiers, micro ordinateurs).il est essentiel d’adapter une théorie stratégique de contrôle fiable.

Définition de l’entreprise

Une entreprise est un groupement de moyens matériels-humains-financiers (appelés facteurs de production) réunis dans le but de produire dans les meilleures conditions économiques des biens et des services destinés à la satisfaction des besoins matériel et culturels de l’homme.

Selon la dimension et l’étendue de son champ d’action, une entreprise peut exercer une ou plusieurs activités et former une ou plusieurs unités, succursales ou filiales. Ainsi, l’entreprise est un ensemble de moyens mis en œuvre afin de produire des biens et services qui seront vendus sur le marché dons l’intention d’obtenir des bénéfices.

Donc l’entreprise est une organisation sociale autonome et provisoire qui se fixe comme but l’assurance de sa vie et son développement pour la commercialisation des produits de son activité.

Qu’est- ce- qu’une entreprise ?

La vie économique est aujourd’hui organisée autour d’entreprises qui donnent à la civilisation occidentale plusieurs de ses critères essentiels : urbanisation, rythme de vie, cadre immédiat de l’activité professionnelle de million de salariés. Sont autant de conséquence directe de la monté en puissance de cette catégorie de la vie économique et sociale. Particulièrement de sa brève histoire, l’image globale de l’entreprise a connu de profonds revirements en résonance avec un contexte culturel qui lui a été plus au moins favorable selon les époques.

Hier, terrain privilégié de la lutte des classes dénigrées, comme lieu d’aliénation d’oppression et d’exploitation, aujourd’hui laboratoire d’une nouvelle forme de consensus politique et social espace d’épanouissement et de réalisation personnels, l’entreprise post moderne est devenue dans les années 80 l’objet de tous les désirs, le cœur de cible d’une société en mal d’idéalisme et incontestablement, de l’action envahissant l’imaginaire et le peuple des métaphores excessives.

Bien plus, la logique productive et marchande, les méthodes managériales, l’esprit d’entreprise ont été érigés en modèle de référence au point d’envahir très largement le service public qui ne repend plus aux exigences du modèle bureaucratique Wébérien . Son activité a partout été et de tous côtés, remise au centre de l’attention se voulant aux antipodes d’un passé qu’on déclare définitivement révolu. L’entreprise moderne est devenue une communauté éthique, elle s’affirme comme le pôle d’excellence dans tous les domaines , proclame haut et fort sa mission sociale et culturelle en prétendant parfois réconcilier en une vaste synthèse harmonieuse l’économique, social et le culturel.

Si la place de l’entreprise dans la vie économique est aujourd’hui largement reconnue, cela ne signifie pas pour autant que sa définition fasse l’objet consensus. L’entreprise est l’une de ces notions de sens commun pour lesquelles il est toujours malaisé de préciser clairement le contenu. Au-delà des difficultés liées à la superposition particulière du champ savant et vulgaire, cette situation tient au moins à trois faits majeurs.

Tout d’abord, l’entreprise constitue un objet scientifique pour de nombreuses disciplines qui s’inscrivent dans les traditions scientifiques, des paradigmes théoriques, épistémologiques irréductibles les uns aux autres.

Ensuite, les conceptions de l’entreprise à l’intérieur même des champs disciplinaires ne sont pas homogènes et continuent d’évoluer en fonction des développements théoriques. Enfin, le concept d’entreprise recouvre des réalités socioéconomiques difficilement comparables dans leurs modes de fonctionnement interne et externe, ainsi, ces notions de TPE (Très Petites Entreprises) de PE (Petites Entreprises), de ME (Moyennes Entreprises), et de GE (Grandes Entreprises) sont regroupées sous un même vocable alors qu’elles présentent une large diversité de forme.

A ce titre, la multitude et la diversité des types d’entreprises rendent difficiles toutes tentatives de définitions génériques qui ne peuvent que traduire partiellement les modalités opératoires de leurs modes de fonctionnement interne et externe.

– La définition de l’INSEE. Il s’agit de toute unité légale personne physique ou morale qui , jouissant d’une autonomie de décision, produit des biens et des services marchands et non marchants.

– Une définition (un petit peu précise) : il s’agit d’une unité économique, juridiquement autonome, relevant d’une forme cataloguée du droit, qui exerce à titre principal et habituel une activité indépendante de production de biens et de services destinés à être vendus, perçoit des ressources et gère un patrimoine ( MERIGOT) .

L’examen des entreprises met en évidence d’autres aspects :
– Elle est un centre de comptabilité et de profit ;
– Son activité est à la fois continue et fixe ;
– C’est un lieu de travail individuel et collectif ;
– C’est un centre de décision autonome ;
– Elle est fondée sur la prise de risque.

L’entreprise est donc une forme particulière d’organisation (il ya à la fois action collective et autonome) elle exclut les activités non marchandes et les activités temporaires.

La fonction comptable de l’entreprise

La comptabilité est la principale technique utilisée pour saisir les différentes activités réalisées au sein des entreprises. C’est une mémoire écrite qui enregistre toutes les opérations qu’engagent l’entreprise vis-à-vis des tiers ou les tiers envers elle- même.

Elle fournit à partir d’une évaluation monétaire de tous les mouvements de flux et de stock (réel ou financier) les informations permettant d’apprécier les performances des firmes et d’aider à la prise de décision.

A l’origine, des données comptables étaient destinées exclusivement aux dirigeants et aux créanciers ; aujourd’hui leur diffusion est plus large puisqu’elle permet d’informer les administrations, les investisseurs et même le grand public, si l’entreprise et cotée en bourse.

La fonction comptable recouvre les activités suivantes :
– Tenue des livres de comptabilité ( livre journal, grand livre, livre d’inventaire ..)
– Elaboration des documents de synthèse (bilan TCR, tableaux, annexes)
– Etablissement des déclarations fiscales ( TVA, TAP, résultats fiscal …)
– Etablissement de situations comptables intermédiaires (bilan, TCR, mensuel…)
– Tableau de bord permanent.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE LA STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DANS L’ENTREPRISE INDUSTRIELLE AVEC LA DISPONIBILITE D’UNE STRUCTURE D’AUDIT COMPTABLE
Introduction
CHAPITRE 01
La stratégie adoptée pour contrôler le patrimoine de l’entreprise
Introduction
Section 01 : La stratégie adoptée pour contrôler le patrimoine de l’entreprise industrielle
Section 02 : La stratégie pour l’entreprise industrielle
Section 03 : L’économie industrielle
Section 04 : l’entreprise face à la mondialisation
Conclusion
CHAPITRE 02
L’audit comptable et son but pour contrôler le patrimoine de l’entreprise industrielle
Introduction
Section 01 : L’audit comptable
Section 02 : variété d’audite
Section 03 : Les normes d’audit comptable et leurs applications dans les audits
Section 4 : Le contrôle interne du patrimoine de l’entreprise
Conclusion
Conclusion première partie
DEUXIEME PARTIE LA METHODOLOGIE A SUIVRE PAR L’AUDIT COMPTABLE AFIN D’ATTEINDRE LES OBJECTIFS STRATEGIQUES
Introduction
CHAPITRE 1
Audit des comptes de bilan (actif, passif), dans l’aspect de l’expertise comptable
Introduction
Section 01 : L’expertise comptable
Section 02 : L’audit des actifs
Section 03 : Audit des comptes de passif
Section 04 : Audit des comptes : aspects fiscaux
Conclusion
CHAPITRE 2
Audit les comptes de résultats pour orienter les objectifs stratégiques avec une bonne gouvernance
Introduction
Section 01 : L’audit statistique
Section 02 : Audit des produits
Section 03 : Audit des comptes de charges
Section 04 : Audit de l’information comptable
Section 05 : Les règles comptables
Section 06 : Les objectifs stratégiques face à l’audit des comptes de charges
Section 07 : L’influence des normes internationales IAS/ IFRS sur le contrôle interne
Section 08 : une vue sur La gouvernance d’entreprise
Conclusion
Conclusion deuxième partie
Troisième PARTIE L’AUDIT INTERNE POUR DIRIGER LA STRATEGIE DE LA FIRME
Introduction
CHAPITRE 01
Audit de trésorerie Etude de cas de l’entreprise le MARECHAL carrosseries Draa Ben KHEDDA-TIZI-OUZOU
Introduction
Section 01 : Présentation de L’entreprise Auditée
Section 02 : Cas pratique du cycle trésorerie
Conclusion
CHAPITRE 02
Audit opérationnel Etudes de cas de la société mère du groupe SAIDAL Dar El Beida Alger
Introduction
Section 01 : Présentation de l’entreprise et l’audit interne
Section 02 : La mission d’audit interne
Conclusion
CHAPITRE 3
Audit de l’actif et du passif Etude de cas de l’entreprise EATIT complexe de Tlemcen
Introduction
Section 01 : La prise de connaissance de l’entreprise avec quelques agrégats
Section 02 : La Planification de la mission
Conclusion
Conclusion troisième partie
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LISTE DES TABLEAUX, GRAPHIQUES ET FIGURES
ANNEXES

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