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Industrie
elle occupe dans la région une place importante, il ya l’industrie lourde (Sider, ESPAT,SNM (Société national de métal ) SNVI(Société nationale des véhicules industrielles) -industrie pétrochimique(ASMIADAL)
-industrie agro-alimentaire (Orelait) ainsi que de nombreuse (PMI) (Petites et moyennes industries) concentré autour d’ANNABA, notamment pour la valorisation des produits miniers, sidérurgique.
Tourisme
Le potentiel touristique apparait à travers de nombreux sites riches et variés : un littoral de 90 km de long, pour la wilaya d’EL-TARF et 50km de long pour la wilaya d’Annaba
-divers sites de zones humides (lacs, étangs, marais, deltas, oueds, barrages, source….)
-des forets immenses qui couvrent 58% du territoire de la wilaya d’EL-TARF
La population urbaine est agglomérée dans la région d’ANNABA et El-TARF est de 970142 habitant en 2005, cette population est fortement concentré dans les agglomérations les plus importantes (Chef lieu de la wilaya, des dairas et des communes)
La région d’étude fait partie essentiellement de l’Atlas Tellien, dont la géomorphologie est formée par une chaine montagneuse, des plaine et par des bassins versant, ces forme sont liées principalement à la géologie, à la tectonique quia affecté la région et à l’accumulation des sédiments alluviaux et éoliens pendant le Quaternaire, ainsi qu’à l’érosion superficielle (précipitation et ruissellement)
Principales formes
bassins versants
La région d’étude est incluse dans trois bassins versants : la wilaya d’El TARF chevauche entre le basin constantinois Est (code03) avec une superficie de 5955 Km2 et une altitude moyenne de 716m.
la wilaya d’Annaba chevauche entre le bassin Constantinois centre qui a superficie de l’ordre de 5582 km2, Constantinois Est, et le sous bassin de la Seybouse maritime Les sous bassins versants caractérisant la région d’étude sont :
-l’oued kébir Magroun, lac Fatzara, cotiers chetaibi (faisant partir du bassin du bassin constantinois centre.
-l’oued Seybouse maritime (appartient au bassin de la Seybouse
-l’oued bounamoussa, Ramel souk, oued Mafragh, cotiers El Kala (appartiennent au bassin du constantinois centre 2-zone de s plaines
Les plus importants zone sont :
La plaine d’ANNABA : la grande plaine d’Annaba est drainée par les deux grands oueds, au Sud l’oued Seybouse et au nord l’oued bounamoussa
La plaine d’ANNABA est limitée au Nord par l’inclinal du massif de l’Edough et au Sud par l’anticlinal de la chaine numedienne.elle est caractérisée par une topographie relativement réguliere .on distingue trois secteurs présentent chacun des formes différents :
-la basse plaine dans laquelle s’encaisse l’oued seybousse, les bordures ou on peut observer des glacis et le littoral ou quelque formations quaternaire sont visible. Cette basse plaine a une forme inclinée légerment bombée avec la seybousse comme axe.
-dans la partie sinueuse on peut observer deux terrasse, la basse terrasse sablo limoneuse constituant le niveau général de la plaine d’ANNABA, très basse terrasse existe seulement dans la région de Dréan, et c’est dans celle-ci que sont dessinés les méandres et les bras morts de la Seybouse ; elle disparait en aval, la Seybouse entaille alors directement son li dans la plaine
-la basse terrasse sableuse de la Seybouse est à une altitude de 506m. Elle vient butter contre un cordon dunaire de sable blanc et haut d’environ 10m, cette dune nait derrière le port, au-delà de l’ancienne embouchure de la seybouse
-a l’Est et à l’Ouest, la basse terrasse sableuse de la Seybouse disparait pour laisser la place à des dépression de 2m d’altitude et formations argileuses noires (marais boukhmira prés de l’aéroport d’ANNABA).
– La plaine d’EL Hadjar occupe la partie Est du fond de la cuvette du Lac Fetzara et se prolonge par celle de Annaba, elle est reliée au Lac Fetzara à partir de l’Oued Méboudja.
la plaine d’ELHadjar se termine contre le Djbel Belelieta dernier mont du massif de l’Edough, le versant de ce Djebel est rectiligne et abrupt,il s’agit d’un contacte par faille.
La région d’étude Annaba –EL TARF est caractérisée par deux montagnes principales :
La montagne de l’Edough dans la wilaya d’ANNABA et les montagnes de la Cheffia dans la wilaya d’EL TARF.
a-la montagne de l’Edoughe : le mont de l’Edough est limité à son piémont Sud, Est par le lac Fetzara, la plaine d’ANNBA et la mer Méditerranée .à l’ouest ce massif est nettement séparé des reliefs situés au Nord Ouest par la vallée de L’Oued EL Aneb.
sa masse principale est prolongée en direction du Nord à 5°EST .la ligne de crête relativement rectiligne longue de 26km. Débute au Nord du Lac Fetzara, elle s’éleve rapidement à plus de 600m pour cumuler à 1800m d’altitude au Kef Seba et redescend à 867m vers Seraidi, elle s’abaisse en suite régulièrement jusqu’au Cap de garde au Nord de la ville de Annaba.
à l’Est du lac Fetzara, le massif de l’Edough est isolé du Djebel Belelieta par une vallée à fond plat qu’empruntent la voie ferré et la route RN44,il s’agit là d’un fossé Ouest-Est d’effondrement entre les Djebels Edough et Belieta 287m,ouvrant ainsi une dépression vers la mer méditerrané à l’Ouest le Djebel Edough est relié par deux ensemble de collines ;le premier situé entre deux commune de Oued El Aneb et Berrahal 226m, le second au Nord de Boumaiza 130m.
b- les montagnes de la Cheffia les montagnes de la Cheffia qui surplombent la partie aval du bassin d’El Mafragh forment une barrière Est-Ouest, elles présentent au dessus de la plaine de Annaba des altitudes avoisinant les 450m, dominant par des massifs de 700 à 900m d’altitude (Djbel Bled Gherfie 996m) à l’Ouest et Djebel Rhona 1202 m à l’extreme Nord-Est (Frontière Algero-Tunisienne) 4-zone des marécages temporaire ou permanentes, ces zones sont localisées dans les dépressions à fon argileux imperméables et de faible topographie, elles se situent généralement prés de la cote (lac Mellah,Lac Tonga,Lac des oiseaux,Lac Oubeira, Lac Fetzara….etc.)elle est la conséquence d’une pluviosité abondante qui affecte leur impluvium le résultat des débordements des oueds pendant les périodes de crue
APPORT DU CONTEXTE GEOLOGIQUE, STRUCTURAL ET GEOMETRIQUE
Le cadre géologique d’un bassin versant conditionne les écoulements des eaux souterraines et des eaux superficielles. Nous voulons montrer ici la complexité géologique des diverses formations lithologiques qui contribuent à expliquer la nature des réservoirs, des zones imperméables et des zones en voie de dissolution.
Le tracé hydrologique est fortement influencé par la géologie, cette dernière joue un double rôle, car son influence se fait sentir d’une part sur le régime de cours d’eau, et d’autre par sur l’érosion et le transport solide.
La région d’étude a fait partie de l’ensemble géologique du Tell d’Algérie, Nord Orientale et fait l’objet de plusieurs études géologiques, dont celles de (H. Joleaud, 1936, J. Hilly, 1962, J. M. Vila, 1980, J.C. Lahondere, 1987, Gleizes, 1988, Hammor, 1992). Ces études ont montré deux types de terrains, l’un sédimentaire et l’autre métamorphique.
La couverture géologique du territoire des régions d’études d’Annaba et El Tarf, a été identifiée à partir des cartes géologiques à l’échelle 1/50000 d’Annaba, et El Tarf.
Le terrain en question chevauche sur diverses formations géologiques d’origine sédimentaire, métamorphique et éruptive attribuées aux Paléozoïque, Cénozoïque et Quaternaire qui correspondent à quatre grands ensembles tectoniques et structuraux :
Le massif Cristallophyllien de la région de Annaba, l’Edough constitue la terminaison Est de la ligne des crêtes des massifs Kabyles. Il forme aujourd’hui un dôme anticlinal sous l’aspect d’une amygdale elliptique dont l’axe orienté SW – NE se prolonge au-dessus du lac Fettzara par les coteaux de Berrahal.
Cet ensemble montagneux de structures complexes (faillé et plissé) est affecté par toutes les phases tectoniques depuis le Paléozoïque. Il apparaît comme tout a fait indépendant du reste de la région .dont l’orogénie se lie à la terminaison orientale de la chaîne Numidique.
Cadre litho stratigraphique
Le complexe cristallophyllien
D’après les nombreux travaux géologiques dont J.M. Vila, 1970 et G. Gleizes, 1988, le massif pourrait être subdivisé en trois unités (figure 5).
L’unité de base.
L’unité intermédiaire.
L’unité supérieure.
l’unité de base
Représentée principalement par des gneiss et des micaschistes correspondant respectivement à la série gneissique de base, on y distingue des gneiss clairs des gneiss sombres et des leptynites. L’ensemble constitue le cœur de l’anticlinal et cette unité gneissique est riche en matériel quartzo-feldspathique, en mica, sillimanite et parfois en tourmaline.
Les gneiss clairs sont pauvres en biotite et sont caractérisés par de gros yeux de feldspaths de 3 à
5 cm.
L’unité intermédiaire
Elle repose sur la série gneissique. Cette série est constituée par une alternance de micaschiste et de bancs de marbre à cristaux plus aux moins bien cristallisés. Le contact entre les marbres et les micaschistes est souligné par des Skarns de réaction.
Les micaschistes
Leur épaisseur varie de quelque mètres à 100 m, sauf au Cap de Garde où ils apparaissent en position verticale avec une structure litée, selon leur composition minéralogique il existe plusieurs types de micaschistes : micaschistes à grenat, micaschistes à grenat et andalousite, micaschistes à deux mica, micaschistes à phénoblastes de muscovite, micaschistes à grenat et staurotide, micaschistes à andalousite et à tourmaline avec plus ou moins de grenat, micaschistes à disthène. Tous les micaschistes renferment des minéraux du métamorphisme dont certains sont visibles à l’œil nu (grenat, andalousite, staurotide et disthène). Ces minéraux sont assez bien formés et sont souvent idiomorphe.
Le marbre
Affleure en lentilles ou en petits bancs, parfois recoupé des micaschistes. La couleur est souvent grise très claire, légèrement blanche.
L’unité supérieure (série des alternances)
Cette unité est essentiellement constituée par l’alternance régulière de micaschiste souvent fortement alumineux et de quartzite feldspathique très plissotée. Dans les micaschistes alumineux à muscovite (ou) à biotite s’intercalent des « lydiennes » noirs en lits d’épaisseur centimétrique à décimétrique. La présence d’acritarches (Ilavsky et Snopkova, 1987) précise que cette série est d’âge Paléozoïque. Vers la base s’intercalent des dalles de gneiss œillets dont la puissance varie de 10 à 100 m.
Les roches ignées
Les roches ignées du massif de l’Edough sont localisées, d’une part à la bordure Nord occidentale du massif et dans la région d’Ain Barbar, d’autre part dans la partie septentrionale du massif du Cap de Fer. Ces roches font partie d’une même série calco-alcaline et peuvent être classé en grands groupes:
Le groupe microgranitique
C’est le groupe le plus important dans le massif de l’Edough, comprend des roches microgrenues plus rarement à tendance microlitique. Il se présente selon le cas : en dykes, en petits pointements en bosses, et des laccolites.
Le groupe rhyolitique
Les laves qui appartiennent au groupe rhyolitique n’affleurent pratiquement que dans la région située au Nord-Ouest du massif, il se présente soit en filon soit en massif.
Les rhyolites renferment des enclaves de gneiss, de micaschistes, grès numidien, flysch sénonien et microgranite au sein des rhyolites.
Le groupe dioritique
Les roches du groupe dioritique sont localisées dans la partie septentrionale du massif de Cap de Fer, leur texture est généralement grenue, elles sont formées de plagioclase, de hornblende et augite.
Le groupe andésitiques
Ce groupe est beaucoup mois homogène que les précédents, ils comprennent des roches allant des basaltes aux rhyolites mais qui ont, pour la plus part, un faciès andésitique.
Ce groupe ne se situe pas exactement dans le massif de l’Edough mais plutôt du côté du Cap de Fer et de Chetaibi.
Caractéristiques géométriques du système aquifère
L’hétérogénéité des dépôts a permis de définir un système aquifère constitué par une nappe Superficielle qui s’étend sur l’ensemble de la zone d’étude, excepté sur sa bordure nord constituée par les sables du cordon dunaire, à l’Ouest de l’oued Mafragh, et du massif dunaire de Bouteldja à l’Est. Ce dernier constitue un réservoir aquifère dont les ressources en eau souterraine à l’alimentation des populations des wilayas d’Annaba et El-Tarf. Sous cet ensemble les forages ont rencontré sous une couche argilo-sableuse semi-perméable des niveaux de graviers s’étendant sur toute la superficie du système. L’analyse de près de 500 coupes lithologiques de forage a permis d’identifier la structure profonde des principaux aquifères et de déterminer leur extension latérale et verticale. Nous décrivons à partir des coupes reportées sur la figure 1 l’ensemble de ces horizons aquifères successivement de l’Ouest vers l’Est.
Caractéristiques climatiques d’aridité:
Emmanuel DE.MARTONNE (1925) a proposé une formule climatologique, appelée indice d’aridité, fonction de la température (T) et des précipitations (P) de la forme: A=P/(T+10)(1)
Avec:
A : indice d’aridité annuelle;
P : précipitations moyennes annuelles en mm;
T : températures moyennes annuelles en °C.
Selon DE.MARTONNE :
• Si A est inférieur à 5: le climat est hyperaride.
• Si A est compris entre 5 et 10: le climat est très sec.
• Si A est compris entre 10 et 20: le climat est sec.
• Si A est compris entre 20 et 30: le climat est tempéré.
• Si A est supérieur à 30: le climat est humide (l’écoulement est abondant).
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Table des matières
I-SITUATION GEOGRAPHIQUE
1-Situation régional
II-Aperçu Socio-économique
1- Agriculture
2-Industrie
3-Tourisme
III-ASPECT GEOMORPHOLOGIQUE
Introduction
I-Principales formes
1-bassins versants
2-zone de s plaines
3-les montagnes
4-zone des marécages
IV-APPORT DU CONTEXTE GEOLOGIQUE, STRUCTURAL ET GEOMETRIQUE
1-Introduction
2. Cadre géologique régional
3-Cadre litho stratigraphique
3.1. Le complexe cristallophyllien
3.2. l’unité de base
3.3. L’unité intermédiaire
3.3.1. Les micaschistes
3.3.2. Le marbre
3.4. L’unité supérieure (série des alternances)
4. Les roches ignées
4.1. Le groupe microgranitique
4.2. Le groupe rhyolitique
4.3. Le groupe dioritique
4.4. Le groupe andésitiques
5. Les terrains sédimentaires
5.1. Les flyschs ou grès numidiens
5.2. Les flyschs sénoniens
5.4 Quaternaire
a. Quaternaire ancien (haute terrasse)
b. Quaternaire moyen
c. Quaternaire récent
d. Quaternaire actuel
4 .Cadre structural
4.1-Caractéristiques géométriques du système aquifère
CONCLUSION
CHAPITRE II : HYDROCLIMATOLOGIE
INTRODUCTION
II- Climatologie de la zone d’étude
II. Type de climat
III -Facteurs climatiques
III.1. Températures
a-Températures moyennes mensuelles: (TMM)
-Températures moyennes annuelles: (TMA)
2-L’humidité relative de l’air :(Station des salines)
3-La vitesse des vents: (Station des Salines)
4-Précipitations: (P)
a. Précipitations moyennes mensuelles: (PMM)
4.2. Précipitations moyennes annuelles: (PMA)
5. Caractéristiques climatiques d’aridité:
6-Coefficient pluviométrique: (H)
V-Courbe pluvio – thermique:
V.1.Type de climat
V.2. Calcul du bilan hydrique selon la formule de C.W Thornthwaite
V.3. Interprétation du bilan de Thornthwaite
V4. Conclusion
I- caractéristiques hydrodynamiques du système aquifère d’Annaba-Bouteldja
Introduction
II-interprétation des données de pompage d’essai.
II.1- la nappe superficielle
II.2- les nappes des graviers et des sables dunaires
II.1 . Analyse et identification des modalités de transferts hydrauliques
II.2- cartographie des Transmissivités
II.3- conclusions
CHAPITRE IV : HYDROCHIMIE
Introduction
1-Cas de Région d’Annaba
1.1. Les eaux souterraines la région du lac Fedzara
1.1. 1 .Eléments majeurs
a. Statistiques élémentaires
b. Analyse en composantes principales
b.1. Observation du cercle ACP
b.2. Matrice de corrélation
I .2. Les eaux de surface
I.2.1. Eléments majeurs
1.2.1.1. Statistiques élémentaires
2.1.1.2. Matrice de corrélation
1.2.1.3. Observation du cercle ACP
Conclusion
2-Cas de la région d’EL TARF
2.1. La chimie des eaux
2 .1.1.Introduction :2.1.2.Mode d’échantillonnage et acquisition des données
2.1.3. Etudes des paramètres physiques
a. Le potentiel d’Hydrogène (pH)
b. La Conductivité électrique (CE)
c. La Température (T)
2.1.4. Etude des paramètres chimiques
a. Oxygène dessous (O2)
b. Résidu sec (Rs)
c. Les ions majeurs
2.1.5. Faciès chimiques
2.2. Qualité des eaux
2.2.1. Degré d’altération des eaux des naturelles
a. Classification des éléments chimiques par classes d’altération
b. Calcul des indices d’altération (I.A)
2.2.2. Etablissement de la carte d’altération des eaux des sources
2.2.3. Périmètres de protection des eaux naturelles
2.2.4. Types de périmètres de protection
2.2.4.1.Le périmètre de protection immédiate
2.2.4.2. Le périmètre de protection rapprochée
2.2.4.3.Le périmètre de protection éloignée
2.3. Vulnérabilité des eaux
2.3.1. Méthode de vulnérabilité des eaux
.2.3.2.Calcul de la limite du périmètre de protection
.2.3.3.Etablissement de la carte des périmètres de protection
2.4. L’effet de l’homme sur la qualité des eaux
Conclusion
CHAPITRE VII : EVALUATION DES RESSOURCES EN EAU
Introduction
I- ressources en eaux souterraines
II-ressources en eau de surface
III-évaluation hydrogéologique des ressources hydriques
1-Région EL-TARF
2-Région d’Annaba
Conclusion
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